30 resultados para Ce^3
em Université de Montréal, Canada
Resumo:
Ce mmoire traite des Saturnales de Macrobe, haut fonctionnaire du 5ime sicle aprs J.C. et encyclopdiste latin. Malgr lopinion reue, selon laquelle les Saturnales dpendraient presque exclusivement dun nombre trs restreint de sources, souvent copies mot mot, on a reconnu depuis longtemps que Macrobe remanie de son propre chef lune de ces sources, les Propos de Table de Plutarque, dans son septime livre. Ce mmoire dmontre que ce modle, tout comme les sources mineures, latines et grecques, avec lesquelles Macrobe le complte, lui tait assez familier pour servir larticulation dune vision propre; les Saturnales ne peuvent donc tre cits comme preuve de la dcadence de leur poque. Ce mmoire fournit une traduction et un commentaire des chapitres 7.1-3 des Saturnales, avec une explication de leurs rapports avec les Propos de Table 1.1 et 2.1 de Plutarque ainsi que des lments propre Macrobe, afin de reconstruire sa mthode de composition et de dterminer ses attentes par rapport son lecteur de lempire tardif. Le commentaire est prcd dune introduction de lauteur, de luvre, et du septime livre.
Resumo:
Pour les auteurs et diteurs, Madeleine Sauv fait l'anatomie du livre et nous donne des conseils prcieux en matire de rdaction et d'criture et de mise en page.
Resumo:
Le virus de lhpatite murine de type 3 (MHV3) est un excellent modle animal pour ltude des diffrents dsordres immunologiques lors dinfections virales. Lhpatite aigu fulminante induite par ce virus chez la souris susceptible C57BL/6 se caractrise par la prsence de plusieurs foyers ncrotiques et inflammatoires dans le foie associe une immunodficience en lymphocytes B et T, tuant les souris entre 3 et 5 jours post-infection. Lvolution rapide de cette maladie virale suggre un dbalancement dans les mcanismes de limmunit naturelle sous le contrle des cellules NK et NK-T et un bris de lquilibre entre la tolrance hpatique et la rponse inflammatoire. Afin dlucider les rles respectifs des diffrents mcanismes de la dfense inne impliqus dans le dveloppement de lhpatite aigu, des infections in vivo ont t ralises chez des souris C57BL/6 avec la souche pathogne L2-MHV3 ou avec des variants du virus MHV3. Ces derniers possdent des tropismes diffrents pour les cellules endothliales sinusodales hpatiques et les cellules de Kupffer, tels que les virus faiblement attnu 51.6-MHV3, fortement attnu CL12-MHV3 et non pathogne YAC-MHV3. Ces tudes in vivo ont montr une diminution des cellules NK splniques et mylodes suite une infection avec le virus MHV3. Cette chute en cellules NK splniques reflte un recrutement de ces cellules au niveau du foie. Par contre, les cellules NK se sont avres permissives la rplication virale entranant un processus dapoptose suite la formation de synctia induits par le virus. Les niveaux de recrutement et dapoptose des cellules NK et NK-T dans le foie refltent la pathognicit des variants MHV3 durant les trois premiers jours de linfection virale bien que les cellules NK recrutes au niveau du foie maintiennent leur activit cytotoxique. Lajout des IL-12 et IL-18, qui sont normalement diminus lors de lhpatite aigu, provoque une production synergique dIFN-g par les cellules NK, rsultant dune interaction entre lactivation de la voie p38 MAPK et la rplication virale. Par ailleurs, le rcepteur viral CEACAM1a (carcinoembryonic antigen cell adhesion molecule 1a) serait essentiel cette synergie, mais exercerait aussi une action inhibitrice dans la production de lIFN-g. Dautre part, les niveaux de production des cytokines immunosuppressives IL-10, TGF-b et PGE2, impliques dans la tolrance hpatique et particulirement produites par les cellules de Kupffer et les cellules endothliales sinusodales, sont en relation inverse avec le degr de pathognicit des variants du virus MHV3. Finalement, le virus pathogne L2-MHV3 dclenche la production de cytokines inflammatoires par les macrophages, tels que lIL-6 et le TNF-a. Linduction de ces cytokines par les macrophages serait indpendante de la prsence de la molcule CEACAM1a. Cette stimulation est plutt relie la fixation des particules virales sur des rcepteurs TLR2, en association avec les rgions riches en hparanes sulfates. Tous ces rsultats mettent en vidence de nouveaux mcanismes par lesquels le virus MHV3 peut diminuer lefficacit des mcanismes de limmunit naturelle sous le contrle des cellules NK et NK-T intrahpatiques, suite une stimulation de linflammation rsultant du bris de la tolrance hpatique.
