77 resultados para Demography
em Université de Montréal, Canada
Resumo:
This Study Presents Both a Comprehensive Survey Jof the Empirical Literature on Gambling and Our Most Recent Research Based on Data Provided by Both Loto-Quebec and Statistics Canada. in Spite of All the Excitement Surrounding the Subject, the Typical Gambler Emerges with the Relatively Boring Image of a Regular, Relatively Lower Paid Blue Or White Collar Worker, Whose Career Stalled, Who Is Relatively Older and Has More Children Than the Rest of the Population. But He Is Not Criminal and Does Not Spend Recklessly. the Game Gives Him Hope, Type of Hope That No Other Existing Spending Opportunities Can Provide. the Study Also Reveals That People Do Not Tell the Truth About Their Spendings on Games of Chance.
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Problmes d'approvisionnement et de consommation d'nergie, de dmographie et durbanisation, la conservation du patrimoine bti se trouve, en ce dbut de 21e sicle, face de nombreux dfis. Cela d'autant plus que la faon de percevoir le patrimoine bti a considrablement volu depuis le dbut du 20e sicle (chapitre 1) changeant ainsi les raisons qui mnent l'appropriation d'un btiment patrimonial. Face l'importance accorde aujourd'hui l'nergie en gnral et plus particulirement celle consomme par les btiments (chapitre 2), comment les enjeux lis la conservation patrimoniale et ceux lis l'nergie - via son utilisation et sa production - se confrontent-ils ? Si selon les principes du dveloppement durable (chapitre 3) la conservation du patrimoine bti associe une gestion efficace de ses besoins nergtiques semble apparatre comme une vidence, quen est-il dans la pratique ? Comment les professionnels du patrimoine bti intgrent-ils les aspects de l'nergie consomme par les btiments ? Comment envisagent-ils l'installation et l'utilisation d'nergies renouvelables dans les btiments patrimoniaux ? Afin de trouver des rponses issues de la ralit de la pratique patrimoniale qubcoise, ce mmoire - en se limitant des professionnels avec une formation d'architecte (chapitre 4) - cherche valuer, d'une part, dans quelle mesure les chartes et lois appliques au Qubec considrent les questions nergtiques (chapitre 5) et, d'autre part, dfinir l'tat d'esprit avec lequel les professionnels de la conservation du patrimoine bti au Qubec approchent, dans leur pratique, les questions lies l'nergie consomme ainsi que l'utilisation d'nergies renouvelables (chapitre 6).
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Ce mmoire prsente, dans une premire partie, une tude dtaille de la mortalit adulte des Canadiens-franais ns entre 1620 et 1749. Des rsultats indits sont prsents sous forme de tables de mortalit abrges avec entres chelonnes. La comparaison de celles-ci permet de dcrire les diffrences de comportement observes entre les hommes et les femmes, les populations de rgions urbaines et rurales ainsi que trois groupes de gnrations stant succd au cours de la priode tudie. Dans une deuxime partie, une tude de cas visant confirmer linfluence du caractre familial sur la longvit est prsente. Une famille se distinguant par les dures de vie exceptionnellement longues de plusieurs de ses membres est compare une famille fictive de rfrence, reprsentative de la population moyenne de lpoque. Les rsultats opposant ces deux familles consistent en des ges moyens au dcs et des proportions de survivants diffrents ges. Cette deuxime tude sinscrit dans le prolongement des recherches effectues avec les ascendances de Jeanne Calment et Marie-Louise Meilleur. Les informations tires des registres paroissiaux du Qubec ancien et consolides informatiquement par le Programme de recherche en dmographie historique (PRDH) dans une base de donnes appele Registre de la population du Qubec ancien (RPQA) constituent la source exploite pour la ralisation des deux parties du mmoire.
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Un document accompagne le mmoire et est disponible pour consultation au Centre de conservation des bibliothques de l'Universit de Montral (http://www.bib.umontreal.ca/conservation/).
