12 resultados para Criminal procedures

em Université de Montréal, Canada


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Rapport de stage présenté en vue de lâobtention du grade de Maître ès sciences (M.Sc) en Criminologie option stage en intervention

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Ce mémoire porte sur la responsabilité pénale des entreprises canadiennes pour des crimes internationaux commis en partie ou entièrement à lâétranger. Dans la première partie, nous montrons que les premiers développements sur la reconnaissance de la responsabilité criminelle dâentités collectives devant les tribunaux militaires établis après la deuxième guerre mondiale nâont pas été retenus par les tribunaux ad hoc des Nations Unies et par la Cour pénale internationale. En effet, la compétence personnelle de ces tribunaux permet uniquement de contraindre des personnes physiques pour des crimes internationaux. Dans la deuxième partie, nous offrons des exemples concrets illustrant que des entreprises canadiennes ont joué dans le passé et peuvent jouer un rôle criminel de soutien lors de guerres civiles et de conflits armés au cours desquels se commettent des crimes internationaux. Nous montrons que le droit pénal canadien permet dâattribuer une responsabilité criminelle à une organisation (compagnie ou groupe non incorporé) pour des crimes de droit commun commis au Canada, comme auteur réel ou comme complice. Nous soutenons quâil est également possible de poursuivre des entreprises canadiennes devant les tribunaux canadiens pour des crimes internationaux commis à lâextérieur du Canada, en vertu de la Loi canadienne sur les crimes contre lâhumanité et les crimes de guerre, du principe de la compétence universelle et des règles de droit commun. Bref, le Canada est doté dâinstruments juridiques et judiciaires pour poursuivre des entreprises soupçonnées de crimes internationaux commis à lâétranger et peut ainsi mettre un terme à leur état indésirable dâimpunité.

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La psychopathie et le trouble de personnalité antisociale sont deux syndromes reliés qui ont été identifiés comme prédicteurs importants de comportements violents et de criminalité. Cependant, la recherche indique que les facteurs de la psychopathie centrés sur la personnalité ne sont pas des prédicteurs fiables de récidive violente chez les personnes atteintes de maladies mentales. Toutefois, peu dâétudes se sont centrées sur lâidentification des facteurs associés au patron des antécédents criminels. Les 96 hommes de lâétude ont été déclarés non criminellement responsables en raison de troubles mentaux. Ils ont été évalués quant au trouble de la personnalité antisociale ainsi quâà la psychopathie. Les dossiers criminels de la Gendarmerie Royale du Canada ont également été consultés afin de reconstituer lâhistoire criminelle. Les résultats suggèrent que ni les traits de personnalité antisociaux, ni les facteurs de la psychopathie ne démontrent une validité prédictive incrémentielle les uns sur les autres quant au nombre ou à la sévérité des délits. La présence dâun grand nombre de traits antisociaux est associée à un plus grand nombre et à une plus importante sévérité dâactes criminels non-violents. Les résultats sont discutés en termes de lâutilité dâune classification du trouble de personnalité antisociale, et de la pertinence du construit de la psychopathie pour les personnes atteintes de maladies mentales graves.

