2 resultados para Théorie des points critiques

em Universitat de Girona, Spain


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Dans le cadre du réseau RESEIDA (REcherches sur la Socialisation, l’Enseignement, les Inégalités et les Différenciations dans les Apprentissages, co-piloté par E. Bautier et J-Y. Rochex), je participe depuis plusieurs années à une recherche qui vise à étudier des pratiques enseignantes contextualisées et leurs effets potentiellement différenciateurs sur les apprentissages d’élèves, en croisant des points de vue issus de différentes didactiques et de la sociologie de l'éducation. Dans ce contexte, un imposant corpus de données a été recueilli dans deux classes françaises de CM2 (élèves de 10-11 ans) considérées comme hétérogènes (d'après les résultats d'évaluations nationales, les caractéristiques familiales) en 2004-2005: composé à la fois de données filmiques orientées vers les pratiques d’enseignantes et d’élèves en situation de classe, de photocopies de cahiers ou de productions d’élèves. Ma présentation se centre sur l’analyse d’une partie de ces données, concernant l’enseignement des mathématiques observé dans une des deux classes de CM2. Plus précisément, j’effectue un zoom sur deux situations observées dans cette classe: une situation de résolution de problèmes et une situation d’enseignement des pourcentages. Ces deux situations apparaissent contrastées (gestion enseignante, apprentissages mathématiques potentiels, etc.). Mais elles permettent précisément de montrer que derrière une hétérogénéité apparente de pratiques d’une enseignante, une façon commune de penser et de faire la classe de mathématiques se joue, dont on peut penser qu’elle pèse fortement sur les apprentissages potentiels en contexte scolaire

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Le cas que nous exposons ici est extrait d’un travail de recherche plus vaste ayant pour objet une analyse comparative de plusieurs institutions1 où vivent et se transmettent des savoirs sécuritaires propres à l’escalade. Notre étude met en face à face des institutions clairement identifiées comme didactiques - c’est le cas de l’école au sens large de l’acception - c’est-à-dire des institutions où l’intention de transmettre y est toujours mise en avant, mais aussi d’autres institutions «à la limite» du didactique telles les organismes de loisirs sportifs, ainsi que des institutions a priori non didactiques comme une famille ou un groupe d’amis, où le mode de transmission des savoirs relève majoritairement d’un système d’apprentissage par frayage (Delbos & Jorion, 1990), (Hutchins, 1995). Le sujet est abordé sous l’angle didactique de la gestion des risques (Mangeant, 2008). La recherche repose en partie sur la théorie des situations didactiques (Brousseau, 1998) et notamment la notion de contrat entendu comme une convention implicite, mais aussi pour nous dans notre sujet, comme accord explicite sur les règles de fonctionnement. Elle s’appuie également sur le modèle de l’action enseignante et le triplet des genèses (Sensevy, Mercier & Schubauer- Leoni, 2000) et plus précisément sur le principe de l’action conjointe du professeur et des élèves (Sensevy & Mercier, 2007). Le travail s’attache à démontrer que des phénomènes de contrat, peuvent être à l’origine de failles dans la sécurité, et potentiellement pourvoyeurs de futurs accidents. Ainsi, au-delà du manque de vigilance communément invoqué, il y aurait donc des causes didactiques à l’occurrence des accidents, dont les explications sont parfois à rechercher à l’origine dans la formation des intervenants ou dans le mode de transmission des savoirs