Resumo:
Le prsent mmoire vise faire avancer la rflexion sur la conception de mdia alternatif travers une analyse dune organisation mdiatique dite alternative, soit CISM 89,3 FM, la radio de campus de lUniversit de Montral. partir de la littrature, lauteur met certaines interrogations et explore quelques pistes danalyse en regard de cet univers mdiatique. Suite un travail sur le terrain, bas sur une srie dentrevues avec des acteurs oeuvrant au sein de CISM, ce travail de recherche permet de mettre en lumire certains lments peu discuts dans la littrature. Lauteur met notamment en relief limportance que revt le statut dalternatif pour CISM aux yeux de ses artisans, ainsi que la complexit de ce statut et les enjeux quil soulve. Le mmoire montre aussi, travers les propos des personnes interroges, la difficult et les tensions avec lesquelles les artisans dun tel mdia doivent jongler quotidiennement afin dtre fidle ce statut dalternatif. Cest travers ses remises en questions, ses points litigieux, ses tensions, ses ngociations que CISM se dfinit travers ce quest ou doit tre un mdia alternatif. Mais, ce sont aussi ces tensions constantes qui lui permettent dvoluer.
Resumo:
La consommation de poisson et de mammifres marins reprsente une source importante dacides gras omga-3 connus pour leurs effets bnfiques sur le dveloppement des fonctions crbrales et notamment, sur le dveloppement du systme visuel. Afin de tester lhypothse selon laquelle lexposition prnatale aux acides gras omga-3 a des effets bnfiques long terme, nous avons examin les fonctions visuelles chez des enfants Inuits dge scolaire exposs de grandes quantits domga-3 durant la priode de gestation. Des enfants Inuits (n = 136; moyenne dge = 11.3 ans) du nord du Qubec (Nunavik) ont particip cette tude. Un protocole de potentiels voqus visuels (PEVs) utilisant des stimuli en couleur et en mouvement a t employ afin dapprhender les rponses parvo- et magnocellulaires respectivement. Les concentrations dacide docosahexanoque (ADH) ont t mesures la naissance partir du sang de cordon ombilical et au moment du testing, refltant ainsi les expositions pr- et post-natales. Les relations entre les niveaux sanguins dADH et les PEVs ont t examines laide danalyses de rgression multiples, en tenant compte des contaminants environnementaux et dautres variables potentiellement confondantes. Aucune association significative na t trouve en ce qui concerne les stimuli de mouvement. Cependant, aprs ajustement pour les covariables, les concentrations dADH la naissance taient associes une latence plus courte des composantes N1 et P1 des PEVs couleur. Notre tude dmontre, pour la premire fois, des effets bnfiques de lexposition prnatale lADH sur le systme parvocellulaire lge scolaire.
Resumo:
Les drivs cyclopropaniques 1,2,3-substituts sont des composs intressants dans de nombreux domaines de la chimie. Au cours de cet ouvrage, nous nous sommes intresss la synthse, tout dabord diastroslective puis nantioslective de ces composs. Nous nous sommes en particulier intresss lutilisation de la zinciocyclopropanation pour lobtention de ces drivs cyclopropaniques 1,2,3-substituts. Cette mthode consiste en lutilisation dun carbnode gem-dizincique pour effectuer une raction de type Simmons-Smith. Cette stratgie a lavantage dtre diastroslective favorisant la formation du zinciocyclopropane dont latome de zinc est dans une configuration cis avec le groupement directeur quest loxygne allylique basique. Lors de cette raction, lexistence dune raction comptitive avec un ractif monozincique diminuait lutilit de la zinciocyclopropanation. Lissue de la raction sest avre dpendre fortement de la nature du carbnode utilis, de la temprature ractionnelle et de la prsence de ZnI2 dans le milieu. Ltude par GCMS de nombreuses conditions pour la formation des diffrents carbnodes a permis didentifier les paramtres cls conduisant la zinciocyclopropanation. Ces dcouvertes ont notamment permis dtendre la raction de zinciocyclopropanation aux alcools allyliques portant un seul groupement directeur (ie. non driv du 1,4-butnediol). Dans ces conditions, la raction sest avre extrmement diastroslective favorisant la formation du zinciocyclopropane dont latome de zinc est dans une configuration cis avec le groupement directeur. Afin de fonctionnaliser les zinciocyclopropanes ainsi obtenus, plusieurs ractions de fonctionnalisation in situ ont t