41 resultados para Freemasons -- France -- History -- 18th century.
em Université de Montréal, Canada
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Bouleversements démographiques, pressions assimilatrices, défaites militaires et rivalités territoriales : ce mémoire étudie les transformations que connaît la société Cherokee sous l’impulsion de ces forces au cours du «long XVIIIe siècle» qui débute avec l’intensification des contacts avec les colons anglais vers 1700 et qui se termine avec la déportation des Cherokees vers l’Indian Territory, dans l’actuel Oklahoma, à la fin des années 1830. Son regard porte principalement la centralisation des institutions politiques, la transformation des règles qui définissent l’appartenance à la nation, et l’évolution des rôles des genres dans la famille et dans l’économie pendant la période entre la signature du traité de paix de 1794 et l’adoption par les Cherokees d’une Constitution fortement inspirée de celle des États-Unis, en 1827.
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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On ne compte plus le nombre de représentations ou d’adaptations sur la scène ou à l’écran de la pièce de théâtre d’Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac. Celle-ci a bénéficié d’un succès considérable en France et dans le monde, de la date de sa première représentation, le 28 décembre 1897, jusqu’à nos jours. Son héros, Cyrano de Bergerac, s’appuie librement sur l’écrivain réel, Savinien de Cyrano de Bergerac, qui vécut au XVIIe siècle mais dont pratiquement plus personne ne connaît l’existence. Aujourd’hui, tout le monde éprouve admiration et tendresse à l’égard du duelliste au grand nez qui, par ses lettres amoureuses, aide le beau Christian à conquérir le cœur de Roxane; mais nul ne lit plus Savinien de Cyrano de Bergerac. Sans doute la pièce de Rostand possède-t-elle de réelles valeurs littéraires, une construction rigoureuse, des personnages élaborés, une écriture poétique et légère, de l’humour, de l’émotion… Et cependant, malgré ces qualités indéniables, il demeure difficile d’expliquer son triomphe. Nous posons l’hypothèse selon laquelle, c’est à la manière dont Edmond Rostand a fait de Cyrano de Bergerac un mythe littéraire entouré de symboles propres à une identité dans laquelle les Français sont susceptibles de se reconnaître - et grâce aussi à un contexte sociopolitique dont il a réussi, volontairement ou pas, à tirer grand parti - qu’est attribuable le succès démesuré de la pièce. Rostand a créé un évangile de cape et d’épée sur fond d’Affaire Dreyfus pour un univers théâtral qui intègre les symboles autour desquels les Français se retrouvent volontiers : gastronomie, élégance, faconde, galanterie, fidélité, honneur, patriotisme, … panache.
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Cette thèse documente, répertorie et analyse les relations entre les femmes auteures en France, en Italie, et entre Françaises et Italiennes, de 1770 à 1840, à partir de l’étude des correspondances et des ouvrages publiés de douze écrivaines (Anne-Marie de Beaufort d’Hautpoul, Sophie Gay, Félicité de Genlis, Marie-Émilie de Montanclos, Constance Pipelet Salm, Germaine de Staël, Teresa Bandettini, Elisabetta Caminer, Carolina Lattanzi, Diodata Saluzzo, Fortunata Sulgher Fantastici et Isabella Teotochi Albrizzi). Au cours d’une période caractérisée par le développement de l’imprimé, par l’importante participation féminine à la querelle des femmes, par le bouleversement politique international issu de la Révolution française et de l’époque napoléonienne, ainsi que par la présence affirmée des auteures, ces dernières font face à une réactivation des attaques contre l’autorat féminin. Dans ce contexte, les relations entre écrivaines illustrent le défi de « l’action commune » conçue dans une optique de défense d’une cause (celle des auteures) avant l’émergence du mouvement féministe. Les écrivaines étant souvent présentées soit comme « sœurs, » soit comme « rivales », notre étude démontre que la nature des relations féminines est infiniment plus complexe dans les faits. D’un côté, les relations entre femmes auteures témoignent d’une certaine cohésion au sein de la communauté : les contacts sont nombreux, celles-ci s’épaulent en temps de crise, construisent des généalogies littéraires féminines, et déconstruisent les discours portant sur la soi-disant « exceptionnalité » et la « rivalité » des femmes de lettres. De l’autre côté, d’importantes divisions traversent leurs réseaux, notamment liées à l’appartenance nationale, aux opinions politiques et au positionnement de chacune dans le milieu littéraire. Outre les divisions sociales et politiques, cette thèse illustre la difficulté éprouvée par les auteures à arrimer leurs intérêts individuels (promotion de leur propre carrière, identités multiples interférant avec l’appartenance de sexe/genre) aux intérêts collectifs (légitimer l’autorat féminin). Ainsi, les écrivaines reconnaissent l’importance de la communauté des femmes auteures, tout en étant confrontées au défi d’en maintenir la cohésion, à une époque où non seulement l’activité littéraire, mais également le contexte culturel et politique, sont en pleine transformation.
