13 resultados para Middle East
em Université de Montréal, Canada
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Mmoire numris par la Direction des bibliothques de l'Universit de Montral.
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Bas sur lapproche des parcours de vie, le prsent mmoire se veut une tude du processus par lequel les ingalits fondes sur lethnicit se dploient dans le march du travail au Qubec. Faites partir des donnes de lEnqute sur les travailleurs slectionns (n=1541), des rgressions logistiques effets alatoires valuent linfluence de la rgion de naissance des nouveaux immigrants sur la prsence en emploi tout au long des quatre premires annes et demie de sjour au Qubec. Les rsultats obtenus dmontrent que la prsence en emploi est influence par la rgion de naissance. Quatre profils principaux ressortent. Les travailleurs slectionns provenant dEurope de lOuest et des tats-Unis, catgorie de rfrence, bnficient dune situation relativement favorable. Les rpondants originaires du Maghreb, dsavantags au cours de la premire anne, verront leur situation relative samliorer au fil du temps, sans pour autant atteindre une prsence en emploi quivalente celle de la catgorie de rfrence. Les travailleurs slectionns provenant dEurope de lEst et ex-URSS, dAsie de lEst et Ocanie et dAsie de lOuest et Moyen-Orient sont dsavantags durant la premire anne. Cette situation demeura au mme niveau tout au long de la priode dobservation. Les travailleurs slectionns originaires dAfrique sub-saharienne et Amrique (sauf tats-Unis) dbuteront leur sjour dans une position dfavorable et verront leur situation relative se dtriorer au fil du temps.
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Ds sa cration en 1966, lERAP sest fix pour but daccrotre la production du ptrole franc , en diversifiant ses sources dapprovisionnement. Un tel objectif prend une tournure cruciale ds lors que les rapports tendus entre le groupe franais et les autorits algriennes semblent menacer ses acquis dans le Sahara. Toutefois, se tailler une place sur le march mondial semble cette poque une tche ardue, voire improbable, puisque les espaces les plus ptrolifres sont dj occups par les grandes socits, dites Majors. Nanmoins, la socit dtat franaise russit simplanter dans plusieurs pays producteurs, dont lIrak en 1968, jusqualors considr comme la chasse garde de la Compagnie franaise des ptroles (CFP). Aussi, lexprience irakienne, suite linsuccs en Algrie, incite Elf ERAP se concentrer dans les pays ptroliers de lAfrique subsaharienne et en Mer du Nord. Le 3 fvrier 1968, Elf ERAP signe un accord avec la compagnie dtat ptrolire, INOC, pour se charger de la prospection et de lexploitation dune partie du territoire confisqu par ltat irakien la puissante Iraq Petroleum Company (IPC). En contrepartie de ses apports financiers et techniques, Elf ERAP sera rmunre par un approvisionnement garanti en ptrole irakien : il sagit dun nouveau genre de partenariat, dit contrat dagence . Ce dernier succde au systme classique des concessions et vaut la socit dtat un franc succs dans son projet de pntration au Moyen Orient. Trs vite, les prospections donnent lieu la dcouverte de gisements. La production dmarre en 1976 et slve 5 millions de tonnes en 1977. Ds lors, Elf ERAP, devenue la SNEA, peut envisager avec optimisme son avenir nergtique, puisque sa scurit dapprovisionnement est, en partie, assure par le march irakien. Mais, contre toute attente, le groupe dtat franais se retire de laffaire en mai 1977, laissant place lINOC, qui prend en charge le projet deux ans avant la date prvue par le contrat initial de 1968. Ce sujet de recherche consiste claircir le rle doprateur jou par lERAP en Irak, entre 1968 et 1977. Pour tenter dexpliquer le dpart prmatur dElf Irak, il nous faut identifier les facteurs endognes et exognes qui ont pu motiver une telle dcision. Autrement dit, la socit dtat aurait-elle subi les revers de ses propres choix nergtiques ou un tel dnouement serait-il imputable la politique ptrolire irakienne? Quelles sont les implications de la conjoncture ptrolire internationale dans le cas dun tel retrait? Aide des archives historiques dElf et de TOTAL, nous sommes arrive la conclusion que la compression du march ptrolier, entre distributeurs et producteurs, au cours des annes 1970, a considrablement nui la rentabilit des contrats intermdiaires du type agence.
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Ibn Khaldun(1332-1406) fut homme dEtat et historien des conflits et des changements politiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Il a ecrit la Muqaddima, une vaste analyse du declin de la civilisation arabe. Dans cet ouvrage l ethique du Juste est presentee comme lobeissance a la loi et lapplication des sciences rationnelles a la tradition. Ceci le mene a condamner l ethique du Bien en tant que calcul de son propre bonheur. Le conflit actuel reflete bien ce dualisme sous de nouvelles formes deudemonisme telle que lutilitarisme. Sa theorie du changement politique et des conflits est toujours dactualite : le developpement economique conduit a la destruction des dynasties au pouvoir ; ce dernier repose sur lAsabiya, une forme specifique du capital social. Le pouvoir politique dure trois generations et connait une evolution faite dessor, dapogee et de declin. Cette theorie des trois phases du developpement permet de mieux comprendre les conflits que connait actuellement le monde arabe.