dveloppes. Chacune de ces mthodes a montr une conservation totale de la diastroslectivit obtenue lors de la raction de zinciocyclopropanation. La versatilit de la zinciocyclopropanation a donc t dmontre. Avec une mthode diastroslective efficace pour la formation de zinciocyclopropanes partir dalcools allyliques ne portant quun seul groupement directeur, il est devenu possible denvisager le dveloppement nantioslectif de la raction. Lutilisation dun dioxaborolane nantiopur a permis la zinciocyclopropanation avec de trs bons excs nantiomres de divers alcools allyliques chiraux. La prsence sur la mme molcule dun lien CZn nuclophile est dun atome de bore lectrophile a conduit un change bore-zinc in situ, formant un cyclopropylborinate nantioenrichi. La formation de ce compos bicyclique a permis dobtenir une diastroslectivit parfaite. De nombreux alcools allyliques ont pu ainsi tre convertis en cyclopropylborinates. Une raction de Suzuki subsquente a permis la formation de drivs cyclopropaniques 1,2,3-trisubstitus avec de trs bons excs nantiomres et une excellente diastroslectivit. Les cyclopropylborinates obtenus lissue de la zinciocyclopropanation nantioslective se sont avrs tre des units trs versatiles puisque de nombreuses mthodes ont pu tre dvelopps pour leur fonctionnalisation.
Resumo:
Cette prsente recherche vise dfendre le point de vue selon lequel le don de lEsprit dans le rcit de la Pentecte (Ac 2, 1-13) sinterprte principalement comme linvestissement dune puissance habilitant au tmoignage. cette fin, nous posons lhypothse que le contenu dAc 2, 17-21 est un axe fondamental de la thologie pneumatique de luvre lucanienne, lequel interprte la manifestation pentecostale dans une perspective prophtique. La dmonstration se fait par le biais dune analyse rdactionnelle dAc 2, 17-21, une citation de Jl 3,1-5 insre dans un discours explicatif de Pierre du phnomne pentecostal. Nous examinons dabord le lieu dinscription de ce passage dans luvre lucanienne afin dvaluer la valeur stratgique de son emplacement (chapitre 1). Nous tudions ensuite linterprtation que fait Luc de cette prophtie pour en venir la conclusion quil envisage lintervention de lEsprit essentiellement dans une perspective dhabilitation la prophtie (chapitre 2). Nous vrifions cette premire conclusion dans lvangile de Luc (chapitre 3); puis ensuite dans les Actes des Aptres (chapitre 4). Nous en arrivons ainsi tablir un paralllisme entre les tapes initiatiques du ministre de Jsus dans le troisime vangile et celui des disciples dans les Actes, pour y dcouvrir que, dans les deux cas, leffusion de lEsprit habilite lactivit prophtique. Le ministre des disciples sinscrit de la sorte dans le prolongement de celui du Matre. Nous soutenons, en fait, que tout le discours pneumatique de lvangile de Luc converge vers leffusion initiale de lEsprit sur les disciples dans le rcit pentecostal, dune part, et que cette effusion jette un clairage sur lensemble de luvre missionnaire des Actes, dautre part. Bref, le passage explicatif du phnomne pentecostal, en loccurrence Ac 2, 17-21, met en lumire un axe central des perspectives de Luc sur lEsprit : Il sagit de lEsprit de prophtie. Dans cette optique, leffusion de lEsprit la Pentecte sinterprterait essentiellement comme linvestissement du croyant dune puissance en vue du tmoignage.
Resumo:
Ce mmoire est consacr la question de la rception spectatorielle des films en IMAX 3-D. Dans un premier temps, nous retracerons lhistoire du cinma stroscopique, des origines jusqu linauguration de lIMAX 3-D en 1986. Nous verrons que le modle de lattraction cinmatographique sest maintenu de tout temps dans lconomie de ce format, ce qui a contribu aux checs de son institutionnalisation dans les annes 50 et 80. En un deuxime temps, nous nous intresserons l exprience IMAX , afin de cerner la position qui y est attribue au spectateur. Nous montrerons que les films IMAX misent la fois sur leur potentiel immersif et sur la mise en vidence du dispositif. Ltat dimmersion du spectateur entre donc en dialogue avec la rflexivit du mdium. Par lanalyse des films Sea Monsters : A Prehistoric Adventure et Haunted Castle, il sera dmontr que cette tension entre immersion et rflexivit sert un discours de glorification de lIMAX. Aussi, nous interrogeons les liens entre la structure ponctuelle impose par le modle attractionnel et le fil narratif immanquablement mis en place dans les films IMAX.
