5 resultados para budgets

em Université de Montréal, Canada


Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Cette recherche porte sur le financement public de lâenseignement supérieur au Pérou et ses impacts dans une perspective longitudinale couvant la période 1993-2003. Cette période est importante parce quâelle a été témoin, dans ce pays, de changements majeurs aux plans du financement public et de la configuration du système dâenseignement supérieur. La recherche consiste principalement dans des analyses secondaires de données pertinentes publiées par des organismes nationaux et internationaux. Les analyses sont structurées à partir dâun schéma dâinputs et outputs. On considère comme inputs les ressources financières et les ressources humaines, lesquelles comprennent les professeurs et les étudiants, et comme outputs les taux de diplomation (efficacité interne) et la demande de diplômés par le marché du travail (efficacité externe). La théorie de la dépendance de ressources sert de cadre pour interpréter les rapports entre le financement public et ses incidences sur les réponses institutionnels et ses conséquences. Dans la période retenue, le financement du secteur public a décru de 32% en raison dâun désengagement progressif de lâÃtat. Une conséquence majeure de la diminution du financement public a été la croissance rapide du secteur privé de lâenseignement supérieur. En effet, alors quâen 1993 il y avait 24 institutions privées dâenseignement supérieur, il y en avait, en 2003, 46 institutions. La baisse du financement public et la croissance du secteur privé dâenseignement supérieur ont eu des incidences sur la sélectivité des étudiants, sur le statut des professeurs, sur lâimplication des universités en recherche et sur les taux de diplomation. Le taux de sélectivité dans le secteur public a augmenté entre 1993 et 2003, alors que ce taux a diminué, dans la même période, dans le secteur privé. Ainsi, le secteur public répond à la diminution du financement en restreignant lâaccès à lâenseignement supérieur. Le secteur privé, par contre, diminue sa sélectivité compensant ainsi lâaugmentation de la sélectivité dans le secteur public et, par le fait même, augmente sa part de marché. Ãgalement, tant dans le secteur public que dans le secteur privé, les professeurs sont engagés principalement sur une base temporaire, ce qui se traduit, particulièrement dans le secteur privé, dans un moindre engagement institutionnel. Enfin, les universités publiques et privées du Pérou font peu de recherche, car elles favorisent, pour balancer leurs budgets, la consultation et les contrats au détriment de la recherche fondamentale. Paradoxalement, alors que, dans le secteur privé, les taux de sélectivité des étudiants diminuent, leurs taux de diplomation augmentent plus que dans le secteur public. Enfin, les formations avec plus dâétudiants inscrits, tant dans le secteur public que privé, sont les moins coûteuses en infrastructure et équipements. Dès lors, la pertinence de la production universitaire devient problématique. Cette recherche révèle que les organisations universitaires, face à un environnement où les ressources financières deviennent de plus en plus rares, développent des stratégies de survie qui peuvent avoir des incidences sur la qualité et la pertinence de lâenseignement supérieur.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Les nouvelles technologies médicales contribuent aux dépenses en santé qui ne cessent de croître, alors que les budgets se trouvent limités. Lâévaluation économique des technologies devraient permettre dâidentifier quelles sont celles qui sont les plus rentables. Malgré cela, plusieurs technologies dont le rapport coût-efficacité reste plutôt limite ou défavorable sont utilisées en médecine moderne et remboursées par notre système public de santé. Ce mémoire se concentre sur deux technologies en santé cardiovasculaire dont le rapport coût-efficacité est plutôt limite mais qui sont fréquemment utilisées au Canada; les tuteurs médicamentés ou pharmaco-actifs et les défibrillateurs cardiaques implantables (DCI). Nous avons fait une évaluation contingente de ces technologies dans le but dâexaminer si ce type dâévaluation économique complémentaire pouvait procurer un point de vue nouveau sur la valeur économique et sociétaire des ces technologies. Les résultats de ces deux évaluations indiquent que les patients accordent une grande importance aux bénéfices que procurent ces deux technologies. Nos résultats soutiennent les politiques de santé actuelles de rembourser de façon libérale ces deux technologies.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

