190 resultados para Traits propres à la culture
em Université de Montréal, Canada
Resumo:
L'objectif de cette recherche est de fournir une analyse de la pice de thtre perse ''Marionettes'' de Bahrm Beyz' (1963) ainsi que de sa traduction anglaise (1989) afin de comparer et de mettre en contraste les traits propres la culture Culture-specific items (CSI) et des stratgies de traduction. Les formes problmatiques pertinentes des diffrences culturelles seront tudies et les procds suggrs par Newmark (1988) seront examins afin de dterminer dans quelle mesure ils sont pertinents dans la traduction des diffrences culturelles du perse l'anglais. La pice a t traduite par une quipe de traducteurs: Sujata G.Bhatt, Jacquelin Hoats, Imran A. Nyazee et Kamiar K. Oskouee. (Parvin Loloi et Glyn Pursglove 2002:66). Les oeuvres thtrales de Beyz' sont bases sur les traditions ainsi que sur le folklore iranien. L'auteur aborde la ralit sous une perspective philosophique. (Un point de vue) envelopp dans une cape de comparaisons complexes tel point que nombre des personnages de son oeuvre errent entre des symboles de la mythologie et de lhistoire, ou sociaux (M.R. Ghanoonparvar, John Green 1989, p.xxii notre traduction). La classification des lments culturels de Newmark (1988) va comme suit: cologie, culture matrielle, culture sociale, organisations, coutumes / moeurs, gestes et habitudes (Newmark 1988:95). La recherche mettra laccent sur les procds suggrs pour traduire les CSI ainsi que sur les stratgies de traduction selon Newmark. Ces procds comprennent : traduction littrale, transfert, quivalent culturel, neutralisation, quivalent fonctionnel, quivalent descriptif, synonymie, par le biais de la traduction, transposition, modulation, traduction reconnue, tiquette de traduction, compensation, analyse componentielle, rduction et expansion, paraphraser, distique, notes, additions, gloses (Newmark 1988:81-93). L'objectif ici est de dterminer si les procds suggrs sont applicables la traduction des CSIs du perse l'anglais, et quels sont les procds les plus frquemment utiliss par les traducteurs.
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Ce mmoire a pour objectif dtudier la relation entre la culture organisationnelle et la violence au travail. Plus spcifiquement, les rsultats permettent de dterminer comment la perception des cultures organisationnelles de type groupal, dveloppemental, hirarchique et rationnel de lapproche des valeurs concurrentes de Cameron et Quinn (1999) sassocient aux conflits interpersonnels et au harclement physique et sexuel dans les organisations. Les donnes proviennent de ltude SALVEO, mene par lquipe de recherche sur le travail et la sant mentale de lUniversit de Montral. notre connaissance, aucune tude na tudi les perceptions des cultures organisationnelles globales des entreprises. Les tudes antrieures se sont intresses certains traits spcifiques des cultures, telles que lacceptation, la tolrance et la banalisation de la violence, sans considrer intgralement la culture organisationnelle. Il est possible dutiliser le modle de Cameron et Quinn (1999) avec lchelle de Marchand, Haines et Dextras-Gauthier (2013) pour mesurer la perception que les travailleurs se font de leur culture organisationnelle pour pouvoir les associer avec les niveaux de conflits interpersonnels et de harclement physique et sexuel par la suite. Les analyses multiniveaux de cette recherche ont rvl que la culture groupale sassocie des niveaux plus bas de conflits interpersonnels et la culture dveloppementale des niveaux plus levs. Bien que les rsultats ne soient pas significatifs pour tous les types de culture organisationnelle, les entreprises qui adoptent des caractristiques de la culture groupale, telles que le soutien social, la participation des travailleurs et la justice organisationnelle, semblent mieux prvenir le phnomne de la violence au travail. Dautre part, lintgration dun grand nombre de variables contrles a permis de dterminer que les facteurs individuels et organisationnels les plus associs la violence sont : le fait dtre une femme, dtre jeune, dtre syndiqu, leffort au travail et linjustice organisationnelle.
