5 resultados para Security Studies - Military

em Université de Montréal, Canada


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Ce mémoire a pour objectif dâanalyser la nature et lâampleur des enjeux de sécurité dans lâArctique contemporain en utilisant les outils offerts par la théorie de la sécurisation de lâÃcole de Copenhague. Cinq secteurs de sécurité â militaire, politique, identitaire, environnemental et économique â et quatre variables â la géographie, lâidentité, lâhistoire et la politique â sont utilisées pour examiner les perceptions de sécurité, les sécurisations et les comportements stratégiques du Canada et de la Norvège. La 1re hypothèse avancée dans ce mémoire est la suivante : depuis 2005, au Canada et en Norvège, nous sommes en train dâassister à une sécurisation progressive des enjeux non militaires dans lâArctique - politiques, identitaires, environnementaux et économiques - et les effets entre ces secteurs de sécurité ont dâimportantes conséquences sur le secteur militaire, notamment au niveau de la multiplication de projets étatiques pour la plupart essentiellement militaires, ainsi quâau niveau dâun déclenchement dâune sécurisation de leur intégrité territoriale ou du moins un accroissement de lâinsécurité à son égard. La 2e hypothèse avancée est la suivante : les nouvelles perceptions de sécurité et les comportements stratégiques des Ãtats de la région engendrent de lâinsécurité à lâintérieur des sociétés ainsi quâune dégradation de la confiance entre les acteurs étatiques. Cela a pour effet dâaugmenter la division politique dans lâArctique et de ralentir toute construction régionale. Nous concluons, sur la base de nos études de cas, quâau Canada, la souveraineté, la nordicité et lâintégrité territoriale sont perçues comme étant menacées. De plus, les sécurisations dans lâArctique semblent faire partie dâun renouvellement stratégique global en matière de politique étrangère et de défense. En Norvège, la Russie est considérée comme lâacteur principal du High North et à partir de 2008, la relation russo-norvégienne a subi une sécurisation. Contrairement au Canada, la Norvège préfère le statu quo stratégique dans lâArctique en privilégiant les trois éléments traditionnels de sa politique de défense et de sécurité - la dissuasion par lâOTAN, la gestion de la Russie par lâassurance, et lâamélioration des relations est-ouest.

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This dissertation focuses on military cooperation between the United States and its special allies. It argues that alliance expectations determine the level of military cooperation, while two intervening variables - the level of government cohesion and military capabilities - determine its implementation. This study also shows how secondary states deploy strategies to overcome power asymmetries through bilateral concessions, international organizations and by appealing to principle. The focus of the research is on special allies, as they have the most to gain or lose by going along with American plans. My contention is that secondary allies can rarely influence the dominant ally decisively, but they can act autonomously and resist to pressures exerted by the stronger alliance partner. The argument builds on three central claims. First, power asymmetries between allies translate into different assessments of international threats. Second, when disagreements over threats arise, the outcome of intra-alliance bargaining is not necessarily dictated by the preferences of the stronger power. Third, secondary states, as opposed to the dominant partner, face unique constraints when facing major foreign policy decisions, i.e. they face a trade-off between establishing a credible reputation as an alliance partner in a politically feasible way while minimizing domestic audience costs. To examine the theoretical puzzle presented by asymmetric military cooperation, I introduce a causal explanation that builds on neoclassical realism, to zone in on the interaction between systemic and domestic variables. My research makes a contribution to alliance theory and foreign policy decision-making by studying how special allies respond to American decisions in times of threat and how systemic constraints are channeled through state-level variables. To investigate the causal link between threat perception, alliance expectations and domestic constraints, this study relies on the method of structured focused comparison with three detailed case studies. The focus is on the initial decision made by special allies regarding whether or not to participle in joint mobilization with the United States. The decision-making process is presented from the perspective of secondary allied states and measures the explanatory factors that motivated the decision on military cooperation. The case studies are the UK, Canada and Australiaâs response to the war in Afghanistan and the war in Iraq during the period of 2001 to 2003.

