6 resultados para Geographical distribution

em Université de Montréal, Canada


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Affiliation: Pascal Michel : Département de pathologie et microbiologie, Faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal

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Le virus du syndrome reproducteur et respiratoire porcin (SRRP) est actuellement lâune des principales menaces pour la santé des troupeaux porcins. Les multiples voies de transmission complexifient lâépidémiologie de lâinfection et en font une maladie particulièrement difficile à contrôler. Lâobjectif général de ce projet de recherche était de déterminer les facteurs associés au statut SRRP des sites de production afin de mieux comprendre lâépidémiologie de cette maladie au sein de deux régions du Québec ayant des densités porcines différentes. Les stratégies dâintroduction des cochettes de remplacement ont dâabord été examinées. Des lacunes importantes ont été identifiées représentant un risque potentiel pour lâintroduction du virus ou pour la recirculation dâune souche endémique au sein dâun troupeau reproducteur. Ainsi, appliquée à titre de stratégie de contrôle, lâacclimatation sâest révélée particulièrement problématique. Les principes de base étaient peu respectés, pouvant donc avoir un impact négatif considérable sur la circulation virale au sein du troupeau et potentiellement sur le voisinage immédiat. La fréquence de plusieurs mesures de biosécurité externe a ensuite été évaluée, permettant dâidentifier certains problèmes dont ceux touchant principalement les mesures dâhygiène relatives au protocole dâentrée. Des différences de fréquence entre les régions et les types de production ont également été notées, ce qui peut orienter les interventions de rehaussement. Une classification multivariée a permis de grouper les sites en différents patrons de biosécurité pour constituer par le fait même un index de biosécurité. Cette étape a permis dâévaluer lâassociation entre certaines caractéristiques de lâélevage et le niveau de biosécurité indiqué par lâindex. La distribution géographique des patrons au sein des deux régions, couplée à la détection dâagrégats spatiaux de sites ayant un patron similaire, a également permis de cibler davantage les interventions en fonction de la localisation des sites. Suite à lâinvestigation du statut SRRP des sites, une prévalence apparente très élevée a été obtenue pour les deux régions, complexifiant le contrôle de la maladie. Lâétude de facteurs de risque dans la région de densité modérée a mis en évidence quatre facteurs associés au statut SRRP positif des sites, soit un inventaire important, la proximité du site porcin immédiat, lâabsence de douche ainsi que le libre accès au site par lâéquarrisseur. Une action préventive intégrant des mesures de biosécurité spécifiques peut donc être entreprise directement à la ferme au regard des deux derniers facteurs. Le fait dâutiliser un index de biosécurité plutôt que des mesures de biosécurité spécifiques a également été évalué. Les résultats ne supportent pas lâindex global dans lâévaluation de lâassociation entre la biosécurité et le statut SRRP des sites de production. Finalement, la corrélation entre les distances génétique, euclidienne et temporelle des souches de SRRP, considérant également lâappartenance au même ou à des propriétaires différents, a été évaluée au sein de la région de haute densité. Une corrélation positive entre la distance génétique et euclidienne observée jusquâà 5 km a souligné lâimportance de la propagation régionale impliquant les aérosols, les insectes, dâautres espèces animales ou les objets inanimés. De plus, les souches génétiquement similaires appartenaient davantage à des sites ayant le même propriétaire, ce qui sous-tend des mécanismes de transmission impliquant une source commune dâanimaux, dâemployés, dâéquipement, voire de véhicules.

