55 resultados para Peace
em Université de Montréal, Canada
Resumo:
"Mmoire prsent la Facult des tudes suprieures en vue de l'obtention du grade de LL.M. en Matrise en droit Option recherche"
Resumo:
"Mmoire prsent la Facult des tudes suprieures en vue de l'obtention du grade de Matrise en droit - option recherche(LL.M)"
Resumo:
Lautorisation de recourir la force est une pratique par laquelle le Conseil de scurit permet des tats membres des Nations Unies ou des accords ou organismes rgionaux, voire au Secrtaire gnral des Nations Unies de recourir la coercition militaire. Elle est lune des circonstances excluant lillicit face linterdiction de recourir la force dans les relations internationales dont la rgle est pose larticle 2, 4 de la Charte des Nations Unies. Il est vident que cette pratique ne correspond pas clairement la lettre de la Charte mais elle tire sa lgitimit du fait quelle permet au Conseil de scurit de sacquitter de sa mission principale de maintien de la paix et de la scurit internationales, tant donn que le systme de coercition militaire prvu par la Charte savre inapplicable dans la pratique. Il reste que cette pratique est empreinte dambigut : elle apparat tantt comme une intervention des Nations Unies, tantt comme une action unilatrale au profit de certaines puissances capables de mener des oprations de grande envergure. Cette ambigut est encore exacerbe par le problme de lautorisation prsume que certainstats pourraient dduire des actes du Conseil de scurit, pour intervenir dans divers conflits. Dans les faits, la pratique de lautorisation de recourir la force semble actualiser une tendance belliciste qui caractrisait les poques antrieures. Elle peut, si lon ny prend garde, refondre, par pans entiers, les legs du droit contre la guerre (jus contra bellum) issu du XXme sicle, droit qui a t le fruit de longues tribulations dans lhistoire des relations internationales. Le danger le plus grave est que des acquis chrement ngocis risquent dtre jets par-dessus bord avec trop de facilit et sans dlai, pour servir des vises court terme.
Resumo:
Cette thse porte sur les conceptions dEgon Bahr dans le domaine de la politique lEst (Ostpolitik) de la Rpublique fdrale dAllemagne (RFA) entre 1945 et 1975. Lanalyse se concentre sur le lien entre lOstpolitik et lide que Bahr se fait de la place et du rle de lAllemagne en Europe. Plus prcisment, cette tude veut cerner les buts poursuivis par Bahr dans le cadre de la politique orientale. La premire partie traite du dveloppement conceptuel de lOstpolitik (1945-1969), tandis que la seconde examine sa mise en application entre llection de Willy Brandt comme chancelier de la RFA et la conclusion des accords dHelsinki (1969-1975). Les principales sources utilises sont les crits de Bahr ainsi que des documents indits se trouvant dans divers centres darchives non seulement en Allemagne, mais aussi aux tats-Unis, en France et en Grande-Bretagne. Pour Bahr, lOstpolitik ne saurait se rsumer llimination des obstacles qui gnent la diplomatie ouest-allemande durant la guerre froide. Bahr poursuit plutt un projet nationaliste ambitieux dans le contexte des relations avec le bloc sovitique : crer les conditions dune redfinition de la place de lAllemagne en Europe. Pour lui, lOstpolitik constitue un instrument idal pour faire de lAllemagne la puissance prpondrante dans un nouvel ordre de paix europen. Trois lments complmentaires participent laccomplissement de cette vision : 1) la consolidation de la paix et de la scurit continentales; 2) la runification allemande et 3) lmancipation de la politique trangre (ouest-)allemande. Cette thse claire la pense politique de Bahr et contribue une meilleure comprhension de la signification de lOstpolitik dans le contexte plus large de la politique trangre de la RFA. Les conceptions de Bahr sont uniques dans lAllemagne de la guerre froide parce quelles sont centres sur les notions de puissance, dintrt national et de normalit . En mme temps, Bahr comprend que la coopration doit toujours rester linstrument diplomatique privilgi des Allemands vu leur position gographique centrale. travers le prisme des conceptions de son architecte , lOstpolitik apparat comme un vritable effort de rconciliation entre la paix en Europe et laffirmation de linfluence allemande sur la scne internationale.
