15 resultados para assault
em Université de Montréal, Canada
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Cette tude porte sur la distance parcourue pour commettre un crime Gatineau en 2006. Peu dtudes canadiennes rcentes ont port sur le sujet. De plus, il existe un vide de connaissances sur la mobilit des dlinquants dans les petites villes et les banlieues. La prsente recherche vise comparer trois mesures de distance diffrentes, vrifier si la distance parcourue varie en fonction du type de crime et voir si les variables de temps (jour de la semaine, moment de la journe et saison) de mme que certaines caractristiques des suspects (ge, sexe et lieu de rsidence) ont un impact sur la distance parcourue. Pour chaque crime, ladresse du suspect et le lieu du crime ont t gocodes pour ensuite calculer la distance entre les deux points. Il ressort de lanalyse de la forme des courbes de distances que seules les agressions sexuelles prsentent une zone tampon. Les rsultats des analyses statistiques indiquent que les jeunes sont plus mobiles que les suspects plus gs et que les hommes parcourent une distance plus leve que les femmes. tonnement, la distance parcourue ne diffre pas significativement selon la saison et le moment de la journe. Enfin, comparativement aux autres criminels, les dlinquants qui ont commis un vol qualifi sont ceux qui ont parcouru les plus grandes distances.
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Dans ce mmoire, nous nous interrogeons sur de nouvelles rgles de preuve du Code criminel pour dterminer si elles ont compltement limin le phnomne de victimisation des plaignantes dans les procdures en matire d'agression sexuelle. Nous mettons l'hypothse qu'elles n'ont pas limin le traitement inquitable des victimes dans le procs pnal et que ce traitement inquitable nuit autant la recherche de la vrit qu'au respect des droits des plaignantes. Nous examinons d'abord les droits constitutionnels respectifs de la plaignante et de l'accus dans le procs en matire de crimes sexuels et leur interaction avec des rgles qui portent sur la rputation et l'tat de sant des deux protagonistes dans de telles affaires. Nous observons que ces rgles de preuve offriraient une symtrie apparente au sujet du traitement de la mauvaise rputation de l'accus et de la rputation sexuelle et la sant mentale de la victime dans la procdure. Cette symtrie serait toutefois imparfaite, inapproprie ou biaise par le caractre adversaire du procs et la priorit accorde aux droits constitutionnels de l'inculp et ce, parfois mme au dtriment de la vrit et de la justice. Enfin, nous proposons des modifications aux rgles actuelles de preuve et de procdure en matire d'agression sexuelle pour favoriser une meilleure recherche de la vrit et un respect accru des droits constitutionnels des victimes
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Le systme immunitaire se doit dtre troitement rgul afin dviter que des rponses immunologiques inappropries ou de trop forte intensit ne surviennent. Ainsi, diffrents mcanismes permettent de maintenir une tolrance priphrique, mais aussi dattnuer la rponse lorsque celle-ci nest plus ncessaire. De tels mcanismes sont cependant aussi exploits par les tumeurs, qui peuvent ainsi chapper une attaque par le systme immunitaire et donc poursuivre leur progression. Ces mcanismes immunosuppresseurs nuisent non seulement la rponse naturelle contre les cellules tumorales, mais font aussi obstacle aux tentatives de manipulation clinique de limmunit visant gnrer une rponse anti-tumorale par limmunothrapie. Lun des mcanismes par lesquels les tumeurs svadent du systme immunitaire est lexpression denzymes responsables du mtabolisme des acides amins dont lune des principales est lindoleamine 2,3-dioxygnase (IDO). Cette dernire dgrade le tryptophane et diminue ainsi sa disponibilit dans le microenvironnement tumoral, ce qui engendre des effets ngatifs sur la prolifration, les fonctions et la