La mobilité rurale-urbaine est sans contredit lâun des phénomènes les plus marquants que la Chine a connus depuis ses réformes des années 1980. Dâune ampleur colossale, elle a constitué un fondement essentiel de sa transition et de son développement économiques. Or, si lâimpact social de cette mobilité a été abondamment étudié dans les villes où séjournent les paysans, il demeure peu connu dans leur communauté dâorigine, et encore moins en contexte de « nationalité minoritaire ». Reposant sur une enquête de terrain de plus dâune année, cette thèse en géographie sociale examine la (re)construction sociale dans une communauté rurale et minoritaire (c.àd. Hmong ou Miao) de Chine en lien avec le phénomène de la mobilité de travail. Dâune intensité croissante, la pratique de la mobilité de travail par les membres de cette communauté est double. Les migrants sont soit des herboristes ambulants dans les villes de lâespace régional, soit des travailleurs salariés dans les villes orientales du pays. Lâutilisation dâune approche du changement social intégrant les sphères du réel et de lâimagination et prenant en compte les dimensions territoriale et économique du phénomène migratoire est originale. De même, lâimportance égale portée aux discours et aux actions des migrants et des non-migrants dans le processus de transformation sociale se veut novatrice. Dans ses résultats, cette thèse fait état, premièrement, dâune refonte des logiques territoriales et économiques de la communauté étudiée sous lâeffet du phénomène migratoire. De toute évidence, les fondements géographiques de son territoire se sont récemment complexifiés et multipliés. Désormais, une variété de lieux, de frontières, de réseaux sociaux et dâéchelles se dessine dans les configurations territoriales de ses membres. Les implications économiques sont tout aussi patentes. Outre la forte dominance des transferts dâargent des migrants dans les budgets familiaux, les questions du développement et des inégalités aux différentes échelles de la communauté renvoient aujourdâhui essentiellement au fait migratoire. Deuxièmement, cette thèse montre la forte empreinte laissée par la mobilité dans la sphère sociale. Nécessitant soutien aux extrémités de leur parcours, les migrants sollicitent de plus en plus lâaide de leurs réseaux lignagers, claniques, villageois et matrilinéaires. Et dans ce processus, il nâest pas rare quâils enfreignent consciemment les principes hiérarchiques traditionnels de leurs rapports familiaux. Aussi, au travers de la mobilité, des groupes longtemps marginalisés, tels les femmes et les jeunes adultes, ont acquis estime, autonomie et pouvoir décisionnel. Parallèlement, lâordre social sâest bouleversé. Ce nâest plus le volume de la production agricole, mais le nombre de travailleurs migrants qui détermine aujourdâhui les différentes classes sociales de la communauté. Finalement, dans le contexte plus large des populations rurales et minoritaires de Chine et du Massif sud-est asiatique, cette thèse fait ressortir lâimportance dâaborder la question de lâimpact social de la mobilité au-delà des paradigmes de la modernisation et de lâintégration. Contrairement à la plupart des écrits touchant à cette question, il ne suffit pas de porter le regard sur lâinfluence que les urbains et leur mode de vie soi-disant moderne exercent sur les migrants. Il est également nécessaire de reconnaître les capacités dâinitiative et dâinnovation sociale des membres de ces populations, migrants et non-migrants. Mais aussi, cette recherche démontre que la question identitaire se doit dâêtre prise en compte. Les sentiments de marginalité et de subordination demeurent vivaces au travers du phénomène migratoire. Et de tels sentiments semblent se traduire, le plus souvent, par un renforcement des liens sociaux et intracommunautaires au sein même de ces populations minoritaires.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Lâinfluence des multinationales pétrolières dans la société contemporaine est devenue un élément central de la problématique relative aux droits de lâhomme et au développement durable. Elles sont maintenant très nombreuses à opérer dans le secteur public et privé avec des stratégies et objectifs particulièrement divers. Grâce à des budgets conséquents, et une technologie complexe et avant-gardiste, elles sont responsables de lâexploration, de la production, du raffinage et de la distribution du pétrole brut. Cela dit, dans le but de pointer du doigt les déséquilibres importants dans les relations entre lâindustrie pétrolière et les pays en développement, la commission mondiale sur lâenvironnement et le développement a très tôt mis en avant le terme de « développement durable », se caractérisant par un « développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Le secteur pétrolier et gazier est déjà depuis un certain temps un leader en matière de responsabilité sociale. Les compagnies pétrolières attachent de plus en plus dâimportance à leur impact économique, social et environnemental et elles font aussi de plus en plus attention à leur image. En plus dâautres éléments, ce phénomène se démontre par lâextraordinaire augmentation des codes de conduite et par des initiatives relatives à la responsabilité sociale comme le « global compact » de Kofi Annan. Cela dit, lâefficacité de ces initiatives est souvent remise en question et il existe un certain nombre de preuves attestant du fossé existant entre les déclarations de principes et le véritable comportement des acteurs sur le terrain. Toute la question est donc de savoir si une conciliation est possible. Mots-

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Lâoxyde nitreux (N2O), un puissant gaz à effet de serre (GES) ayant plus de 300 fois le potentiel de réchauffement du dioxyde de carbone (CO2), est produit par des processus microbiens du cycle de lâazote (N). Bien que les eaux de surface continentales soient reconnues comme des sites actifs de transformations de lâazote, leur intégration dans les budgets globaux de N2O comporte de nombreuses incertitudes, dont lâabsence des lacs dans ces modèles. Le biome boréal est caractérisé par une des plus grandes densités dâeaux douces au monde, pourtant aucune évaluation exhaustive des émissions aquatiques de N2O nâa à date été conduite dans cette région. Dans la présente étude, nous avons mesuré les concentrations de N2O à travers une large gamme de lacs, rivières, et étangs, dans quatre régions boréales du Québec (Canada), et nous avons calculé les flux eau-air résultants. Les flux nets fluctuent entre -23.1 et 177.9 μmol m-2 J-1, avec une grande variabilité inter-système, inter-régionale, et saisonnière. Ãtonnamment, 40% des systèmes échantillonnés agissaient en tant que puits de N2O durant lâété, et le réseau dâeaux de surfaces dâune des régions était un net consommateur de N2O. Les concentrations maximales de N2O ont été mesurées en hiver dû à lâaccumulation de ce gaz sous la glace. Nous avons estimé que lâémission qui en résulte lors de la fonte des glaces représente 20% des émissions annuelles des eaux douces. Parmi les types dâeaux douces échantillonnées, les lacs sont les principaux responsables du flux aquatique net (jusquâà 90%), et doivent donc être intégrés dans les budgets globaux de N2O. En se basant sur les données empiriques de la littérature, nous avons éstimé lâémission globale de N2O des eaux douces à 0.78 Tg N (N2O) an-1. Ce chiffre est influencé par les émissions des régions de hautes latitudes (tel que le biome boréal) dont les flux nets varient de positif à négatif constituant -9 à 27 % du total.