20 resultados para Issachar Work Israel Tribal life Wage earning.

em Université de Montréal, Canada


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La présente étude propose dâéclairer la dynamique interactive de construction quotidienne de la culture du travail de rue. Tel quâelle est présentée au premier chapitre, cette piste de recherche fait écho à différentes préoccupations soulevées par lâindétermination des conditions dâexistence et dâexercice du travail de rue aux niveaux de la légitimation sociale de cette pratique, de sa consolidation organisationnelle, de son articulation méthodologique et de lâidentification professionnelle de ses praticiens. Après avoir mis en relief les contraintes et défis engendrés par ces différentes formes dâincertitude, la problématique met en lumière lâopportunité de voir dans cette indétermination un révélateur des processus quotidiens de construction culturelle du travail de rue. Un deuxième chapitre présente le cadre théorique constructiviste, interactionniste et ethnométhodologique qui a inspiré la conception de la culture adoptée dans cette recherche. Un troisième chapitre résume la stratégie ethnographique de lâenquête de terrain menée dans lâunivers du travail de rue par le biais dâune démarche dâobservation participante dâune année au sein dâune équipe locale de travailleurs de rue et des espaces associatifs fréquentés par ces acteurs à lâéchelle régionale, provinciale et internationale. Empruntant la métaphore dramaturgique dâErving Goffman pour décrire « la mise en scène de la vie quotidienne » des travailleurs de rue, une deuxième section dâanalyse des données décrit en trois chapitres les interactions sociales des travailleurs de rue dans les « coulisses » de leurs espaces entre pairs, « dans le décor du milieu » à la rencontre de leurs « publics » ainsi que lors de « représentation de leur rôle » en situation dâintervention. Recourant à des récits dâobservation et à divers exemples, chacun de ces chapitres explicite les activités routinières et les conversations ordinaires qui prennent forme dans ces différents contextes dâinteraction sociale. Le quatrième chapitre décrit la quotidienneté de ma propre incursion comme chercheure dans lâunivers des travailleurs de rue et celle dont jâai été témoin dans la dynamique de lâéquipe qui mâa accueillie pendant une année sur une base hebdomadaire. Le cinquième chapitre raconte la vie de tous les jours ayant cours à travers lâintégration des travailleurs de rue sur le terrain et lâactivation de leur rôle dans le milieu. Le sixième chapitre reflète différentes manières dont les travailleurs de rue sâinscrivent au quotidien dans des situations dâintervention avec les personnes du milieu et avec les acteurs de la communauté. Un septième chapitre dégage de la description de cet assemblage de routines et de codes de langage des travailleurs de rue une interprétation des processus et des produits de la « culturation » de cette pratique, câest-à-dire une certaine lecture des processus interactifs de production de cette culture et de la constellation de significations produites et mobilisées par les acteurs impliqués.

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Cette étude traite des difficultés que rencontrent les travailleurs agricoles salariés dans lâexercice de leur droit à la liberté dâassociation et à la négociation collective. Ils sont souvent exclus des régimes législatifs nationaux de protection des droits syndicaux ou restreints dans leur capacité de les exercer en dépit du fait quâils sont parmi les plus pauvres et mal nourris de la planète et donc requerraient une protection accrue. Quelles sont les causes historiques de ce traitement discriminatoire (première partie) ? Comment le droit international du travail contribue-t-il à remédier à cette situation (deuxième partie) ? En quoi est-ce que le droit international du travail a-t-il influencé le droit interne canadien pour la protection des travailleurs agricoles salariés (troisième partie) ? Les causes du traitement singulier accordé à ces travailleurs remontent aux origines mêmes de lâagriculture. Consciente des caractéristiques particulières de cette activité, lâOrganisation internationale du travail affirmera dès le début du 20e siècle quâil est injustifié dâempêcher les travailleurs agricoles salariés de se syndiquer. Elle insiste sur la valeur fondamentale des droits syndicaux devant différents forums onusiens et favorise leur promotion à travers lâélaboration de normes du travail mais également dâinstruments de soft law, considérés mieux adaptés dans un contexte contemporain de mondialisation. Ce droit international du travail influencera ensuite lâinterprétation de la Charte canadienne des droits et libertés par les tribunaux canadiens dans leur analyse de la constitutionnalité de lâexclusion totale ou partielle des travailleurs agricoles salariés des régimes législatifs de protection des droits syndicaux.