survie des lymphocytes T qui y sont prsents. Bien que la rgulation de lexpression de cette enzyme ait t largement tudie chez certaines cellules prsentatrices dantignes, dont les macrophages et les cellules dendritiques, peu est encore connu sur sa rgulation dans les cellules tumorales humaines. Nous avons pos lhypothse que diffrents facteurs produits par les cellules immunitaires infiltrant les tumeurs (TIIC) rgulent lexpression de lIDO dans les cellules tumorales. Nous avons effectivement dmontr quune expression de lIDO est induite chez les cellules tumorales humaines, suite une interaction avec des TIIC. Cette induction indpendante du contact cellulaire rsulte principalement de linterfron-gamma (IFN-g) produit par les lymphocytes T activs, mais est rgule la baisse par linterleukine (IL)-13. De plus, la fludarabine utilise comme agent chimiothrapeutique inhibe linduction de lIDO chez les cellules tumorales en rponse aux lymphocytes T activs. Cette observation pourrait avoir des consquences importantes en clinique sachant quune forte proportion dchantillons cliniques provenant de tumeurs humaines exprime lIDO. Enfin, les lymphocytes B, qui sont retrouvs galement dans certaines tumeurs et qui interagissent troitement avec les lymphocytes T, sont aussi susceptibles une induction transcriptionnelle et traductionnelle de lIDO. Cette enzyme est cependant produite sous une forme inactive dans les lymphocytes B, ce qui rend peu probable lutilisation de lIDO par les lymphocytes B comme mcanisme pour freiner la rponse immunitaire. Nos travaux apportent des informations importantes quant la rgulation de lexpression de la molcule immunosuppressive IDO dans les cellules cancreuses. Ils dmontrent que lexpression de lIDO est influence par la nature des cytokines prsentes dans le microenvironnement tumoral. De plus son expression est inhibe par la fludarabine, un agent utilis pour le traitement de certains cancers. Ces donnes devraient tre prises en considration dans la planification de futurs essais immunothrapeutiques, et pourraient avoir un impact sur les rponses cliniques anti-tumorales.
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La violence contre les policiers a des rpercussions importantes la fois chez les policiers et pour les administrateurs de la police. En 2005, le taux canadien de voies de fait contre la police a atteint son plus haut sommet en plusieurs dcennies, faisant tat dune situation proccupante. Plusieurs provinces canadiennes connaissent dailleurs une hausse marque de la violence contre leurs policiers depuis plusieurs annes. Cette tude vise donc examiner et comprendre lvolution du phnomne de violence contre les policiers au Canada par lidentification de facteurs qui pourraient expliquer les variations du taux de voies de fait contre les policiers. La mthode danalyse privilgie dans le cadre de cette tude est une analyse transversale de sries chronologiques regroupes (pooled time series) qui traite des donnes portant sur les dix provinces canadiennes pour une priode allant de 1986 2006. Les rsultats indiquent que plusieurs facteurs ont un impact sur la violence dont sont victimes les policiers : la proportion de la population ge entre 15 et 24 ans, la proportion dhommes de 15 ans et plus, la proportion de la population vivant dans une rgion urbaine, la proportion de gens divorcs, les taux rsiduels de crimes de violence et de crimes rattachs aux drogues, et le nombre dvasions et de personnes en libert sans excuse. La prsence croissante de policires, qui fait encore lobjet de dbats, semble quant elle rduire le nombre de voies de fait contre la police, quoique limpact de ce facteur soit de faible porte. Au Qubec, la une hausse importante du taux de voies de fait contre les policiers pourrait sexpliquer par la hausse de plusieurs facteurs identifis comme jouant un rle dans le phnomne, bien quil ne faille pas carter quun changement dans la reportabilit puisse entrer en ligne de compte.
