351 resultados para Spectroscopie [électromagnétisme, optique, acoustique]
em Université de Montréal, Canada
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Une sonde lectrostatique de Langmuir cylindrique a t utilise pour caractriser une post-dcharge d’un plasma d’ondes de surface de N2-O2 par la mesure de la densit des ions et lectrons ainsi que la temprature des lectrons drive de la fonction de distribution en nergie des lectrons (EEDF). Une densit maximale des lectrons au centre de la early afterglow de l’ordre de 1013 m-3 a t dtermine, alors que celle-ci a chut 1011 m-3 au dbut de la late afterglow. Tout au long du profil de la post-dcharge, une densit des ions suprieure celle des lectrons indique la prsence d’un milieu non macroscopiquement neutre. La post-dcharge est caractrise par une EEDF quasi maxwellienne avec une temprature des lectrons de 0.5±0.1 eV, alors qu’elle grimpe 1.1 ±0.2 eV dans la early afterglow due la contribution des collisions vibrationnelles-lectroniques (V-E) particulirement importantes. L’ajout d’O2 dans la dcharge principale entrane un rehaussement des espces charges et de la temprature des lectrons suivi d’une chute avec l’augmentation de la concentration d’O2. Le changement de la composition lectrique de la post-dcharge par la cration de NO+ au dtriment des ions N2+ est l’origine du phnomne. Le recours cette post-dcharge de N2 pour la modification des proprits d’mission optique de nanofils purs de GaN et avec des inclusions d’InGaN a t tudi par photoluminescence (PL). Bien que l’mission provenant des nanofils de GaN et de la matrice de GaN recouvrant les inclusions diminue suite la cration de sites de recombinaison non radiatifs, celle provenant des inclusions d’InGaN augmente fortement. Des mesures de PL par excitation indiquent que cet effet n’est pas attribuable un changement de l’absorption de la surface de GaN. Ceci suggre un recuit dynamique induit par la dsexcitation des mtastables de N2 suite leur collision la surface des nanofils et la possibilit de passiver les dfauts de surface tels que des lacunes d’azote par l’action d’atomes de N2 ractifs provenant de la post-dcharge. L’incorporation d’O2 induit les mmes effets en plus d’un dcalage vers le rouge de la bande d’mission des inclusions, suggrant l’action des espces d’O2 au sein mme des nanostructures.
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Thse diffuse initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Universit de Montral/Centre d'dition numrique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur.
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Cette thse porte sur l’amlioration des techniques d’imagerie haut-contraste permettant la dtection directe de compagnons de faibles sparations de leur toile hte. Plus prcisment, elle s’inscrit dans le dveloppement du Gemini Planet Imager (GPI) qui est un instrument de deuxime gnration pour les tlescopes Gemini. Cette camra utilisera un spectromtre champ intgral (SCI) pour caractriser les compagnons dtects et pour rduire le bruit de tavelure limitant leur dtection et corrigera la turbulence atmosphrique un niveau encore jamais atteint en utilisant deux miroirs dformables dans son systme d’optique adaptative (OA) : le woofer et le tweeter. Le woofer corrigera les aberrations de basses frquences spatiales et de grandes amplitudes alors que le tweeter compensera les aberrations de plus hautes frquences ayant une plus faible amplitude. Dans un premier temps, les performances pouvant tre atteintes l’aide des SCIs prsentement en fonction sur les tlescopes de 8-10 m sont investigues en observant le compagnon de l’toile GQ Lup l’aide du SCI NIFS et du systme OA ALTAIR installs sur le tlescope Gemini Nord. La technique de l’imagerie diffrentielle angulaire (IDA) est utilise pour attnuer le bruit de tavelure d’un facteur 2 6. Les spectres obtenus en bandes JHK ont t utiliss pour contraindre la masse du compagnon par comparaison avec les prdictions des modles atmosphriques et volutifs 8−60 MJup, o MJup reprsente la masse de Jupiter. Ainsi, il est dtermin qu’il s’agit plus probablement d’une naine brune que d’une plante. Comme les SCIs prsentement en fonction sont des camras