Resumo:
Rapport d'analyse d'intervention prsent la Facult des arts et sciences en vue de l'obtention du grade de Matrise s sciences (M. Sc.) en psychoducation
Resumo:
lheure o nous crivons, lONU enregistre 33 million de personnes touches par le VIH/Sida. Dans les perspectives actuelles de lutte contre la propagation de la pandmie, plusieurs moyens peuvent tre mis en place : utilisation du condom, dpistage, change de seringues, abstinence Mais une question se pose : quels lments nous influencent dans lutilisation dune telle ou telle pratique? Faisant usage des stratgies de marketing social, les campagnes de prvention contre le VIH/Sida mettent lemphase sur lempowerment des individus face leur prise de risque. Par ce biais, on tente de changer certains comportements et den adopter de nouveaux plus scuritaires pour la sant. Nous avons valu ici trois (3) campagnes de prvention contre le VIH/Sida Montral. Le but de cette recherche a t de distinguer les lments pouvant faciliter la planification des campagnes dans une perspective de diminution de lincidence du VIH/Sida. Lors de la prise de dcisions concernant l'valuation d'une campagne de prvention de lutte contre le VIH/Sida, plusieurs points fondamentaux sont considrer : la source de linformation, le message, le canal utilis, les caractristiques du rcepteur et leffet dsir par la campagne. Ces aspects sont primordiaux dans la prise de conscience de la campagne. Mais attention, ce type d'valuation n'est pas conu pour en dmontrer son efficacit. Notre tude nous confirme limportance de lvaluation des campagnes de prvention aux diffrents stades de leurs conceptions. Cette recherche nous pousse connatre les dtails du programme de prvention et ainsi avoir une bonne comprhension du droulement de l'intervention dans une perspective future den expliquer lefficacit
Resumo:
Ce mmoire porte sur la variabilit observe dans un assemblage, compos la fois dartfacts lithiques et cramiques, reprsentatif de la plus grande collection archologique domine par une composante du Sylvicole moyen ancien connue au Qubec. Les traits caractristiques des poteries qui ont t transportes, abandonnes, et en partie manufactures sur la station 3-arrire du complexe de Pointe-du-Buisson, sont apprhends travers une acception holistique de la notion de style, qui inclut tous les aspects des attributs quelle couvre, savoir les technologiques, les morphologiques, les dcoratifs et les fonctionnels. Grce lapplication dune mthode typologique, une approche peu utilise depuis plusieurs dcennies, du moins dans le Nord-Est amricain, et dont le mrite propre rside dans sa capacit traiter lartfact dans son ensemble, des schmas comportementaux (cognitifs et procduraux) visibles sur les tessons de bord dcors ont t mis en lumire. Ces derniers sont intimement lis aux techniques dcoratives employes par les potires, et semblent stre modifis au fil du temps de la manire suivante : type sigill prcdant les types plus rcents repouss et basculant. Une analyse comparative, base sur un chantillon de sites localiss dans la rgion de Haut-Saint-Laurent et dans celles avoisinantes, a par ailleurs soulign dimportantes similarits entre lassemblage cramique de la composante du Sylvicole moyen ancien de BhFl-1d et ceux des sites de Vieux-Pont (Estrie), dOka (rivire des Outaouais), de Pointe-du-Gouvernement (Haut-Richelieu) et de Winooski (aux abords du Lac Champlain dans le Vermont). Ces rsultats appuient lidentification dune manifestation culturelle qui est trs troitement connecte aux phases Canoe Point et Winooski de la tradition Point Peninsula. Rsultant des conclusions susmentionnes, et dautres issues denqutes rcentes, des considrations dordre taxonomique sensuivent. Bien quune refonte complte du taxon Sylvicole moyen soit prmature, une critique de ce taxon savre ncessaire. Aussi des taxons tels que lEarly Horticultural Period de Snow ou le Sylvicole initial de Wright et Clermont sont discuts, dans la mesure o ils pourraient renvoyer une dfinition plus gnrale, mais aussi peut-tre plus fidle, des caractristiques anthropologiques propres aux populations qui ont vcu le long du Saint-Laurent et de ses tributaires depuis le Sylvicole infrieur jusqu la fin du Sylvicole moyen tardif.