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Les dirigeants-propriétaires des petites et moyennes entreprises (PME) sont de plus en plus intéressés par la gestion des ressources humaines (GRH); certains y voient un avantage concurrentiel face à la pénurie de main-dâÅuvre actuelle. Considérant que la compatibilité entre les caractéristiques des travailleurs et celles de lâorganisation peut générer des résultats positifs (Kristof-Brown et Guay, 2011), notre étude sâintéresse aux pratiques de GRH associées aux valeurs au travail de la génération Y ainsi que leur effet sur la capacité des PME à attirer et retenir cette cohorte. Cette étude qualitative sâest réalisée grâce à des données primaires colligées à la suite dâentrevues avec des dirigeants de quatre PME du secteur de la construction et seize employés appartenant à la génération Y Åuvrant au sein de ces entreprises. Par nos résultats, nous avons relevé que la qualité des relations, autant avec les collègues que les superviseurs, demeure généralement la principale source dâattraction et de rétention des Y dans les PME. Nos résultats soutiennent aussi que leur attraction et rétention peut être très fortement favorisée grâce à des pratiques de communication bidirectionnelle et illimitée, une communication stratégique et une liberté dans la gestion du temps et des méthodes de travail. La conciliation travail et vie personnelle, les défis variés, les possibilités dâavancement, la gestion des ressources humaines socialement responsable, la reconnaissance des compétences ainsi que la gestion participative sont aussi des pratiques pouvant être fortement liées à lâattraction et la rétention de cette génération. Nos résultats montrent aussi que lâattraction et la rétention des Y dans les PME sont modérément favorisées par le travail dâéquipe, les conditions de travail équitables et objectives et la rémunération globale concurrentielle. à lâinverse, la présence de technologies de lâinformation et des communications et la formation continue sont des sources plus faibles dâattraction et de rétention en comparaison aux autres pratiques abordées dans cette étude. En somme, cette étude contribue à la littérature sur la GRH dans les PME, puisque les spécificités relatives à ces entreprises ont été peu considérées jusquâà aujourdâhui. Elle permet aussi la recommandation de pratiques utiles aux dirigeants-propriétaires et professionnels en ressources humaines Åuvrant avec le défi dâattraction et de rétention de la génération Y au sein de leur entreprise.

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Durant la deuxième moitié du 20e siècle, divers aménagements structurels ont amené lâidéologie du système dâentreprise japonais à être acceptée globalement, non seulement comme un modèle légitime, mais aussi comme un modèle à suivre (et à poursuivre). Figure emblématique de ce système, le « salaryman » â employé masculin régulier des grandes entreprises ou administrations japonaises â sâest imposé au sein de la société japonaise. Lâidéologie que véhicule le système dâentreprise a dès lors été interprétée par quelques auteurs comme un discours hégémonique, une image culturellement dominante du travail et de la vie quotidienne au Japon. Aujourdâhui, à la suite dâune conjoncture économique particulière fruit de la crise économique des années 1990, lâimage du salaryman sâeffrite et son caractère hégémonique tend à se fragmenter pour laisser place à de nouvelles pratiques et à de nouvelles valeurs souvent antagonistes avec les discours et les représentations du travail et de la masculinité qui ont dominé jusquâalors. Une analyse historique et une enquête de terrain (entrevues semi-directives) nous montreront à la fois pourquoi le salaryman peut être compris comme un discours hégémonique et comment les nouvelles pratiques et représentations des jeunes japonais témoignent du caractère nouvellement fragmentaire de lâimage du salaryman en contexte de crise. Ces résultats nous amèneront à considérer plus globalement lâimplication des transformations du système dâemploi dans le changement social au Japon.

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Rapport de recherche présenté à la Faculté des arts et des sciences en vue de l'obtention du grade de Maîtrise en sciences économiques.