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Lapport disproportionn aux taux de criminalit des membres des gangs de rue est, nul doute, une proposition empirique robuste. De nombreuses tudes ont conclu que lassociation aux gangs de rue est un facteur de risque supplmentaire celui que constitue dj la frquentation de pairs dlinquants au nombre des meilleurs prdicteurs de la dlinquance avec les antcdents criminels et les traits antisociaux de la personnalit. Pourtant, la contribution spcifique de lassociation aux gangs de rue lexplication de la dlinquance est largement mconnue. Au nombre des variables les plus souvent cites pour lexpliquer figure nanmoins le concept de ladhsion la culture de gang qui na toutefois jamais t spcifiquement oprationnalis. Le but de la thse est dtudier la contribution spcifique de ladhsion dun contrevenant la culture des gangs de rue lexplication de la dlinquance. Plus prcisment, elle a comme objectifs de dfinir la culture des gangs de rue, doprationnaliser ladhsion la culture des gangs de rue, dexaminer la fidlit de la mesure de ladhsion la culture de gang et dtudier sa relation avec la nature, la varit et la frquence des conduites dlinquantes de contrevenants placs sous la responsabilit des centres jeunesse et des services correctionnels du Qubec. Trois articles scientifiques, auxquels un chapitre rgulier est joint, ont servi la dmonstration de la thse. Dabord, le premier article prsente les dmarches relatives au dveloppement de la premire Mesure de ladhsion la culture de gang, la MACg. Plus prcisment, larticle prsente la recension des crits qui a permis de proposer une premire dfinition de la culture de gang et doprationnaliser le concept. Il fait aussi tat de la dmarche de la validation de la pertinence de son contenu et des donnes prliminaires qui rvlent la trs bonne cohrence interne de la MACg. Cette premire tude est suivie de la prsentation, dans le cadre dun chapitre rgulier, des rsultats de lexamen de la cotation des principaux indicateurs de la culture de gang. Cette dmarche constitue un complment ncessaire lexamen de la validit apparente de la MACg. Les rsultats rvlent des degrs de concordance trs satisfaisants entre les observations de divers professionnels des centres jeunesse et des services correctionnels du Qubec qui ont t invits coter les indicateurs de la culture de gang partir de deux histoires fictives dun contrevenant mineur et dun second dge adulte. Puis, le deuxime article prsente les rsultats dun premier examen de la fidlit de la MACg laide du modle de Rasch de la Thorie de la rponse aux items. Ses rsultats soutiennent lunidimensionnalit de la MACg et sa capacit distinguer des groupes ditems et de personnes le long dun continuum de gravit dadhsion la culture de gang. Par contre, le fonctionnement diffrentiel et le mauvais ajustement de certains items sont observs, ainsi que linadquation de la structure de rponses aux items (de type Likert) privilgie lors de llaboration de la MACg. Une version ramnage de cette dernire est donc propose. Enfin, le troisime et dernier article prsente les rsultats de lexamen de la relation entre la dlinquance et ladhsion dun contrevenant la culture de gang telle que mesure par la MACg. Les rsultats soutiennent lapport unique de ladhsion dun contrevenant la culture de gang la diversit et la frquence des conduites dlinquantes auto-rapportes par des contrevenants placs sous la responsabilit des centres jeunesse et des services correctionnels du Qubec. Le score lchelle originale et ramnage de la MACg savre, dailleurs, un facteur explicatif plus puissant que lge, la prcocit criminelle, les pairs dlinquants et la psychopathie au nombre des meilleurs prdicteurs de la dlinquance. Ltude met aussi en lumire ltroite relation entre une forte adhsion la culture de gang et la prsence marque de traits psychopathiques annonciatrice de problmes particulirement srieux. Malgr ses limites, la thse contribuera significativement aux dveloppements des bases dun nouveau modle explicatif de linfluence de lassociation aux gangs de rue sur les conduites des personnes. La MACg pourra aussi servir lvaluation des risques des hommes contrevenants placs sous la responsabilit du systme de justice pnale et lamlioration de la qualit des interventions qui leur sont ddies.
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Ce mmoire se veut une tude comparative de deux compagnies d'assurances partir dune approche interactionnelle. L'analyse de la vie organisationnelle au sein de ces deux compagnies d'assurances m'a permis de montrer que les discours sur les valeurs culturelles contenues dans les publications de ces compagnies d'assurances taient souvent en contradiction avec les actions, les discours et les pratiques que les dirigeants mettent de lavant au quotidien. Ces divergences rsultent du fait que les dirigeants semblent construire leurs organisations sur des modes de fonctionnement, des processus et des critres de gestion d'entreprise propres aux compagnies axes sur le seul profit conomique. Comme jessaye de le montrer dans ce mmoire, les valeurs qui sont cultives dans une organisation sont pourtant aussi importantes pour assurer le bon fonctionnement dune compagnie que les produits et services que les compagnies dassurances proposent leurs clients.
