3 resultados para Projeto ético-político

em Université de Montréal, Canada


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Alan Garcia, l’actuel président du Pérou, est un des politiciens les plus controversés dans l’histoire péruvienne. Le succès de sa carrière comme candidat est fort opposé aux résultats catastrophiques de sa première gestion présidentielle. Dans la culture populaire, les compétences discursives de Garcia, ainsi que le contraste entre son succès et ses pauvres performances en tant que président, l’ont élevé au rang de mythe. Ce travail de recherche présente une analyse pragmatique linguistique des stratégies discursives utilisées par le président Garcia dans son deuxième mandat (2001-2006). L’analyse sera centrée sur le rapport établi par Steven Pinker (2007) entre politesse positive et solidarité communale. Les travaux de Brown et Levinson (1978, 1987) et d’Alan Fiske (1991) sont notre base théorique. L’exclusion sociale d’une partie de la population électorale péruvienne, selon le point de vue de Vergara (2007), est l’élément clé pour mieux comprendre le succès de la stratégie discursive de Garcia. Vegara présente une analyse diachronique multi-variable de la situation politique péruvienne pour expliquer la rationalité de la population électorale péruvienne. À partir de cet encadrement théorique, nous procéderons à l’analyse lexicométrique qui nous permettra d’identifier les stratégies discursives utilisées dans le corpus des discours de Garcia qui a été choisi pour l’analyse. D’après le schéma de Pinker, les données obtenues seront classifiées selon la définition de politesse positive de Brown et Levinson. Finalement, nous évaluerons le rapport entre les résultats classifiés et le modèle de solidarité communale de Fiske. L’objectif est de démontrer que le style discursif de Garcia est structuré à partir d’une rationalité dont l’objet est de fermer la brèche sociale entre le politicien et l’électorat.

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Je défends actuellement trois capacités éthiques et discursives en faveur de la réalisation des êtres humains: 1) La capacité de se comprendre soi-même ; 2) La capacité de faire reposer ses jugements sur un dialogue avec les personnes concernées ; 3) La capacité de mettre en oeuvre -avec autrui- les projets de justice convenus conjointement. Je les considère ici comme des capacités visant à la «reconnaissance mutuelle». Je soutiens que les types de relation à soi du sujet qui ont été définis par Axel Honneth complètent la capacité de se comprendre soi-même. Honneth propose également une idée de justice que la deuxième capacité mentionnée réexamine. Cependant, à partir de la troisième capacité, je remets en question le concept de «lutte» chez Honneth, en présentant les avantages de la coresponsabilité. Je montre ensuite que ces trois capacités peuvent constituer des indicateurs dans toutes les sphères de la société qui sont aux prises avec des questions éthiques importantes et je donne pour exemple le milieu des entreprises. Enfin, je défends une procédure qui vise à mesurer ces indicateurs au moyen de données concrètes. Cette procédure nous permettra d’estimer la grandeur éthique d’une société grâce à l’évaluation des «capacités éthiques» de ses citoyens.

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I defend three discourse ethical capabilities for human development: 1) Capability for selfunderstanding; 2) Capability to ground judgements in a dialogue with the affected; 3) Capability to carry out, with others, the justice projects agreed by common consent. Here I interpret them as capabilities for “reciprocal recognition.” I claim that the forms of selfrelation of the subject, defined by Axel Honneth, complement the capability for selfunderstanding. Honneth also offers an idea of justice that reviews the second mentioned capability. But I question the concept of “struggle” in Honneth from the perspective of the third capability, showing the advantages of co-responsibility. Then, I show that the three capabilities can be specified in indicators in each one of the spheres of the society where important ethical issues are confronted, and I give the example of what happens within the business sector. Finally, I defend a procedure to measure such indicators with concrete data. This procedure will allow us to evaluate the ethical level of a society evaluating the “ethical capabilities” of their citizens.