Resumo:
Les canaux calciques dpendants du voltage CaV font partie de la famille structurale des canaux ioniques 6 segments transmembranaires. Tout comme les canaux potassiques Kv, les canaux CaV possdent une srie de rsidus chargs dans lhlice S4 de chaque domaine ou sous-unit qui confrerait la protine une sensibilit aux changements de voltage. De plus les hlices S6 tapissent la paroi du pore et forment la porte dactivation de la protine. Comment le mouvement des hlices S4 se traduit par louverture de la porte dactivation des hlices S6 demeure une question encore non rsolue. Suite la publication de la structure cristalline du canal Kv1.2 en 2005, le groupe de MacKinnon a propos que le mouvement des hlices S4 est mcaniquement coupl la porte dactivation S6 travers le glissement de lhlice amphiphile S4-S5 selon un mcanisme nomm couplage lectromcanique (Long et al. 2005b). Dans le but de dterminer si la rgion S4-S5 joue un rle dans lactivation du canal calcique CaV2.3, nous avons tudi, par la mthode danalyse cyclique de mutations doubles ( Double Mutant Cycle Analysis , (Horovitz 1996)), le couplage entre la boucle S4-S5 et lhlice S6 du domaine II de ce canal. Les mesures dnergies dactivation, Gact, obtenues en prsence des sous-units auxiliaires CaV2 et CaV3 ont affich un couplage significatif pour lactivation entre les paires de rsidus V593G/L699G, V593G/A700G, V593G/A702G, S595G/V703G L596G/L699G, L596G/A700G, L596G/I701G, L596G/A702G, L596G/V703G, L596G/D704G, M597G/I701G, et S602G/I701G. Aucune de ces paires de rsidus na affich de couplage lors de linactivation, suggrant que les effets observs sont spcifiques au mcanisme dactivation. Mis ensemble, ces rsultats suggrent que la boucle IIS4-S5 et lhlice IIS6 interagissent et jouent un rle dterminant dans lactivation de CaV2.3.
Resumo:
Le systme immunitaire se doit dtre troitement rgul afin dviter que des rponses immunologiques inappropries ou de trop forte intensit ne surviennent. Ainsi, diffrents mcanismes permettent de maintenir une tolrance priphrique, mais aussi dattnuer la rponse lorsque celle-ci nest plus ncessaire. De tels mcanismes sont cependant aussi exploits par les tumeurs, qui peuvent ainsi chapper une attaque par le systme immunitaire et donc poursuivre leur progression. Ces mcanismes immunosuppresseurs nuisent non seulement la rponse naturelle contre les cellules tumorales, mais font aussi obstacle aux tentatives de manipulation clinique de limmunit visant gnrer une rponse anti-tumorale par limmunothrapie. Lun des mcanismes par lesquels les tumeurs svadent du systme immunitaire est lexpression denzymes responsables du mtabolisme des acides amins dont lune des principales est lindoleamine 2,3-dioxygnase (IDO). Cette dernire dgrade le tryptophane et diminue ainsi sa disponibilit dans le microenvironnement tumoral, ce qui engendre des effets ngatifs sur la prolifration, les fonctions et la survie des lymphocytes T qui y sont prsents. Bien que la rgulation de lexpression de cette enzyme ait t largement tudie chez certaines cellules prsentatrices dantignes, dont les macrophages et les cellules dendritiques, peu est encore connu sur sa rgulation dans les cellules tumorales humaines. Nous avons pos lhypothse que diffrents facteurs produits par les cellules immunitaires infiltrant les tumeurs (TIIC) rgulent lexpression de lIDO dans les cellules tumorales. Nous avons effectivement dmontr quune expression de lIDO est induite chez les cellules tumorales humaines, suite une interaction avec des TIIC. Cette induction indpendante du contact cellulaire rsulte principalement de linterfron-gamma (IFN-g) produit par les lymphocytes T activs, mais est rgule la baisse par linterleukine (IL)-13. De plus, la fludarabine utilise comme agent chimiothrapeutique inhibe linduction de lIDO chez les cellules tumorales en rponse aux lymphocytes T activs. Cette observation pourrait avoir des consquences importantes en clinique sachant quune forte proportion dchantillons cliniques provenant de tumeurs humaines exprime lIDO. Enfin, les lymphocytes B, qui sont retrouvs galement dans certaines tumeurs et qui interagissent troitement avec les lymphocytes T, sont aussi susceptibles une induction transcriptionnelle et traductionnelle de lIDO. Cette enzyme est cependant produite sous une forme inactive dans les lymphocytes B, ce qui rend peu probable lutilisation de lIDO par les lymphocytes B comme mcanisme pour freiner la rponse immunitaire. Nos travaux apportent des informations importantes quant la rgulation de lexpression de la molcule immunosuppressive IDO dans les cellules cancreuses. Ils dmontrent que lexpression de lIDO est influence par la nature des cytokines prsentes dans le microenvironnement tumoral. De plus son expression est inhibe par la fludarabine, un agent utilis pour le traitement de certains cancers. Ces donnes devraient tre prises en considration dans la planification de futurs essais immunothrapeutiques, et pourraient avoir un impact sur les rponses cliniques anti-tumorales.