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Parmi les lignées des Caesalpinioideae (dans la famille des Leguminosae), lâun des groupes importants au sein duquel les relations phylogénétiques demeurent nébuleuses est le « groupe Caesalpinia », un clade de plus de 205 espèces, réparties présentement entre 14 à 21 genres. La complexité taxonomique du groupe Caesalpinia provient du fait quâon nâarrive pas à résoudre les questions de délimitations génériques de Caesalpinia sensu lato (s.l.), un regroupement de 150 espèces qui sont provisoirement classées en huit genres. Afin dâarriver à une classification générique stable, des analyses phylogénétiques de cinq loci chloroplastiques et de la région nucléaire ITS ont été effectuées sur une matrice comportant un échantillonnage taxonomique du groupe sans précédent (~84% des espèces du groupe) et couvrant la quasi-totalité de la variation morphologique et géographique du groupe Caesalpinia. Ces analyses ont permis de déterminer que plusieurs genres du groupe Caesalpinia, tels que présentement définis, sont polyphylétiques ou paraphylétiques. Nous considérons que 26 clades bien résolus représentent des genres, et une nouvelle classification générique du groupe Caesalpinia est proposée : elle inclut une clé des genres, une description des 26 genres et des espèces acceptées au sein de ces groupes. Cette nouvelle classification maintient lâinclusion de douze genres (Balsamocarpon, Cordeauxia, Guilandina, Haematoxylum, Hoffmanseggia, Lophocarpinia, Mezoneuron, Pomaria, Pterolobium, Stenodrepanum, Stuhlmannia, Zuccagnia) et en abolit deux (Stahlia et Poincianella). Elle propose aussi de réinstaurer deux genres (Biancaea et Denisophytum), de reconnaître cinq nouveaux genres (Arquita, Gelrebia, Hererolandia, Hultholia et Paubrasilia), et dâamender la description de sept genres (Caesalpinia, Cenostigma, Coulteria, Erythrostemon, Libidibia, Moullava, Tara). Les résultats indiquent quâil y aurait possiblement aussi une 27e lignée qui correspondrait au genre Ticanto, mais un échantillonage taxonomique plus important serait nécéssaire pour éclaircir ce problème. Les espèces du groupe Caesalpinia ont une répartition pantropicale qui correspond presque parfaitement aux aires du biome succulent, mais se retrouvent aussi dans les déserts, les prairies, les savanes et les forêts tropicales humides. à lâéchelle planétaire, le biome succulent consiste en une série dâhabitats arides ou semi-arides hautement fragmentés et caractérisés par lâabsence de feu, et abrite souvent des espèces végétales grasses, comme les Cactacées dans les néo-tropiques et les Euphorbiacées en Afrique. Lâhistoire biogéographique du groupe Caesalpinia a été reconstruite afin de mieux comprendre lâévolution de la flore au sein de ce biome succulent. Ce portrait biogéographique a été obtenu grâce à des analyses de datations moléculaires et des changements de taux de diversification, à une reconstruction des aires ancestrales utilisant le modèle de dispersion-extinction-cladogenèse, et à la reconstruction de lâévolution des biomes et du port des plantes sur la phylogénie du groupe Caesalpinia. Ces analyses démontrent que les disjonctions trans-continentales entre espèces sÅurs qui appartiennent au même biome sont plus fréquentes que le nombre total de changements de biomes à travers la phylogénie, suggérant quâil y a une forte conservation de niches, et quâil est plus facile de bouger que de changer et dâévoluer au sein dâun biome différent. Par ailleurs, contrairement à nos hypothèses initiales, aucun changement de taux de diversification nâest détecté dans la phylogénie, même lorsque les espèces évoluent dans des biomes différents ou quâil y a changement de port de la plante, et quâelle se transforme, par exemple, en liane ou herbacée. Nous suggérons que même lorsquâils habitent des biomes très différents, tels que les savanes ou les forêts tropicales humides, les membres du groupe Caesalpinia se retrouvent néanmoins dans des conditions écologiques locales qui rappellent celles du biome succulent. Finalement, bien que la diversité des espèces du biome succulent ne se compare pas à celle retrouvée dans les forêts tropicales humides, ce milieu se distingue par un haut taux dâespèces endémiques, réparties dans des aires disjointes. Cette diversité spécifique est probablement sous-estimée et mérite dâêtre évaluée attentivement, comme en témoigne la découverte de plusieurs nouvelles espèces dâarbres et arbustes de légumineuses dans la dernière décennie. Le dernier objectif de cette thèse consiste à examiner les limites au niveau spécifique du complexe C. trichocarpa, un arbuste des Andes ayant une population disjointe au Pérou qui représente potentiellement une nouvelle espèce. Des analyses morphologiques et moléculaires sur les populations présentes à travers les Andes permettent de conclure que les populations au Pérou représentent une nouvelle espèce, qui est génétiquement distincte et comporte des caractéristiques morphologiques subtiles permettant de la distinguer des populations retrouvées en Argentine et en Bolivie. Nous décrivons cette nouvelle espèce, Arquita grandiflora, dans le cadre dâune révision taxonomique du genre Arquita, un clade de cinq espèces retrouvées exclusivement dans les vallées andines.

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Ce mémoire propose une analyse de lâexpansion internationale de la China National Petroleum Corporation (CNPC) et des impacts de cette expansion sur la sécurité énergétique de la Chine. Dans le cadre de cette recherche, lâapprovisionnement énergétique dâun pays est jugé sécuritaire lorsquâune quantité suffisante de ressources nécessaires pour combler sa demande en énergie sont présentes, disponibles et accessibles et que son approvisionnement en services énergétiques demeure fiable et abordable. La recherche comporte quatre volets. Le premier volet porte sur les étapes de la restructuration de lâindustrie pétrolière chinoise depuis 1949. Celle-ci est analysée au travers des changements dans les modes de gestion des compagnies pétrolières nationales et dans leurs relations avec le gouvernement chinois. Le deuxième volet traite de la diversification et des nouvelles spécialisations de CNPC. Ces aspects sont étudiés dans le cadre dâune analyse du pourcentage de ses actifs dans chaque segment industriel (aval, intermédiaire et amont) obtenus grâce à ses rapports annuels. Le troisième volet aborde la répartition géographique des activités de la compagnie que lâon étudie à lâaide dâune analyse approfondie de près de 150 investissements, acquisitions et contrats réalisés à lâétranger entre 1992 et 2014. Le quatrième volet aborde les impacts des investissements à lâétranger de la compagnie sur la sécurité énergétique de la Chine. Ces impacts sont mesurés par lâentremise dâune analyse des flux pétroliers internationaux vers la Chine que lâon compare à la production de CNPC par pays. Ce mémoire permet de déterminer que lâexpansion internationale de CNPC sert dâabord et avant tout les intérêts économiques de la compagnie. Ce sont surtout ses investissements dans la construction dâinfrastructures de transport (oléoducs, gazoducs ainsi que les usines et terminaux de liquéfaction de gaz naturel liquéfié) qui apportent des bénéfices directs à la sécurité énergétique de la Chine. La contribution des investissements dans les autres secteurs est beaucoup moins systématique et dépend largement de la période au cours de laquelle ils ont été effectués.