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In this paper, we look at how labor market conditions at different points during the tenure of individuals with firms are correlated with current earnings. Using data on individuals from the German Socioeconomic Panel for the 1985-1994 period, we find that both the contemporaneous unemployment rate and prior values of the unemployment rate are significantly correlated with current earnings, contrary to results for the American labor market. Estimated elasticities vary between 9 and 15 percent for the elasticity of earnings with respect to current unemployment rates, and between 6 and 10 percent with respect to unemployment rates at the start of current firm tenure. Moreover, whereas local unemployment rates determine levels of earnings, national rates influence contemporaneous variations in earnings. We interpret this result as evidence that German unions do, in fact, bargain over wages and employment, but that models of individualistic contracts, such as the implicit contract model, may explain some of the observed wage drift and longer-term wage movements reasonably well. Furthermore, we explore the heterogeneity of contracts over a variety of worker and job characteristics. In particular, we find evidence that contracts differ across firm size and worker type. Workers of large firms are remarkably more insulated from the job market than workers for any other type of firm, indicating the importance of internal job markets.

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Affiliation: Louise Lafortune: Faculté de médecine, Université de Montréal

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Les transformations économiques visant la création dâun marché mondial unique, le progrès technologique et la disponibilité dâune main-dâÅuvre qualifiée dans les pays à bas salaire amènent les dirigeants des entreprises à réexaminer lâorganisation et la localisation de leurs capacités productives de façon à en accroître la flexibilité qui est, selon plusieurs, seule garante de la pérennité de lâorganisation (Atkinson, 1987; Patry, 1994; Purcell et Purcell, 1998; Kennedy 2002; Kallaberg, Reynolds, Marsden, 2003; Berger, 2006). Une stratégie déployée par les entreprises pour parvenir à cette fin est la délocalisation (Kennedy, 2002; Amiti et Wei, 2004; Barthélemy, 2004; Trudeau et Martin, 2006; Olsen, 2006). La technologie, lâouverture des marchés et lâaccès à des bassins nouveaux de main-dâÅuvre qualifiée rendent possible une fragmentation de la chaîne de production bien plus grande quâauparavant, et chaque maillon de cette chaîne fait lâobjet dâun choix de localisation optimale (Hertveldt et al., 2005). Dans ces conditions, toutes les activités qui ne requièrent aucune interaction complexe ou physique entre collègues ou entre un employé et un client, sont sujettes à être transférées chez un sous-traitant, ici ou à lâétranger (Farrell, 2005). La plupart des recherches traitant de lâimpartition et des délocalisations se concentrent essentiellement sur les motivations patronales dây recourir (Lauzon-Duguay, 2005) ou encore sur les cas de réussites ou dâéchecs des entreprises ayant implanté une stratégie de cette nature (Logan, Faught et Ganster, 2004). Toutefois, les impacts sur les employés de telles pratiques ont rarement été considérés systématiquement dans les recherches (Benson, 1998; Kessler, Coyle-Shapiro et Purcell, 1999; Logan et al., 2004). Les aspects humains doivent pourtant être considérés sérieusement, car ils sont à même dâêtre une cause dâéchec ou de réussite de ces processus. La gestion des facteurs humains entourant le processus de délocalisation semble jouer un rôle dans lâimpact de lâimpartition sur les employés. Ainsi, selon Kessler et al. (1999), la façon dont les employés perçoivent la délocalisation serait influencée par trois facteurs : la manière dont ils étaient gérés par leur ancien employeur (context), ce que leur offre leur nouvel employeur (pull factor) et la façon dont ils sont traités suite au transfert (landing). La recherche vise à comprendre lâimpact de la délocalisation dâactivités dâune entreprise sur les employés ayant été transférés au fournisseur. De façon plus précise, nous souhaitons comprendre les effets que peut entraîner la délocalisation dâune entreprise « source » (celle qui cède les activités et les employés) à une entreprise « destination » (celle qui reprend les activités cédées et la main-dâÅuvre) sur les employés transférés lors de ce processus au niveau de leur qualité de vie au travail et de leurs conditions de travail. Plusieurs questions se posent. Quâest-ce quâun transfert réussi du point de vue des employés? Les conditions de travail ou la qualité de vie au travail sont-elles affectées? à quel point les aspects humains influencent-t-ils les effets de la délocalisation sur les employés? Comment gérer un tel transfert de façon optimale du point de vue du nouvel employeur? Le modèle dâanalyse est composé de quatre variables. La première variable dépendante (VD1) de notre modèle correspond à la qualité de vie au travail des employés transférés. La seconde variable dépendante (VD2) correspond aux conditions de travail des employés transférés. La troisième variable, la variable indépendante (VI) renvoie à la délocalisation dâactivités qui comporte deux dimensions soit (1) la décision de délocalisation et (2) le processus dâimplantation. La quatrième variable, la variable modératrice (VM) est les aspects humains qui sont examinés selon trois dimensions soit (1) le contexte dans lâentreprise « source » (Context), (2) lâattrait du nouvel employeur (pull factor) et (3) la réalité chez le nouvel employeur (landing). Trois hypothèses de recherche découlent de notre modèle dâanalyse. Les deux premières sont à lâeffet que la délocalisation entraîne une détérioration de la qualité de vie au travail (H1) et des conditions de travail (H2). La troisième hypothèse énonce que les aspects humains ont un effet modérateur sur lâimpact de la délocalisation sur les employés transférés (H3). La recherche consiste en une étude de cas auprès dâune institution financière (entreprise « source ») qui a délocalisé ses activités technologiques à une firme experte en technologies de lâinformation (entreprise « destination »). Onze entrevues semi-dirigées ont été réalisées avec des acteurs-clés (employés transférés et gestionnaires des deux entreprises). Les résultats de la recherche indiquent que la délocalisation a de façon générale un impact négatif sur les employés transférés. Par contre, cette affirmation nâest pas généralisable à tous les indicateurs étudiés de la qualité de vie au travail et des conditions de travail. Les résultats mettent en évidence des conséquences négatives en ce qui a trait à la motivation intrinsèque au travail, à lâengagement organisationnel ainsi quâà la satisfaction en lien avec lâaspect relationnel du travail. La délocalisation a également entraîné une détérioration des conditions de travail des employés transférés soit au niveau de la sécurité dâemploi, du contenu et de lâévaluation des tâches, de la santé et sécurité au travail et de la durée du travail. Mais, dâaprès les propos des personnes interviewées, les conséquences les plus importantes sont sans aucun doute au niveau du salaire et des avantages sociaux. Les conséquences de la délocalisation sâavèrent par contre positives lorsquâil est question de lâaccomplissement professionnel et de la satisfaction de lâaspect technique du travail. Au niveau de la confiance interpersonnelle au travail, lâorganisation du travail, la formation professionnelle ainsi que les conditions physiques de lâemploi, les effets ne semblent pas significatifs dâaprès les propos recueillis lors des entrevues. Enfin, les résultats mettent en évidence lâeffet modérateur significatif des aspects humains sur les conséquences de la délocalisation pour les employés transférés. Lâentreprise « source » a tenté dâamoindrir lâimpact de la délocalisation, mais ce ne fut pas suffisant. Comme les employés étaient fortement attachés à lâentreprise « source » et quâils ne désiraient pas la quitter pour une entreprise avec une culture dâentreprise différente qui leur paraissait peu attrayante, ces dimensions des aspects humains ont en fait contribué à amplifier les impacts négatifs de la délocalisation, particulièrement sur la qualité de vie au travail des employés transférés. Mots clés : (1) délocalisation, (2) impartition, (3) transfert dâemployés, (4) qualité de vie au travail, (5) conditions de travail, (6) technologies de lâinformation, (7) entreprise, (8) gestion des ressources humaines.

