11 resultados para Villa-Lobos, Heitor 1887-1959
em Université de Montréal, Canada
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Depuis les années quatre-vingt-dix Cuba développe et commercialise des vaccins et méthodes en biotechnologies médicales dont certains sont des premières mondiales. L'île est alors encore considérée comme un pays en voie de développement et est la cible d’un embargo imposé par les États-Unis depuis plus de trente ans. Or les biotechnologies sont une science aussi coûteuse en matériel qu'en ressources humaines très spécialisées et elles sont de ce fait réservées aux pays de la sphère scientifique centrale. Ces réussites suggèrent la mise en place d'un potentiel scientifique et technique réel autant qu'elles peuvent constituer un artéfact dans un secteur moins développé ou moins pérenne qu'il n'y paraît. Quel est le vrai visage des biotechnologies cubaines au milieu des années deux-mille ? C'est à cette question que tente de répondre cette étude. Elle consiste dans un premier temps à retracer les paramètres du développement des institutions de recherche en biotechnologies dans un contexte qui connaît peu de répit depuis l'avènement de la Révolution : indicateurs socio-économiques bas, embargo, planification socialiste, isolement géopolitique, crises économiques mondiales, dissolution du bloc soviétique... Elle se poursuit avec une analyse bibliométrique permettant de donner un visage quantitatif des réalisations cubaines dans le domaine : au-delà des réalisations mises de l'avant, dans quelles revues et dans quels domaines les chercheurs cubains en biotechnologie publient-ils ? Avec quels pays collaborent-ils et par quels pays sont-ils cités ? Quelle est leur place dans le monde ? Nous exploiterons l'ensemble de ces indicateurs et de ces éléments historiques pour conclure, au tournant des années deux-mille, à l'existence d'un potentiel scientifique et technique développé mais d'une science aux ressources maigres constamment tenue de rapporter un certain capital économique aussi bien que politique. En cohérence avec la dialectique socialiste propre à l'île, les sciences cubaines, depuis 1959, ne constituent jamais une fin en soi mais restent un moyen politique et social. En 2006 elles le sont encore. Malgré leurs réalisations elles touchent aux limites de la planification et réclament leur indépendance face au politique afin d'exploiter pleinement leur potentiel, bien réel.
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Constructed, beginning in 1576 by the architect Domenico Fontana, the Villa Montalto, named after the Cardinal Felice Peretti Montalto, was for a long rime described as having surpassed the splendor of all the villas in Rome. Located to the north of the city in an arid and practically deserted zone, between vineyards, Antique ruins and early Christian churches, the villa occupies a privileged place within the history of urban landscape. Elected pope in 1585, under the name of Sixtus V, Felice made his villa the largest that had ever existed inside of the walls, establishing the upper city of the Monti, the Città Felice, as a new economic and religious center, crystallizing his ambitions for a major territorial reform. By simultaneously focusing on the gardens, the painted decorations, the literature, and the architecture of the villa, but also on its economic and social role, this article proposes an original interpretation of the Villa Montalto, demonstrating the fundamental importance of the imagined landscape in the Rome of Sixtus V. Through the ideal space of his villa, the Pope sought to propose a new model of economic and social development necessary to the reform of the then poor and insalubrious Rome. The ultimate goal was none other than the reestablishment of a Christian Eden on Earth. Sixtus V thus placed himself within the lineage which, since Adam, had attempted through the virtue of agricultural labor, to atone for the original sin.