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Une multitude de recherches évaluatives ont démontré que les victimes de crime, quâelles soient victimes dâun crime contre les biens ou contre la personne, apprécient lâapproche réparatrice. Cependant, nous sommes toujours à la recherche des facteurs théoriques qui expliqueraient la satisfaction des victimes en ce qui concerne leur expérience avec les interventions réparatrices. La recherche décrite dans cette thèse concerne lâexploration des facteurs contribuant à la satisfaction des victimes de crime avec lâapproche réparatrice ainsi que ses liens avec la théorie de justice procédurale. Selon la théorie de justice procédurale, la perception de justice nâest pas uniquement associée à lâappréciation du résultat dâune intervention, mais également à lâappréciation de la procédure, et que la procédure et le résultat peuvent être évalués de façon indépendante. Les procédures qui privilégient la confiance, la neutralité et le respect, ainsi que la participation et la voix des parties sont plus appréciées. Notre objectif de recherche était dâexplorer lâanalogie entre lâappréciation de la justice réparatrice et le concept de justice procédurale. En outre, nous avons voulu déterminer si la justice réparatrice surpasse, en termes de satisfaction, ceux prévus par la théorie de justice procédurale. Nous avons également examiné la différence dans lâappréciation de lâapproche réparatrice selon le moment de lâapplication, soit avant ou après adjudication pénale. Ainsi, nous avons exploré le rôle dâune décision judiciaire dans lâévaluation de lâapproche réparatrice. Pour répondre à nos objectifs de recherche, nous avons consulté des victimes de crime violent au sujet de leur expérience avec lâapproche réparatrice. Nous avons mené des entrevues semi-directives avec des victimes de crime violent qui ont participé à une médiation auteur-victime, à une concertation réparatrice en groupe ou aux rencontres détenus-victimes au Canada (N=13) et en Belgique (N=21). Dans cet échantillon, 14 répondants ont participé à une intervention réparatrice avant adjudication judiciaire et 14 après adjudication. Nous avons observé que lâapproche réparatrice semble être en analogie avec la théorie de justice procédurale. Dâailleurs, lâapproche réparatrice dépasse les prémisses de la justice procédurale en étant flexible, en offrant de lâaide, en se concentrant sur le dialogue et en permettant dâaborder des raisons altruistes. Finalement, le moment de lâapplication, soit avant ou après adjudication, ne semble pas affecter lâappréciation des interventions réparatrices. Néanmoins, le rôle attribué à lâintervention réparatrice ainsi que lâeffet sur lâévaluation du système judiciaire diffèrent selon le moment dâapplication. Les victimes suggèrent de continuer à développer lâapproche réparatrice en tant que complément aux procédures judiciaires, plutôt quâen tant que mesure alternative. Les témoignages des victimes servent la cause de lâoffre réparatrice aux victimes de crime violent. Lâoffre réparatrice pourrait aussi être élargie aux différentes phases du système judiciaire. Cependant, la préférence pour lâapproche réparatrice comme complément aux procédures judiciaires implique la nécessité dâinvestir également dans la capacité du système judiciaire de répondre aux besoins des victimes, tant sur le plan de la procédure que sur le plan du traitement par les autorités judiciaires.

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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

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La violence conjugale est un phénomène criminel fréquent au Québec. En 2008, les infractions commises en contexte conjugal représentaient plus de 20 % des crimes contre la personne signalés à la police (Ministère de la Sécurité publique, 2010). Lâintervention policière et judiciaire en contexte conjugal est complexe, notamment en raison du lien unissant lâagresseur et la victime. Bien que le pouvoir discrétionnaire des intervenants judiciaires en contexte conjugal ait été grandement limité au cours des dernières décennies, ceux-ci bénéficient toujours dâune certaine latitude dans leur décision de poursuivre, ou non, différentes étapes du processus judiciaire. Au fil du temps, plusieurs études se sont intéressées aux éléments influençant la prise de décision en contexte conjugal. Cependant, celles-ci ne portent généralement que sur une seule étape du processus et certains facteurs décisionnels nâont jamais été testés empiriquement. Câest notamment le cas des éléments liés aux stéréotypes de la violence conjugale. Certains auteurs mentionnent que les incidents qui ne correspondent pas au stéréotype de lâagresseur masculin violentant une victime qualifiée dâirréprochable et dâinnocente font lâobjet dâun traitement judiciaire plus sommaire, mais ces affirmations ne reposent, à notre connaissance, sur aucune donnée empirique. Cette étude tente de vérifier cette hypothèse en examinant lâimpact de ces éléments sur cinq décisions policières et judiciaires. à partir dâune analyse de contenu quantitative de divers documents liés au cheminement judiciaire de 371 incidents commis en contexte conjugal sur le territoire du Centre opérationnel Nord du Service de police de la Ville de Montréal en 2008, la thèse examine lâutilisation du pouvoir discrétionnaire dans le traitement judiciaire de ces incidents. Elle comporte trois objectifs spécifiques. Le premier objectif permet la description du cheminement judiciaire des incidents commis en contexte conjugal. Nos résultats indiquent que ceux-ci font lâobjet dâun traitement plus punitif puisquâils font plus fréquemment lâobjet de procédures à la cour que les autres types de crimes. Cette judiciarisation plus systématique pourrait expliquer le faible taux de condamnation de ceux-ci (17,2 %). Le second objectif permet la description des principales caractéristiques de ces incidents. La majorité implique des gestes de violence physique et les policiers interviennent généralement auprès de conjoints actuels. La plupart des victimes rapportent la présence de violences antérieures au sein du couple et le tiers veulent porter plainte contre le suspect. Finalement, 78 % des incidents impliquent un agresseur masculin et une victime féminine et 14,29 % des victimes sont soupçonnées dâavoir posé le premier geste hostile ou violent lors de lâincident. Le dernier objectif permet lâidentification des principaux éléments associés aux décisions prises en contexte conjugal. Les résultats confirment lâhypothèse selon laquelle les incidents nâimpliquant pas un agresseur masculin et une victime féminine ou ceux dont les policiers soupçonnent la victime dâavoir posé le premier geste hostile ou violent font lâobjet dâun traitement judiciaire plus sommaire. En outre, la majorité des facteurs décisionnels étudiés perdent de leur influence au cours du processus judiciaire et les décisions prises précédemment influencent fortement les décisions subséquentes. Finalement, le désir de porter plainte de la victime nâinfluence pas directement les décisions des intervenants judiciaires.