Resumo:
Leffervescence religieuse et politique au Cameroun engendre progressivement la fragmentation ethnique du peuple chrtien camerounais. Face la manipulation politique, lautre nom de linjustice ethnique, la plupart des Camerounais et Camerounaises y compris les chrtiens ragissent dsormais par le tribalisme, lautre nom de la rsignation ou mieux du dchirement social. Les Camerounais et Camerounaises donnent limpression davoir perdu lesprit de rsistance/dissidence qui leur a valu la libert ou mieux lindpendance. Comment ignorer que de saccoutumer au drame de la drive ethnique, en sinstallant, pour des raisons de survie, dans lclatement le plus abject, cest opter pour lasservissement volontaire dun peuple qui mne inexorablement au gnocide collectif ? Notre recherche repose sur lhypothse que les conflits ethniques ont pntr la sphre du christianisme et font dsormais partie des dysfonctionnements de lglise du Cameroun. Ces dysfonctionnements internes nuisent la crdibilit de lglise. Il y a un lien entre les dfaillances observes dans lglise et les dfaillances de la socit Camerounaise. De plus, le rapport de convergence entre les rivalits ethniques et la religion, provoque un questionnement thologique invitable : comment amener les diffrentes ethnies qui forment la plupart des tats africains un harmonieux vivre - ensemble inspir par le mode de vie et de fonctionnement des glises chrtiennes, au Cameroun en l'occurrence ? Faut-il se limiter ladoption dune nouvelle image de lglise par exemple lglise-famille-de-Dieu, ou bien faut-il prendre le taureau par les cornes et duquer les peuples africains une culture de la paix ? La dmarche de cette thse sinspire de la mthode adopte par la thologie pratique, cest--dire la praxologie1, en relation avec la thologie contextuelle2, au niveau du lien avec les mthodes danalyses des sciences sociales et sciences humaines, et au niveau de sa dimension prophtique cratrice. Elle est construite autour de quatre coordonnes: observation (mdiation sociale), interprtation (mdiation hermneutique), intervention pastorale (mdiation pratique) et prospective. 1 Cf. G. ROUTHIER, et M.VIAU, (dir.), Prcis de thologie pratique, Montral/Bruxelles, Novalis/Lumen Vitae, 2004, 819 p. 2 Cf. C. BOFF, Thorie et pratique . La mthode des thologies de la libration, Paris, Cerf, 1990, 400 p. ii La thse comporte quatre parties. La premire partie (chapitres 1, 2 et 3) consacre lobservation cerne la problmatique du vivre ensemble multiethnique, pour permettre de mieux percevoir la manifestation du phnomne du tribalisme dans lglise (les glises) et la socit camerounaise. Elle montre que des situations dramatiques, de malheurs, de pauvret, de famine, de conflits et de guerres sont causes en partie par le tribalisme exclusif. La deuxime partie (chapitres 4 et 5) porte sur la question du sens. Elle analyse et met lpreuve la comprhension du phnomne du tribalisme et des conflits ethniques dans la socit et dans les glises du Cameroun. Sont ainsi abords, successivement, les principales articulations du tribalisme, la stratgie mise sur pied (diviser pour mieux rgner) pour la transformation des structures sociales au Cameroun pendant la colonisation, puis rcupre par les politiciens comme idologie politique depuis les indpendances. Nous en sommes arrivs constater que cette idologie a conduit une profonde dstructuration de la socit camerounaise jusque dans lglise (les glises). La troisime partie (chapitres 6 et 7) est consacre la pratique ecclsiale du dialogue de la diversit ethnique africaine pour la paix ; nous y montrons comment les solidarits ethniques purifies au feu de lvangile peuvent avoir une influence sur la pratique chrtienne. Nous cherchons ensuite dmontrer que le dialogue interethnique bien articul est le chemin de la rconciliation. La quatrime partie (chapitre 8) est un effort pour passer de lutopie mise en pratique une pratique en forme dutopie. Nous cherchons montrer que le dialogue pastoral enrichi par la diversit ethnique et religieuse entranera la transformation de lglise locale dans son interaction avec les diffrentes ethnies du Cameroun et dAfrique.