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La prsente tude vise vrifier auprs dun chantillon qubcois dadolescents agresseurs sexuels quels sont les caractristiques personnelles et familiales avant le traitement et les caractristiques thrapeutiques en cours de traitement associes la rcidive violente et gnrale. Cent quarante (140) dlinquants sexuels juvniles ayant commis au moins une infraction sexuelle lgard dun enfant et ayant particip un programme de traitement spcialis ont fait lobjet de cette recherche. Lge moyen des participants tait de 15 ans (=1,5). Les donnes concernant la rcidive ont t recueillies suite une priode de suivi moyenne de cinq ans et proviennent de sources officielles des dossiers de la Chambre de la Jeunesse ainsi que du Systme dempreintes digitales de la GRC. Au total, 37 % (n=52) des sujets ont commis nouveau des infractions criminelles dont 3% des dlits sexuels, 11% des dlits violents et 23% des infractions gnrales. Les rsultats de ltude indiquent que certaines caractristiques personnelles avant le traitement sont associes la rcidive violente et gnrale. Ainsi, les motions ngatives comme stratgies dadaptation en situation de stress augmentent les risques de rcidive violente alors que la tendance dmontrer plus de symptmes lis un traumatisme et lobtention dun score lev lchelle destime de soi de la comptence athltique augmentent les risques de rcidive gnrale. Aucune caractristique en cours de traitement ne permet de prdire la rcidive violente et gnrale. Certaines de ces caractristiques sont toutefois associes une diminution du risque de ces deux types de rcidive. En somme, les conclusions de cette tude montrent quune forte proportion dadolescents auteurs dabus sexuels poursuivra une carrire criminelle gnrale plutt que de se spcialiser en dlinquance sexuelle.
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Rapport de stage prsent la Facult des arts et des sciences en vue de lobtention du grade de matrise en criminologie (option intervention).
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Ce mmoire consiste en une reproduction et une extension du Modle Confluent de lAgression Sexuelle (MCAS) de Neil Malamuth. Le MCAS est un des seuls modles dveloppementaux de lagression sexuelle dhommes sur des femmes adultes avoir t valid empiriquement. Dans ce modle, deux trajectoires (la promiscuit sexuelle et la masculinit hostile) convergent et mnent lagression sexuelle. Pour la premire fois, ce modle est appliqu sparment quatre paramtres de la carrire criminelle sexuelle (gravit, frquence, prcocit, spcialisation) au sein dun chantillon dagresseurs sexuels de femmes adultes judiciariss (n=180). Les quatre modles qui en rsultent sajustent bien aux donnes. Tous les liens postuls dans le MCAS sont valids dans ce mmoire, une exception. En effet, contrairement aux rsultats obtenus par Malamuth, une seule des deux trajectoires du modle prsente un lien significatif avec chacun des paramtres de la carrire criminelle sexuelle ltude. La trajectoire de la promiscuit sexuelle est lie la prcocit et la non-spcialisation (lien ngatif avec la spcialisation) alors que la trajectoire de la masculinit hostile est associe la gravit et la frquence. Ces rsultats sont congruents avec une approche typologique des agresseurs sexuels de femmes adultes. Chacune des deux trajectoires du MCAS englobe des caractristiques spcifiques certains types de violeurs (opportunistes, colriques, sadiques) qui, pour leur part, se distinguent quant aux paramtres de leur carrire criminelle sexuelle.
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La littrature scientifique sintressant aux adolescents agresseurs sexuels dmontre quil sagit dune population qui apparait souvent rsistante au changement (Rich, 2003). Il importe ainsi didentifier les facteurs qui favorisent ou compromettent le droulement de lintervention auprs de cette clientle. Lalliance thrapeutique et la motivation au changement figurent dailleurs parmi ces facteurs ayant dmontr leur influence positive. Toutefois, considrant le caractre dynamique de ces dernires, peu dtudes ont document les particularits de leur dveloppement respectif, spcialement dans un contexte dautorit tel que celui des adolescents agresseurs sexuels. La prsente recherche permet donc de mieux comprendre la contribution de caractristiques individuelles et environnementales sur le dveloppement de lalliance thrapeutique et le processus de changement chez cette clientle juvnile. Bass sur une collecte de donnes quantitatives auprs de 166 adolescents agresseurs sexuels suivis dans diffrents centres de traitement spcialiss en dlinquance sexuelle au Qubec, les rsultats obtenus partir danalyses corrlationnelles et multivaries illustrent de nombreuses relations significatives entre un ensemble de caractristiques individuelles et environnementales et le dveloppement de lalliance thrapeutique et de la motivation au changement. En effet, diffrents traits de personnalit, les distorsions cognitives, les habilets sociales, la dtresse post-traumatique et les stratgies de coping sont plus ou moins associs ltablissement dune relation daide et dune motivation changer de comportement. De plus, les caractristiques de lenvironnement institutionnel et la perception du soutien social reu se veulent des facteurs qui influencent gnralement de faon positive les variables ltude. Lutilisation du Modle transthorique du changement permet de nuancer les rsultats en ce sens que les facteurs explicatifs de la motivation peuvent diffrer dune tape lautre dans le cycle du changement. Ainsi, les services offerts aux adolescents ayant commis une agression sexuelle doivent tenir compte du degr de motivation puisque celui-ci semble tre associ des caractristiques individuelles et environnementales spcifiques. Finalement, il est important de mentionner que les conclusions de cette tude ne permettent pas dtablir des relations causales entre les variables ltude. Nanmoins, les rsultats indiquent limportance de porter attention aux facteurs de changement, qui peuvent diffrer dune tape lautre dans le cycle du changement, et ceux associs au dveloppement de lalliance thrapeutique.