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Ce mémoire vise à comprendre les motivations des Ãtats à intervenir militairement dans un autre Ãtat pour mettre fin aux violations graves des droits de lâhomme tel que le nettoyage ethnique et le génocide. Plus précisément, nous cherchons à comprendre pourquoi il y a eu une variation dans la position américaine face aux cas de génocide au Rwanda en 1994, au Kosovo en 1999 et au Darfour de 2003 à 2008. à partir dâune approche réaliste en Relations Internationales qui met lâaccent sur lâintérêt national égoïste comme facteur principal explicatif du comportement des Ãtats, nous procédons à lâétude des cas de la position américaine lors de trois crises humanitaires. Plus précisément, nous cherchons à comprendre la non intervention des Ãtats-Unis lors du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994, lâintervention américaine au Kosovo en 1999, et enfin la non intervention américaine au Darfour de 2003 à 2008. En somme, nos études de cas démontrent que câest lâintérêt national qui motive les Ãtats dâintervenir ou de ne pas intervenir lors des cas de nettoyage ethnique ou de génocide. Dâune part, lors du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994, les Ãtats-Unis ne sont pas intervenus car lâintérêt national interprété comme le repli sur les affaires internes américaines ne serait pas maximisé par lâintervention militaire. Ensuite, lâintervention des Ãtats-Unis et de lâOTAN au Kosovo en 1999 est expliquée par lâintérêt national américain dans un contexte de lâaprès guerre froide dâapprofondir son engagement sécuritaire en Europe et de préserver sa position hégémonique et son prestige sur la scène internationale, dâassurer la stabilité régionale et de préserver la crédibilité de lâOTAN. Finalement, lâintérêt national défini en termes de sécurité dans un contexte de la guerre au terrorisme explique la non intervention américaine au Darfour de 2003 à 2008.

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Thèse réalisé en cotutelle avec l'Université libre de Bruxelles (Belgique)

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Cette thèse examine lâinterprétation et lâapplication, par lâHaute Cour d'Israël (HCJ), de principes du droit international de lâoccupation et du droit international des droits de la personne dans le traitement de requêtes judiciaires formulées par des justiciables palestiniens. Elle sâintéresse plus particulièrement aux jugements rendus depuis le déclenchement de la deuxième Intifada (2000) suite à des requêtes mettant en cause la légalité des mesures adoptées par les autorités israéliennes au nom dâun besoin prétendu dâaccroitre la sécurité des colonies et des colons israéliens dans le territoire occupé de la Cisjordanie. La première question sous étude concerne la mesure dans laquelle la Cour offre un recours effectif aux demandeurs palestiniens face aux violations alléguées de leurs droits internationaux par lâoccupant. La recherche fait sienne la position de la HJC selon laquelle le droit de lâoccupation est guidé par une logique interne tenant compte de la balance des intérêts en cause, en lâoccurrence le besoin de sécurité de lâoccupant, dâune part, et les droits fondamentaux de lâoccupé, dâautre part. Elle considère, en outre, que cette logique se voit reflétée dans les principes normatifs constituant la base de ce corpus juridique, soit que lâoccupation est par sa nature temporaire, que de lâoccupation découle un rapport de fiduciaire et, finalement, que lâoccupant nâacquiert point de souveraineté sur le territoire. Ainsi, la deuxième question qui est posée est de savoir si lâinterprétation du droit par la Cour (HCJ) a eu pour effet de promouvoir ces principes normatifs ou, au contraire, de leur porter préjudice. La réunion de plusieurs facteurs, à savoir la durée prolongée de lâoccupation de la Cisjordanie par Israël, la menace accrue à la sécurité depuis 2000 ainsi quâune politique de colonisation israélienne active, soutenue par lâÃtat, présentent un cas de figure unique pour vérifier lâhypothèse selon laquelle les tribunaux nationaux des Ãtats démocratiques, généralement, et ceux jouant le rôle de la plus haute instance judiciaire dâune puissance occupante, spécifiquement, parviennent à assurer la protection des droits et libertés fondamentaux et de la primauté du droit au niveau international. Le premier chapitre présente une étude, à la lumière du premier principe normatif énoncé ci-haut, des jugements rendus par la HCJ dans les dossiers contestant la légalité de la construction du mur à lâintérieur de la Cisjordanie et de la zone dite fermée (Seam Zone), ainsi que des zones de sécurité spéciales entourant les colonies. Le deuxième chapitre analyse, cette fois à la lumière du deuxième principe normatif, des jugements dans les dossiers mettant en cause des restrictions sur les déplacements imposées aux Palestiniens dans le but allégué de protéger la sécurité des colonies et/ou des colons. Le troisième chapitre jette un regard sur les jugements rendus dans les dossiers mettant en cause la légalité du tracé du mur à lâintérieur et sur le pourtour du territoire annexé de Jérusalem-Est. Les conclusions découlant de cette recherche se fondent sur des données tirées dâentrevues menées auprès dâavocats israéliens qui sâadressent régulièrement à la HCJ pour le compte de justiciables palestiniens.