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La notion de réussite criminelle a essentiellement été définie au moyen de lâindicateur objectif des gains monétaires. Si lâidée selon laquelle lâargent est au coeur de la réussite professionnelle fait lâobjet dâun large consensus social, il semble improbable que les gains monétaires permettent à eux seuls dâappréhender la réussite. Pour mieux comprendre certaines dimensions des carrières criminelles telles que la persistance et le désistement, il paraît utile de se pencher sur la manière dont les criminels définissent leur propre réussite. Il a été établi que lâauto-efficacité, soit la croyance que possède un individu en sa capacité à accomplir une tâche, permet de prédire plusieurs dimensions des carrières légitimes. à partir de la théorie sur lâauto-efficacité, ce mémoire examine de quelle manière se forme lâauto-efficacité criminelle. Nous soutenons que les perceptions relatives à la réussite criminelle sont affectées par des facteurs semblables à ceux qui jouent dans le développement de lâauto-efficacité légitime. Nous partons de lâhypothèse que les criminels forgent leur auto-efficacité à partir de quatre sources dâexpérience : les réussites personnelles, lâapprentissage vicariant, la persuasion sociale et les états physiologiques. Il est également avancé que certaines caractéristiques individuelles et environnementales ont un impact significatif sur le développement de lâauto-efficacité criminelle. Sur la base dâentrevues auprès de 212 délinquants, nos résultats indiquent que lâauto-efficacité criminelle est une construction complexe fondée sur les caractéristiques individuelles et environnementales, ainsi que sur les expériences criminelles personnelles. Nous discutons de lâimpact éventuel de ces conclusions sur lâappréhension de la persévérance et du désistement dans les carrières criminelles.

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This dissertation examines different aspects involved in the formation of psychologistsâ expert opinion in the Portuguese criminal justice system, more precisely, as this opinion is reflected in assessment reports. The present dissertation is comprised of three qualitative studies, the first sought to provide a general portrait of a sample of 106 forensic psychological reports as to their overall quality as measured in terms of relevance and coherence. Results show that the formal markers of quality are present in the sample analysed, a certain number of weaknesses have been observed, notably concerning the internal coherence of the reports as well as the relevance of the information reported on. The second study explored the opinions of 17 Portuguese judges and state prosecutors concerning the use they make of this type of forensic report. It appears that they consider these reports to be useful and very credible, specially so when they have been produced under the auspices of the National Institute of Legal Medicine and Forensic Sciences, which is the state forensic institution. Furthermore, it appears that judges and prosecutors were particularly interested in data that allowed for a personalised portrait of the assessee. The third study sought to better comprehend the conceptual bases on which psychologists construct their reports. To this end, an exploratory study was undertaken with a sample of key-actors; the analysis of their interviews shows that they define their judicial mandate as well as the basic concepts that are associated to this mandate in different ways. A theoretical framework provided by an implicit theories model was used to help understand these results.

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The scientific literature often mentions that there is a statistical connection between alcohol and drug consumption and criminal behaviour. However, there is little information available which would make it possible to quantify this connection, and specify the impact that drugs and alcohol have on criminal behaviour. Consumption of psychoactive substances has two major effects: intoxication and addiction. These effects are related, respectively, to the psycho-pharmacological and economic-compulsive models of the connection between drugs and crime. The first model associates drug use and intoxication with a decrease in cognitive functions and a lack of self-control, leading to aggressive impulses, violence and lack of inhibitions. The second model refers to the huge costs that are associated with being addicted to certain drugs. A person addicted to these drugs would need to engage in lucrative criminal activities in order to pay for them. This article explores and attempts to further define the links between alcohol, illicit drugs and criminal behaviour, taking into account the types of drugs consumed and the types of criminal behaviour displayed.