4 resultados para Pedro Ernesto

em Université de Montréal, Canada


Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Comprendre les présupposés qui fondent les rapports au monde des individus selon leur appartenance civilisationnelle nécessite des outils et une méthode permettant de répondre à trois questions principales. D’abord, comment aborder le rapport que des individus et leurs collectivités entretiennent avec le monde et avec l’Autre selon leur propre système d’interprétations et d’explications de ces réalités? Ensuite, comment penser la diversité des collectivités humaines qui établissent de tels rapports? Finalement, comment aborder les dimensions collectives à travers les discours limités d’individus? Deux outils m’ont permis de prendre du recul face à ma subjectivité et d’accéder à un certain niveau de réalité et de validité quant aux faits rapportés et aux résultats atteints. Dans un premier temps, le réseau notionnel articulant les conceptions du monde (Ikenga-Metuh, 1987) comme phénomènes de civilisations (Mauss, 1929) accessibles par l’analyse des représentations sociales (Jodelet, 1997) permet de définir et d’étudier l’interface entre l’individuel et le collectif. Dans un deuxième temps, l’opérationnalisation de la recherche permet de cerner le XVIe siècle comme moment de rencontre propice à l’étude des civilisations andines et occidentales à travers les représentations du Soi espagnol et de l’Autre inca du chroniqueur Pedro Sarmiento de Gamboa. Finalement, la méthode d’analyse de discours (Sabourin, 2009) lève le voile sur une grammaire sociale polarisante entre le Soi et l’Autre, laquelle traverse les trois univers de sens (religieux, intellectuel et politique) observés dans le discours de Sarmiento. La mise à jour des positions théologiques, intellectuelles et politiques de l’auteur ouvre à son tour sur les récits et discours collectifs propres aux civilisations occidentales et andines de son époque, et permet un questionnement nouveau : cette polarisation est-elle unique à la localisation sociale de Sarmiento ou constitue-t-elle un phénomène civilisationnel proprement occidental ?

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Ce projet analyse le rôle des images – photographies, films, dessins – produites dans le cadre des recherches ethnographiques « interdisciplinaires » menées par l’anthropologue italien Ernesto De Martino en Italie méridionale dans les années 1950. Ces expéditions ont donné lieu à des documents multiformes puisqu’elles regroupent des chercheurs de formations différentes : historien des religions, ethnomusicologue, psychiatre, photographe, et occasionnellement cinéaste. Plus spécifiquement, il s’agit d’étudier le rôle des matériaux visuels dans la recherche sur le tarentisme, rituel de possession observé dans les Pouilles en 1959 par De Martino et son équipe, matériaux dont une partie constitue l’annexe photographique de son œuvre célèbre La terra del rimorso (1961). Nous portons également attention à l’atlas iconographique de son ouvrage sur la lamentation funèbre, Morte e pianto rituale nel mondo antico. Dal lamento pagano al pianto di Maria (1958), fruit d’une étude de terrain dans la région sud italienne de la Lucania (Basilicata). Tout en considérant les relations intermédiales entre les images, le texte, le son et le corps, ce mémoire identifie les rapports dialectiques entre les techniques d’enregistrement et les logiques répétitives, rythmiques et performatives des rituels en question. Chez De Martino, l’image est point de tension en matière de temporalité et de ressemblance : elle suggère une anthropologie de la « survivance » nous permettant de relever plusieurs correspondances avec l'oeuvre de l’historien de l’art Aby Warburg.