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Avant-propos: La rsolution de conflits sest installe dans les cursus universitaires comme une discipline part entire sinon comme une orientation au sein de plusieurs sciences sociales. En effet, ce champ dtude fait de plus en plus lobjet de rflexions en sciences politiques, en sociologie, en anthropologie, etc, et ce, de par linterdisciplinarit des questionnements qui en relvent. Toutefois, la dimension religieuse, souvent considre comme source de conflits, est quasi inexistante lorsquil est question dapproches de rsolution. Nous nous proposons donc dexaminer la solha, une pratique proche orientale au sein de laquelle le fait religieux est une composante essentielle la rconciliation escompte. Note concernant la translittration: Les termes provenant de larabe feront lobjet dune translittration phontique base sur le franais. Notez que les translittrations en langue franaise sont diffrentes de celle en langue anglaise. Par exemple, le terme solha trouvera son quivalent anglais dans le terme sulha (do la diffrence dorthographe entre le contenu de cette tude et les citations qui proviennent darticles anglophones). De plus, notez que le genre (fminin, masculin) des termes translittrs reprendra celui de la langue dorigine, larabe. Ainsi, solha sera fminin, jaha aussi, etc Finalement, pour des raisons de clart, les termes translittrs seront tous en italique dans le texte.
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Pourquoi crer un tat palestinien ? Avant tout parce quil sagit de lunique solution qui dtient un fondement juridique, travers la rsolution 181 des Nations-Unies vote en 1947. Cette rsolution prconisait la cration de ltat isralien et celle de ltat palestinien comme deux facettes dune unique solution. La cration dun tat palestinien nest pas seulement lgale au regard du droit, elle permettrait galement le partage des responsabilits revenant chacun des acteurs du conflit. Une telle cration est-elle possible en ltat actuel de la situation au Moyen-Orient ? Telle est la problmatique de notre tude, qui comprend deux volets, lun thorique, lautre pratique. Lobjectif est de revoir les rgles du droit international relatives aux critres de formation dun tat palestinien, dexaminer si ces rgles sont respectes et de dterminer quels sont les obstacles qui compliquent lapplication dune telle cration. La premire partie qui consiste sinterroger sur la formation dun tat palestinien nous mne examiner quatre lments : la population permanente, le territoire dtermin, le gouvernement effectif et la capacit entrer en relation avec les autres tats. Ltude de ces lments montre que la Palestine est un embryon dtat. Mme si le concept dun tat palestinien peut tre envisag en droit, quen est-il de sa viabilit ? La deuxime partie de notre tude porte sur les obstacles juridiques la cration dun tat palestinien. Quatre lments qui sont loccupation, ldification dun mur entre Isral et les territoires palestiniens, les colonies de peuplement israliennes en territoire palestinien occup incluant la question de Jrusalem et enfin le droit au retour des rfugis sont tudis. Il ressort de cette recherche quun tat palestinien pourrait tre cr en droit mais sa viabilit reste conditionne au bon vouloir dIsral sur les questions voques ci-dessus. Aujourdhui, les dimensions du conflit rendent particulirement complexe une entente entre les deux parties. Le cadre juridique international reprsent par lONU ne peut sappliquer au conflit isralo-palestinien que sil bnficie de lappui diplomatique clair et sincre de lensemble des acteurs internationaux.
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Leffondrement et le dmantlement de lEmpire ottoman la suite de la Premire Guerre mondiale ont conduit les Grandes puissances europennes oprer un partage territorial du Proche-Orient, lgitim par le systme des mandats de la Socit des Nations (SDN). Sans prcdent, cette administration internationale marqua le point de dpart de linternationalisation de la question de la Palestine, dont le droit international allait servir de socle une nouvelle forme de colonialisme. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, lOrganisation des Nations Unies (ONU) continua laction entreprise par la SDN en soccupant galement de cette question sur la demande des Britanniques. En novembre 1947, lONU dcida du partage de la Palestine en deux Etats pour rsoudre les conflits entre sionistes et nationalistes arabes. Si ce partage fut accept par les sionistes, il fut rejet par les Etats arabes voisins et de nombreux Arabes palestiniens. Les affrontements opposant nationalistes arabes et sionistes de Palestine laissrent place au conflit isralo-arabe aprs la proclamation dIndpendance de lEtat dIsral en mai 1948. Au commencement de la guerre froide, les Etats-Unis et lURSS prirent conscience de lintrt gostratgique de cette rgion, progressivement dsinvestie par la France et la Grande-Bretagne. Dans cette tude, nous verrons comment la scne intertatique et la communaut internationale, successivement compose de la SDN puis de lONU, ont en partie scell le sort du Proche et Moyen-Orient. Nous consacrerons galement une analyse au rle jou par les idologies nationalistes arabes et sionistes, qui tiennent une place centrale au sein de ce conflit.