polyvalentes pouvant tre utilises pour plusieurs domaines de l’astrophysique, leur conception n’a pas t optimise pour l’imagerie haut-contraste. Ainsi, la deuxime tape de cette thse a consist concevoir et tester en laboratoire un prototype de SCI optimis pour cette tche. Quatre algorithmes de suppression du bruit de tavelure ont t tests sur les donnes obtenues : la simple diffrence, la double diffrence, la dconvolution spectrale ainsi qu’un nouvel algorithme dvelopp au sein de cette thse baptis l’algorithme des spectres jumeaux. Nous trouvons que l’algorithme des spectres jumeaux est le plus performant pour les deux types de compagnons tests : les compagnons mthaniques et non-mthaniques. Le rapport signal-sur-bruit de la dtection a t amlior d’un facteur allant jusqu’ 14 pour un compagnon mthanique et d’un facteur 2 pour un compagnon non-mthanique. Dernirement, nous nous intressons certains problmes lis la sparation de la commande entre deux miroirs dformables dans le systme OA de GPI. Nous prsentons tout d’abord une mthode utilisant des calculs analytiques et des simulations Monte Carlo pour dterminer les paramtres cls du woofer tels que son diamtre, son nombre d’lments actifs et leur course qui ont ensuite eu des rpercussions sur le design gnral de l’instrument. Ensuite, le systme tudi utilisant un reconstructeur de Fourier, nous proposons de sparer la commande entre les deux miroirs dans l’espace de Fourier et de limiter les modes transfrs au woofer ceux qu’il peut prcisment reproduire. Dans le contexte de GPI, ceci permet de remplacer deux matrices de 160069 lments ncessaires pour une sparation “classique” de la commande par une seule de 4569 composantes et ainsi d’utiliser un processeur prt tre utilis plutt qu’une architecture informatique plus complexe.
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Un nouveau contrleur de EMCCD (Electron multiplying Charge Coupled Device) est prsent. Il permet de diminuer significativement le bruit qui domine lorsque la puce EMCCD est utilis pour du comptage de photons: le bruit d'injection de charge. l'aide de ce contrleur, une camra EMCCD scientifique a t construite, caractrise en laboratoire et teste l'observatoire du mont Mgantic. Cette nouvelle camra permet, entre autres, de raliser des observations de la cinmatique des galaxies par spectroscopie de champ intgral par interfromtrie de Fabry-Perot en lumire Ha beaucoup plus rapidement, ou de galaxies de plus faible luminosit, que les camras comptage de photon bases sur des tubes amplificateurs. Le temps d'intgration ncessaire l'obtention d'un rapport signal sur bruit donn est environ 4 fois moindre qu'avec les anciennes camras. Les applications d'un tel appareil d'imagerie sont nombreuses: photomtrie rapide et faible flux, spectroscopie haute rsolution spectrale et temporelle, imagerie limite par la diffraction partir de tlescopes terrestres (lucky imaging), etc. D'un point de vue technique, la camra est domine par le bruit de Poisson pour les flux lumineux suprieurs 0.002 photon/pixel/image. D'un autre ct, la raie d'hydrogne neutre (HI) 21 cm a souvent t utilise pour tudier la cinmatique des galaxies. L'hydrogne neutre a l'avantage de se retrouver en quantit dtectable au-del du disque optique des galaxies. Cependant, la rsolution spatiale de ces observations est moindre que leurs quivalents raliss en lumire visible. Lors de la comparaison des donnes HI, avec des donnes plus haute rsolution, certaines diffrences taient simplement attribues la faible rsolution des observations HI. Le projet THINGS (The HI Nearby Galaxy Survey a observ plusieurs galaxies de l'chantillon SINGS (Spitzer Infrared Nearby Galaxies Survey). Les donnes cinmatiques du projet THIGNS seront compares aux donnes cinmatiques obtenues en lumire Ha, afin de dterminer si la seule diffrence de rsolution spatiale peut expliquer les diffrences observes. Les rsultats montrent que des diffrences intrinsques aux traceurs utilises (hydrogne neutre ou ionis), sont responsables de dissemblances importantes. La comprhension de ces particularits est importante: la distribution de la matire sombre, drive de la rotation des galaxies, est un test de certains modles cosmologiques.