Resumo:
Le poly(1,3-dioxolanne) (PDOL) est un polymre semi-cristallin prsentant ltat solide quatre morphologies diffrentes (Phases I, IIa, IIb et III). Les transformations d'une phase l'autre ont t suivies par microscopie optique polarise (MOP) et microscopie force atomique (AFM) en fonction de la temprature de cristallisation et de la masse molaire. La Phase I prsente une morphologie sphrolitique tandis que la Phase IIa peut crotre partir de la Phase I ou spontanment. De faon inattendue, la Phase IIa, devient trs birfringente et cette nouvelle morphologie est appele Phase IIb. Quand la transformation IIa-IIb est termine, une nouvelle phase, la Phase III, crot partir de la Phase IIb. La Phase III n'a jamais t observe sans la prsence de Phase IIb; en outre, la Phase IIb remplace toujours la Phase IIa. Ce phnomne est appel germination croise. La mesure de la temprature de fusion des phases par MOP a permis dtablir leur stabilit relative: IIb > III >IIa. La vitesse de croissance (G) des sphrolites a t mesure sur une plage de tempratures de 10,0 24,0 C et montre une grande dpendance avec la masse molaire. Ces mesures ont rvl lexistence dune masse molaire critique, autour de 5000 g.mol-1, en-dessous de laquelle nous avons observ GIIa > GIII et au-dessus de laquelle la relation est inverse avec GIII > GIIa. Finalement, nous avons explor linfluence de lajout dun deuxime polymre amorphe sur lvolution des phases optiques dans des mlanges PDOL-PMMA, PDOL-PVC et PDOL-PVAc. Nous avons observ les mmes transitions de phases que pour le PDOL pur et un certain degr de compatibilit dans le cas du PDOL-PMMA et du PDOL-PVC.
Resumo:
La thrombasthnie de Glanzmann (TG) est une maladie caractrise par un dfaut dagrgation plaquettaire. Cest une maladie gntique autosomale rcessive cause par une anomalie du rcepteur plaquettaire pour le fibrinogne. Ce rcepteur est une intgrine localise la surface plasmatique qui est forme par un complexe compos des sousunits IIb et 3. Nous avons identifi un cheval dmontrant les caractristiques clinicopathologiques de la TG. Des tudes par cytomtrie de flux ont rvl une dficience au niveau de la portion IIb du rcepteur. Ces rsultats suggrent une ou plusieurs mutations au niveau du gne codant pour cette portion IIb du rcepteur. Lobjectif de notre tude tait de caractriser lADNc et lADN gnomique codant pour les gnes ITGA2B et ITGB3 codant respectivement pour les deux sousunits IIb et 3 chez un cheval atteint de la TG. LADNc a t synthtis par RTPCR en utilisant lARN total rcolt partir des plaquettes. LADN gnomique a t extrait partir des globules blancs. Des amorces spcifiques ont t utilises pour lamplification par PCR dITGA2B et dITGB3. Les squences dADNc et dADN gnomique de notre patient ont t caractrises par squenage et compares par lanalyse BLAST (GenBank). Une substitution dune guanine par une cytosine a t mise en vidence au niveau de lexon 2 dITGA2B amenant la substitution dune arginine (Arg72) par une proline (Pro72). Ce changement dacide amin pourrait rsulter en une conformation structurelle anormale qui amnerait une sousunit IIb inactive. Lanalyse de lADN gnomique a dmontr que ce cheval tait homozygote pour cette mutation. Le squenage de lADN gnomique des parents et de la grandmre du patient a dmontr que ces individus taient htrozygotes pour cette mutation. Le squenage dITGB3 na dmontr aucune anomalie.