6 resultados para Gestes
em Universitat de Girona, Spain
Gestes professionnels, communauté discursive disciplinaire scolaire et savoirs: le triangle infernal
Resumo:
Cette contribution s'interesse aux rapports entre activite enseignante et construction de significations par les eleves, rapport que nous reformulons, dans notre cadre theorique, en termes de liens entre geste professionnel et construction de communautes discursives disciplinaires scolaires dont nous pensons que l'institution est correlee aux apprentissages. En effet, la focalisation sur la seule activite des eleves nous semble insuffisante pour comprendre ce qui permet ou non leur inscription dans les disciplines scolaires et les deplacements cognitifs attendus par leurs enseignants. Des lors s'impose la necessite de comprendre l'activite enseignante qui oriente celle de l'eleve, ce qui nous a conduit a participer a l'elaboration d'un modele appele "l'agir enseignant" qui a pour fonctions de comprendre l'action des enseignants et d'organiser celle des formateurs
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Les travaux ici présentés se définissent explicitement comme des recherches sur des situations de formation d’enseignants non spécialistes aux problématiques des Enseignements Artistiques et Culturels1 [EAC]. Cela ne signifie pas que ces travaux relèvent de ce qui serait une «recherche appliquée»; bien au contraire, nous postulons que ces situations professionnelles renvoient à la recherche «fondamentale» en sciences des arts des questions originales et difficiles. Une des difficultés de la formation d’enseignants polyvalents est justement de leur apporter, dans des délais forcément réduits, des connaissances solides, alors qu’elles portent sur des champs disciplinaires multiples, et sur des noeuds théoriques qui se révèlent complexes
Resumo:
Notre contribution s’inscrit dans un ensemble de travaux en didactique du français qui portent sur le développement d’outils pour décrire et comprendre les pratiques d’enseignement. Ces outils relèvent de finalités complémentaires. Les uns entrent dans une démarche de réduction d’une masse de données vidéoscopiques, recueillies au cours des observations en classe. Synopsis, macrostructure et autre script permettent de rendre compte de la manière dont les objets d’enseignement sont construits, transformés dans les interactions didactiques (pour une vue d’ensemble voir Perrin-Glorian & Reuter, 2006; Lahanier-Reuter & Roditi, 2007). Les autres relèvent d’une approche centrée sur les caractéristiques de l’activité des enseignants à travers, notamment, leurs gestes professionnels (pour une vue d’ensemble voir Bernié & Goigoux, 2006; Bucheton & Dezutter, 2008)
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Dans notre effort de comprendre l’action enseignante a travers la relation entre l’objet enseigne et la gestion des taches, nous nous proposons de montrer dans cette contribution en quoi le rapport a un savoir est responsable de la cristallisation de certains gestes enseignants, d’une part, et de quelle façon les interactions en classe rendent compte de ce rapport, d’autre part. Les propriétés classiques de l’action (agentivité, intentionnalité/ causalité, descriptibilité) seront ici articulées a une perspective centrée sur le caractère déterminant de l’action. Nous rejoignons ici le traitement de l’intentionnalité comme « produit du processus interactionnel dans son ensemble » et non pas « comme une propriete des seules manifestations de l’agent » (Filliettaz, 2002: 187)
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L’éducation physique (EP) est considérée comme une discipline fortement caractérisée par le «faire». Ce sont des mouvements, des gestes, des techniques ou des tactiques en situation et leurs résultats qui sont évalués. C’est aussi à travers le «faire moteur» que majoritairement est pensé le processus d’apprentissage des élèves. Toutefois, si les actions motrices se trouvent au centre des préoccupations disciplinaires, les leçons d’éducation physique comportent toujours une part, parfois assez importante, des «moments à dominance verbale» (MàDV). Ces derniers renvoient aux phases de la séance durant lesquelles l’enseignant et/ou les élèves communiquent verbalement (des gestes ou des démonstrations peuvent accompagner la parole). Le temps dédié aux consignes initiales, le temps des régulations après une situation de jeu ou le temps des feed-back sont des exemples typiques
Resumo:
L’une des principales difficultés que rencontrent les enseignants auprès de publics «scolairement fragilisés»1 est d’obtenir une réelle activité cognitive de leurs élèves en situation de résolution de problèmes mathématiques. On observe le plus souvent la mise en oeuvre d’un faux-semblant d’activité qui consiste, pour les élèves, à appliquer un algorithme de résolution sans prendre le risque d’être confronté à leur propre ignorance (Lemoyne & Conne, 1999). Notons en préambule que si la réflexion menée jusqu’à présent s’ancre de manière privilégiée dans le champ des apprentissages mathématiques, elle alimente néanmoins une problématique plus générale qui vise une étude approfondie des gestes de médiation mis en oeuvre par les professeurs pour pallier le manque d’engagement de certains élèves dans les tâches scolaires qu’ils leur proposent