2 resultados para Desarticulación cadena de valor

em Université de Montréal, Canada


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Dans cette étude, nous analysons les principaux problèmes que nous retrouvons lorsque nous utilisons les entrevues sociolinguistiques comme méthode d’analyse pour obtenir des échantillons de l’actuation linguistique authentiques. Cette problématique provient de la nature même de la méthodologie employée en fonction du paradoxe de l’observateur (Labov 1972) et elle impose la nécessité de réfléchir sur les avantages et les désavantages inhérents à l’instrument de recherche utilisé. En ayant ce propos, l’objectif principal qu’on poursuit est celui de donner réponse à une question que surgit lorsqu’on parle de l’entrevue sociolinguistique : Comment pourrait-on obtenir des échantillons de parole de style spontané dans l’observation systématique de l’entrevue? Pour essayer de répondre à cette problématique, on a revu et analysé un échantillon de vingt entrevues semi dirigées (25 heures d’enregistrement) qui font partie du Corpus Oral et Sonore de l’Espagnol Rural (COSER). L’étude des entrevues sociolinguistiques comme méthode scientifique montre, comme principal résultat, que parmi les stratégies utilisées pour essayer de réduire les effets du paradoxe de l’observateur on devrait inclure celle de la tactique de faire parler l’informateur à propos d’un objet qui ait une particulière valeur affective pour lui, pour générer ainsi une déstructuration du schéma formel de l’entrevue et une situation émotionnelle de sorte que l’émotivité neutralise sa conscience linguistique et son discours. De cette façon, l’attention du parlant se concentrera dans l’objet même plutôt que dans sa parole formelle et, de cette manière, on obtiendrait des échantillons de style plus spontané et colloquial.

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La recherche, construction et révision de l’identité nationale ont très longtemps constitué les éléments propulseurs de la production littéraire et intellectuelle de Porto Rico. Pourtant vers le milieu des années 90, un nouveau consensus émerge entre les écrivains qui revendiquent massivement la fin de la littérature en tant que lieu d’où forger la conscience nationale et refuse le leadership intellectuel qui avait jusqu’alors définit le travail littéraire. Les auteurs qui commencent à se manifester à ce moment se désintéressent du nationalisme comme thème littéraire. Le militantisme politique et la volonté de confrontation, modes représentationnels caractéristiques de la génération antérieure, disparaissent pour laisser place à une écriture exploratoire, centrée sur ses propres procédés, et apparemment apolitique. Une telle perte d’ancrages nationaux et territoriaux est significative de la conscience exacerbée que possèdent ces écrivains de la complexité des dynamiques culturelles qui régissent le monde postmoderne et globalisé, ainsi que de la « valeur » et de la position « marginale » qu’on leur attribue dans l’écologie mass-médiatique culturelle actuelle. La production narrative de Mayra Santos-Febres est paradigmatique de ces changements. J’aborde dans son écriture une série de dispositifs métalittéraires, autoréflexifs, « érographiques », et historiographiques qui, bien qu’ils résistent à une catégorisation homogène, démontrent un même intérêt pour des phénomènes interstitiels. En me basant sur les concepts de liminalité, principalement depuis la perspective de Victor Turner et d’écriture auto-réflexive (Patricia Waugh, Linda Hutcheon), j’analyse le positionnement liminal qu’assume Santos-Febres dans la structure culturelle globalisée actuelle, et la façon dont sa prise de position, également liminale, c’est-à-dire, sa prise de parole et son engagement se traduisent par un rapprochement narcissique à l’exercice littéraire autant dans les formes qu’elle crée qu’au niveau sémantique, narratif et discursif. Le premier chapitre analyse les contes « Dilcia M. » et « Acto de Fe » (Pez de vidrio) comme témoignages de l’érosion du patriotisme et militantisme antérieur; « La escritora» (Pez de vidrio) qui marque pour l’auteure un passage vers une esthétique centrée sus ses propres procédés créatifs; et le roman Cualquier miércoles soy tuya qui dramatise le positionnement assumé par les écrivains dans la chaine culturelle globalisée actuelle. Le second chapitre aborde la configuration des corps, espaces urbains et de l’écriture dans El cuerpo correcto qui, à travers une exubérance sexuelle/textuelle, projette des variantes réactualisées de la traditionnelle dichotomie corps/écriture. Le troisième chapitre se penche sur la configuration du travesti dans Sirena Selena vestida de pena. J’y propose de voir le travestisme, le boléro et l’écriture comme un triple exercice métalittéraire. Le dernier chapitre aborde le procédé de re-signification littéraire des images sédimentées de subordination et d’infériorité de sujet « noir ». Nuestra Señora de la Noche se penche sur la re-signification de l’hyper-sexualisation et « exotisation » qui a cimenté la construction de « l’immoralité » de la femme noire. Fe en disfraz aborde le sadomasochisme comme espace de re-signification des schèmes de domination et soumission inscrits dans l’histoire esclavagiste de Porto Rico et du trauma qui origine, et subsiste, d’une telle hiérarchie.