2 resultados para Totem and taboo

em Université de Montréal, Canada


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Ce mémoire cherche à créer un dialogue entre les domaines de recherche du livre d’images et celui de recherches sur la paix afin d’exposer les différentes formes et fonctions des livres d’images pour la paix. Questionnant le pourquoi et le comment de ces œuvres, ce travail expose la façon et la manière avec lesquelles ces dernières contribuent à « l’alphabétisation de la paix » auprès des enfants et comment elles les motivent à agir en fonction de la paix. Les livres d’images constituent un média idéal pour éduquer les enfants à la paix. Très tôt dans le processus de socialisation, ces livres sauront transmettre et inculquer des concepts et aptitudes clefs et éventuellement ancrer dans l’esprit de l’enfant les valeurs d’une culture de la paix. Au centre de cette recherche est exposé le thème de la paix tel que traité à travers les œuvres de l’écrivaine autrichienne Mira Lobe (1913–1995). Par l’analyse de sept livres d’images pour la paix, ce travail explique quelles stratégies et méthodes littéraires, pédagogiques, sémiotiques, narratives et esthétiques sont employées par l’auteure pour réussir à bien présenter et à traiter de sujets politiques complexes et d’enjeux sociaux et humains parfois délicats et tabous à un jeune auditoire. Il montre également par quels moyens ces œuvres font naître l’empathie, une aversion pour la violence et comment elles pourront finalement amener les enfants à opter pour l’acte de la paix. En joignant et en mettant en relation les résultats et conclusions des deux champs de recherche observés dans ce travail, soit l’éducation à la paix et la recherche sur des livres d’images, il devient possible de démontrer comment Mira Lobe apporte, avec ses livres d’images pour la paix, une contribution universelle et intemporelle à l’éducation à la paix.

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Objectif. L’objectif est de comprendre comment les intervenants en relation d’aide et les agents des forces de l’ordre composent avec la violence au travail et le stress lié à l’imputabilité. Un cadre théorique basé sur l’identité professionnelle est proposé afin de comprendre la modulation de la santé psychologique au travail et testé via le Professional Quality of Life des intervenants en protection de la jeunesse. Les facteurs de prédiction de la banalisation de la violence au travail et des impacts psychologiques de cette banalisation sont également étudiés. Méthodologie. Un sondage mené auprès d’un échantillon représentatif constitué de 301 intervenants en protection de la jeunesse a permis d’examiner le Professional Quality of Life. Les effets de l’exposition à la violence en milieu de travail, à l’exposition au matériel traumatique et du stress lié à l’imputabilité sur la fatigue de compassion ont été analysés à l’aide d’équation structurelle. Les effets indirects attribuables au genre, au soutien organisationnel perçu, à l’adhésion à l’identité professionnelle, aux stratégies d’adaptation et à la confiance en ses moyens pour gérer un client agressif ont été mesurés. Pour l’examen des facteurs de prédiction de la banalisation de la violence au travail, les résultats d’un sondage mené auprès de 1141 intervenants en relation d’aide et des forces de l’ordre ont été analysés à l’aide de régression linéaire. L’analyse des réponses des 376 intervenants de cet échantillon ayant rapporté avoir été perturbé par un acte de violence au travail a permis de mesurer l’impact de la banalisation sur les conséquences psychologiques suite à une victimisation au travail. Les effets indirects attribuables à la banalisation de la violence ont été mesurés. Des analyses différenciées en fonction du sexe ont également été menées. Résultats. L’exposition à la violence, le sentiment d’imputabilité et l’évitement amplifiaient la fatigue de compassion chez les intervenants en protection de la jeunesse sondés. Les attitudes masculines, l’adhésion à l’identité professionnelle, la confiance en ses moyens pour gérer les clients agressifs l’atténuaient. Quant aux facteurs de prédiction de la banalisation de la violence au travail, les participants masculins étaient plus enclins que les femmes à la normaliser. Les agents des forces de l’ordre percevaient davantage la violence comme tabou que les intervenants en relation d’aide. Les facteurs organisationnels avaient tous un effet négatif sur le tabou entourant la violence au travail. Finalement, l’âge, les victimisations antérieures, les blessures graves et percevoir la violence au travail comme un tabou augmentaient le nombre de conséquences psychologiques suite à une victimisation. Les analyses différenciées en fonction du sexe ont identifié des facteurs de prédiction spécifiques aux hommes et aux femmes. Implications. Lors de déploiement de stratégies organisationnelles afin d’aider les employés à gérer avec les stress liés au travail, les organisations doivent considérer l’identité professionnelle de leur travailleur ainsi que des différences en fonction du sexe et du genre.