Resumo:
Facile de discourir sur la paix ; complexe, par contre, dvaluer si paroles et gestes y contribuent vraiment. De manire critique, ce mmoire cherche contextualiser lmergence de la nation isralienne de 1881 1948, de mme quun certain nombre de forces pacifistes juives, religieuses comme sculires, sionistes comme anti-sionistes, que cette socit a engendres ou provoques de la fin du XIXe sicle aujourdhui. Dans un premier temps, quatre stratgies utilises pour construire ltat juif sont explores : la voie pratique (ltablissement de mochavot, kibboutzim et mochavim), la voie diplomatique (le lobbying de Herzl et Weizmann), la voie sociopolitique (la formation de syndicats, de lAgence juive et du Vaad Leoumi) et enfin la voie militaire (la mise sur pied dorganisations paramilitaires telles la Hagana, lIrgoun, le Lehi et le Palmah). Cette exploration permet de mieux camper le problme de la lgalit et de la lgitimit des nations palestinienne et isralienne. Dans un deuxime temps, une approche conceptuelle et une approche empirique sont combines pour mieux comprendre ce quest un camp de la paix. Lexploration conceptuelle remet en question les critres quutilisent certains chercheurs afin didentifier si une organisation contribue, ou non, la construction de la paix. Lexploration empirique trace les contours de deux camps de la paix israliens : les militants de la gauche sculire achkenazi (un pacifisme qui a merg dans les annes 1970) et les religieux haredim (un pacifisme oppos lidologie sioniste ds ses dbuts). Ce survol permet de saisir que tout systme de croyances peut provoquer la guerre autant que la paix. La conclusion discute des dfis du dialogue intercivilisationnel, des dfis tant intranationaux (lharmonie sociale isralienne entre les juifs achkenazim, mizrahim, russes, thiopiens, etc.) quinternationaux (la paix entre les Palestiniens et les Israliens).
Resumo:
Jusqu maintenant, la prison a surtout t analyse partir du point de vue des dtenus et celui des surveillants comme si le vcu de lenfermement et la relation dtenus-surveillants taient les seuls points de vue permettant den apprendre sur ce quelle est et den saisir le fonctionnement. Nous pensons, pour notre part, que dautres points de vue sont possibles, voire mme souhaitables. Cest le cas, notamment, de celui des enseignants qui exercent leur mtier en prison. Bien que thoriquement en mesure doffrir un complment intressant aux fonctions de dissuasion et de rinsertion sociale que la prison remplit difficilement elle seule, le projet ducatif carcral constitue une activit plus ou moins marginalise qui est ramene au niveau des autres activits pnitentiaires. Au premier chef, cest la prison que nous sommes tents den imputer la responsabilit et, de fait, elle y est pour quelque chose. Dabord conue pour neutraliser des criminels, il lui est difficile de les duquer en mme temps. Mais cette marginalisation, nous le verrons, nest pas le seul fait de la prison. Elle tient aussi beaucoup au mandat quils se donnent et la faon dont les enseignants se reprsentent leur travail. Stant eux-mmes dfini un mandat ambitieux de modelage et de remodelage de la personnalit de leurs lves dlinquants dtenus, prrequis, selon eux, un retour harmonieux dans la collectivit, les enseignants dplorent quon ne leur accorde pas toute la crdibilit qui devrait leur revenir. Cette situation est dautant plus difficile vivre, qu titre de travailleurs contractuels pour la plupart, ils sont dj, aux yeux du personnel correctionnel, objets dune mfiance qui sera dautant plus grande que, pour effectuer leur travail, ils doivent se faire une reprsentation du dlinquant et du dlit peu compatibles avec celles qui prvalent dans le milieu. Cest ainsi qu la marginalisation comme fait organisationnel se superpose une auto-marginalisation, incontournable, qui est le fait des enseignants eux-mmes et qui se traduit par leur attitude de rserve lgard de la prison. La chose est dautant plus paradoxale que le mandat que se donnent les enseignants, bien quils sen gardent de le dire, correspond tout fait au projet correctionnel. Mais la prison, davantage proccupe par la gestion du risque que par la rinsertion sociale des dtenus, na dintrt pour lducation en milieu carcral que dans la mesure o elle permet une socialisation lidologie pnitentiaire et contribue consolider la paix lintrieur des murs avec la complicit des enseignants eux-mmes. Du reste, ces derniers ne sont pas dupes et lui en font grief, encore quil soit permis de nous demander si on ne lui reproche pas, plus simplement, de ne pas leur donner toute la place quils croient leur revenir et de les laisser suspendus dans le vide carcral.
