10 resultados para Group
em Université de Montréal, Canada
Resumo:
Dossier : In Memoriam, Iris Marion Young (1949-2006)
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Cette th��se s���int��resse aux effets de la conscience historique sur les n��gociations de l���ethnicit�� et la structuration des fronti��res intergroupes chez les enseignants d���histoire nationale au Qu��bec. L���ambigu��t�� de dominance ethnique entre Francophones et Anglophones contextualise la fa��on dont les enseignants de ces groupes historicisent les significations du pass�� pour se conna��tre et s���orienter �� ethniquement. �� Selon leurs constructions des r��alit��s intergroupes, ils peuvent promouvoir la compr��hension intergroupe ou pr��server une coexistence rigide. Le premier article th��orise comment les capacit��s �� historiciser le pass��, ou �� g��n��rer des formes de vie morales pour une orientation temporelle, soutiennent la construction de l���ethnicit��. En d��veloppant un r��pertoire des tendances de conscience historique parall��les et ��gales afin de comprendre les fluctuations dans le maintien des fronti��res ethniques, l���article souligne l���importance de la volont�� �� reconna��tre l���agentivit�� morale et historique des humains �� rendre les fronti��res plus perm��ables. Le deuxi��me article discute d���une ��tude sur les attitudes intergroupes et les traitements mutuels entre des enseignants d���histoire Francophones et Anglophones. Alors que la plupart des r��pondants francophones sont indiff��rents aux r��alit��s sociales et exp��riences historiques des Anglo-qu��b��cois, tous les r��pondants anglophones en sont conscients et enseignent celles des Franco-qu��b��cois. Cette divergence implique une dissemblance dans la mani��re dont les relations intergroupes pass��es sont historicis��es. La non-reconnaissance de l���agentivit�� morale et historique des Anglo-qu��b��cois peut expliquer l���indiff��rence des r��pondants francophones. Le dernier article pr��sente une ��tude sur la conscience historique des enseignants d���histoire francophone �� l�����gard des Anglo-qu��b��cois. En mettant le r��pertoire de conscience historique d��velopp�� �� l�����preuve, l�����tude se concentre sur la mani��re dont les r��pondants historicisent le changement temporel dans leurs n��gociations de l���ethnicit�� et leurs structurations des fronti��res. Tandis que leurs opinions sur l����� histoire �� et leurs historicisations des contextes diff��rents les am��nent �� renforcer des diff��rences ethnoculturelles et �� ne pas reconna��tre l���agentivit�� morale et historique de l���Autre, presque la moiti�� des r��pondants d��montre une ouverture �� apprendre et transmettre les r��alit��s et exp��riences anglo-qu��b��coises. La d��pendance sur les visions historiques pr����tablies pour construire les r��alit��s intergroupes souligne n��anmoins l���exclusion de ce dernier groupe dans le d��veloppement d���une identit�� nationale.
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La recherche sur les questions touchant aux leaders de groupes sectaires et �� la violence sectaire a men�� �� l�����tude du r��le jou�� par l���autorit�� charismatique, tel que d��fini par Weber (1922) et repris par Dawson (2010). �� ce sujet, d�����minents sp��cialistes des ��tudes sur les sectes sont d���avis qu���un vide important dans la recherche sur l���autorit�� charismatique dans le contexte de groupes sectaires et de nouveaux mouvements religieux reste �� combler (ajouter les r��f��rences ���d�����minents sp��cialistes���). Ce m��moire vise �� contribuer �� l�����tude cet aspect n��glig��, le r��le de l���autorit�� charismatique dans le recours �� la violence dans les groupes sectaires, par une ��tude de cas historique d���un groupe de la R��formation protestante du XVIe si��cle, le Royaume anabaptiste de M��nster (AKA), sous l���influence d���un leader charismatique, Jan van Leiden. Cette recherche s���int��resse plus sp��cifiquement aux divers moyens utilis��s par Jan van Leiden, pour asseoir son autorit�� charismatique et �� ceux qui ont exerc�� une influence sur le recours �� des actes de violence. L�����tude de cas est bas�� sur le mat��riel provenant de deux comptes-rendus des faits relat��s par des participants aux ��v��nements qui se sont d��roul��s �� pendant le r��gne de Leiden �� la t��te du AKA. L���analyse du mat��riel recueilli a ��t�� r��alis�� �� la lumi��re de trois concepts th��oriques actuels concernant le comportement cultuel et le recours �� la violence.. L���application de ces concepts th��oriques a men�� �� l���identification de quatre principales strat��gies utilis��es par Jan van Leiden pour ��tablir son autorit�� charismatique aupr��s de ses disciples, soit : 1) la menace du mill��narisme, 2) l���exploitation d���une relation bilat��rale parasitique avec ses disciples, 3) l���utilisation de l���extase religieuse et de la proph��tie, 4) l���utilisation du d��sir de voir survenir des changements sociaux et religieux. En plus de ces quatre strat��gies, trois autres dimensions ont ��t�� retenues comme signes que le recours �� la violence dans le Royaume anabaptiste de M��nster r��sultait de l�����tablissement de l���autorit�� charismatique de son leader, soit : 1) la violence li��e au mill��narisme, 2) la notion d���identit�� et de violence partag��e, 3) des facteurs syst��miques, physiques et culturels menant �� la violence.