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Rapport de recherche
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Franais : Partant de la question du renouvellement de la main-duvre qubcoise, ce mmoire sintresse aux salaris professionnels des organisations syndicales qubcoises. Ces dernires se sont dotes dun important salariat professionnel dont le renouvellement en cours ou prvoir suppose des dfis importants, notamment propos de la transmission de la culture organisationnelle. Ainsi, ce mmoire portera sur la socialisation des salaris professionnels des organisations syndicales qubcoises partir de quatre tudes de cas (FTQ, Syndicat des Mtallos, CSN et FIQ). Il sera notamment question des pratiques de gestion de personnel de ces organisations lies au transfert de la culture, soit les pratiques de socialisation et de recrutement, de la formalisation de ces pratiques et de leur contrle. Les rsultats permettent de mettre en vidence les rapports entre la structure administrative des organisations syndicales et le modle de socialisation des salaris professionnels nouvellement embauchs y ayant cours. De plus, bien que la tendance va en samplifiant, les pratiques de socialisation, linstar des autres pratiques de gestion de personnel en milieu syndical, demeurent peu formalises. Enfin, les rsultats permettent galement de constater que le contrle des dirigeants syndicaux sur la transmission de la culture aux professionnels est relativement faible comparativement celui des pairs.
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Ce mmoire propose de conceptualiser la culture organisationnelle dun angle nouveau. Mary Jo Hatch (1993), dans son modle de Cultural Dynamics, soutient que la culture dune entreprise favorise la modulation de lidentit des individus y travaillant. Partant de cette affirmation, je me questionne savoir si linverse est aussi possible. La culture de lorganisation et lidentit des individus y travaillant peuvent-ils voluer dans une dynamique de co-construction? Afin dtudier ce phnomne, jai men une srie dentrevues selon la mthode du rcit de vie au sein dEmpire Sports, une chane qubcoise de boutiques de vente au dtail darticles de sports extrmes. En me basant sur la thorie des communauts de pratiques, jai analys et interprt les rsultats obtenus lors des entrevues. Jarrive identifier et prciser ce phnomne de co-construction que jinterprte laide dun nouveau concept appel la culture extrme. Comme cette recherche est exploratoire, les conclusions ouvrent la possibilit dapprofondir davantage les connaissances propos de la culture extrme en lexaminant dans dautres contextes organisationnels.
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Ce mmoire porte sur le travail de lintertextualit dans les quatre oeuvres que Jorge Semprun (1923-) a consacres ses souvenirs de dportation au camp de Buchenwald : Le grand voyage (1963), Quel beau dimanche! (1980), Lcriture ou la vie (1994) et Le mort quil faut (2001). Chaque oeuvre poursuit la recherche dun langage appropri la narration dune exprience qui rsiste obstinment sa reprsentation. Lintertextualit, de mme que les rminiscences musicales, filmiques ou picturales, composent chez Semprun une image complexe de lexprience du dport, faisant coexister lombre et la lumire, langoisse et la joie, le mal radical et la fraternit, loin de tout clich manichen. Il sagira ici de lire ce tmoignage magnifique sur les camps nazis comme un dialogue profond entre lart et la barbarie, la cration et la destruction, la mmoire culturelle et la mmoire traumatique.
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Le thme de la culture (Bildung) se caractrise dabord, dans lensemble de luvre de Hegel, par sa diversit contextuelle. Bien que la culture y soit dfinie spcifiquement comme un mode de dveloppement propre lhumain, la diffrence de lusage usuel du terme en allemand, cette diversit fait en sorte quon la retrouve aussi bien dans les remarques anthropologiques les plus anodines que dans les passages sintressant lhistoire de lesprit du monde ou encore les textes de nature politique. Il sagit donc, dans le prsent travail, dtudier pour eux-mmes les diffrents contextes gnraux dans lesquels la notion apparat (Phnomnologie de lesprit, philosophie politique et philosophie de lhistoire) pour en arriver retracer le fil conducteur donnant la culture hglienne son unit de sens. Loin dtre un concept indtermin, la culture dsigne, tous les niveaux o il se manifeste, le dynamisme propre lesprit.