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A la suite du devoilement dune agression sexuelle, lexamen medical est lune des etapes importantes qui sont recommandees pour les enfants victimes, mais seulement certains dentre eux le completent. Lobjectif de la presente etude est de verifier si les enfants qui font lexamen anogenital a la suite du devoilement dagression sexuelle sont differents de ceux qui nen font pas ainsi que de documenter les variables, notamment les caracteristiques de lenfant, de la famille, de lagresseur et de lagression, qui pourraient predire le fait de completer cet examen. Lechantillon est compose de 211 enfants ages de 6 a 13 ans recevant des services au Centre dexpertise Marie-Vincent. Une regression logistique binaire revele que labsence demploi de la mere (RC = 6,15), etre victime dune agression sexuelle tres severe (RC = 6,02), etre victime dun agresseur adulte (RC = 3,43) et provenir dune famille monoparentale (RC = 2,89) contribuent a predire si lexamen anogenital est realise ou pas a la suite du devoilement. Les resultats confirment que les enfants completent lexamen surtout afin de trouver des elements de preuves et que parmi ceux qui pourraient en beneficier pour leur bien-etre, plusieurs ne sont pas rencontres.
Violences sexuelles envers les femmes : mergence et construction dune problmatique sociale en France
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Ce projet de recherche est consacr lanalyse des politiques sociales qui entourent les violences sexuelles envers les femmes. La visibilit de la violence sexuelle est rcente. En dnonant la fin des annes 1960, les violences sexuelles comme symbole de l'oppression des femmes, le mouvement fministe a t l'origine de la reconnaissance par les politiques de ce phnomne comme une problmatique sociale importante et dintrt public. L'tude est centre sur le cas de la France depuis les annes 1960 ; de lmergence du problme social de la violence sexuelle la formulation des plans gouvernementaux depuis 2005. Il s'agit d'analyser l'volution du discours public sur les violences sexuelles au fil du temps et les rponses sociales offertes. Cette tude sarticule autour de deux proccupations : la premire est de comprendre comment sest construite la question de la violence sexuelle, la seconde concerne lanalyse des politiques actuelles qui manent de cette volution. Pour comprendre ces questionnements, nous avons utilis une mthode qualitative sinspirant principalement de la mthode danalyse documentaire. Nous avons procd lanalyse des diffrents plans dactions gouvernementaux mis en place depuis 2005 et des crits ministriels et scientifiques portant sur la problmatique des violences sexuelles. Partant de ce matriel, dautres documents sont utiliss afin de cerner le contexte historique et actuel. On retrouve par exemple les auteurs qui ont retracs lhistoire de cette problmatique travers les sicles mais aussi les enqutes sociologiques, qui ont contribu valuer lampleur du phnomne, ou la revue de presse, qui aide mieux comprendre les enjeux daujourdhui. Cette recherche sinscrit principalement dans le courant thorique constructiviste dvelopp par Spector et Kitsuse (1977), repris et explicit par Loseke dans son livre Thinking about social problem (2003). Enfin, un recours la comparaison internationale par lexemple du Qubec nous a permis dclairer certaines particularits franaises.