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Cette thèse montre comment s’est constituée la figure du génie en France au cours des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, en mettant en évidence les paradoxes qui lui ont permis de devenir l’une des notions fondamentales de la modernité. Cette analyse s’articule autour de trois axes principaux. D’abord, il s’agit d’interroger les circonstances de l’invention du terme « génie » dans la langue française, en insistant sur son bagage culturel gréco-latin. La notion de génie apparaît alors comme intimement liée au génie de la langue française et à son histoire. Ensuite, l’analyse s’intéresse au rôle que la notion de génie joue dans le cadre régulateur de la théorie poétique à la fin du XVIIe siècle. Le génie, qui se définit alors comme une aptitude naturelle à l’exercice d’une régularité normée du faire, n’a cependant de valeur que si cette régularité est transgressée, dépassée. Cette relation fait apparaître le paradoxe social que représente le génie, considéré à la fois comme exceptionnel et exemplaire. Ce paradoxe du génie est ensuite analysé dans le cadre du développement des théories esthétiques au XVIIIe siècle, fondées sur une expérience communautarisante du beau. Cette problématique est étudiée au regard de l’intérêt des philosophes sensualistes pour le problème que constitue le génie, en particulier quant aux mécanismes de l’invention et de la découverte. À l’issue de ce parcours, il apparaît que le génie est à la fois problématique pour les théories qui tentent de le circonscrire et unificateur pour la communauté qu’il permet d’illustrer.
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Cette recherche met en parallèle les cultures germanophone et francophone par l’entremise de l’histoire de la contrebasse. La problématique consiste à expliquer l’absence de littérature en français sur l’école viennoise de contrebasse, qui s’est développée dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et qui a eu une certaine incidence sur le développement de cet instrument. La première section propose une biographie des principaux représentants de cette école, tous contrebassistes virtuoses actifs à Vienne autour de 1750. Suivent un tour d’horizon des œuvres pour contrebasse concertante du classicisme viennois, puis un rappel historique sur le déclin de cette école. Dans la deuxième section, un parallèle est tracé entre l’avancée du violoncelle et le recul de la contrebasse au XIXe siècle. Suivent une présentation des instruments les plus appréciés de cette époque, à savoir le piano, le cor français et le violoncelle, puis une comparaison entre l’évolution de la contrebasse en France et dans les pays germanophones au XIXe siècle. Finalement, la troisième section est consacrée à la renaissance de l’école viennoise de contrebasse, amorcée au milieu du XXe siècle. Pour observer le déploiement de cette évolution dans les cultures française, germanophone et anglo-saxonne, cette section comporte un examen des œuvres publiées par les maisons d’édition spécialisées en musique ainsi que de celles enregistrées par les contrebassistes.