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La spectroscopie Raman est un outil non destructif fort utile lors de la caractrisation de matriau. Cette technique consiste essentiellement faire l’analyse de la diffusion inlastique de lumire par un matriau. Les performances d’un systme de spectroscopie Raman proviennent en majeure partie de deux filtres ; l’un pour purifier la raie incidente (habituellement un laser) et l’autre pour attnuer la raie lastique du faisceau de signal. En spectroscopie Raman rsonante (SRR), l’nergie (la longueur d’onde) d’excitation est accorde de faon tre voisine d’une transition lectronique permise dans le matriau l’tude. La section efficace d’un processus Raman peut alors tre augmente d’un facteur allant jusqu’ 106. La technologie actuelle est limite au niveau des filtres accordables en longueur d’onde. La SRR est donc une technique complexe et pour l’instant fastidieuse mettre en œuvre. Ce mmoire prsente la conception et la construction d’un systme de spectroscopie Raman accordable en longueur d’onde bas sur des filtres rseaux de Bragg en volume. Ce systme vise une utilisation dans le proche infrarouge afin d’tudier les rsonances de nanotubes de carbone. Les tapes menant la mise en fonction du systme sont dcrites. Elles couvrent les aspects de conceptualisation, de fabrication, de caractrisation ainsi que de l’optimisation du systme. Ce projet fut ralis en troite collaboration avec une petite entreprise d’ici, Photon etc. De cette coopration sont ns les filtres accordables permettant avec facilit de changer la longueur d’onde d’excitation. Ces filtres ont t combins un laser titane : saphir accordable de 700 1100 nm, un microscope «maison» ainsi qu’ un systme de dtection utilisant une camra CCD et un spectromtre rseau. Sont d’abord prsents les aspects thoriques entourant la SRR. Par la suite, les nanotubes de carbone (NTC) sont dcrits et utiliss pour montrer la pertinence d’une telle technique. Ensuite, le principe de fonctionnement des filtres est dcrit pour tre suivi de l’article o sont parus les principaux rsultats de ce travail. On y trouvera entre autres la caractrisation optique des filtres. Les limites de basses frquences du systme sont dmontres en effectuant des mesures sur un chantillon de soufre dont la raie 27 cm-1 est clairement rsolue. La simplicit d’accordabilit est quant elle dmontre par l’utilisation d’un chantillon de NTC en poudre. En variant la longueur d’onde (l’nergie d’excitation), diffrentes chiralits sont observes et par le fait mme, diffrentes raies sont prsentes dans les spectres. Finalement, des prcisions sur l’alignement, l’optimisation et l’opration du systme sont dcrites. La faible acceptance angulaire est l’inconvnient majeur de l’utilisation de ce type de filtre. Elle se rpercute en problme d’attnuation ce qui est critique plus particulirement pour le filtre coupe-bande. Des amliorations possibles face cette limitation sont tudies.