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Le virus du papillome humain (HPV) est lâinfection sexuellement transmise la plus fréquente au monde. Plusieurs études ont établi son implication dans lâétiologie de pratiquement tous les cancers du col de lâutérus, une maladie qui constitue un problème de santé majeur dans les pays pauvres. Le HPV est également responsable de 90% des cancers de lâanus, 40-50% des cancers du pénis, de la vulve et du vagin, et 30% des cancers de la tête et du cou. Lâobjectif général de cette thèse est de combler les lacunes relatives aux connaissances sur la distribution génotypique du HPV dans les lésions néoplasiques cervicales utérines et de la tête et du cou, plus particulièrement en Afrique. Les objectifs spécifiques sont les suivants: 1) analyser la distribution génotypique du HPV dans les cancers du col de lâutérus et faire une analyse comparative de cette distribution dans cinq pays africains en fonction de la prévalence du VIH; 2) évaluer la présence du HPV dans les cancers de la tête et du cou au Sénégal; 3) faire une revue de la littérature et une méta-analyse sur la distribution du HPV dans les cancers de la tête et du cou dans toutes les régions du monde. Pour le premier et le second objectifs, qui découlent dâun large projet international coordonné par lâInstitut Catalan dâOncologie pour lâOrganisation Mondiale de la Santé (OMS), une étude transversale multicentrique a été menée au Mali et au Sénégal pour collecter des blocs de paraffine de patientes diagnostiquées entre 2001 et 2010 du cancer invasif du col et des cancers de la tête et du cou. Pour le troisième objectif, une revue exhaustive de la littérature a permis dâidentifier tous les articles qui ont été publiés sur les cancers de la tête et du cou dans tous les pays du monde et dâeffectuer une méta-analyse sur la prévalence de lâADN du HPV selon le site du cancer et la région géographique. Notre analyse montre que les principaux types de HPV ciblés dans les vaccins prophylactiques (HPV16/18) représentent la majorité des types de HPV détectés dans le cancer invasif du col de lâutérus en Afrique subsaharienne. Par contre, le HPV45 vient au second rang dans certains pays dâAfrique, dont le Mali et le Sénégal. Nos données suggèrent également que le VIH aurait un rôle dans la contribution relative du HPV18 et HPV45 dans le développement du cancer du col de lâutérus. Au Sénégal, notre étude montre que la prévalence du HPV dans les cancers de la tête et du cou est très faible et ne semble pas jouer un rôle important dans lâoncogenèse. Finalement, la méta-analyse a mesuré la prévalence des HPV dans les cancers de la cavité orale, de lâoropharynx, du larynx et de lâhypopharynx, et confirme lâimportante contribution relative du HPV16 dans ces cancers. Globalement, cette thèse permet de mieux comprendre lâimpact potentiel des vaccins prophylactiques sur lâincidence des cancers associés au HPV.

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La présence dâEscherichia coli pathogènes en élevages porcins entraine des retards de croissance et la mortalité. La transmission des E. coli pathogènes entre les élevages et l'abattoir dâun même réseau de production n'est pas bien décrite. La détection des gènes de virulence des E. coli pathogènes pourrait permettre dâidentifier un marqueur de contamination dans le réseau. Lâobjectif de cette étude a été dâidentifier un marqueur de contamination E. coli dans un réseau de production porcine défini afin de décrire certains modes de transmission des E. coli pathogènes. Pour ce faire, une région géographique comprenant 10 fermes dâengraissement, un abattoir et un réseau de transport a été sélectionnée. Trois lots de production consécutifs par ferme ont été suivis pendant 12 mois. Des échantillons environnementaux ont été prélevés à lâintérieur et à lâextérieur des fermes (3 visites dâélevage), dans la cour de lâabattoir (2 visites lors de sorties de lot) et sur le camion de transport. La détection des gènes de virulence (eltB, estA, estB, faeG, stxA, stx2A, eae, cnf, papC, iucD, tsh, fedA) dans les échantillons a été réalisée par PCR multiplexe conventionnelle. La distribution temporelle et spatiale des gènes de virulence a permis dâidentifier le marqueur de contamination ETEC/F4 défini par la détection dâau moins un gène dâentérotoxine ETEC (estB, estA et eltB) en combinaison avec le gène de lâadhésine fimbriaire (faeG). La distribution des échantillons positifs ETEC/F4 qualifie la cour de lâabattoir comme un réservoir de contamination fréquenté par les transporteurs, vecteurs de contamination entre les élevages. Ceci suggère le lien microbiologique entre lâélevage, les transporteurs et lâabattoir jouant chacun un rôle dans la dissémination des microorganismes pathogènes et potentiellement zoonotiques en production porcine.