4 resultados para strategic alignment model
em Université de Montréal, Canada
Resumo:
Ce mémoire est une recherche théorique qui tire son origine du constat selon lequel il est difficile d’analyser la réalisation du projet professionnel des candidats à l’enseignement. Tel est le cas en raison des particularités contextuelles et des pluralités théoriques relatives aux notions de formation et d’insertion. À partir de ce constat, ce mémoire propose un cadre d’analyse permettant de comprendre comment les jeunes enseignants du Québec appréhendent le « rapport entre » leur formation et leur insertion face aux différentes contraintes (i.e. rigidité du système institutionnel de la formation, marché de l’insertion fluctuant et saturé, etc.) et aux ressources disponibles (i.e. programme d’études, cours, etc.) pour réaliser leur projet professionnel. Il repose sur l’hypothèse selon laquelle, pour réaliser leur projet professionnel, les candidats à l’enseignement mobilisent des stratégies afin de négocier les contraintes et ressources de leurs contextes respectifs. Dans cette optique, la démarche de cette recherche théorique s’inscrit dans une perspective interactionniste, telle qu’elle est véhiculée par la tradition de Chicago (Chapoulie, 2001). Quelques postulats sont mobilisés pour baliser les différentes étapes d’élaboration du cadre d’analyse. Le premier postulat considère que le « point de vue » de l’acteur est prépondérant pour comprendre ses conduites (Morrissette, Guignon & Demaziére, 2011). Cela amène à articuler les ancrages théoriques nécessaires à l’élaboration du cadre d’analyse en croisant une sociologie interactionniste avec une sociologie de l’action. Plus particulièrement, les concepts de « définition de la situation » de Thomas (1923) et de la « représentation de soi » de Goffman (1969) sont mis à profit. Les notions de coopération, d’incertitude et de rationalité, tirées du modèle de l’acteur stratégique de Crozier et Friedberg (1981), viennent compléter les assises de la modélisation d’une trame de négociation (Strauss & Baszanger, 1992). Le deuxième postulat considère que les contextes, sont prépondérants pour expliquer les conduites humaines (Abbott, 1999). Ces contextes, dits «éloignés» et «rapprochés» de l’acteur, constituent le « contexte d’action » (Strauss & Baszanger, 1992). Ce faisant, ils influent sur les stratégies mobilisées par l’acteur candidat à l’enseignement. Le troisième postulat considère que le monde social est animé par des processus (re)créés au travers des interactions entre acteurs (Morrissette & Guignon, 2014). Il amène à envisager la formation et l’insertion comme des processus sujets à des redéfinitions continues. Cela conduit à repenser la réalisation du projet professionnel des candidats à l’enseignement sous l’angle du « rapport entre ». Ces trois postulats structurent le cadre d’analyse qui se présente comme une « trame de négociation ». Il est développé pour éventuellement éclairer les stratégies de négociation mobilisées en contexte par les candidats québécois à l’enseignement pour réaliser leur projet professionnel.
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Affiliation: Département de Biochimie, Université de Montréal
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Dans la présente recherche, nous nous sommes penchés sur le processus du transfert intra-organisationnel de connaissances au sein d’entreprises multinationales (EM). Partant du triple constat suivant : les connaissances organisationnelles constituent un avantage stratégique (Barney, 1991 ; Bartlett et Ghoshal, 1998), les transferts intra-organisationnels constituent la raison d’être des EM (Gupta et Govindarajan, 2000), lesquelles ont accès à un vaste bassin de connaissances disséminées à travers le monde par le biais de leurs filiales et les mécanismes organisationnels internes sont plus efficaces que ceux du marché (Williamson, 1987 ; Casson, 1976) pour transférer des connaissances entre unités organisationnelles; nous nous sommes intéressés aux facteurs pouvant affecter l’efficacité de ce processus de transfert. Ayant identifié, lors de notre revue des écrits théoriques, une multitude d’approches permettant d’appréhender ce phénomène, nous proposons, dans notre recherche, un modèle théorique intégrant les trois étapes propres au processus de transfert, soit : la détermination des connaissances à transférer, la sélection des mécanismes de transfert appropriés et, finalement, l’évaluation, d’une part, de l’efficacité des transferts et, d’autre part, de l’ensemble des facteurs contextuels ayant un impact sur l’efficacité de ce processus. Sur le plan théorique, cette recherche oppose deux courants dominant ce champ disciplinaire. L’approche stratégique, exprimée par la théorie des ressources, met l’accent sur l’importance prépondérante des facteurs organisationnels internes sur l’efficacité de toute action organisationnelle (Bartlett et Ghoshal, 1998 ; Barney, 1991). Cette approche s’oppose au courant institutionnel, lequel considère plutôt que les choix et les actions organisationnels sont surtout conditionnés par les contraintes de l’environnement externe (Ferner, 1997; Kostova, 1999; Scott, 1991). Les résultats de notre recherche démontrent que, malgré l’existence de contraintes de nature institutionnelle et culturelle, l’efficacité du processus de transfert des connaissances associées à la gestion des ressources humaines relève davantage des conditions organisationnelles internes et, plus particulièrement, de l’implication de la haute direction, du rôle accordé à la fonction RH et de l’alignement entre la stratégie corporative, la stratégie RH et la culture organisationnelle. Sur le plan méthodologique, il s’agit d’une recherche exploratoire qualitative menée auprès de trois EM (2 canadiennes et 1 française) oeuvrant dans les secteurs de la métallurgie et des télécommunications. Les données empiriques proviennent de 17 entrevues approfondies que nous ont accordées, au Canada, en France, en Allemagne et en Suisse des cadres responsables de la gestion des ressources humaines, affectés au siège social des EM en question ou œuvrant au sein de leurs filiales, et de sources documentaires secondaires.
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This paper presents a method based on articulated models for the registration of spine data extracted from multimodal medical images of patients with scoliosis. With the ultimate aim being the development of a complete geometrical model of the torso of a scoliotic patient, this work presents a method for the registration of vertebral column data using 3D magnetic resonance images (MRI) acquired in prone position and X-ray data acquired in standing position for five patients with scoliosis. The 3D shape of the vertebrae is estimated from both image modalities for each patient, and an articulated model is used in order to calculate intervertebral transformations required in order to align the vertebrae between both postures. Euclidean distances between anatomical landmarks are calculated in order to assess multimodal registration error. Results show a decrease in the Euclidean distance using the proposed method compared to rigid registration and more physically realistic vertebrae deformations compared to thin-plate-spline (TPS) registration thus improving alignment.