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Thse numrise par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
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L’tude du cerveau humain est un domaine en plein essor et les techniques non-invasives de l’tudier sont trs prometteuses. Afin de l’tudier de manire non-invasive, notre laboratoire utilise principalement l’imagerie par rsonance magntique fonctionnelle (IRMf) et l’imagerie optique diffuse (IOD) continue pour mesurer et localiser l’activit crbrale induite par une tche visuelle, cognitive ou motrice. Le signal de ces deux techniques repose, entre autres, sur les concentrations d’hmoglobine crbrale cause du couplage qui existe entre l’activit neuronale et le flux sanguin local dans le cerveau. Pour tre en mesure de comparer les deux signaux (et ventuellement calibrer le signal d’IRMf par l’IOD), o chaque signal est relatif son propre niveau de base physiologique inconnu, une nouvelle technique ayant la capacit de mesurer le niveau de base physiologique est ncessaire. Cette nouvelle technique est l’IOD rsolue temporellement qui permet d’estimer les concentrations d’hmoglobine crbrale. Ce nouveau systme permet donc de quantifier le niveau de base physiologique en termes de concentrations d’hmoglobine crbrale absolue. L’objectif gnral de ma matrise tait de dvelopper un tel systme afin de l’utiliser dans une large tude portant sur la condition cardiovasculaire, le vieillissement, la neuroimagerie ainsi que les performances cognitives. Il a fallu tout d’abord construire le systme, le caractriser puis valider les rsultats avant de pouvoir l’utiliser sur les sujets de recherche. La validation s’est premirement ralise sur des fantmes homognes ainsi qu’htrognes (deux couches) qui ont t dvelopps. La validation des concentrations d’hmoglobine crbrale a t ralise via une tche cognitive et appuye par les tests sanguins des sujets de recherche. Finalement, on prsente les rsultats obtenus dans une large tude employant le systme d’IOD rsolue temporellement en se concentrant sur les diffrences relies au vieillissement.
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
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Jusqu' rcemment, les patients souffrant d'pilepsie rfractaire aux traitements mdicamenteux taient destins un avenir incertain. Le recours la chirurgie comme traitement alternatif offre l'espoir de mener un jour une vie normale. Pour dterminer si un patient peut bnficier d’une intervention chirurgicale, une valuation complte est cruciale. Les mthodes d’valuation prchirurgicale ont connu des progrs importants au cours des dernires dcennies avec le perfectionnement des techniques d’imagerie crbrale. Parmi ces techniques, la spectroscopie proche infrarouge (SPIR), aussi connue sous le nom d’imagerie optique, prsente de nombreux avantages (cot, mobilit du participant, rsolution spatiale et temporelle, etc.). L’objectif principal de cette tude est de dvelopper un protocole d'valuation prchirurgicale de la mmoire. Une tche de mmoire verbale incluant l’encodage, le rappel immdiat et le rappel diffr de listes de mots a t administre dix adultes sains lors d’un enregistrement en imagerie optique. Les rsultats obtenus suggrent l’activation bilatrale des aires prfrontales antrieures et dorsolatrales ainsi que des aires temporales antrieures et moyennes. Les aires prfrontales et temporales antrieures semblent modules par les diffrents processus mnsiques et la position du rappel dans le temps. La premire fois qu’une liste est rappele, l’activit hmodynamique est plus leve que lors des rappels subsquents, et ce, davantage dans l’hmisphre gauche que dans l’hmisphre droit. Cette tude constitue la premire tape dans le processus de validation du protocole des fins cliniques auprs de patients pileptiques.