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En dpit de nombreuses interventions en sant reproductive en Afrique subsaharienne, la trilogie IST/VIH/SIDA - grossesses prcoces - avortements persiste des niveaux trs levs par rapport aux autres parties du monde. Cela indique que les nombreuses interventions en sant reproductive auprs des adolescents et des jeunes ont enregistr peu de succs en ce qui concerne le changement des comportements sexuels. Ces interventions se focalisent souvent sur lindividu, et ngligent les environnements sociaux et culturels dans lesquels se forge le vcu de la sexualit chez les jeunes. Un de ces agents de socialisation est la famille, o les individus naissent, grandissent, et sont socialiss selon les valeurs et normes en vigueur. Fort de ce constat, lobjectif principal de la prsente thse est de resituer lenvironnement familial au cur des dbats en sant reproductive chez les adolescents et les jeunes en Afrique subsaharienne. Trois questions spcifiques sont examines dans cette thse. Premirement, elle aborde les associations entre les structures familiales et lentre en sexualit. Deuximement, elle analyse leurs influences sur les connaissances des modes de transmission et des moyens de prvention du VIH/SIDA. Troisimement, elle cherche dterminer les forces potentielles dans les familles dites risque (ayant au plus un parent biologique) partir de la thorie de rsilience selon laquelle des facteurs familiaux et contextuels peuvent attnuer les comportements sexuels risque chez les adolescents et jeunes. Cette thse dmontre substantiellement que vivre avec ses deux parents biologiques, la nature des relations entre parents/tuteurs et le jeune et un niveau lev du contrle parental sont significativement associs de faibles risques des rapports sexuels prmaritaux. Par contre, les unions polygamiques, un statut socioconomique lev du mnage, et le fait dtre orphelin augmentent significativement le risque de rapports sexuels prmaritaux. Ltude dmontre aussi que lenvironnement familial et la communication sur la sexualit, aussi bien avec les parents/tuteurs quavec les pairs, jouent un rle fondamental dans lacquisition des connaissances correctes des modes de transmission et de prvention du VIH/SIDA. Nanmoins, le rle des parents/tuteurs sur lacquisition des connaissances sur le VIH/SIDA savre indirect puisquelle repose sur une hypothse implicite. Seule une mesure directe des connaissances des parents sur les modes de transmission et les moyens de prvention peut mieux rendre compte de cette association. Les rsultats obtenus partir de la thorie de rsilience indiquent, dans chaque type de familles, que la qualit des relations entre les parents/tuteurs et le jeune est significativement associe une faible probabilit de comportement sexuel risque, dfini comme tant la cooccurrence de plusieurs partenaires sexuels au cours de 12 derniers mois et de non-utilisation du condom. Par contre, le contrle parental est associ une faible probabilit de comportement sexuel risque seulement dans les familles deux parents biologiques. Ce rsultat suggre que linfluence du contrle parental baisse une fois que les jeunes ont eu une exprience sexuelle. Les interventions en sant reproductive devraient promouvoir chez les parents/tuteurs les facteurs familiaux susceptibles de rduire les comportements sexuels risque.
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Alors que dans les socits de lAfrique de lOuest, le mariage reprsente traditionnellement le point de dpart de la squence des vnements dmographiques associs la formation de la famille, aujourdhui cette squence sest complexifie. Suite leffritement des modes traditionnels du passage lge adulte, les jeunes citadins reportent leur mariage, le contexte de linitiation sexuelle est plus frquemment prnuptial et le nombre de naissances hors mariage semble augmenter. Peu dtudes se sont penches sur lanalyse de la squence de ces vnements sous langle du parcours individuel. Lobjectif central de ce mmoire est dexplorer, de dcrire et dexpliquer les changements survenus dans les parcours dentre en vie fconde des femmes durant leur jeunesse en utilisant comme unit danalyse lentiret des parcours. Utilisant les donnes EDS du Burkina Faso, nous synthtisons en parcours, sous forme des squences dpisodes, les calendriers du premier rapport sexuel, de la premire union et de la premire naissance. Avec lanalyse squentielle, nous identifions quatre catgories de parcours : nuptial, sexualit prnuptiale, maternit prnuptiale et clibataires. La mthode permet galement une catgorisation plus fine des parcours et une visualisation de modles de transitions. Nous analysons ensuite lassociation entre les caractristiques individuelles et les parcours suivis grce des modles multinomiaux. Nos rsultats confirment laugmentation des parcours non nuptiaux auprs des jeunes. De plus, ils montrent quun niveau de scolarit plus lev augmente la probabilit de suivre un parcours non-traditionnel, notamment chez les femmes urbaines, le milieu de socialisation lenfance ayant aussi un effet sur le choix du parcours.