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Ce projet offre une analyse des traductions en langue française du roman d’Aphra Behn, Oronooko, or The Royal Slave (1688). Dans cette œuvre, la première femme à vivre de sa plume présente une des premières formulations du discours abolitionniste de la littérature anglaise et met au défi des idées reçues sur l’esclavage depuis le XVIIe siècle. Le texte a été traduit vers le français pour la première fois par Pierre-Antoine de La Place (Behn, 1745), dont l’interprétation s’inscrit dans la tradition des belles infidèles. Sa version connaît un succès fulgurant jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, avec de nombreuses rééditions parues entre 1745 et 1799. En 1990, Bernard Dhuicq publie une retraduction dans le but de faire connaître Behn aux lecteurs français du XXe siècle. En 2008, il contribue à la préparation d’une nouvelle édition de La Place, et une réédition de sa propre traduction parue en 1990. Pour sa part, Guillaume Villeneuve adapte le texte au lectorat francophone d’aujourd’hui avec une édition critique comprenant un important appareil critique publiée dans la collection « GF » des Éditions Flammarion en 2009. Les traductions de La Place, d’Dhuicq et de Villeneuve affichent chacune des variations par rapport à l’original, variations qui reflètent l’intention de ces traducteurs et de leurs éditeurs ainsi que les pratiques traductives et éditoriales de leur époque.. Cette étude montre notamment comment le récit de Behn a contribué à changer la conception occidentale de l’esclavage. Elle analyse la réception des propos idéologiques d’Oroonoko dans la culture littéraire et philosophique française, depuis le XVIIIe siècle jusqu’à nos jours. À travers le cas Oronooko, le présent mémoire offre aussi une réflexion d’ordre méthodologique sur l’étude des retraductions dans une perspective historique. L’étude des retraductions vise aujourd’hui des objectifs plus vastes sur le plan historique que ne l’indique l’hypothèse du progrès en retraduction, selon laquelle un texte est retraduit pour être corrigé ou amélioré. Notre travail montre qu’en associant à l’étude des traductions celle de leur paratexte, de leur péritexte et des sujets (traducteurs et éditeurs) qui les produisent, et ce afin de resituer chaque retraduction dans son contexte historique propre, on parvient à faire entrer ces retraductions dans un dialogue interculturel et « transhistoriciste » (Nouss, 2007).
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Thèse réalisée en cotutelle avec l'Université Paris-Sorbonne (Paris IV), sous la direction de M. Michel Delon.
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Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal
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Cette thèse entend contribuer à la compréhension du processus de conception architecturale par le biais du concept de tectonique, notion dont l’historicité confirme une certaine diversité de significations, mais qui suscite une réflexion fondamentale sur le rapport entre l’esthétique architecturale et les moyens constructifs. La connaissance technique de la construction, constituée principalement au 18ème siècle, permettra une nouvelle réflexion sur le rapport entre l’esthétique architecturale et les moyens constructifs. Au 19ème siècle, moment de l’apparition du concept de « tectonique » dans le contexte du débat sur la notion de style, l’indéniable contribution de l’architecte et théoricien Gottfried Semper reconnaît la complexité matérielle de l’édifice. La reprise du terme au 20ème siècle par l’historien et théoricien Kenneth Frampton va quant à elle déplacer le sens de la tectonique vers l’idée d’un « potentiel d’expression constructive ». Ces deux auteurs représentent deux grandes approches tectoniques convergeant sur la nécessité, pour toute théorie de l’architecture, d’encourager une réflexion critique de la construction. Cette thèse se développe en deux parties, l’une retraçant l’histoire et les enjeux de la tectonique, l’autre, de nature plus concrète, cherchant à tester l’actualité du concept à travers une série d’analyses tectoniques de projets modernes et contemporains. À la croisée de deux contextes géographiques différents, le Canada et le Brésil, le corpus de projets de concours que nous avons constitué considère la tectonique comme un phénomène transculturel. Nous formulons l’hypothèse d’une « tectonique du projet », c’est-à-dire d’un espace théorique dans lequel les questions relatives au bâtiment s’élaborent dans des « tensions » dialectiques. L’actualité des catégories semperiennes, dans lesquelles les différents « éléments » du bâtiment représentent différentes techniques de construction, est revisitée à partir de l’étude des projets de Patkau Architects (1986) et de MMBB Arquitetos (1990). Une tension entre les expressions symbolique et formelle issues du matériau brut est plus explicite dans l’étude des projets de Ramoisy Tremblay architectes (2002) et de Brasil Arquitetura (2005). La théorie de la transformation de matériau (Stoffwechseltheorie) de Semper est réexaminée parallèlement dans les projets d’Arthur Erickson et Geoffrey Massey (1967) et de Paulo Mendes da Rocha (1969). Dans l’ensemble de tensions tectoniques présentes tout au long de la conception, nous avons retenu plus particulièrement : le contact avec le sol, la recherche d’une homogénéité constructive, ou son opposé, la recherche d’une variété matérielle et, finalement la tension entre la dimension représentationnelle et la dimension technique de l’architecture. La modélisation du concept de tectonique, par un ensemble de tensions auxquelles les concepteurs doivent s’adresser en phase de projet, confirme que des questions en apparence simplement « techniques » concernent en fait tout autant le génie de l’invention que la connaissance historique des idées architecturales.