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Ce mmoire sintresse aux conditions qui ont men la guerre de six jours de 1967 au Moyen-Orient. Tout particulirement, mon mmoire investiguera les dynamiques domestiques qui influent sur la prise de dcision politique. Lhypothse principale suppose que le mode de gestion de la socit, choisi par le gouvernement au pouvoir, influe et contraint les options de politique trangre disponibles celui-ci. . Un rgime peut recourir deux modes de gestion de la socit : lexclusion et linclusion, plusieurs degrs. En fonction du mode de gestion choisi, le gouvernement aura besoin de plus ou moins de ressources pour le mettre en place et pour le prserver. La quantit et la nature des ressources utilises au niveau domestique contraindront les options de politique trangre disponibles au rgime Les guerres du Moyen-Orient, et la politique trangre des pays de la rgion sont souvent interprtes selon des principes ralistes : la recherche du pouvoir et de scurit guide la politique trangre. Ce mmoire cherche souligner limportance de dynamiques domestiques sur le processus de prise de dcision politique, mais galement linfluence qua le conflit isralo-arabe sur la structure, le fonctionnement et la socit des pays concerns.
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Thse ralise en cotutelle avec l'cole des Hautes tudes en Sciences Sociales (EHESS, Paris).
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Depuis la colonisation jusquaux plus rcents conflits qui affectent le Moyen-Orient , le visuel participe la cration dune image raciale et sexuelle du monde musulman dans laquelle lOrient archaque est reprsent comme loppos moral de lOccident moderne . Ce discours nomm Orientalisme (Sad 1994) transforme lOrient en objet du savoir et du regard occidental (Nochlin 1989). La peinture, la photographie, et les expositions universelles sont autant de moyens qui permettent dinstaurer un point de vue privilgi de lOccident sur lOrient. Avec le Web 2.0 et les technologies mobiles, le partage dimages fait partie intgrale de notre quotidien et celles-ci nous proviennent de partout et de nimporte qui. En considrant que lOrientalisme est indissociable des techniques modernes de reprsentation du monde (Mitchell 2013), le prsent mmoire souhaite interroger limpact de ces nouvelles technologies sur la production, la circulation et la rception des images du dit Orient. Nous concentrerons notre tude sur les images captes et partages depuis les manifestations de la Rvolution verte iranienne de juin 2009, entre autres la vido de lassassinat de la jeune Neda Agha Soltan qui a fait la une des mdias occidentaux. En prenant comme base les crits dEdward Sad, que nous rviserons par le biais de lectures fministes, nous verrons que lOrientalisme visuel mute au rythme des changements politiques, culturels et technologiques quil rencontre. En plus dclairer les images de notre corpus, la question fministe nous permettra dlargir la dfinition et les mcanismes de lOrientalisme proposs par Sad. Nous dmontrerons que tout en ayant le potentiel de bouleverser limage que construit lOccident de lOrient, le Web 2.0 actualise aussi lOrientalisme visuel sous de nouveaux modes de production du savoir.
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Cette tude sorganise autour dune articulation : celle entre un mdium (la photographie), une ville (Beyrouth), et les vnements qui ont marqu son pass rcent. Le thme des rapports entre la photographie et lhistoire, avec la pluralit de sens qui le dcrit, vient, en arrire-fond de ces questions, dlimiter lhorizon de cette tude ; le lien entre voir et savoir, antiquement aux sources de la connaissance historique (Hartog, Loraux), en reprsente la ligne de fuite. En premier plan, la relation photographique et historienne lvnement constitue lobjet de cette recherche dont le propos est didentifier dans la photographie une rfrence lhistoire considre en tant qucriture. Concrtement, cet argument se dplie sur deux mouvements. Il exige, dans un premier temps, une srie danalyses thoriques visant tudier le potentiel de connaissance et le caractre formel de la photographie en qualit de reprsentation vnementielle. En partant des exprimentations des avant-gardes (Lugon, Baqu), jusquau jumelage entre la photographie et la presse, il sagira de montrer la part de lisibilit qui appartient aux narrations photographiques (Barthes, Lavoie). Ensuite, on prendra en considration le travail opr par lhistorien lors de lopration historiographique visant produire, autour de lvnement, une reprsentation historique (de Certeau, Ricur, Ginzburg). Outre faire ressortir le caractre de visibilit qui appartient lcriture historienne, ce passage sera aussi loccasion de produire une tude compare de la photographie et de lhistoire (Kracauer) autour de notions ponctuelles, comme celles dempreinte, dindice et de tmoignage. Le moteur de ce premier mouvement est la notion dvnement. Aborde dun point de vue phnomnologique (Zarader, Marion, Dastur, Diano), elle nous permettra dobserver la photographie et lhistoire daprs la gntique de leur construction. Finalement, Beyrouth et son histoire faonnes par les images constituent le cadre lintrieur duquel sorganise le deuxime mouvement. Les analyses des uvres de Sophie Ristelhueber (Beyrouth photographies, 1984), Robert Frank (Come again, 1991) et Lamia Joreige (Beyrouth, autopsie dune ville, 2010) sont conues comme autant despaces dialogiques entre la photographie, lpistmologie de lhistoire et les vnements historiques quelles reprsentent. Le propos est de faire ressortir le basculement quelles mettent en scne : de la chronique vers lcriture dhistoire.