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A lpoque de la Nouvelle-France, il ntait pas rare que des enfants de moins dun an dcdent. Les parents acceptaient avec sagesse et rsignation le dcs de leurs enfants. Telle tait la volont du Tout-Puissant. Grce au Registre de la Population du Qubec Ancien (R.P.Q.A.) labor par le Programme de Recherche en Dmographie Historique (P.R.D.H), lampleur de la mortalit infantile a pu tre mesure selon plusieurs critres, quelques facteurs dterminants examins ainsi quune composante intergnrationnelle identifie. Couvrant pour la premire fois la totalit de lexistence de la colonie, nos rsultats confirment limportance de la mortalit des enfants aux XVIIe et XVIIIe sicles (entre 140 et 260 avant correction pour le sous-enregistrement des dcs). Des disparits tangibles ont t constates entre les sexes, selon le lieu de naissance ainsi que selon la catgorie professionnelle laquelle appartient le pre de lenfant. Lingalit des probabilits de survie des tout-petits reflte liniquit physiologique entre les genres, avec une surmortalit masculine de lordre de 20%, et linfluence de lenvironnement dans lequel vit la famille : les petits de la ville de Qubec dcdaient en moyenne 1,5 1,2 fois plus que les petits des campagnes. Montral, vritable hcatombe pour linstant inexplique, perdait 50% de ses enfants avant lge dun an, ce qui reprsente 1,9 fois plus de dcs infantiles que ceux des enfants de la campagne, qui jouissent malgr tout des bienfaits de leur environnement. Les effets dltres de lusage de la mise en nourrice, qui touche plus de la moiti des enfants des classes aises citadines, ravagent leur descendance de plus en plus profondment. Lexamen de la mortalit infantile sous ses composantes endogne et exogne rvle que la mortalit de causes exognes explique au moins 70% de tous les dcs infantiles. La rcurrence des maladies infectieuses, labsence dhygine personnelle, linsalubrit des villes constituaient autant de dangers pour les enfants. Dans une perspective davantage familiale et intergnrationnelle o lenfant est partie intgrante dune fratrie, des risques significatifs ont t obtenus pour plusieurs caractristiques dterminantes. Les mres de moins de 20 ans ou de plus de 30 ans, les enfants de rang de naissance suprieur 8, un intervalle intergnsique infrieur 21 mois ou avoir son an dcd accroissent les risques de dcder avant le premier anniversaire de lordre de 10 70%, parce que le destin dun enfant nest pas indpendant des caractristiques de sa mre ou de sa fratrie. Nous avons aussi constat une relation positive entre la mortalit infantile exprimente par une mre et celle de ses filles. La distribution observe des filles ayant perdu au moins 40% de leurs enfants au mme titre que leur mre est 1,3 1,9 fois plus grande que celle attendue pour les filles ayant eu 9 enfants et moins ou 10 enfants et plus. Il existerait une transmission intergnrationnelle de la mortalit infantile mme lorsquon contrle pour la priode et la taille de la famille.