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Ce mémoire étudie les autodafés de livres représentés dans trois textes français de la seconde moitié du XVIIIe siècle : l’article « Bibliomanie » (1752) de l’Encyclopédie, écrit par Jean le Rond D’Alembert, le roman l’An deux mille quatre cent quarante. Rêve s’il en fut jamais (1770) de Louis Sébastien Mercier et la comédie le Bureau d’esprit (1776-1777) de Jean-Jacques Rutlidge. Il révèle, chez ces auteurs, une critique du livre qui paradoxalement s’accompagne de sa défense. Le premier chapitre décrit succinctement la croissance de l’imprimé en France, à l’époque, l’évolution des goûts en matière de lecture, et un imaginaire du livre dans lequel entrent une impression d’envahissement et une grande admiration pour l’écrit. Les trois chapitres subséquents suivent l’ordre chronologique de parution des textes retenus et analysent les scènes de livres brûlés qu’ils contiennent. D’Alembert et Mercier, non sans réserves, aimeraient jeter au feu la majorité des livres qui les entourent. Rutlidge constitue un cas particulier : l’autodafé vise un ouvrage précis, soit une traduction française de Shakespeare. Le mémoire, en conclusion, évoque quatre textes plus récents où sont rapportés des autodafés de livres : le poème « À qui la faute ? » de Victor Hugo, le roman Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la pièce les Combustibles d’Amélie Nothomb et le roman les Corpuscules de Krause de Sandra Gordon. Reprenant des idées présentes chez D’Alembert, Mercier et Rutlidge, ces œuvres illustrent leur richesse.
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Cette étude examine comment différents textes du XVIIIe siècle traitent du roman. L’hypothèse est la suivante : le genre choisi pour parler du roman participe de manière intrinsèque à la critique ou à l’apologie véhiculée dans l’œuvre. Le corpus est composé de quatre textes plus ou moins (re)connus par les historiens de la littérature narrative : De l’Usage des romans (1734) de Lenglet-Dufresnoy, le Voyage merveilleux du Prince Fan-Férédin dans la Romancie (1735) du père Bougeant, De Libris qui vulgò dicuntur Romanenses (1736) du père Porée et les Entretiens sur les romans (1755) du père Jacquin. À l’aide d’une méthode hybride d’analyse générique et d’analyse rhétorique du discours, cette étude s’intéresse aux genres employés par les auteurs du corpus (le traité, le roman, le discours académique et l’entretien) de même qu’à trois thématiques argumentatives reliées au roman (le poison, l’amour et la femme).
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La figure des « pionniers » et des « pionnières » est devenue un référent culturel identitaire fondamental dans le développement de la mémoire collective québécoise. Nous montrons que ces objets culturels s’intègrent et participent à la représentation identitaire imaginée et conçue à l’intérieur d’un discours visant à affirmer une identité fondée en bonne partie sur l’histoire des Canadiens issus de l’immigration française du XVIIe siècle. La conjoncture politique du XIXe siècle favorise l’émergence d’un récit patriotique et d’un discours nationaliste conservateur, tissés par certains auteurs et appuyés par les élites politiques et les membres du clergé. Ces discours ont contribué à construire la nation canadienne et à l’inscrire dans un passé lointain et glorieux - dans l’imaginaire des « civilisations ». Dans cette perspective, l’objet culturel « pionnier » et l’objet culturel « filles du roi » sont mobilisés avec force dans la construction du passé magnifié de la nation canadienne. Nous nous intéresserons donc à la construction de l’image de ces deux figures pionnières dans les récits sur les origines nationales, ainsi qu’à leur utilisation dans le développement d’un sentiment identitaire canadien-français.
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal