2 resultados para Slang.

em Université de Montréal, Canada


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L’étude des attitudes linguistiques, entreprise par la sociolinguistique et la psychologie sociale, a permis de confirmer que toutes les variétés linguistiques ne reçoivent pas le même traitement. La langue standard, étant en règle générale la langue du groupe de prestige, bénéficie d’une reconnaissance sociale en comparaison avec les variétés non-standards ou minoritaires, qui, au contraire, suscitent généralement des attitudes plus négatives. Dans ce mémoire, nous analysons les attitudes linguistiques des mexicains à l’égard du slang mexicain. La méthodologie du projet comporte deux parties principales. Dans un premier temps, des conversations spontanées et naturelles entre locuteurs de slang sont enregistrées. Des fragments de ces enregistrements sont ensuite écoutés par un groupe de sujets qui, simultanément, remplit un questionnaire évaluant leurs attitudes linguistiques dirigées envers l’usage du slang ainsi qu’envers les individus qui le parle. L’analyse statistique des résultats permet de faire quelques constats : Il y a une différence très significative entre la façon dont les dimensions de solidarité et de prestige sont jugées, les pointages donnés aux aspects tels que l’intelligence et le succès des locuteurs de slang s’avérant beaucoup plus bas que ceux accordés aux aspects reliés à leur personnalité, comme la bonté et la générosité. Aussi, les variables de l’âge et du sexe ont une influence sur les attitudes linguistiques : les femmes ainsi que la génération plus âgée s’avèrent plus sévères dans leur évaluation du slang. Ce mémoire se divise en cinq chapitres. Les deux premiers explorent les concepts théoriques sur lesquels se basent le projet, soit les attitudes linguistiques et le slang comme phénomène linguistique et social. Les trois chapitres suivants se consacrent au projet en soit : la méthodologie, l’analyse des résultats et l’interprétation de ceux-ci.

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This dissertation examines gendered fictional dialogue in popular works by D.H. Lawrence, Ernest Hemingway and E.M. Forster, including Howards End (1910), The Sun Also Rises (1926) and Lady Chatterley’s Lover (1928). I apply Judith Halberstam’s notion of female masculinity to direct speech, to explore how speech traits inform modernist literary aesthetics. My introduction frames this discussion in sociolinguistics, Judith Butler’s theory of performativity, M.M. Bakhtin’s discourse theory, and gender studies. It provides an opportunity to establish experimental dialogue techniques, and the manipulation of gendered talk, in transgressive texts including James Joyce’s Ulysses (1922), Virginia Woolf’s Orlando (1928) and Radcyffe Hall’s The Well of Loneliness (1928). The first chapter discusses taboos and dialect in D.H. Lawrence’s fictional dialogue. The second chapter establishes gender subversion as a crucial element in Ernest Hemingway’s dialogue style. The third chapter contrasts Forster’s latently gendered speech with his techniques of dialect emphasis and dialect suppression. Finally, my conclusion discusses gender identity in the poetry of Dorothy Parker and Baroness Elsa von Freytag Loringhoven, and the temporality of gender in “Time Passes” from Virginia Woolf’s To the Lighthouse (1927). New Woman characters like Lady Brett Ashley typified a crucial moment in women’s liberation. They not only subverted stereotypes of womanhood through their dress or sexual freedom, they also adopted/adapted masculine idiom to shock, to rebel against and challenge male dominance. Different speech acts incited fashionable slang, became a political protest symbol or inspired psychoanalytic theory. The intriguing functions of women’s masculine speech in early twentieth century fiction establishes the need to examine additional connections between gender and talk in literary studies.