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Objectifs : Analyser lvolution de lembonpoint chez les enfants qubcois entre 4 et 8 ans et valuer le rle des diffrents facteurs de risque sur lexcs de poids persistant. Les donnes proviennent de ltude longitudinale du dveloppement des enfants du Qubec (LDEQ, 1998-2010). Cette enqute est ralise par lInstitut de la statistique du Qubec auprs dune cohorte de 2120 nourrissons qubcois ns en 1998, faisant lobjet dun suivi annuel partir de lge de 5 mois. Mthodes danalyse : univaries, bivaries, modlisation semi-paramtrique, analyses de rgressions logistique et log-linaire (Poisson). Principaux rsultats : i) Lexcs de poids persistant chez les enfants gs de 4 8 ans est un phnomne fluctuant, qui ne varie pas de faon significative selon le sexe ; ii) Le fait dallaiter les enfants ne semble pas avoir un effet protecteur en ce qui concerne lexcs de poids ; iii) En ce qui concerne le poids la naissance, les donnes dont on dispose ne nous permettent pas de tirer des conclusions ; iv) Le fait davoir une sant moins quexcellente la naissance semble augmenter le risque davoir un excs de poids persistant ; v)Ce qui influence surtout, cest de toujours manger trop ou trop vite, ou le fait de vivre dans une famille avec un ou deux parents qui font de lembonpoint ; vi) Les mres qui ont fume pendant leur grossesse prsentent une probabilit plus leve davoir des enfants avec un excs de poids persistant que celles qui nont pas fum.
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Lexplosion rcente du nombre de centenaires dans les pays faible mortalit nest pas trangre la multiplication des tudes portant sur la longvit, et plus spcifiquement sur ses dterminants et ses rpercussions. Alors que certains tentent de dcouvrir les gnes pouvant tre responsables de la longvit extrme, dautres sinterrogent sur limpact social, conomique et politique du vieillissement de la population et de laugmentation de lesprance de vie ou encore, sur lexistence dune limite biologique la vie humaine. Dans le cadre de cette thse, nous analysons la situation dmographique des centenaires qubcois depuis le dbut du 20e sicle partir de donnes agrges (donnes de recensement, statistiques de ltat civil, estimations de population). Dans un deuxime temps, nous valuons la qualit des donnes qubcoises aux grands ges partir dune liste nominative des dcs de centenaires des gnrations 1870-1894. Nous nous intressons entre autres aux trajectoires de mortalit au-del de cent ans. Finalement, nous analysons la survie des frres, surs et parents dun chantillon de semi-supercentenaires (105 ans et plus) ns entre 1890 et 1900 afin de se prononcer sur la composante familiale de la longvit. Cette thse se compose de trois articles. Dans le cadre du premier, nous traitons de lvolution du nombre de centenaires au Qubec depuis les annes 1920. Sur la base dindicateurs dmographiques tels le ratio de centenaires, les probabilits de survie et lge maximal moyen au dcs, nous mettons en lumire les progrs remarquables qui ont t raliss en matire de survie aux grands ges. Nous procdons galement la dcomposition des facteurs responsables de laugmentation du nombre de centenaires au Qubec. Ainsi, au sein des facteurs identifis, laugmentation de la probabilit de survie de 80 100 ans sinscrit comme principal dterminant de laccroissement du nombre de centenaires qubcois. Le deuxime article traite de la validation des ges au dcs des centenaires des gnrations 1870-1894 dorigine canadienne-franaise et de confession catholique ns et dcds au Qubec. Au terme de ce processus de validation, nous pouvons affirmer que les donnes qubcoises aux grands ges sont dexcellente qualit. Les trajectoires de mortalit des centenaires bases sur les donnes brutes savrent donc reprsentatives de la ralit. Lvolution des quotients de mortalit partir de 100 ans tmoigne de la dclration de la mortalit. Autant chez les hommes que chez les femmes, les quotients de mortalit plafonnent aux alentours de 45%. Finalement, dans le cadre du troisime article, nous nous intressons la composante familiale de la longvit. Nous comparons la survie des frres, surs et parents des semi-supercentenaires dcds entre 1995 et 2004 celle de leurs cohortes de naissance respectives. Les diffrences de survie entre les frres, surs et parents des semi-supercentenaires sous observation et leur gnration contrle savrent statistiquement significatives un seuil de 0,01%. De plus, les frres, surs, pres et mres des semi-supercentenaires ont entre 1,7 (surs) et 3 fois (mres) plus de chance datteindre 90 ans que les membres de leur cohorte de naissance correspondante. Ainsi, au terme de ces analyses, il ne fait nul doute que la longvit se concentre au sein de certaines familles.