Resumo:
Le Conseil de scurit est lorgane principal du systme onusien charg du maintien de la paix et de la scurit internationales. Face une situation illgale, il ne peut donc lignorer et sen dsintresser. Cependant, la perptration dun acte la lgalit controverse par lun ou plusieurs de ses membres permanents peut nous laisser entendre que lorgane politique onusien aura des difficults remplir son rle. Les membres permanents vont tenter dinstrumentaliser le Conseil de scurit afin de diminuer lillgalit de la situation. Ceci pose avec acuit le problme du contrle de son activit en matire de maintien de la paix. Laccomplissement dun acte illgal par un ou plusieurs membres permanents du Conseil de scurit ncessite alors de rflchir des moyens dordre juridique pour limiter son pouvoir. Cette rflexion savre particulirement pressante lorsque le Conseil est confront une occupation de guerre impliquant ses membres permanents ou, lorsquil cre ou autorise des oprations de paix de grandes envergures suite un conflit arm impliquant ses membres permanents. Afin de limiter les prrogatives du Conseil de scurit, le rgime juridique de loccupation tel qunonc par le Rglement de La Haye (IV) de 1907 et la IVe Convention de Genve de 1949 devrait tre appliquer par lorgane politique onusien lorsquil intervient dans une situation doccupation de guerre impliquant ses membres permanents. Lobjectif est dviter quil nattribue aux puissances occupantes des missions qui dpassent le cadre juridique impos par le droit des conflits arms. Lautorisation, par le Conseil de scurit doprations de paix, telles quune administration civile transitoire ou une force multinationale avec un mandat de la paix avec recours la force arme, suite un conflit arm impliquant ses propres membres permanents, ouvre le dbat sur leur rglementation. Alors, il sera propos une interprtation progressiste de la dfinition de loccupation telle qunonce par le Rglement de La Haye (IV) de 1907 et la IVe Convention de Genve de 1949 afin dy intgrer ces nouvelles formes doccupations pacifiques, prsentant de grandes similitudes avec les occupations de guerre. Ainsi, le rgime juridique de loccupation pourra leur tre appliqu.
Resumo:
Le pouvoir de dtenir une personne des fins d'enqute n'est pas une technique d'investigation nouvelle et tire son origine du droit anglais. Mais cette mthode d'enqute, qui consiste restreindre temporairement la libert de mouvement d'une personne que l'on souponne pour des motifs raisonnables d'tre implique dans une activit criminelle, ne fut reconnue officiellement au Canada qu'en juillet 2004 suite au jugement rendu par la Cour suprme dans l'affaire R. c. Mann. Au moment d'crire ces lignes, cette stratgie d'enqute policire ne fait toujours pas l'objet d'une rglementation spcifique au Code criminel. L'approbation de cette technique d'enqute, en l'absence de toute forme de lgislation, ne s'est pas faite sans critiques de la part des auteurs et des commentateurs judiciaires qui y voient une intrusion dans un champ de comptences normalement rserv au Parlement. L'arrt Mann laisse galement en suspens une question cruciale qui se rapporte directement aux droits constitutionnels des citoyens faisant l'objet d'une dtention semblable: il s'agit du droit d'avoir recours sans dlai l'assistance d'un avocat. Le prsent travail se veut donc une tude approfondie du concept de la dtention des fins d'enqute en droit criminel canadien et de son impact sur les droits constitutionnels dont bnficient les citoyens de notre pays. Pour accomplir cette tche, l'auteur propose une analyse de la question en trois chapitres distincts. Dans le premier chapitre, l'auteur se penche sur le rle et les fonctions dvolus aux agents de la paix qui excutent leur mission l'intrieur d'une socit libre et dmocratique comme celle qui prvaut au Canada. Cette tude permettra au lecteur de mieux connatre les principaux acteurs qui assurent le maintien de l'ordre sur le territoire qubcois, les crimes qu'ils sont le plus souvent appels combattre ainsi que les mthodes d'enqute qu'ils emploient pour les rprimer. Le deuxime chapitre est entirement ddi au concept de la dtention des fins d'enqute en droit criminel canadien. En plus de l'arrt R. c. Mann qui fera l'objet d'une tude dtaille, plusieurs autres sujets en lien avec cette notion seront abords. Des thmes tels que la notion de dtention au sens des articles 9 et 10b) de la Charte canadienne des droits et liberts, la diffrence entre la dtention des fins d'enqute et l'arrestation, les motifs pouvant lgalement justifier une intervention policire de mme que les limites et l'entendue de la dtention d'une personne pour fins d'enqute, seront aussi analyss. Au troisime chapitre, l'auteur se consacre la question du droit d'avoir recours sans dlai l'assistance d'un avocat (et d'tre inform de ce droit) ainsi que du droit de garder le silence dans des circonstances permettant aux agents de la paix de dtenir une personne des fins d'enqute. Faisant l'analogie avec d'autres jugements rendus par nos tribunaux, l'auteur suggre quelques pistes de solutions susceptibles de combler les lacunes qui auront t pralablement identifies dans les arrts Mann et Clayton.
