Evaluation of regional climate simulations for air quality modelling purposes

In order to evaluate the future potential benefits of emission regulation on regional air quality, while taking into account the effects of climate change, off-line air quality projection simulations are driven using weather forcing taken from regional climate models. These regional models are themselves driven by simulations carried out using global climate models (GCM) and economical scenarios. Uncertainties and biases in climate models introduce an additional “climate modeling” source of uncertainty that is to be added to all other types of uncertainties in air quality modeling for policy evaluation. In this article we evaluate the changes in air quality-related weather variables induced by replacing reanalyses-forced by GCM-forced regional climate simulations. As an example we use GCM simulations carried out in the framework of the ERA-interim programme and of the CMIP5 project using the Institut Pierre-Simon Laplace climate model (IPSLcm), driving regional simulations performed in the framework of the EURO-CORDEX programme. In summer, we found compensating deficiencies acting on photochemistry: an overestimation by GCM-driven weather due to a positive bias in short-wave radiation, a negative bias in wind speed, too many stagnant episodes, and a negative temperature bias. In winter, air quality is mostly driven by dispersion, and we could not identify significant differences in either wind or planetary boundary layer height statistics between GCM-driven and reanalyses-driven regional simulations. However, precipitation appears largely overestimated in GCM-driven simulations, which could significantly affect the simulation of aerosol concentrations. The identification of these biases will help interpreting results of future air quality simulations using these data. Despite these, we conclude that the identified differences should not lead to major difficulties in using GCM-driven regional climate simulations for air quality projections.

Penser la strategie de l'Antiquité à nos jours

Déjà utilisé dans un sens large à Byzance au VIe, le terme « stratégie » ne tut adopté en Europe occidentale qu’au XVIIIe siècle. Dans cet ouvrage, l’auteur définit la stratégie est une voie globale pour parvenir à des fins politiques, utilisant la menace ou l’usage effectif de la force et prenant en compte les moyens disponibles, mais aussi les valeurs et les objectifs des adversaires, dans une dialectique des volontés des adversaires. Ces variables sont au centre de cet ouvrage. Depuis Aristote et la notion de guerre juste développée par Augustin d’Hippone et Thomas d’Aquin, jusqu’au « paradigme napoléonien », qui a dominé la stratégie et la guerre à partir de la fin de l’époque moderne, et le concept de la guerre totale de Ludendorff, Béatrice Heuser expose l’évolution d’un discours sur la guerre et sa justification (ou non) comme recherche de la paix. Si, après Napoléon et Clausewitz, la victoire militaire apparaît comme le but ultime de tout conflit, à partir de la Première Guerre mondiale, et surtout de l’utilisation de la bombe atomique en 1945, les stratégistes redécouvrent l’importance de penser la paix après la guerre, le « paradigme de la paix ». Les développements de la stratégie navale, puis des stratégies aériennes et nucléaires, ainsi que les concepts de petite guerre ou de guérilla, qui dominent l’actualité, prennent leur place dans cette histoire de la stratégie, ou « comment les hommes ont pensé la guerre .