2 resultados para Rosa, João Guimarães, 1908-1967 - Cara de bronze - Crítica e interpretação

em Université de Montréal, Canada


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La présente étude vise à analyser la manière dont le corps de Diadorim est représenté dans le roman Diadorim, de João Guimarães Rosa. Pour ce faire, je propose une analyse des principales rencontres entre ce personnage et Riobaldo. Lors de la première rencontre de ces deux personnages, encore adolescents, il est déjà possible d’entrevoir à quel point le corps de Diadorim échappe à la pleine représentation dans le discours du narrateur, ce que l’on remarquera également à leur seconde rencontre, à l’âge adulte et intégrés à la bande des jagunços. Les différentes façons de désigner le compagnon et le suspense par lequel Riobaldo retient l’interlocuteur et, par conséquent, le lecteur, contribuent également à l’effet énigmatique génèré par le corps de Diadorim. L’ambiguïté autour de la sexualité de ce dernier est constante. Enfin, la dernière rencontre coïncide avec la mort et la révélation de la nature féminine du personnage. On observe, toutefois, que cette découverte n’est pas entièrement assimilée par Riobaldo qui, à son tour, doit répéter l’expérience vécue, par la parole, afin d’essayer de déchiffrer l’énigme autour du personnage de Diadorim.

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Ce mémoire traite des Comedias bárbaras (« Águila de blasón », « Romance de lobos » et « Cara de plata », 1907-1908-1922) de Ramón María del Valle-Inclán (Espagne, 1866-1936), et en fait une interprétation novatrice, différente de la réception dominante. Inspiré par les études sur le genre, ce travail revisite la trilogie en mettant l’emphase sur la perspective des personnages féminins qui contraste avec la figure prépondérante du mythe de Lilith (ou l’idée de la responsabilité légendaire du péché qui repose sur la femme, démoniaque). L’analyse des relations de genre présentes dans l’œuvre apparaît primordiale étant donné que le personnage de Don Juan Manuel Montenegro est aussi une version de la légende de don Juan. De plus, en recensant les différents discours sur celui-ci ainsi que les éléments grotesques des récits, on perçoit dans le traitement du personnage principal une critique qui va au-dede la société de l’époque, et qui révèle une critique universelle des logiques mêmes qui régissent le système patriarcal, en passant par une réflexion sur la légitimité du pouvoir. Toutes ces considérations permettent d’apprécier l’ensemble de la trilogie dans les aspects qui la rapproche de l’esthétique postérieure de l’esperpento. Cette interprétation contemporaine entre en dialogue avec les aspects centraux des différents débats qu’auront suscités ces œuvres depuis leur parution (représentabilité, genre littéraire, unité ou non de la trilogie, classification) et revitalise sa réception dans le XXIe siècle, révélant la fascinante actualité du théâtre de l’auteur.