6 resultados para Gadamer, Hans-Georg: Hermeneutikka. Ymmärtäminen tieteissä ja filosofiassa

em Université de Montréal, Canada


Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

La rencontre tant attendue entre Hans-Georg Gadamer et Jacques Derrida a finalement eu lieu au Goethe-Institut de Paris en 1981. Le dialogue espéré entre l'herméneutique et la déconstruction s'y est cependant à peine engagé. Selon la plupart des commentateurs, la conférence qu'y a prononcée Derrida n'était d'ailleurs même pas liée à la rencontre. Nous ne partageons pas cette opinion. Derrida a choisi de critiquer l'interprétation heideggérienne de Nietzsche, alors que Gadamer venait de faire un plaidoyer inconditionnel en sa faveur. De plus, la structure axiomatique de l'unité et de la totalité que Derrida met en question dans sa conférence est la même que celle qu'il a ailleurs attribuée à l'herméneutique. En mettant en doute la primauté de cette structure, il s'en prenait donc aux fondements de l'herméneutique telle qu'il la concevait. Enfin, sa conférence a laissé entrevoir une conception de l'interprétation dont l'absence d'horizon de vérité exclut l'herméneutique.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Lâobjet de ce travail de recherche est de mettre en dialogue les Åuvres de Hans-Georg Gadamer et de Paul RicÅur afin de mettre au jour ce qui caractérise en propre la conception herméneutique du langage et dâen souligner la pertinence. Notre thèse principale est que, pour ce faire, il est impératif de dépasser les lectures dichotomiques des deux Åuvres par une interprétation plus dialectique, puisque seule une telle démarche paraît susceptible de saisir lâétendue, la richesse et lâimportance de lâintelligence herméneutique du phénomène langagier. Ainsi, dans ce travail, nous défendrons lâidée que, par-delà leurs différences incontestables, précieuses en elles-mêmes car sans elles il nâest pas de dialogue, les herméneutiques de Gadamer et RicÅur se distinguent par une réflexion philosophique incessante sur notre appartenance fondamentale au langage, qui constitue le cÅur de la conception herméneutique du langage. Nous proposerons une confrontation des philosophies de Gadamer et RicÅur sâeffectuant principalement autour dâune dialectique entre appartenance et distanciation, dans laquelle des approches plus objectivantes du langage pourront sâarticuler à une description de notre expérience vécue. Avant de décrire cette dialectique pour elle-même, il nous est apparu indiqué de tenir compte de lâhéritage phénoménologique incontournable à partir duquel Gadamer et RicÅur ont développé leurs approches respectives du langage. Cette base nous permettra de faire ressortir lâexistence dâun accord de fond entre les deux herméneutiques sur la reconnaissance de notre irréductible appartenance au langage. Cette thèse nâexclut pas la possibilité, voire la nécessité dâintégrer dialectiquement un moment de distanciation au sein de cette appartenance primordiale. Nous montrerons en effet que câest en sâappuyant sur cette distanciation que, par un mouvement réflexif, la pensée herméneutique peut revenir sur notre expérience langagière pour la thématiser et lâexpliciter. Cette réflexion sur le langage sâeffectue à partir de trois principaux modèles : ceux du dialogue, du texte et de la traduction. Nous exposerons comment chacun de ces modèles contribue à une meilleure compréhension de la vie du langage et de notre rapport au sens. Ceci nous conduira à examiner les efforts de Gadamer et RicÅur visant à mettre en lumière la puissance créatrice qui anime le langage, telle quâelle ressort de leurs nombreux travaux sur la métaphore, le dire poétique et le récit. Nous défendrons alors la thèse quâune conception originale de lâimagination sâélabore à travers la réflexion herméneutique sur lâinnovation sémantique et la métaphoricité essentielle du langage. Cette recherche se terminera par une analyse des conceptions gadamérienne et ricÅurienne des rapports entre langage et expérience, ainsi que de la portée ontologique du langage. Il y aura ici lieu dâinsister sur la thèse partagée par les deux herméneutes selon laquelle il importe de résister à toute hypostase ou absolutisation du langage et de constamment penser le langage comme offrant une ouverture sur lâêtre et la possibilité de dire ce qui est.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

