4 resultados para School effects
em Université de Montréal, Canada
Resumo:
Cette thèse s’intéresse aux effets de la conscience historique sur les négociations de l’ethnicité et la structuration des frontières intergroupes chez les enseignants d’histoire nationale au Québec. L’ambiguïté de dominance ethnique entre Francophones et Anglophones contextualise la façon dont les enseignants de ces groupes historicisent les significations du passé pour se connaître et s’orienter « ethniquement. » Selon leurs constructions des réalités intergroupes, ils peuvent promouvoir la compréhension intergroupe ou préserver une coexistence rigide. Le premier article théorise comment les capacités à historiciser le passé, ou à générer des formes de vie morales pour une orientation temporelle, soutiennent la construction de l’ethnicité. En développant un répertoire des tendances de conscience historique parallèles et égales afin de comprendre les fluctuations dans le maintien des frontières ethniques, l’article souligne l’importance de la volonté à reconnaître l’agentivité morale et historique des humains à rendre les frontières plus perméables. Le deuxième article discute d’une étude sur les attitudes intergroupes et les traitements mutuels entre des enseignants d’histoire Francophones et Anglophones. Alors que la plupart des répondants francophones sont indifférents aux réalités sociales et expériences historiques des Anglo-québécois, tous les répondants anglophones en sont conscients et enseignent celles des Franco-québécois. Cette divergence implique une dissemblance dans la manière dont les relations intergroupes passées sont historicisées. La non-reconnaissance de l’agentivité morale et historique des Anglo-québécois peut expliquer l’indifférence des répondants francophones. Le dernier article présente une étude sur la conscience historique des enseignants d’histoire francophone à l’égard des Anglo-québécois. En mettant le répertoire de conscience historique développé à l’épreuve, l’étude se concentre sur la manière dont les répondants historicisent le changement temporel dans leurs négociations de l’ethnicité et leurs structurations des frontières. Tandis que leurs opinions sur l’« histoire » et leurs historicisations des contextes différents les amènent à renforcer des différences ethnoculturelles et à ne pas reconnaître l’agentivité morale et historique de l’Autre, presque la moitié des répondants démontre une ouverture à apprendre et transmettre les réalités et expériences anglo-québécoises. La dépendance sur les visions historiques préétablies pour construire les réalités intergroupes souligne néanmoins l’exclusion de ce dernier groupe dans le développement d’une identité nationale.
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Cette recherche vise à documenter l’expérience scolaire des élèves québécois d’origine chinoise à l’école secondaire de langue française et à examiner les dynamiques qui influencent la réussite scolaire de ces élèves. Elle s’intéresse plus précisément aux impacts des facteurs relatifs à l’école, à la famille immigrante, et à ceux de la communauté ethnique sur l’intégration de ces jeunes dans un contexte francophone. Les données ont été principalement recueillies à travers des entretiens semi-structurés approfondis auprès d’élèves d’origine chinoise et de différents acteurs du paradigme éducatif (parents, acteurs scolaires et intervenants communautaires). D’autres instruments, tels que l’analyse du contenu de documents et de médias, ont également été utilisés afin de fournir des informations contextuelles et d’enrichir les données d’entrevues. Les données ont été analysées selon un cadre théorique ouvert et inclusif où la réussite scolaire des élèves issus de l’immigration est mesurée en mettant l’accent sur l’influence de la maîtrise de la langue d’enseignement, du capital culturel et social de la famille et de la communauté immigrante, ainsi que des facteurs systémiques au niveau de l’école. Les résultats de cette étude dans trois écoles cibles montrent qu’en général les élèves d’origine chinoise connaissent une expérience positive, surtout en ce qui concerne leur performance scolaire en mathématiques et sciences. Cependant, les nouveaux arrivants ont tendance à éprouver des difficultés dans l’apprentissage du français et pour leur intégration sociale. En effet, le processus d’intégration socioscolaire des jeunes chinois est sous l’influence des différents milieux qu’ils fréquentent. À propos de l’influence des dynamiques scolaires, les résultats de la recherche indiquent qu’une relation maître-élève positive joue un rôle important dans la réussite éducative de ces élèves. Toutefois, l’insuffisance du soutien à l’apprentissage défavorise l’intégration linguistique et sociale des élèves nouvellement arrivés. Les données de cette étude soulignent notamment le rôle de la famille immigrante et de la communauté ethnique dans l’expérience scolaire de ces jeunes. D’une part, sous l’impact des dynamiques familiales, notamment ce qui à trait au projet migratoire, à la culture chinoise et à l’expérience pré- et post-migratoire, les parents immigrants chinois s’impliquent activement dans les études de leurs enfants, malgré des barrières linguistiques et culturelles. D’autre part, afin de surmonter les effets négatifs des faibles liens entretenus avec l’école de langue française, les parents chinois ont largement recours aux ressources au sein de la communauté ethnique, tels que les médias de langue chinoise, les organismes ethnospécifiques de services aux immigrants, l’école du samedi et les institutions religieuses ethniques. Ces institutions sociales ethniques contribuent à soutenir les valeurs culturelles, échanger des informations, établir des modèles pour les jeunes et à fournir des services appropriés en matière culturelle et linguistique.
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Objective: Our aim was to identify moderators of the effects of a cognitive behavioral group-based prevention program (CB group) and CB bibliotherapy, relative to an educational brochure control condition and to one another, in a school-based effectiveness randomized controlled prevention trial. Method: 378 adolescents (M age ¼ 15.5, 68% female) with elevated depressive symptoms were randomized in one of three conditions and were assessed at pretest, posttest, and 6-month follow-up. We tested the moderating effect of three individual (baseline depressive symptoms, negative attributional style, substance use), three environmental (negative life events, parental support, peer support), and two sociodemographic (sex, age) characteristics. Results: Baseline depressive symptoms interacted with condition and time. Decomposition indicated that elevated baseline depressive symptoms amplified the effect of CB bibliotherapy at posttest (but not 6-month follow-up) relative to the control condition, but did not modify the effect of CB group relative to the control condition or relative to bibliotherapy. Specifically, CB bibliotherapy resulted in lower posttest depressive symptoms than the control condition in individuals with elevated, but not average or low baseline symptoms. We found no interaction effect for other putative moderators. Conclusions: Our findings suggest that bibliotherapy is effective only in participants who have elevated depressive symptoms at baseline. The fact that no study variable moderated the effects of CB group, which had a significant main effect in reducing depressive symptoms relative to the control condition, suggests that this indicated prevention intervention is effective for a wide range of adolescents.
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Traditionally political knowledge was regarded as an important potential outcome for civic education efforts. Most of the currently available research, however, tends to focus on non-cognitive goals, despite the fact that studies repeatedly have shown that political knowledge is an important resource for enlightened and engaged citizenship. In this article, we investigate whether civic education contributes to political knowledge levels. The analysis is based on the Belgian Political Panel Survey, a two year panel study among 2,988 Belgian late adolescents. The analysis shows that experiences with group projects at school contribute significantly to political knowledge levels two years later on. Furthermore, we can observe an interaction effect as those who are already most knowledgeable about politics, gain most from these group projects. Classes about politics, on the other hand, did not have an effect on knowledge levels. In the discussion, it is argued that civic education can have strong cognitive effects, but that these effects are not always related to classical civic education efforts.