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Lexposition la violence dans le secteur de la sant affecte les employs et a galement des implications sur la qualit des soins offerts. Les agressions en milieu de travail peuvent engendrer divers motions ou comportements chez le personnel soignant, tels que la peur et lvitement des patients (Gates, Gillespie, & Succop, 2011). La prsente tude phnomnologique tente de comprendre et de dcrire lexprience des intervenants dun hpital psychiatrique lorsque ceux-ci ont t victimes dun acte de violence grave de la part dun patient, ainsi que les impacts engendrs sur les services offerts. Lapproche phnomnologique permet de porter un nouveau regard sur cette problmatique en plongeant dans lunivers de chaque intervenant, comprendre linterprtation donne lacte de violence vcu. Lemploi de cette approche donne accs davantage de contenu et permet de prciser de quelle faon leur quotidien est altr par ce phnomne. Trente entrevues semi-structures ont t ralises, soit deux auprs de chacun des 15 participants (11 femmes) provenant de divers domaines professionnels uvrant dans un hpital psychiatrique. Les analyses sont bases sur la technique Empirical Phenomenological Psychological de Karlsson (1993). Une attention particulire a t porte quant la possibilit dexpriences diffrentes selon le sexe des intervenants. Lanalyse a fait ressortir quatre thmes principaux qui sont prsents indpendamment du sexe des intervenants, soit: lhypervigilance, le caring, la peur spcifique du patient agresseur, puis la peur gnralise tous les patients. Un tat dhypervigilance est retrouv chez tous les intervenants qui ont t victimes dagression de la part dun patient. Comparativement aux intervenants qui ont assist lescalade dagressivit dun patient, ceux ayant t agresss par surprise rapportent des rpercussions de cette vigilance qui stendent jusqu leur vie personnelle. Une approche caring est prsente chez la majorit des participants. Ceci implique une bienveillance et une authenticit envers le patient soign. Mettant le patient au cur de son intervention, lintervenant soignant dveloppe un lien de confiance et agit comme un agent de changement. Un sentiment de peur est galement exprim chez les participants. Celui-ci est modul par la prsence ou labsence de caring. Les intervenants dmontrant du caring ont dvelopp une peur spcifique leur agresseur, tandis que ceux ne manifestant peu ou pas de caring ont dvelopp une peur gnralise de la clientle. Suite un vnement de violence, les intervenants tant caring le demeurent, alors que ceux ntant peu ou pas caring seraient plutt ports se dsinvestir et se dsengager des relations avec les patients. Engendres par la violence subie en milieu hospitalier psychiatrique, lhypervigilance et la peur, quelle soit spcifique ou gnralise, ont toutes deux des impacts sur la qualit des soins offerts. Un intrt considrable devrait tre port au caring, qui vient moduler cette peur et les effets qui en dcoulent. Des recherches pourraient porter un clairage sur lorigine du caring est-ce que le caring est appris ou dcoule-t-il dune vocation? Finalement, ces tudes pourraient tablir des manires de renforcer ou de dvelopper le caring.