La distance historique qui nous sépare de la publication de Vérité et méthode permet une meilleure intelligence de lâaspect universel de lâherméneutique de Hans-Georg Gadamer qui a suscité tant de débats immédiatement après la parution de son ouvrage. Lâherméneute a en effet pu, dans plusieurs textes quâil a écrits au cours des dernières décennies, préciser sa conception et mieux attester cette universalité, notamment en lâassociant à lâuniversalité de la rhétorique elle-même. Un nouveau regard porté sur les divers débats suscités par cette prétention de lâuniversalité de lâherméneutique permet aussi de sâen faire une idée plus claire et limpide. Le présent mémoire se penche sur le sens à donner à lâuniversalité de lâherméneutique en tenant compte des sections décisives de Vérité et méthode qui y sont consacrées, des écrits plus tardifs de Gadamer sur la question et de la littérature secondaire afin de voir si cette prétention à lâuniversalité peut être défendue face aux critiques formulées par Jürgen Habermas. Nous soutiendrons dans ce mémoire que câest le cas, mais aussi que la critique de Habermas a aidé Gadamer à mieux formuler et faire comprendre lâuniversalité de lâherméneutique. Câest précisément en tenant compte de lâapport de ceux qui pensent autrement que sâatteste lâuniversalité de lâherméneutique.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

La conception heideggérienne du « cercle de la compréhension » exposée aux §§ 31 et 32 de Sein und Zeit est bien connue et a souvent été analysée, notamment par Hans-Georg Gadamer dans Vérité et méthode (1960) et Jean Greisch dans son commentaire de Sein und Zeit (1994). Mais on a trop peu vu que la théorie du cercle herméneutique déterminait aussi la conception heideggérienne de la philosophie. Notre recherche sâefforcera de le montrer et dâexpliquer pourquoi il en est ainsi. Au plan de la méthodologie, nous proposerons, en nous inspirant des commentateurs les plus autorisés (Greisch, Gadamer, Courtine, et al.), un commentaire serré des §§ 31 et 32 de Sein und Zeit, sans oublier le § 63 où Heidegger souligne lui-même la « situation herméneutique » de sa propre enquête, ni le § 68 où se trouve mise en évidence la dimension temporelle du cercle de la compréhension. Nous tâcherons ensuite de montrer en quoi ce cercle affecte la conception heideggérienne de la philosophie telle que présentée au § 7 de Sein und Zeit et dans dâautres textes de Heidegger tels que Les problèmes fondamentaux de la phénoménologie (GA 24).

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Ce mémoire s'inscrit dans la méthode de praxéologie pastorale. Il analyse en qua-tre temps la mise en Åuvre d'une exposition picturale qui oppose une figure alié-nante (conventionnelle et doucereuse) de Jésus à une vision trash (c'est à dire sub-versive et provocante) qui se veut plus fidèle à l'évangile. Le premier temps (ob-servation), qui présente le premier projet d'exposition ainsi que ses sources d'inspi-ration (personnelle, culturelle et artistique), amène à cerner deux problématique : la question de la vérité et l'orientation subversive (trash) du Jésus des évangiles. Le deuxième temps (interprétation) creuse tout d'abord la question de la vérité avec Hans Georg Gadamer, ce qui pousse à dépasser l'affirmation violente de la vérité du premier projet d'exposition pour le réorienter dans une perspective de questionnement. Par ailleurs, un modèle de dynamique trash permet de fonder la figure subversive et provocante de Jésus dans une relecture des évangiles, dâoù un troisième temps (intervention) : lâamendement du premier projet d'exposition. En guise de conclusion, le quatrième temps (prospective) exporte des pointes de ré-flexion au-delà de l'interprétation concrète, à savoir au plan des questions de l'art et du public, du deuil de la vérité, de la dynamique trash et de la foi.