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Extensive social choice theory is used to study the problem of measuring group fitness in a two-level biological hierarchy. Both fixed and variable group size are considered. Axioms are identified that imply that the group measure satisfies a form of consequentialism in which group fitness only depends on the viabilities and fecundities of the individuals at the lower level in the hierarchy. This kind of consequentialism can take account of the group fitness advantages of germ-soma specialization, which is not possible with an alternative social choice framework proposed by Okasha, but which is an essential feature of the index of group fitness for a multicellular organism introduced by Michod, Viossat, Solari, Hurand, and Nedelcu to analyze the unicellular-multicellular evolutionary transition. The new framework is also used to analyze the fitness decoupling between levels that takes place during an evolutionary transition.
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Gowers, dans son article sur les matrices quasi-al��atoires, ��tudie la question, pos��e par Babai et Sos, de l'existence d'une constante $c>0$ telle que tout groupe fini poss��de un sous-ensemble sans produit de taille sup��rieure ou ��gale a $c|G|$. En prouvant que, pour tout nombre premier $p$ assez grand, le groupe $PSL_2(\mathbb{F}_p)$ (d'ordre not�� $n$) ne poss��de aucun sous-ensemble sans produit de taille $c n^{8/9}$, il y r��pond par la n��gative. Nous allons consid��rer le probl��me dans le cas des groupes compacts finis, et plus particuli��rement des groupes profinis $SL_k(\mathbb{Z}_p)$ et $Sp_{2k}(\mathbb{Z}_p)$. La premi��re partie de cette th��se est d��di��e �� l'obtention de bornes inf��rieures et sup��rieures exponentielles pour la mesure supr��male des ensembles sans produit. La preuve n��cessite d'��tablir pr��alablement une borne inf��rieure sur la dimension des repr��sentations non-triviales des groupes finis $SL_k(\mathbb{Z}/(p^n\mathbb{Z}))$ et $Sp_{2k}(\mathbb{Z}/(p^n\mathbb{Z}))$. Notre th��or��me prolonge le travail de Landazuri et Seitz, qui consid��rent le degr�� minimal des repr��sentations pour les groupes de Chevalley sur les corps finis, tout en offrant une preuve plus simple que la leur. La seconde partie de la th��se �� trait �� la th��orie alg��brique des nombres. Un polynome monog��ne $f$ est un polynome unitaire irr��ductible �� coefficients entiers qui endengre un corps de nombres monog��ne. Pour un nombre premier $q$ donn��, nous allons montrer, en utilisant le th��or��me de densit�� de Tchebotariov, que la densit�� des nombres premiers $p$ tels que $t^q -p$ soit monog��ne est sup��rieure ou ��gale �� $(q-1)/q$. Nous allons ��galement d��montrer que, quand $q=3$, la densit�� des nombres premiers $p$ tels que $\mathbb{Q}(\sqrt[3]{p})$ soit non monog��ne est sup��rieure ou ��gale �� $1/9$.
