2 resultados para Food service industry
em Université de Montréal, Canada
Resumo:
L'Accord sur le commerce intérieur est un accord de libre-échange pancanadien visant l'abaissement des barrières non tarifiaires au commerce interprovincial. La notion de barrières au commerce interprovincial, en soi, suscite maintes controverses. Aucun consensus n'existe à savoir quelles sont les barrières au commerce, quelles en sont leurs coûts, mais surtout, s'il faut les abaisser. La grande majorité des experts concoivent que beaucoup de ces barrières non tarifaires au commerce se retrouvent dans le secteur des produits agroalimentaires. À ce titre, ce domaine est, depuis plusieurs décennies, traditionnellement protectionniste et constitue donc un marché des plus difficiles à intégrer. Cette réalité prévaut tant au niveau international qu'interprovincial. Au Canada, l'outil privilégié après des années de négociations constitutionnelles infructueuses fut l'Accord sur le commerce intérieur. Cet accord, aux allures de traité international, vise l'intégration graduelle du marché interne canadien. La volonté de devenir un marché intégré et compétitif au niveau mondial se heurte à la détermination des provinces de protéger leur souveraineté législative. Ainsi, l'outil d'ouverture du marché que constitue l'Accord sur le commerce intérieur, qui navigue entre ces positions antagonistes, fut rédigé de manière assez complexe et peu accessible. Le contexte politique et constitutionnel particulier dans lequel se sont inscrites les négociations de cet accord a ainsi teinté le texte de l'accord et sa rédaction. En plus de sa simplification, plusieurs solutions intervenant sous plusieurs facettes de l'Accord sur le commerce intérieur permettraient à ce dernier de se voir plus efficace dans sa mission d'intégration du marché interprovincial canadien, en plus d'augmenter sa notoriété, sa crédibilité et de permettre une meilleure mise en œuvre.
Resumo:
Avec la vague des départs à la retraite amorcée par la génération des baby-boomers, le marché du travail canadien traversera inéluctablement une période de transition. Le vide laissé par ces départs obligera de nombreuses industries à réajuster leur tir afin de ne pas être secouées par de trop fortes turbulences. À cet effet, l’impact des retraites n’aura pas la même ampleur pour chacune des branches d’activité. S’appuyant sur les données longitudinales de l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu de 1993 à 2010, cette recherche analyse les tendances au fil du temps et entre les industries en regard des départs d’emploi de carrière. Une attention particulière est aussi portée aux emplois de transition selon le secteur d’activité, afin de déterminer si cette pratique peut amoindrir les répercussions des départs d’emploi de carrière. Les résultats montrent que l’intensité des départs d’emploi de carrière s’accroit au cours de la période considérée et que d’importantes variations existent entre les travailleurs des diverses catégories d’industries examinées. L’industrie des services professionnels, scientifiques et techniques affiche la plus faible proportion de travailleurs ayant quitté un emploi de carrière (26 %). À l’autre extrémité du spectre, les travailleurs du secteur de l’hébergement et des services de restauration présentent la plus forte probabilité d’effectuer un départ d’emploi de carrière (47 %). Au chapitre des emplois de transition, les travailleurs en provenance l’industrie de la construction montrent la plus forte propension à oeuvrer au sein d’un tel type d’emploi. Si certaines industries se démarquent des autres, cela s’explique surtout en raison du comportement différentiel des travailleurs les plus âgés (55 à 64 ans).