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Les htrojonctions formes de deux matriaux, un donneur et un accepteur (D/A), sont la base de la majorit des mlanges photovoltaques organiques. Les mcanismes de sparation des charges dans ces systmes reprsentent aujourd'hui l'un des sujets les plus chauds et les plus dbattus dans ce domaine. Nous entrons au coeur de ce dbat en choisissant un systme D/A base de phtalocyanine de cuivre (CuPc) et de fullerne (C60). Pour sonder les tats excits de nos molcules et obtenir de l'information sur les phnomnes l'interface D/A, nous ralisons une exprience pompe-sonde, appele absorption photoinduite (PIA). Nous y mesurons le changement fractionnaire de transmission au travers de l'chantillon. Les mesures de PIA sont ralises l'tat de quasi quilibre, T=10K. Nous observons une modulation prononce dans la rgion du photoblanchiment de l'tat fondamental qui nous indique que la pompe induit un dcalage du spectre d'absorption de l'tat fondamental. Ce dcalage peut tre expliqu par deux processus : soit l'chantillon est chauff par la pompe (effet thermique) ou bien des charges sont cres l'interface entre les deux matriaux (effet Stark). La dpendance en temprature du spectre d'absorption entre 10K et 290K montre une signature thermique pour un changement de temprature de 80K. Grce au ratio des raies Raman anti-Stokes et Stokes, nous dmontrons que la pompe chauffe l'chantillon de 34 K, temprature insuffisante pour attribuer notre signal un effet thermique. Nous vaporons ensuite la bicouche CuPc/C60 sur de l'ITO et du saphir, substrats qui possdent des conductivits thermiques diffrentes et nous observons le mme signal de PIA, excluant par le fait mme l'hypothse de l'effet thermique. Puisque notre tude est comparable la spectroscopie effet Stark, nous procdons une analyse similaire en comparant notre signal de PIA au spectre de la transmittance et ses drivs premire et seconde. Nous observons alors que notre signal reproduit presque parfaitement la drive seconde de la transmittance. Ces rsultats sont conformes une signature optique d'effet Stark due la cration de charges l'interface D/A.
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Les objectifs de ce mmoire sont d’tudier la rtinotopie et les asymtries fonctionnelles du cortex visuel chez l’humain avec la spectroscopie proche de l’infrarouge fonctionnelle (SPIRf), tout en confirmant la fiabilit de cette technique. Tel qu’attendu, les rsultats montrent une activation plus forte dans l’hmisphre controlatral et dans le cortex haut/bas inverse l’hmichamp stimul. Nous avons galement mesur une activation significativement plus forte dans le cortex visuel suprieur (lorsque le champ visuel infrieur tait stimul) que l’activation dans le cortex visuel infrieur (lorsque le champ visuel suprieur tait stimul), surtout lorsque ces stimuli taient prsents dans le champ visuel droit. Il s’agit de la premire tude en SPIRf observer les asymtries horizontale et verticale du cortex visuel et ainsi confirmer l’existence de ces asymtries. Cette tude tmoigne galement de la fiabilit de la SPIRf comme technique d’imagerie pour cartographier le cerveau humain.
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Cette thse porte sur l’tude de l’anatomie de la corne aprs 3 techniques de greffe soient, la greffe totale traditionnelle (GTT) et des techniques de greffe lamellaire postrieur (GLP) telles que la greffe lamellaire endothliale profonde (DLEK) et la greffe endothlium/membrane de Descemet (EDMG) pour le traitement des maladies de l’endothlium, telles que la dystrophie de Fuchs et de la kratopathie de l’aphaque et du pseudophaque. Dans ce contexte, cette thse contribue galement dmontrer l’utilit de la tomographie de cohrence optique (OCT) pour l’tude de l’anatomie des plaies chirurgicales la corne post transplantation. Au cours de ce travail nous avons tudi l'anatomie de la DLEK, avant et 1, 6, 12 et 24 mois aprs la chirurgie. Nous avons utilis le Stratus OCT (Version 3, Carl Zeiss, Meditec Inc.) pour documenter l’anatomie de la plaie. L'acquisition et la manipulation des images du Stratus OCT, instrument qui t conu originalement pour l’tude de la rtine et du nerf optique, ont t adaptes pour l'analyse du segment antrieur de l’oeil. Des images cornennes centrales verticales et horizontales, ainsi que 4 mesures radiaires perpendiculaires la plaie 12, 3, 6 et 9 heures ont t obtenues. Les paramtres suivants ont t tudis: (1) Les espaces (gap) entre les rebords du disque donneur et ceux du receveur, (2) les dnivels de surface postrieure (step) entre le les rebords du disque donneur et ceux du receveur, (3) la compression tissulaire, (4) le dcollement du greffon, 6) les lvations de la surface antrieure de la corne et 7) la pachymtrie centrale de la