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Les kinines sont des peptides vasoactifs et des neuromediateurs centraux impliques dans le controle cardiovasculaire, la douleur et linflammation. Leurs actions sont relayees par deux types de recepteurs couples aux proteines G : le recepteur B2 (RB2), constitutif, et le recepteur B1 (RB1), inductible en presence de lesions tissulaires, de cytokines pro-inflammatoires, dendotoxines bacteriennes et dans certaines pathologies tel que le diabete. Le diabete sucre augmente a lechelle mondiale et son etiologie est complexe; il aggrave les infections severes et augmente la mortalite par hyperbacteriemie resistante a un controle therapeutique et une prise en charge en soins intensifs. Les deces surviennent dans la grande majorite des cas a la suite de l'apparition d'une coagulation intra- vasculaire disseminee (CIVD). Ce projet a pour but detudier le role du RB1 dans la CIVD dans un modele de diabete de type 1 induit par la streptozotocine (STZ) (Article 1) et dans linsulite (Article 2). La CIVD est produite par linjection de lipopolysaccharide (LPS, 2 mg/kg, i.p.), 4 jours apres le traitement a la STZ (65 mg/kg, i.p.). Dans le premier article, nous avons montre une augmentation significative de l'deme et de la permeabilite vasculaire par le bleu dEvans dans le rein, le poumon, le coeur et le foie chez les rats traites au LPS et/ou a la STZ, une situation qui favorise une hemoconcentration et le developpement d'un etat d'hypercoagulabilite. Nous avons aussi montre la presence d'indices de thrombus et de lesions tissulaires dans l'etude histologique ainsi quune augmentation de l'expression du RB1 dans le coeur, le rein et les plaquettes sanguines. Un traitement avec lantagoniste du RB1, le SSR240612, a corrige lapparition de ces anomalies et a rendu normale la glycemie chez les rats STZ et lhyperthermie induite par le LPS. De meme, le SSR240612 a nettement ameliore la survie des animaux. Les benefices du SSR240612 ont ete reproduits par linhibition de la iNOS avec le 1400W et de la COX-2 avec lacide niflumique, suggerant que les mediateurs de ces enzymes pro-inflammatoires agissent en aval du RB1.Dans le deuxieme article, le rat STZ est traite du jour 4 au jour 7 avec le SSR240612 (10 mg/kg/jr per os). Cet antagoniste du RB1 bloque linfiltration du pancreas par les macrophages et les lymphocytes TCD4+ qui sont porteurs du RB1. Lantagoniste previent aussi laugmentation de lexpression de la iNOS, du TNF-, du RB1 et du TRPV1 dans le pancreas des rats diabetiques. Le traitement avec lantagoniste du RB1 a limite la perte des cellules des ilots de Langerhans et a corrige lhypoinsulinemie et lhyperglycemie. Ces deux etudes mettent en lumiere un role important du RB1 dans la letalite associee au choc septique, a la thrombose et a linsulite. Par consequent, le RB1 represente une cible therapeutique prometteuse dans le traitement du diabete et de ses complications.
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Rapport de stage prsent en vue de lobtention du grade de Matre s sciences (M.Sc) en Criminologie option stage en intervention
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Rapport de stage prsent la Facult des sciences de criminologie en vue de l'obtention du grade de Matre s sciences (M.Sc.) en sciences en criminologie option cheminement avec stage en intervention
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Objectifs: Lobjectif principal de ce mmoire consiste comprendre les caractristiques des carrires criminelles dindividus connus de la police pour avoir perptr une infraction de leurre denfants sur Internet. Aussi, par une analyse typologique laide des antcdents criminels, il sera possible dtablir une typologie dindividus ayant leurr des enfants sur Internet. galement, il sera question de vrifier sil y a un lien entre les caractristiques des antcdents criminels de ces individus sur la perptration de lagression sexuelle hors ligne. Mthodologie: Provenant de donnes officielles de la communaut policire du Qubec, lchantillon comprend les parcours de criminels ayant perptr une infraction de leurre denfants sur Internet. Des analyses descriptives en lien avec les diffrents paramtres de la carrire criminelle seront effectues. Ensuite, des tests de moyenne et une analyse de rgression Cox permettront de vrifier la prsence ou non dun lien statistique entre les caractristiques des antcdents criminels des individus connus de la police pour leurre denfants sur Internet et le passage lacte physique. Rsultats: Les analyses ont montr que la majorit des sujets navaient aucun antcdent judiciaire. Pour la plupart, le leurre denfants est le crime le plus grave perptr au cours de leur carrire criminelle. Trois catgories dindividus ont t dceles : les amateurs, les spcialistes et les gnralistes. Ce sont les individus polymorphes ayant une carrire criminelle plus grave et plus longue qui sont ports agresser sexuellement avant le leurre. Cependant, ce sont des individus spcialiss ayant une importante proportion de dlits sexuels dans leurs antcdents criminels qui ont plus de chance dagresser sexuellement suite lexploitation sexuelle sur Internet.