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La prsente tude propose dclairer la dynamique interactive de construction quotidienne de la culture du travail de rue. Tel quelle est prsente au premier chapitre, cette piste de recherche fait cho diffrentes proccupations souleves par lindtermination des conditions dexistence et dexercice du travail de rue aux niveaux de la lgitimation sociale de cette pratique, de sa consolidation organisationnelle, de son articulation mthodologique et de lidentification professionnelle de ses praticiens. Aprs avoir mis en relief les contraintes et dfis engendrs par ces diffrentes formes dincertitude, la problmatique met en lumire lopportunit de voir dans cette indtermination un rvlateur des processus quotidiens de construction culturelle du travail de rue. Un deuxime chapitre prsente le cadre thorique constructiviste, interactionniste et ethnomthodologique qui a inspir la conception de la culture adopte dans cette recherche. Un troisime chapitre rsume la stratgie ethnographique de lenqute de terrain mene dans lunivers du travail de rue par le biais dune dmarche dobservation participante dune anne au sein dune quipe locale de travailleurs de rue et des espaces associatifs frquents par ces acteurs lchelle rgionale, provinciale et internationale. Empruntant la mtaphore dramaturgique dErving Goffman pour dcrire la mise en scne de la vie quotidienne des travailleurs de rue, une deuxime section danalyse des donnes dcrit en trois chapitres les interactions sociales des travailleurs de rue dans les coulisses de leurs espaces entre pairs, dans le dcor du milieu la rencontre de leurs publics ainsi que lors de reprsentation de leur rle en situation dintervention. Recourant des rcits dobservation et divers exemples, chacun de ces chapitres explicite les activits routinires et les conversations ordinaires qui prennent forme dans ces diffrents contextes dinteraction sociale. Le quatrime chapitre dcrit la quotidiennet de ma propre incursion comme chercheure dans lunivers des travailleurs de rue et celle dont jai t tmoin dans la dynamique de lquipe qui ma accueillie pendant une anne sur une base hebdomadaire. Le cinquime chapitre raconte la vie de tous les jours ayant cours travers lintgration des travailleurs de rue sur le terrain et lactivation de leur rle dans le milieu. Le sixime chapitre reflte diffrentes manires dont les travailleurs de rue sinscrivent au quotidien dans des situations dintervention avec les personnes du milieu et avec les acteurs de la communaut. Un septime chapitre dgage de la description de cet assemblage de routines et de codes de langage des travailleurs de rue une interprtation des processus et des produits de la culturation de cette pratique, cest--dire une certaine lecture des processus interactifs de production de cette culture et de la constellation de significations produites et mobilises par les acteurs impliqus.
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Pour respecter les droits dauteur, la version lectronique de ce mmoire a t dpouille de ses documents visuels et audiovisuels. La version intgrale du mmoire a t dpose au Service de la gestion des documents et des archives de l'Universit de Montral.
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Cette recherche sintresse la question des reprsentations que les enfants construisent au sujet de lalimentation dans une perspective pistmologique constructiviste, ancre dans les traditions de la communication et de la psychologie sociale. Notre but a t de dterminer si les reprsentations de lalimentation chez les enfants pouvaient tre comprises en tant que reprsentations sociales, et si la construction de ces reprsentations variait selon lge et selon lappartenance socioculturelle des enfants. Pour ce faire, nous avons analys les discours sur lalimentation des enfants de 7 12 ans issus de trois contextes culturels diffrents. Ainsi, nous avons compar les reprsentations de lalimentation construites par des enfants ns, levs et duqus en Roumanie et au Qubec, ainsi que celles des enfants ns (ou levs depuis un trs bas ge) au Qubec, mais provenant de familles dimmigrants roumains. La mthodologie de recherche a reflt une intgration instrumentale des perspectives issues de la psychologie sociale et de la communication, en tant drive de la logique naturelle et des thories sur les reprsentations sociales. Nos rsultats suggrent que les enfants construisent des reprsentations sociales de l'alimentation et que ces reprsentations progressent en complexit, tant du point de vue cognitif que moral, suivant l'ge, en subissant des processus de constructions similaires. De plus, il existerait des influences lies l'appartenance socioculturelle sur le contenu et sur la complexit des reprsentations, dans ce sens que les diffrences et les ressemblances entre les groups socioculturels renvoient soit des influences culturelles, soit des influences en lien avec l'idologie. En fonction des rsultats obtenus, nous avons propos des stratgies communicationnelles visant accrotre lefficacit des programmes dducation la nutrition. De point de vue thorique, notre recherche contribue au raffinement de la thorie des reprsentations sociales et du dveloppement de l'enfant, ainsi qu'au dveloppement dun nouveau regard mthodologique sur cette problmatique.