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La dernière décennie a connu un intérêt croissant pour les problèmes posés par les variables instrumentales faibles dans la littérature économétrique, câest-à-dire les situations où les variables instrumentales sont faiblement corrélées avec la variable à instrumenter. En effet, il est bien connu que lorsque les instruments sont faibles, les distributions des statistiques de Student, de Wald, du ratio de vraisemblance et du multiplicateur de Lagrange ne sont plus standard et dépendent souvent de paramètres de nuisance. Plusieurs études empiriques portant notamment sur les modèles de rendements à lâéducation [Angrist et Krueger (1991, 1995), Angrist et al. (1999), Bound et al. (1995), Dufour et Taamouti (2007)] et dâévaluation des actifs financiers (C-CAPM) [Hansen et Singleton (1982,1983), Stock et Wright (2000)], où les variables instrumentales sont faiblement corrélées avec la variable à instrumenter, ont montré que lâutilisation de ces statistiques conduit souvent à des résultats peu fiables. Un remède à ce problème est lâutilisation de tests robustes à lâidentification [Anderson et Rubin (1949), Moreira (2002), Kleibergen (2003), Dufour et Taamouti (2007)]. Cependant, il nâexiste aucune littérature économétrique sur la qualité des procédures robustes à lâidentification lorsque les instruments disponibles sont endogènes ou à la fois endogènes et faibles. Cela soulève la question de savoir ce qui arrive aux procédures dâinférence robustes à lâidentification lorsque certaines variables instrumentales supposées exogènes ne le sont pas effectivement. Plus précisément, quâarrive-t-il si une variable instrumentale invalide est ajoutée à un ensemble dâinstruments valides? Ces procédures se comportent-elles différemment? Et si lâendogénéité des variables instrumentales pose des difficultés majeures à lâinférence statistique, peut-on proposer des procédures de tests qui sélectionnent les instruments lorsquâils sont à la fois forts et valides? Est-il possible de proposer les proédures de sélection dâinstruments qui demeurent valides même en présence dâidentification faible? Cette thèse se focalise sur les modèles structurels (modèles à équations simultanées) et apporte des réponses à ces questions à travers quatre essais. Le premier essai est publié dans Journal of Statistical Planning and Inference 138 (2008) 2649 â 2661. Dans cet essai, nous analysons les effets de lâendogénéité des instruments sur deux statistiques de test robustes à lâidentification: la statistique dâAnderson et Rubin (AR, 1949) et la statistique de Kleibergen (K, 2003), avec ou sans instruments faibles. Dâabord, lorsque le paramètre qui contrôle lâendogénéité des instruments est fixe (ne dépend pas de la taille de lâéchantillon), nous montrons que toutes ces procédures sont en général convergentes contre la présence dâinstruments invalides (câest-à-dire détectent la présence dâinstruments invalides) indépendamment de leur qualité (forts ou faibles). Nous décrivons aussi des cas où cette convergence peut ne pas tenir, mais la distribution asymptotique est modifiée dâune manière qui pourrait conduire à des distorsions de niveau même pour de grands échantillons. Ceci inclut, en particulier, les cas où lâestimateur des double moindres carrés demeure convergent, mais les tests sont asymptotiquement invalides. Ensuite, lorsque les instruments sont localement exogènes (câest-à-dire le paramètre dâendogénéité converge vers zéro lorsque la taille de lâéchantillon augmente), nous montrons que ces tests convergent vers des distributions chi-carré non centrées, que les instruments soient forts ou faibles. Nous caractérisons aussi les situations où le paramètre de non centralité est nul et la distribution asymptotique des statistiques demeure la même que dans le cas des instruments valides (malgré la présence des instruments invalides). Le deuxième essai étudie lâimpact des instruments faibles sur les tests de spécification du type Durbin-Wu-Hausman (DWH) ainsi que le test de Revankar et Hartley (1973). Nous proposons une analyse en petit et grand échantillon de la distribution de ces tests sous lâhypothèse nulle (niveau) et lâalternative (puissance), incluant les cas où lâidentification est déficiente ou faible (instruments faibles). Notre analyse en petit échantillon founit plusieurs perspectives ainsi que des extensions des précédentes procédures. En effet, la caractérisation de la distribution de ces statistiques en petit échantillon permet la construction des tests de Monte Carlo exacts pour lâexogénéité même avec les erreurs non Gaussiens. Nous montrons que ces tests sont typiquement robustes aux intruments faibles (le niveau est contrôlé). De plus, nous fournissons une caractérisation de la puissance des tests, qui exhibe clairement les facteurs qui déterminent la puissance. Nous montrons que les tests nâont pas de puissance lorsque tous les instruments sont faibles [similaire à Guggenberger(2008)]. Cependant, la