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Le Streptocoque de groupe B (GBS) est un important agent d���infection invasive pouvant mener �� la mort et demeure la cause principale de septic��mie n��onatale �� ce jour. Neuf s��rotypes ont ��t�� officiellement d��crits bas��s sur la composition de la capsule polysaccharidique (CPS). Parmi ces s��rotypes, le type III est consid��r�� le plus virulent et fr��quemment associ�� aux maladies invasives graves, telle que la m��ningite. Malgr�� que plusieurs recherches aient ��t�� effectu��es au niveau des interactions entre GBS type III et les cellules du syst��me immunitaire inn��es, aucune information n���est disponible sur la r��gulation de la r��ponse immunitaire adaptative dirig��e contre ce dernier. Notamment, le r��le de cellules T CD4+ dans l���immuno-pathogen��se de l���infection caus��e par GBS n���a jamais ��t�� ��tudi��. Dans cet ��tude, trois diff��rents mod��les murins d���infection ont ��t�� d��velopp�� pour ��valuer l���activation et la modulation des cellules T CD4+ r��pondantes au GBS de type III : ex vivo, in vivo, et in vitro. Les r��sultats d���infections ex vivo d��montrent que les spl��nocytes totaux r��pondent �� l���infection en produisant des cytokines de type-1 pro-inflammatoires. Une forte production d���IL-10 accompagne cette cascade inflammatoire, probablement dans l���effort de l���h��te de maintenir l���hom��ostasie. Les r��sultats d��montrent aussi que les cellules T sont activement recrut��es par les cellules r��pondantes du syst��me inn�� en produisant des facteurs chimiotactiques, tels que CXCL9, CXCL10, et CCL3. Plus sp��cifiquement, les r��sultats obtenus �� partir des cellules isol��es T CD4+ provenant des infections ex vivo ou in vivo d��montrent que ces cellules participent �� la production d���IFN-�� et de TNF-�� ainsi que d���IL-2, sugg��rant un profil d���activation Th1. Les cellules isol��es T CD4+ n�����taient pas des contributeurs majeurs d���IL-10. Ceci indique que cette cytokine immuno-r��gulatrice est principalement produite par les cellules de l���immunit�� inn��e de la rate de souris infect��es. Le profil Th1 des cellules T CD4+ a ��t�� confirm�� en utilisant un mod��le in vitro. Nos r��sultats d��montrent aussi que la CPS de GBS a une role immuno-modulateur dans le d��veloppement de la r��ponse Th1. En r��sum��, cette ��tude adresse pour la premi��re fois, la contribution des cellules T CD4+ dans la production d���IFN-�� lors d���une infection �� GBS et donc, dans le d��veloppement d���une r��ponse de type Th1. Ces r��sultats renforcent d���avantage le r��le central de cette cytokine pour un control efficace des infections caus��es par ce pathog��ne.
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In order to analyze a unicellular-multicellular evolutionary transition, a multicellular organism is identi���ed with the vector of viabilities and fecundities of its constituent cells. The Michod���Viossat���Solari���Hurand���Nedelcu index of group ���tness for a multicellular organism is a function of these cell viabilities and fecundities. The MVSHN index has been used to analyze the germ-soma specialization and the ���tness decoupling between the cell and organism levels that takes place during the transition to multicellularity. In this article, social choice theory is used to provide an axiomatic characterization of the group ���tness ordering of vectors of cell viabilities and fecundities underlying the MVSHN index.
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La d��mence d'Alzheimer est une maladie neurod��g��n��rative caract��ris��e par une perte progressive et irreversible des fonctions cognitives et des comp��tences intellectuelles. La maladie d���Alzheimer se pr��sente sous deux formes: la forme familiale ou pr��coce (EOAD) qui repr��sente 5% des cas et elle est li��e �� des mutations g��n��tiques affectant le m��tabolisme des peptides amylo��de; et la forme tardive ou sporadique (LOAD) qui repr��sente 95% des cas mais son ��tiologie est encore mal d��finie. Cependant, le vieillissement reste le principal facteur de risque pour d��velopper LOAD. Les changements ��pig��n��tiques impliquant des modifications des histones jouent un r��le crucial dans les maladies neurod��g��n��ratives et le vieillissement li�� �� l'��ge. Des donn��es r��centes ont d��crit LOAD comme un d��sordre de l'��pig��nome et ont associ�� ce trouble �� l'instabilit�� g��nomique. Les prot��ines Polycomb sont des modificateurs ��pig��n��tiques qui induisent le remodelage de la chromatine et la r��pression des g��nes �� l'h��t��rochromatine facultative. Nous rapportons que les souris h��t��rozygotes pour une prot��ine Polycomb d��veloppent avec l'��ge un trouble neurologique ressemblant �� LOAD caract��ris�� par l���alt��ration des fonctions cognitives, la phosphorylation de la prot��ine tau, l'accumulation des peptides amylo��de, et le dysfonctionnement synaptique. Ce ph��notype pathologique est pr��c��d�� par la d��condensation de l���h��t��rochromatine neuronale et l'activation de la r��ponse aux dommages �� l'ADN. Parall��lement, une r��duction d���expression de polycomb, malformations de l'h��t��rochromatine neuronale, et l'accumulation de dommages �� l'ADN ��taient ��galement pr��sents dans les cerveaux de patients LOAD. Remarquablement, les dommages de l'ADN ne sont pas distribu��s de fa��on al��atoire sur le g��nome mais sont enrichis au niveau des s��quences r��p��titives. Les conclusions pr��sent��es dans cette th��se ont identifi�� des modifications ��pig��n��tiques sp��cifiques qui conduisent �� une instabilit�� g��nomique aberrante menant �� la formation de LOAD. Ces r��sultats vont aider au d��veloppement de nouveaux traitements qui peuvent potentiellement ralentir la neurod��g��n��rescence.