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Cette recherche vise dcrire lassociation entre certaines variables dmographiques telles que lge de la mre, le sexe, le rang de naissance et le statut socio-conomique reprsent par lindice de Pampalon et lhypotrophie ftale au Qubec. Lchantillon est constitu de 127 216 naissances simples et non prmatures ayant eu lieu au Qubec entre le 1er juillet 2000 et le 30 juin 2002. Des rgressions logistiques portant sur le risque davoir souffert dun retard de croissance intra-utrine ont t effectues pour lensemble du Qubec ainsi que pour la rgion socio-sanitaire (RSS) de Montral. Les rsultats rvlent que les enfants de premier rang et les enfants dont la mre tait ge de moins de 25 ans ou de 35 ans et plus lors de laccouchement ont un risque plus lev de souffrir dhypotrophie ftale et ce dans lensemble du Qubec et dans la RSS de Montral. De plus, les rsultats dmontrent que le risque augmente plus la mre est dfavorise. Puisque lindice de Pampalon est un proxy cologique calcul pour chaque aire de diffusion, les intervenants en sant publique peuvent dsormais cibler gographiquement les femmes les plus risque et adapter leurs programmes de prvention en consquence. Ainsi, le nombre de cas dhypotrophie ftale, voire mme la mortalit infantile, pourraient tre rduits.
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La dynamique dmographique ayant cours au sein de la rgion des Carabes est trs particulire, notamment par la rapidit avec laquelle la population vieillit, un rythme des plus levs par rapport aux autres rgions du monde. Les enjeux cruciaux que sont ceux dassurer la qualit de vie des ans daujourdhui et de demain ainsi quune gestion efficace de ces socits vieillissantes se doivent dtre abords et pris en compte. Le prsent mmoire diffuse les rsultats d'une analyse cible des caractristiques sociodmographiques des personnes ges de quatre tats des Carabes (Antigua-et-Barbuda, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines et Trinit-et-Tobago) partir des donnes de leur plus rcent recensement. Ce portrait met une emphase particulire sur les conditions de vie, la sant et la participation sur le march du travail des personnes ges, soit sur les grands thmes des trois objectifs du Plan daction international sur le vieillissement de Madrid. Par ailleurs, un regard est pos sur les effets des cinq premires annes en vigueur du Plan de Madrid sur les populations caribennes. Les informations obtenues la suite dinterviews effectus auprs de personnes contacts de quelques pays caribens sont synthtises et identifient les efforts dploys principalement par les gouvernements pour inclure les objectifs du Plan de Madrid et autres enjeux du vieillissement dmographique dans les mcanismes et les politiques de dveloppement social et conomique ainsi que ceux de respect des droits humains.
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Tout comme la plupart des pays industrialiss, le Canada, et plus particulirement, le Qubec, est caractris par une forte concentration de la population immigrante sur son territoire. Encore aujourdhui, la rgion mtropolitaine de Montral accueille la majorit des immigrants internationaux admis dans la province, ce qui sous-entend que le reste de la province nattire quune part ngligeable de limmigration. En 1992, le gouvernement du Qubec a mis en place une politique de rgionalisation dans le but de mieux rpartir la population immigrante sur le territoire. Cette politique visait dune part, encourager les immigrants internationaux stablir en dehors de Montral et, dautre part, faire partager les bnfices de limmigration toutes les rgions. Mais quen est-il des rsultats et des effets de cette politique? Jusqu maintenant, on connat toujours peu de choses sur le sujet et sur les caractristiques des immigrants qui dcident de stablir en rgion . Lobjectif de cette recherche est donc de faire le bilan quantitatif et qualitatif de limmigration au Qubec afin de vrifier si cette politique a eu des rpercussions sur le choix de destination des immigrants internationaux. Le premier chapitre est essentiellement consacr la recension des crits au sujet de la rgionalisation de limmigration, notamment en ce qui trait au phnomne de concentration gographique et des tendances lchelle nationale et internationale. Un premier portrait des immigrants tablis au Canada et au Qubec compltera ce chapitre. Le deuxime chapitre analyse lvolution des flux migratoires et de la rgionalisation au Qubec de 1982 2006. Le dernier chapitre a pour objectif dvaluer la capacit de rtention des rgions. Cela permettra de dresser le portrait actuel de la population immigre, cest--dire de connatre la rgion de destination relle des immigrants. Les rsultats de cette recherche nous permettent de croire que les effets de cette politique tardent se manifester et que les efforts dploys dans le but dune rpartition mieux quilibre de limmigration ont port fruit davantage la banlieue de Montral.