puissance existe tant quâau moins un seul instruments est fort. La conclusion de Guggenberger (2008) concerne le cas où tous les instruments sont faibles (un cas dâintérêt mineur en pratique). Notre théorie asymptotique sous les hypothèses affaiblies confirme la théorie en échantillon fini. Par ailleurs, nous présentons une analyse de Monte Carlo indiquant que: (1) lâestimateur des moindres carrés ordinaires est plus efficace que celui des doubles moindres carrés lorsque les instruments sont faibles et lâendogenéité modérée [conclusion similaire à celle de Kiviet and Niemczyk (2007)]; (2) les estimateurs pré-test basés sur les tests dâexogenété ont une excellente performance par rapport aux doubles moindres carrés. Ceci suggère que la méthode des variables instrumentales ne devrait être appliquée que si lâon a la certitude dâavoir des instruments forts. Donc, les conclusions de Guggenberger (2008) sont mitigées et pourraient être trompeuses. Nous illustrons nos résultats théoriques à travers des expériences de simulation et deux applications empiriques: la relation entre le taux dâouverture et la croissance économique et le problème bien connu du rendement à lâéducation. Le troisième essai étend le test dâexogénéité du type Wald proposé par Dufour (1987) aux cas où les erreurs de la régression ont une distribution non-normale. Nous proposons une nouvelle version du précédent test qui est valide même en présence dâerreurs non-Gaussiens. Contrairement aux procédures de test dâexogénéité usuelles (tests de Durbin-Wu-Hausman et de Rvankar- Hartley), le test de Wald permet de résoudre un problème courant dans les travaux empiriques qui consiste à tester lâexogénéité partielle dâun sous ensemble de variables. Nous proposons deux nouveaux estimateurs pré-test basés sur le test de Wald qui performent mieux (en terme dâerreur quadratique moyenne) que lâestimateur IV usuel lorsque les variables instrumentales sont faibles et lâendogénéité modérée. Nous montrons également que ce test peut servir de procédure de sélection de variables instrumentales. Nous illustrons les résultats théoriques par deux applications empiriques: le modèle bien connu dâéquation du salaire [Angist et Krueger (1991, 1999)] et les rendements dâéchelle [Nerlove (1963)]. Nos résultats suggèrent que lâéducation de la mère expliquerait le décrochage de son fils, que lâoutput est une variable endogène dans lâestimation du coût de la firme et que le prix du fuel en est un instrument valide pour lâoutput. Le quatrième essai résout deux problèmes très importants dans la littérature économétrique. Dâabord, bien que le test de Wald initial ou étendu permette de construire les régions de confiance et de tester les restrictions linéaires sur les covariances, il suppose que les paramètres du modèle sont identifiés. Lorsque lâidentification est faible (instruments faiblement corrélés avec la variable à instrumenter), ce test nâest en général plus valide. Cet essai développe une procédure dâinférence robuste à lâidentification (instruments faibles) qui permet de construire des régions de confiance pour la matrices de covariances entre les erreurs de la régression et les variables explicatives (possiblement endogènes). Nous fournissons les expressions analytiques des régions de confiance et caractérisons les conditions nécessaires et suffisantes sous lesquelles ils sont bornés. La procédure proposée demeure valide même pour de petits échantillons et elle est aussi asymptotiquement robuste à lâhétéroscédasticité et lâautocorrélation des erreurs. Ensuite, les résultats sont utilisés pour développer les tests dâexogénéité partielle robustes à lâidentification. Les simulations Monte Carlo indiquent que ces tests contrôlent le niveau et ont de la puissance même si les instruments sont faibles. Ceci nous permet de proposer une procédure valide de sélection de variables instrumentales même sâil y a un problème dâidentification. La procédure de sélection des instruments est basée sur deux nouveaux estimateurs pré-test qui combinent lâestimateur IV usuel et les estimateurs IV partiels. Nos simulations montrent que: (1) tout comme lâestimateur des moindres carrés ordinaires, les estimateurs IV partiels sont plus efficaces que lâestimateur IV usuel lorsque les instruments sont faibles et lâendogénéité modérée; (2) les estimateurs pré-test ont globalement une excellente performance comparés à lâestimateur IV usuel. Nous illustrons nos résultats théoriques par deux applications empiriques: la relation entre le taux dâouverture et la croissance économique et le modèle de rendements à lâéducation. Dans la première application, les études antérieures ont conclu que les instruments nâétaient pas trop faibles [Dufour et Taamouti (2007)] alors quâils le sont fortement dans la seconde [Bound (1995), Doko et Dufour (2009)]. Conformément à nos résultats théoriques, nous trouvons les régions de confiance non bornées pour la covariance dans le cas où les instruments sont assez faibles.

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Résumé Le but de cette thèse est de comprendre les représentations du risque chez les jeunes de la rue. Plus précisément, elle sâintéresse à appréhender les constructions du risque que font les jeunes de la rue eux-mêmes, dâautant plus que ces jeunes sont définis comme un groupe à risque. Si le risque est plus souvent défini de manière stricte comme le mal éventuel, dans cette étude, il est défini plus largement intégrant lâidée des opportunités et prises de risque. Ancrée dans une perspective double du constructionnisme social et de lâinteractionnisme symbolique, cette recherche a exploré les savoirs des jeunes sur les risques quâils vivaient dans les contextes observés et la manière dont ils les appréhendaient. Pour y parvenir, cette recherche sâinscrit dans une approche ethnographique pour mieux comprendre le monde des jeunes de la rue, utilisant des méthodes d'observation participante et dévoilée et des entrevues informelles variées. Cette approche globale permet de saisir comment les jeunes définissent leur capacité à estimer, gérer, éviter ou prendre des risques. Lâutilisation dâune perspective longitudinale (de un à deux ans) et les relations de confiance bâties avec ces jeunes, ont permis de suivre comment la construction identitaire des jeunes observés a influencé leurs perception du risque et leurs pratiques de débrouillardise. En outre, les liens établis ont permis de révéler les points de vue singuliers des jeunes mais aussi leurs savoirs expérientiels relatifs aux risques. Il sâagit dans cette étude de montrer à partir des théories générales qui définissent nos sociétés comme des sociétés du risque, comment des individus, identifiés comme appartenant à un groupe à risque, définissent et gèrent leurs risques à partir de leur propre expérience et point de vue afin de révéler la diversité et la complexité des expériences et savoirs des jeunes de la rue à lâendroit du risque. En effet, cette thèse montre quâun ancrage dans une sociologie du risque permet de sortir de lâimage de victime ou de déviance associée généralement aux jeunes de la rue mais quâelle demeure marquée par la promotion de la sécurité légitimant intervention et régulation de la situation des jeunes de la rue tout en ignorant lâexpérience même des jeunes. Les discours sur les risques associés à la rue sont alors inscrits dans une logique dâexpertise. Cette étude vise à sortir de ces préconceptions des risques pris par les jeunes de la rue pour au contraire sâattarder à comprendre comment se définit le risque à partir du sens que les jeunes accordent et les expériences quâils en ont. Mots clés: jeunes itinérants, jeunes de la rue, le risque, à risque, victimisation, déviance, identité.

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Lâobjectif général de ce mémoire est de comprendre lâ˜impact du genre sur lâidentité de travail des cowboys, dans leur milieu de travail et de vie dans un ranch du Canada. Cette étude vise à contribuer aux études sur le genre en utilisant des théories existantes pour les appliquer à un nouveau champ. Sur la base dâune approche théorique fondée dans le féminisme et les études sur la masculinité, en utilisant aussi lâhistoire des cowboys de lâOuest, cette étude se penche sur la question de lâimportance du genre dans la division du travail dans le ranch, celle de lâidentité de travail des cowboys et sur la façon dont le genre affecte cette identité. La collecte des données sâest faite par lâobservation participante et des entrevues semi-structurées. En utilisant une analyse thématique des données, lâétude conclut que le genre est un principe important dans la division du travail dans le ranch et que lâidentité de travail est dâune extrême importance pour les cowboys. En outre, lâétude démontre que le genre jour de différentes façons dans lâidentité de travail, lâhétéronormativité et les idéaux du cowboy allant dans le même sens, alors que la féminité sâoppose à cet idéal. Les traditions sont encore importantes pour les cowboys contemporains, mais en même temps, ceux-ci mentionnent la réalité du travail éreintant et sans fin comme contrepoids à lâimage romantique de la vie des cowboys. Enfin, il y a des similitudes entre les cowboys de cette étude et les adolescentes suédoises étudies par AmbjÃrnsonn (2004) dans la façon dont le groupe se crée une identité sur la base du genre.