corne. Les mesures d’paisseur totale de la corne ont t compares et corrles avec celles obtenues avec un pachymtre ultra-sons. Des mesures d’acuit visuelle, de rfraction manifeste et de topographie ont aussi t acquises afin d’valuer les rsultats fonctionnels. Enfin, nous avons compar les donnes de DLEK celles obtenues de l’EDMG et de la GTT, afin de caractriser les plaies et de cerner les avantages et inconvnients relatifs chaque technique chirurgicale. Nos rsultats anatomiques ont montr des diffrences importantes entre les trois techniques chirurgicales. Certains des paramtres tudis, comme le sep et le gap, ont t plus prononcs dans la GTT que dans la DLEK et compltement absents dans l’EDMG. D’autres, comme la compression tissulaire et le dcollement du greffon n’ont t observs que dans la DLEK. Ceci laisse entrevoir que la distorsion de la plaie varie proportionnellement la profondeur de la dcoupe stromale du receveur, partir de la face postrieure de la corne. Moins la dcoupe s’avance vers la face antrieure (comme dans l’EDMG), moins elle affecte l’intgrit anatomique de la corne, le pire cas tant la dcoupe totale comme dans la GTT. Cependant, tous les paramtres d’apposition postrieure sous-optimale et d’lvation de la surface antrieure (ce dernier observ uniquement dans la GTT) finissent par diminuer avec le temps, voluant des degrs variables vers un profil topographique plus semblable celui d’une corne normale. Ce processus parat plus long et plus incomplet dans les cas de GTT cause du type de plaie, de la prsence de sutures et de la dure de la cicatrisation. Les valeurs moyennes d’paisseur centrale se sont normalises aprs la chirurgie. De plus, ces valeurs moyennes obtenues par OCT taient fortement corrles celles obtenues par la pachymtrie ultra-sons et nous n’avons remarqu aucune diffrence significative entre les valeurs moyennes des deux techniques de mesure. L’OCT s’est avr un outil utile pour l’tude de l’anatomie microscopique des plaies chirurgicales. Les rsultats d’acuit visuelle, de rfraction et de topographie des techniques de GLP ont montr qu’il existe une rcupration visuelle rapide et sans changements significatifs de l’astigmatisme, contrairement la GTT avec et sans suture. La GLP a permis une meilleure conservation de la morphologie de la corne, et par consquence des meilleurs rsultats fonctionnels que la greffe de pleine paisseur. Ceci nous permet d’avancer que la GLP pourrait tre la technique chirurgicale adopter comme traitement pour les maladies de l’endothlium cornen.
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Cette thse constitue la fois un apport de nature clinique et technologique dans l’approche diagnostique du glaucome. Plus prcisment, nous nous proposons d’tudier une nouvelle faon de dtecter le glaucome par la mesure de l’asymtrie du rapport de la surface de l’anneau neurortinien et de la surface de la papille ou du disque optique ou rim to disc area asymmetry ratio (RADAAR). Pour atteindre cet objectif, nous avons recours une base de donnes compose d’une population subdivise en 4 diffrents groupes de diagnostic (normal, glaucome possible, glaucome probable et glaucome dfinitif). Les mesures du RADAAR sont calcules de diffrentes faons partir des paramtres stromtriques de la tte du nerf optique des sujets, produits par la microscopie confocale balayage laser (Heidelberg Retina Tomograph (HRT) (Heidelberg Engineering, Germany)). Nous procdons une analyse de donnes grce au logiciel SPSS o nous mettons en exergue la distribution du RADAAR dans les diffrentes populations, sa validit et son utilit dans le dpistage du glaucome. Nous enrlons donc 523 sujets dans cette tude avec 82 sujets atteints de glaucome dfinitif. La moyenne d’ge est de 62 ans. Il y a plus de femmes que d’hommes et plus de Caucasiens que d’Africains Caribens. Nous trouvons que la distribution de la mesure du RADAAR est diffrente des sujets d’un groupe de diagnostic l’autre. En termes de performance, la sensibilit de la mesure du RADAAR est trs basse c'est--dire que sa capacit de dtecter la maladie est basse. En revanche la mesure du RADAAR est plus spcifique c'est--dire que sa capacit d’identifier les sujets exempts de la maladie est plus grande. Elle tendrait tre aussi plus performante chez les Africains Caribens que chez les Caucasiens. De mme, elle serait plus sensible chez les hommes que chez les femmes. La mesure du RADAAR est utile si on l’associe une autre mthode de diagnostic comme l’analyse de Rgression de Moorfields (MRA) incluse dans le logiciel du HRT3 spcialement lors de la dtection du glaucome dans la population haut risque. En dfinitive, nous dterminons que la mesure du RADAAR se veut un outil d’aide au diagnostic. Elle est particulirement intressante dans le contexte de dpistage de glaucome.