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Comme dans la plupart des pays francophones dAfrique Subsaharienne, la question du vieillissement ou la situation des personnes ges ne sont pas encore dactualit au Niger, principalement cause de la jeunesse de sa population dune part et dun intrt plus port sur les enfants, les adolescents et les mres dautre part. Pourtant le Niger fait face une crise conomique sans prcdent qui peut avoir des consquences nfastes sur les conditions de vie des personnes ges. Dun ct, selon la coutume, la personne ge (gnralement grand parent) soccupe principalement des petits enfants (orphelins ou non) qui lui sont confis par leurs parents vivant dans la mme localit ou ailleurs, ou qui sont dcds. De lautre, labsence dun jeune adulte dans un mnage o vit au moins une personne ge est considre comme un phnomne social proccupant dans les pays forte prvalence de VIH/SIDA. Le Niger fait partie des pays o la proportion des personnes ges vivant avec des petits enfants en labsence de leurs parents adultes est la plus leve. Cependant, malgr une forte mortalit adulte, labsence de donnes fiables ne permet pas de le classer parmi les pays forte mortalit adulte due au VIH/SIDA. La raison de cette situation est donc chercher dans les diffrences individuelles et communautaires. Jusquau dbut des annes 1990, la plupart des tudes sur les personnes ges ralises en Afrique Subsaharienne taient bases sur les tudes qualitatives, tandis que les plus rcentes sont faites partir des donnes des recensements ou enqutes sociodmoraphiques et conomiques. Les conditions de vie des personnes ges et les consquences de la pauvret et du VIH/SIDA sur celles-ci sont les principaux thmes jusque-l couverts laide des donnes existantes. Mais, il manque encore de donnes longitudinales essentielles lanalyse de certains aspects du cycle de vie des personnes ges. Ltude ntant pas sociologique, cest laide de donnes dmographiques quantitatives, plus prcisment le recensement gnral de la population, que nous tenterons dexpliquer le phnomne sur une base exploratoire. Lanalyse au niveau individuel a t faite laide de la rgression logistique sous STATA, tandis quau niveau contextuel, nous avons utilis lanalyse multiniveau laide du logiciel HLM (version 6.0). Les rsultats indiquent que la vie en labsence dun jeune adulte et dans un mnage gnration coupe dpendent principalement du statut sociodmographique de la personne ge au Niger. Par exemple, il ressort que le mariage avantage lhomme g, tandis que le veuvage lisole plus que la femme ge. Au niveau contextuel, ce sont les facteurs socioconomiques qui influencent les conditions de vie des personnes ges. Ltude montre, en effet, que le degr durbanisation dune commune augmente le risque disolement dune personne ge qui y rside, alors que le niveau de pauvret le rduit. Toutefois, nos rsultats sont prendre avec prudence parce quen premier lieu il nexiste pas dtudes rfrences sur le sujet tant au Niger que dans la sous-rgion dAfrique francophone sahlienne. Ensuite, parce que le phnomne tudi pourrait tre mesur de plusieurs manires en fonction du contexte et des donnes disponibles, et que lanalyse approfondie des effets du statut matrimonial ncessiterait une plus grande connaissance du phnomne chez les personnes ges. Enfin, compte tenu de la faible prvalence du VIH/SIDA au Niger, les principaux facteurs explicatifs de la vie dans un mnage gnration coupe (aussi bien pour les personnes ges que pour les enfants) pourraient tre le confiage des enfants ou la mortalit adulte due aux autres causes telles que le paludisme, la tuberculose et les maladies infectieuses. Toutefois, labsence dinformations relatives ces aspects dans les donnes utilises na pas permis de les intgrer dans notre tude. Ainsi, compte tenu de la difficult dapprhender les contours du phnomne, les futurs programmes en faveur des personnes ges au Niger et en Afrique Subsaharienne francophone doivent se baser sur des tudes concrtes relatives aux dimensions sociale et conomique du phnomne. Mots cls : Niger - personnes ges - conditions de vie - mode de vie - cohabitation intergnrationnelle - tudes comparatives - absence dun jeune adulte - mnage gnration coupe - Afrique.
