3 resultados para Formas de gobierno

em Université de Montréal, Canada


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Depuis la fin du XIXe siècle, des dynamiques sociales diverses – holocauste du caoutchouc, colonie pénale, missions catholiques, présence d’institutions gouvernementales et non gouvernementales — ont reconfiguré les formes d’organisation sociale des habitants du moyen fleuve Caquetá, dénommés Gens de centre. Nous nous arrêterons en particulier sur l’effet de ces changements sur leurs formes d’autonomie. Avec la reconnaissance par l’État, au cours des années 1980 et 1990, des peuples indigènes en tant que minorités ethniques, surgit une dichotomie entre ce qui est « traditionnel » autochtone, par opposition à ce qui est « moderne », étant donné les processus d’acculturation et inclusion de ces groupes dans la société majoritaire. Dans le présent travail, on établit une comparaison des figures « d’autorité traditionnelle » et de « leader », une différenciation faite dans la région du moyen fleuve Caquetá. Dans un premier temps, on donne un aperçu théorique de la figure de chef dans les terres basses de l’Amérique du Sud et sa validité et pertinence dans la situation du moyen fleuve Caquetá. Puis, l’on présente comment se forme l’autorité traditionnelle et ses champs d’action. On montre, de la même façon, les différents processus qui ont donné lieu à l’apparition de la figure de leader et les espaces où celle-ci évolue. La relation entre les deux figures est à la fois contradictoire et complémentaire. Finalement, on expose, avec des exemples concrets, les rapports entre les Gens de centre et les institutions gouvernementales et la remise en question de l’autonomie accordée aux groupes minoritaires dans la Constitution politique de la Colombie de 1991.

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La fin du XVe siècle marque le début d’une nouvelle ère dans les Amériques. L’arrivée des explorateurs, des conquistadores et des colonisateurs espagnols au nouveau continent signe l’introduction des Amériques dans l’histoire. Dans les écrits rédigés durant les premières décennies de la colonisation, les Autochtones endossent majoritairement le rôle d’objet. À la suite de l’endoctrinement d’une partie de la population autochtone, ce rôle passif se transforme en rôle davantage actif alors que certains Autochtones décident de prendre la parole et la plume. Voilà ce que Felipe Guamán Poma de Ayala décide de faire par l’entremise de sa chronique Nueva coronica y buen gobierno, rédigé en 1615 et adressé au roi Philippe III d’Espagne. Ce mémoire étudie une sélection d’images de la chronique comme traductions culturelles intersémiotiques de la société coloniale dans la mesure où elles traduisent le vécu colonial, y compris les rapports de pouvoir ethniques au sein de la hiérarchie sociale, à l’aide d’unités sémiotiques provenant de divers codes culturels (espagnol, catholique et andin). L’objectif de ce projet de recherche consiste à démontrer la façon dont l’hybridité du système sémiotique du texte cible expose la nature aliénante de la traduction ainsi que la relation antagonique qu’elle entretient avec l’idéologie coloniale officielle.

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Le présent travail décrit –pour la première fois– l’état actuel de la langue espagnole parlée par la communauté colombienne à Montréal sur les formes de s’adresser aux autres en langage pronominal ou nominal et la courtoisie verbale. Dans le but de réaliser cette étude, un travail de terrain a été effectué à l’aide d’un questionnaire et des entrevues orales semi-dirigées adressés à 30 informateurs. L’analyse des données, nous a permis d’établir quelques premières comparaisons entre la façon de parler des habitants de la Colombie et des Colombiens résidant à Montréal et d’identifier quelques-uns des changements linguistiques principaux dans cette communauté parlante, notamment, les variations reliées aux formes de s’adresser aux autres et aux actes de courtoisie affectés par l’influence du français et de l’anglais. L’analyse effectuée tient compte autant les aspects linguistiques, pragmatiques et sociaux que les attitudes linguistiques des interviewés. De cette façon, les résultats mettent en lumière une nouvelle description sur la dynamique de l’usage des formes de s’adresser aux autres de locuteurs originaires de trois zones dialectales représentatives de la Colombie : la région andine orientale, la région andine occidentale et la zone côtière du Caraïbe. Ensemble avec d’autres études précédentes sur la formes de s’adresser aux autres, ce travail constitue une meilleure compréhension de la réalité linguistique de l’espagnol des Colombiens unilingues, bilingues et trilingues.