Resumo:
La Ruah YHWH joue un rle important dans la transformation crative de lunivers et des entits actuelles; cependant, une rflexion concernant les modalits de ce rle reste dvelopper. La thologie processuelle offre une plateforme partir de laquelle sont examines diverses facettes des rles que peut jouer la Ruah YHWH dans un monde o le chaos semble dominer. Lobjectif de ce mmoire est justement dexplorer la Ruah YHWH dans son rle de transformation crative au service, ultimement de lordre, de la paix et de lharmonie dans le monde, les communauts, la vie des entits actuelles, etc. Le Chapitre 1 passe en revue des notions cls de la thologie processuelle. Le concept des entits actuelles est dabord dfini. Sont ensuite examines les diffrentes phases du devenir dune entit actuelle. Finalement, les concepts de crativit et de transformation, dans une perspective de la Ruah YHWH font lobjet dobservations attentives avant daborder trois natures de Dieu, savoir primordiale, consquente, et superjective. Le Chapitre 2 sintresse la pricope centrale de ce mmoire : Juges 13:24-14:20. Le dcoupage de la structure de cette pricope est bas sur des critres de critique textuelle et danalyse syntaxique. La premire analyse sattarde aux difficults que le texte hbreu prsente, alors que la deuxime met laccent sur lorganisation structurelle des propositions grammaticales des versets. Les deux analyses me permettent ensuite de proposer une traduction du pricope. Le Chapitre 3 se veut une application de ce qui a t labor au Chapitre 1 sur la pricope analyse au Chapitre 2. Ce troisime chapitre permet de mettre en pratique une approche processuelle originale dveloppe par Robert David dans son livre Dli_l CRITURE. Dans la foule des chapitres qui le prcdent, le Chapitre 4 propose quelques principes hermneutiques contemporains pouvant clairer le rle de la Ruah YHWH dans lavance crative du monde : vie, amour, et paix.
Resumo:
La recrudescence des conflits internes dans le contexte post-guerre froide a permis de propulser lavant-plan la proccupation pour les individus. Alors que la paix et la scurit internationales ont historiquement constitu les piliers du systme institutionnel international, une porte souvrait pour rendre effectif un rgime de protection des droits de lhomme par-del les frontires. Pour les humanistes, lintervention humanitaire reprsentait un mal ncessaire pour pallier aux souffrances humaines souvent causes par des divergences ethniques et religieuses. Pourtant, cette pratique est encore souvent perue comme une forme de no-colonialisme et entre en contradiction avec les plus hautes normes rgissant les relations internationales, soit les principes de souverainet des tats et de non-intervention. La problmatique du prsent mmoire sinscrit prcisment dans cette polmique entre la prsance des droits de ltat et la prdilection pour les droits humains universels, deux fins antinomiques que la Commission internationales pour lintervention et la souverainet des tats (CIISE) a tent de concilier en laborant son concept de responsabilit de protger. Notre mmoire sinscrit dans le champ de la science politique en tudes internationales mais sarticule surtout autour des notions et enjeux propres la philosophie politique, plus prcisment lthique des relations internationales. Le travail se veut une rflexion critique et thorique des conclusions du rapport La responsabilit de protger, particulirement en ce qui concerne le critre de la juste cause et, dans une moindre mesure, celui dautorit approprie. Notre lecture des conditions de la CIISE la justification morale du dclenchement dune intervention humanitaire critres issues de la doctrine de la guerre juste relativement au jus ad bellum rvle une position mitoyenne entre une conception progressiste cosmopolitique et une vision conservatrice dun ordre international compos dtats souverains. Dune part, la commission se dissocie du droit international en faisant valoir un devoir thique doutrepasser les frontires dans le but de mettre un terme aux violations massives des droits de lhomme et, dautre part, elle craint les ingrences outrance, comme en font foi ltablissement dun seuil de la juste cause relativement lev et la dsignation dune autorit multilatrale titre de lgitimateur de lintervention. Ce travail dialectique vise premirement