11 resultados para Stein, Gertrude, 1874-1946 Traduções

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Ce mémoire examine les poétiques de trois poètes très différentes, mais dont les Åuvres peuvent être qualifiées d'indéterminées et de radicales : Emily Dickinson (1830-1886), Gertrude Stein (1874-1946) et Caroline Bergvall (née en 1962). Dickinson et Stein sont anglo-américaines, tandis que Bergvall est dâorigine franco-norvégienne, bien qu'elle choisisse dâécrire en anglais. Toutes les trois rompent la structure syntaxique conventionnelle de lâanglais par leurs poétiques, ce qui comporte des implications esthétiques et politiques. Dans ce qui suit, jâanalyse lâindétermination de leurs poétiques à partir de la notion, décrite par Lyn Hejinian, de la description comme appréhension qui présente lâécriture comme un mode de connaissance plutôt qu'un moyen dâenregistrer ce que le poète sait déjà. La temporalité de cette activité épistémologique est donc celle du présent de lâécriture, elle lui est concomitante. J'affirme que c'est cette temporalité qui, en ouvrant lâécriture aux événements imprévus, aux vicissitudes, aux hésitations, aux erreurs et torsions de lâaffect, cause l'indétermination de la poésie. Dans le premier chapitre, j'envisage l'appréhension chez Gertrude Stein à travers son engagement, tout au long de sa carrière, envers « le présent continu » de lâécriture. Le deuxième chapitre porte sur le sens angoissé de lâappréhension dans la poésie de Dickinson, où le malaise, en empêchant ou en refoulant une pensée, suspend la connaissance. Le langage, sollicité par une expérience qu'il ne peut lui-même exprimer, donne forme à l'indétermination. Un dernier chapitre considère lâindétermination linguistique du texte et de lâexposition Say Parsley, dans lesquels Bergvall met en scène lâappréhension du langage : une appréhension qui survient plutôt chez le lecteur ou spectateur que chez la poète.

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Rapport de recherche

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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

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Depuis la valorisation du corps comme site identitaire et comme langage autre dans la théorisation de lâécriture au féminin des années 1970, les représentations du corps, notamment du corps féminin, occupent la scène romanesque jusquâà aujourdâhui. Dans cette perspective, le présent mémoire sâintéresse au corps fantomatique des héroïnes du Ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras et de La Maison étrangère dâÃlise Turcotte. Le corps se fait littéralement hantise chez Duras et Turcotte : il est marqué dâabsence, dâétrangeté, de fatigue et dâerrance, ne trouvant plus de lieu dâêtre ni de repères à la suite dâun événement « traumatique », dans le cas de Lol, ou à la suite dâune séparation, dans celui dâÃlisabeth. Les protagonistes sont sous lâemprise dâun sentiment dâétrangeté qui spectralise le corps en introduisant un décalage dans le rapport à soi et à autrui. Ce sentiment est causé en partie par une mémoire défaillante qui fragmente leur identité. Câest par un travail mémoriel que Lol V. Stein et Ãlisabeth tenteront de résoudre la hantise de leur histoire individuelle et familiale. Le texte fait écho à la corporalité fantomatique â mise en scène selon diverses représentations du corps dématérialisé â en se spectralisant à son tour par lâinscription des « blancs » dans lâécriture. Le processus dâeffacement des corps sera mis en parallèle avec une spatio-temporalité elle aussi marquée par la hantise du passé. La spectralité apparaît, dans le récit contemporain au féminin, pour témoigner dâune identité (cor)rompue par la rupture ; celle-ci devient prétexte à une réflexion sur la manière dâhabiter son corps et dâun être-au-monde à repenser.