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Cette etude explore le role occupe par la figure du Metis, en tant que symbole fondateur du nationalisme Mexicaine de la periode postrevolutionnaire (1921 1945). La recherche sorganise en fonction de trois poles : 1) les discours litteraires autour du Metissage et leur integration a la sphere du discours politique, 2) La position et le role joue par les intellectuels et scientifiques dEtat dans le processus de creation, importation, nationalisation et adaptation dun appareil des savoirs qui positionnait le Metis comme modele de la citoyennete mexicaine et 3) Lensemble des moyens techniques visant au metissage (plus culturel que phenotypique) de la population en tant quensemble detres vivants (ce que Michel Foucault appelle le biopouvoir). Finalement, notre recherche vise a demontrer comment la demographie et les politiques de sante publique de lepoque ont servi a faconner lidee dune nation mexicaine peuplee par une population Metisse. Or, ce Metis etait moins un phenotype particulier que lamalgame dune serie de coutumes et des traits culturels specifiques et associes a lidee de la modernite et du progres. Ainsi, a la difference du Metis tel que percu par les theories postcoloniales, le Metis du nationalisme mexicain visait a homogeneiser la population et non pas a celebrer sa diversite.
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Un effet fondateur survient lorsquun petit nombre dimmigrants forment une nouvelle population et quainsi les descendants ont une majorit de gnes provenant de ces quelques anctres. Leffet fondateur qubcois, qui rsulte de ltablissement de quelques milliers dimmigrants franais aux XVIIe et XVIIIe sicles, est bien document. Mais des effets fondateurs rgionaux ont aussi t identifis. Ce mmoire de matrise vise dterminer si un effet fondateur rgional est loeuvre dans la rgion de Lotbinire (Chaudire-Appalaches), dont le peuplement initial remonte la fin du XVIIe sicle. Le fichier BALSAC et le Registre de la population du Qubec ancien ont permis de constituer deux groupes de descendants, 715 individus maris la fin du XVIIIe sicle, et 60 autres maris la fin du XXe sicle. Par gnalogies ascendantes et descendantes, les fondateurs immigrants et rgionaux de la rgion ont par la suite t identifis. Les rsultats indiquent que leffet fondateur rgional avait encore une forte empreinte chez le groupe de descendants du XVIIIe sicle, mais que limpact sattnue en ce qui concerne les descendants contemporains. Lhomognit dmontre par les coefficients dapparentement et lindice de contribution gntique uniforme, le petit nombre de fondateurs rgionaux et le fait que 65 % des gnes contemporains taient dj introduits en 1800 sont des signes qui pointent vers un effet fondateur rgional. Par contre, le nonisolement de la rgion, la proportion modre de gnes contemporains introduits par les premiers fondateurs rgionaux et les niveaux de consanguinit semblables aux autres rgions du centre du Qubec, incitent nuancer cette conclusion. En fait, il y a possiblement deux Lotbinire : le Lotbinire ancien, sur la rive et le Lotbinire nouveau, dans les terres; chacun ayant son pool gnique et son historique de peuplement propre.