prsenter et situer les recommandations de la CIISE dans la tradition de la guerre juste. Ensuite, il sagit de relever les prmisses philosophiques tacites dans le rapport de la CIISE qui sous-tendent le choix de prserver une rgle de non-intervention ferme de laquelle la drogation nest exige quen des circonstances exceptionnelles. Nous identifions trois arguments allant en ce sens : la reconnaissance du relativisme moral et culturel; la ncessit de respecter lautonomie et lindpendance des communauts politiques en raison dune conception communautarienne de la lgitimit de ltat, des rquisits de la tolrance et des avantages dune responsabilit assigne; enfin, lapprhension dun bouleversement de lordre international sur la base de postulats du ralisme classique. Pour finir, nous nuanons chacune de ces thses en souscrivant un mode de raisonnement cosmopolitique et consquentialiste. Notre adhsion au discours individualiste normatif nous amne inclure dans la juste cause de la CIISE les violations systmatiques des droits individuels fondamentaux et cautionner lintervention conduite par une coalition ou un tat individuel, pourvu quelle produise les effets bnfiques dsirs en termes humanitaires.
Resumo:
La rforme des secteurs de scurit est au cur du processus de reconstruction postconflictuelle et du rtablissement de ltat de droit. Souvent implantes par des acteurs internationaux, ces rformes sont ncessaires au dveloppement socio-conomique des socits sortant de conflit. Lobjectif premier de ce travail est dtablir si la coordination des forces militaires et policires internationales a une influence sur la russite de la rforme des secteurs de scurit dans le cadre des missions de paix de lONU. L'hypothse de dpart est la suivante : la coordination entre les policiers et les militaires sur le terrain, facilite par la coopration entre les composantes policires et militaires du Dpartement des oprations de maintien de la paix de l'ONU (DOMP), favorise le succs de la RSS. Cest la culture bureaucratique de lONU qui influencera la qualit et le degr de coopration entre les composantes policires et militaires du DOMP. Cela sera vrifi travers ltude en deux temps de laide internationale apporte la rforme des secteurs de scurit en Hati de 1993 1997, puis de 2004 aujourdhui. La qualit de la coordination entre policiers et militaires dpend de facteurs internes la mission plutt que des initiatives mises de lavant par les quartiers gnraux de lONU. De plus, la coordination militaropolicire sur le terrain facilite certains aspects de la rforme des secteurs de scurit, comme la professionnalisation des forces policires locales et le rtablissement de la scurit.
Resumo:
ralise en cotutelle entre les Universits de Montral et de Paris 1 Panthon-Sorbonne (France)
Resumo:
La France est souvent perue comme la principale garante du trait de Versailles. Le rvisionnisme franais envers lordre tabli par le trait, contrairement au mme courant chez les responsables allemands, est un sujet peu tudi. Il a t abord par quelques auteurs, tels George-Henri Soutou et Stanislas Jeannesson, mais la question mrite davantage dlaboration. Grce lanalyse de la presse franaise, ce mmoire vrifie lexistence dune volont de rendre le trait de paix plus favorable la France. Une Machtpolitik ainsi quun rvisionnisme franais sont apparents de 1919 1923 avec, comme znith, loccupation de la Ruhr. Les annes suivantes virent la situation de la France se dtriorer sur les plans politique, conomique et diplomatique. La dgradation de sa posture inclina la France se tourner vers une conciliation qui manait de lesprit du trait de Versailles. La couverture de lactualit internationale de trois journaux franais (Le Temps, LAction franaise et LHumanit) avant et aprs linvasion de la Ruhr est analyse. On constate lexistence dun rvisionnisme franais qui mne, aprs son chec en 1924, un recentrage de la politique allemande de la France. En liant la perception des diffrents journaux leur idologie, nous avons aussi expliqu les variations dans leurs analyses des mmes vnements. Ltude de la presse, conjugue aux sources secondaires, rvle un discours teint dune volont rvisionniste. Elle porte croire, aussi, que le trait de Versailles ne fut rellement dfendu en France quaprs lchec de la politique de puissance et du rvisionnisme franais.