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Aux lendemains de la Guerre de Sécession, le petit centre manufacturier de Warren, dans lâÃtat du Rhode Island, attira plusieurs immigrants canadiens-français en quête de travail. Ces derniers sâorganiseront rapidement en établissant un réseau paroissial, en fondant plusieurs sociétés mutuelles et en multipliant les commerces prêts à desservir une clientèle francophone de plus en plus nombreuse. Les premiers stades de développement de la communauté (1888-1895) avaient déjà été observés par Jean Lamarre dans le cadre de son mémoire de maîtrise (1985). Dâune part, le chercheur avait remarqué un phénomène graduel dâenracinement des paroissiens et, dâautre part, lâanalyse de leur profil socio-économique indiquait quâils travaillaient majoritairement à la filature. Par cette étude, nous avons voulu revisiter cette communauté au moment où sa présence dans le paysage industriel et urbain de Warren apparaît consolidée. Grâce aux listes nominatives du recensement fédéral de 1910 et aux publications gouvernementales parues à la même époque, nous évaluons lâampleur des changements socio-économiques transformant la communauté en lâespace dâune quinzaine dâannées. Lâobservation du processus dâintégration des Canadiens français à lâenvironnement industriel est complétée par une analyse de lâapport des femmes et des enfants au ménage ouvrier. Les conclusions principales de cette étude démontrent que malgré lâattrait indéniable que représente encore et toujours le secteur manufacturier auprès de nombreux travailleurs, les Canadiens français jouissent en 1910 dâune qualité de vie généralement supérieure à celle qui caractérisait leurs débuts au sein de la localité. Leur situation socio-économique sâapparentera dâailleurs davantage à celle des anglophones de Warren, Yankees et Irlandais, que de celle des représentants de la « nouvelle vague dâimmigration » (Polonais, Italiens et Portugais).

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Cette étude porte sur la culture de travail des femmes qui ont été à lâemploi du grand magasin Dupuis Frères de Montréal entre 1920 et 1960. Nous nous intéressons aux particularités du travail salarié féminin dans le domaine de la vente au détail au Québec, mais aussi à la nature et à lâévolution de cette culture de travail de même quâà ses liens avec les changements qui surviennent à lâépoque dans la construction des nouvelles normes de la féminité respectable. Dâune part, notre but est de montrer que pour les travailleuses de Dupuis, leur emploi leur permet de gagner leur vie certes, mais aussi de lâagrémenter, de se divertir au moyen de loisirs organisés par lâentreprise et de créer des liens entre elles. à travers la culture de travail quâelles y développent, ces femmes se créent une identité particulière. Nous soulignons aussi que Dupuis Frères, dans un esprit paternaliste, encadre de près ses employées et exploite leur culture de travail afin de sâassurer de leur loyauté et de maintenir sa bonne réputation auprès de lâopinion publique. Dâautre part, nous cherchons à prouver que même si la culture des femmes à lâemploi de Dupuis au cours de cette période est largement influencée par la domesticité et lâidéologie des sphères séparées, caractéristiques de la féminité « traditionnelle » dominante, elle intègre néanmoins de plus en plus, surtout à partir de la Deuxième Guerre mondiale, de nouvelles dimensions plus « modernes » de la féminité qui ne remplacent pas lâidéal de la mère-ménagère, mais qui viennent plutôt sây greffer et qui rendent, du coup, leur identité féminine plus complexe.