4 resultados para Langues -- Ouvrages avant 1800
em Université de Montréal, Canada
Resumo:
L’objectif principal du présent mémoire est d’observer le processus de traduction d’un texte de nature juridique mis en oeuvre par deux groupes d’étudiants, cinq étudiants inscrits au baccalauréat en traduction et quatre inscrits au baccalauréat en droit. Tout d’abord, nous analyserons les différences qui existent entre les deux groupes dans leur utilisation des ouvrages de référence. Nous observerons entre autres la diversité générale des ouvrages consultés et la connaissance antérieure des ouvrages papier, la répartition par type d’ouvrages (dictionnaire bilingue, monolingue ou autres), la répartition par support d’ouvrages (électronique ou papier), l’utilisation des correcteurs, l’intensité des recherches effectuées et, finalement, le premier ouvrage consulté selon le type et le support. Ces données seront recueillies grâce à la méthode de verbalisation à voix haute et à l’enregistrement de l’écran d’ordinateur, au moyen du logiciel WebEx. Ensuite, nous évaluerons la qualité des traductions en faisant une distinction entre deux types d’erreurs, soit les erreurs de traduction et les erreurs de langue. Nous tenterons par la suite d’établir des liens entre l’utilisation des ouvrages de référence et la qualité des traductions. Nous observerons que les deux groupes utilisent les ouvrages de référence différemment et que les traducteurs ont semblé mieux outillés que les juristes pour remettre une traduction de qualité.
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Plusieurs monographies récentes se sont intéressées à la traduction des littératures africaines europhones (Gyasi 2006, Bandia 2008, Batchelor 2009), faisant valoir le concept d’autotraduction (au sens métaphorique) et insistant sur le fait que ces écritures sont porteuses d’une oralité ou de marques linguistiques issues des langues parlées par les écrivains. Toutefois, la question de l’hybridité comme point de jonction entre littératures orales et écrites a encore rarement été examinée sous un angle poétique et c’est précisément dans cet esprit que cette recherche a été entreprise. Dans un premier temps, à partir des ouvrages originaux de six auteurs, trois d’expression littéraire anglaise (Farah, Hove et Armah) et trois d’expression littéraire française (Waberi, Adiaffi et Djebar), je montre en quoi ces écritures méritent d’être qualifiées de poétiques avant de mettre cette esthétique en relation avec le patrimoine littéraire de chacun des auteurs du corpus; ponctuellement, d’autres affiliations littéraires sont mises en évidence. Cette poétique est examinée dans sa dimension mélopoéique (Pound 1954), c’est-à-dire sous l’angle des structures audibles, appelées aussi figures de style jouant sur la forme phonétique des mots (Klein-Lataud 2001). Dans un second temps, j’examine comment cette poétique sonore a été recréée, tant de manière qualitative que quantitative, dans les traductions de Bardolph, de Richard et de J. et R. Mane (pour les auteurs d’expression anglaise) et de Garane, de Katiyo et de Blair (pour les auteurs d’expression française). Les enjeux associés à la réactivation des structures poétiques sonores sont mis en évidence dans le dernier chapitre qui propose un tour d’horizon des modalités de « consommation » de l’objet littéraire et qui s’achève sur les questions soulevées par la progression du livre audio. La méthodologie élaborée dans ce cadre s’inspire essentiellement de Berman (1995) et de Henry (2003). La conceptualisation de la poétique sonore, telle que mise en œuvre dans le contexte particulier de ces littératures, fait appel aux paradigmes de valence traductive (Folkart 2007) et de traduction métonymique (Tymoczko 1999). Par ailleurs, cette recherche s’appuie sur la récente thèse de doctorat de Fraser (2007) consacrée à la théorisation du sonore en traduction.
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Pitirim A. Sorokin est l'un des plus importants sociologues américains du XXe siècle. Ses contributions à la sociologie sont non seulement nombreuses, mais surtout diversifiées. La majorité de ses ouvrages furent traduits et toutes les grandes langues du monde ont accès à au moins un de ses livres. Cependant, en Occident, sa carrière précédant son émigration aux États-Unis fut longtemps négligée, les critiques s'intéressant plutôt à ses écrits post-Russie. Par ailleurs, très peu d'écrits francophones existent sur cette grande figure de la sociologie américaine. Remédiant à cette situation, ce mémoire revisite la vie et l'oeuvre de Sorokin en Russie et présente aux lecteurs contemporains la partie éclipsée de sa carrière. Plus précisément, la recherche porte sur la carrière russe de Pitirim A. Sorokin d'un point de vue biographique et sociologique. La question au coeur du travail est la suivante : Comment expliquer la production sociologique de Pitirim A. Sorokin en Russie? Dans une première partie est présentée sa biographie entre 1889 et 1923. L'objectif est de décrire la formation de son habitus et les diverses positions qu'il occupa. La seconde partie, quant à elle, résume les recherches produites par le sociologue avant son exil et montre en quoi ses prises de positions scientifiques furent déterminées par son parcours.
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Le récit de la Pentecôte (Actes des Apôtres 2) présente au lecteur un élément particulier qui se retrouve rarement dans le canon biblique : les « langues comme de feu ». Seuls les passages d’Isaïe 5,24 et Actes 2,3 utilisent cette expression; pourtant, leurs contextes diffèrent largement. Nous trouvons certains commentaires rabbiniques et fragments de rouleaux de la Mer Morte qui emploient cette même expression, et la littérature gréco-romaine utilise une image similaire où un feu divin se pose sur la tête de certains personnages. Puisque la fonction de cet élément diffère d’un ouvrage littéraire à un autre, comment devons-nous interpréter les langues de feu dans le récit de la Pentecôte? Les commentaires bibliques qui examinent cet élément proposent différentes hypothèses sur la symbolique des langues de feu. Afin de répondre à cette problématique, nous commencerons notre étude avec une présentation sur l’état de la question et des approches synchroniques utilisées. Nous présenterons ensuite l’analyse structurelle du récit de la Pentecôte afin de percevoir la place que notre expression occupe dans cette péricope. Au chapitre trois, nous ferons une analyse grammaticale de notre segment afin de voir la fonction grammaticale de l’expression, et présenter une recension des ouvrages hébraïques et gréco-romains qui utilisent cette expression ou une image similaire. Enfin, l’analyse philologique des termes γλῶσσα et πῦρ sera élaborée et comparée à l’utilisation retrouvée dans le livre des Actes des Apôtres. Subséquemment, nous serons en mesure de porter un regard critique sur quelques interprétations proposées afin de percevoir que la mise en réseau structurel du membre γλῶσσαι ὡσεὶ πυρός, avec les termes répétitifs et synonymiques du récit, nous orientent à percevoir l’accomplissement de la promesse du Saint-Esprit, qui à son tour habilite le croyant à réaliser la mission donnée : la proclamation du message christologique à toutes les ethnies.