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L’lectrofilage est un procd permettant de prparer des fibres possdant un diamtre de l’ordre du micromtre ou de quelques centaines de nanomtres. Son utilisation est toutefois limite par le manque de contrle sur la structure et les proprits des fibres ainsi produites. Dans ce travail, des fibres lectrofiles partir de mlanges de polystyrne (PS) et de poly(vinyl mthyl ther) (PVME) ont t caractrises. La calorimtrie diffrentielle balayage (DSC) a montr que les fibres du mlange PS/PVME sont miscibles (une seule transition vitreuse) lorsque prpares dans le benzne, alors qu'une sparation de phases a lieu lorsque le chloroforme est utilis. Les fibres immiscibles sont nanmoins mallables, contrairement un film prpar par vaporation du chloroforme qui a des proprits mcaniques mdiocres. Des clichs en microscopies optique et lectronique balayage (MEB) ont permis d’tudier l'effet de la composition et du solvant sur le diamtre et la morphologie des fibres. Des mesures d’angles de contact ont permis d’valuer l’hydrophobicit des fibres, qui diminue avec l’ajout de PVME (hydrophile); les valeurs sont de 60° suprieures celles des films de composition quivalente. Un retrait slectif du PVME a t ralis par l’immersion des fibres dans l’eau. La spectroscopie infrarouge a montr que la composition passe de 70 95% de PS pour une fibre immiscible mais seulement 75% pour une fibre miscible. Ces rsultats indiquent que la phase riche en PVME se situe presque uniquement la surface des fibres immiscibles, ce qui a t confirm par microscopie force atomique (AFM) et MEB. Finalement, l’effet du mlange des deux solvants, lors de l’lectrofilage du mlange PS/PVME, a t tudi. La prsence du chloroforme, mme en quantit rduite, provoque une sparation de phases similaire celle observe avec ce solvant pur.
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Au cours du vieillissement, des modifications dans la comprhension du discours ont t rapportes, attribues en partie aux changements cognitifs encourus lors du vieillissement. Nanmoins, diverses tudes suggrent une rorganisation crbrale lors du vieillissement. Cette tude a pour but d'valuer l'influence de l'ge lors d'une tche de comprhension du discours l'aide de l'imagerie optique. Comme premire hypothse, il est attendu que les participants jeunes auront plus de bonnes rponses au niveau des micropropositions et des macropropositions et des performances quivalentes au niveau du modle de situation. La deuxime hypothse est que les rseaux neuronaux utiliss lors de la comprhension du discours subiront une rorganisation crbrale lors du vieillissement. Trente-deux participants ont pris part cette tude : 16 jeunes adultes et 16 adultes gs. Alors que les participants taient sous enregistrement en imagerie optique au niveau du cortex prfrontal (CPF), ils ont lu des courtes histoires chacune suivie d’une phrase et devaient dcider si elle tait en accord ou non avec la prcdente histoire. Les rsultats ne montrent aucune diffrence entre les groupes au niveau de l’exactitude des rponses, contrairement la littrature. Le CPF a t davantage activ par les adultes gs comparativement aux jeunes adultes tmoignant d’une rorganisation crbrale.