27 resultados para Bufo viridis subgroup
em Université de Montréal, Canada
Resumo:
Affiliation: Unit de recherche en Arthrose, Centre de recherche du Centre Hospitalier de l'Universit de Montral, Hpital Notre-Dame
Resumo:
Cette thse examine le dveloppement du langage des enfants sourds qui ont reu un implant cochlaire (IC) en bas ge. Une premire tude rapporte une revue systmatique qui avait pour but dvaluer les connaissances actuelles concernant le dveloppement du vocabulaire et de la grammaire chez les enfants qui ont reu un IC avant lge de trois ans. Vingt-huit tudes ont t slectionnes; une analyse descriptive de mme quune mta-analyse ont t effectues sparment pour chaque aspect du langage valu (vocabulaire et grammaire, aspect rceptif et expressif). Au rsultat, en dpit de la variabilit observe dans les tudes, il appert que limplant cochlaire influence positivement le dveloppement langagier; toutefois, seule une minorit de participants aux tudes a atteint des niveaux de langage comparables ceux denfants entendants de mme ge chronologique. La majorit des enfants continuent de prsenter divers degrs de retard de langage, tant au plan rceptif quexpressif, et ce, aprs jusqu cinq annes de port de lappareil. Les rsultats suggrent aussi, malgr la variabilit observe dans les tudes, que les bnfices langagiers sont influencs par le fait de recevoir limplant deux ans plutt qu trois ans. partir des tendances retrouves dans la littrature, les habilets de vocabulaire et de grammaire chez 27 enfants qui ont reu limplant cochlaire en bas ge (entre 8 et 28 mois) ont t compares avec celles dun groupe denfants entendants, en utilisant des outils dvaluation standardiss. Alors que les rsultats de groupe montrent que les enfants qui reoivent un IC autour de lge de deux ans atteignent des niveaux de langage dans les limites de la normale, les rsultats individuels dun sous-groupe form de enfants les plus gs font tat de quatre profils de dveloppement, soit des niveaux de langage dans les limites de la normale pour lensemble des composantes, un retard gnralis lensemble des composantes, des habilets lexicales dans la norme assorti dun retard morphosyntaxique et enfin un profil atypique montrant des disparits importantes travers les composantes du langage. Dans trois des quatre profils, la comprhension des phrases tait particulirement faible. Ces rsultats suggrent que le fait de recevoir un implant cochlaire entre lge dun et deux ans ne garantit pas latteinte de niveaux de langage dans les limites de la normale malgr une exprience de port de lappareil dune dure apprciable. Une tape antrieure du dveloppement linguistique a t examine de plus prs dans la troisime tude. La taille et la composition du vocabulaire expressif de onze enfants ayant reu un IC un ge moyen de 15 mois ont t compares celles de lchantillon denfants entendants ayant servi tablir les normes en franais qubcois pour le questionnaire Mots et noncs des Inventaires MacArthur-Bates du dveloppement de la communication (IMBDC). Les scores dge quivalent selon la taille totale du vocabulaire des enfants avec IC taient suprieurs lge auditif (correspondant la dure de port de lappareil) mais infrieurs lge chronologique. La reprsentation grammaticale en fonction de la taille du vocabulaire des enfants avec IC suit la tendance observe dans la norme. Ces rsultats suggrent que le profil lexical des enfants avec implant est trs similaire celui des enfants entendants lorsque le nombre total de mots acquis est le mme. Les rsultats de cette thse suggrent que limplant peut, de manire gnrale, avoir un effet normalisant sur le langage ; toutefois, il semble que lamlioration de laccs auditif ne suffise pas pour rattraper coup sr le niveau de langage des pairs entendants dans lensemble des composantes du langage. Alors que les habilets lexicales se rapprochent du profil typique, les habilets de comprhension morphosyntaxique sont fortement atteintes chez une majorit denfants, suggrant un profil apparent un trouble de langage.
Resumo:
Lanmie est frquente chez les patients pdiatriques en postopratoire de chirurgie cardiaque. Malgr le nombre important de patients transfuss, le taux dhmoglobine (Hb) pour lequel les bnfices surpassent les risques est inconnu chez ces patients. Rcemment, Lacroix et al. ont dmontr quune stratgie transfusionnelle restrictive ntait pas infrieure une stratgie librale en ce qui concerne le dveloppement ou la progression du syndrome de dfaillance multiviscrale (SDMV) et la mortalit chez les patients de soins intensifs pdiatriques (SIP).Devant le manque dvidence, une analyse de sous-groupes des patients en postopratoire de chirurgie cardiaque de ltude Transfusion Requirements in Pediatric Intensive Care (TRIPICU) a t ralise. Lobjectif de cette tude tait de dterminer limpact dune stratgie transfusionnelle restrictive compare une stratgie librale sur lacquisition ou laggravation du syndrome de dfaillance multiviscrale (SDMV) chez les enfants en postopratoire de chirurgie cardiaque. Cette tude na pas dmontr de diffrences statistiquement, ni cliniquement significatives du nombre de patients ayant acquis ou aggravs un SDMV, ni des issues secondaires entre les stratgies transfusionnelles restrictive et librale. Lanalyse de sous-groupes permet de gnrer une hypothse de recherche et les rsultats devraient tre confirms par un essai randomis contrl.
Resumo:
Soit G un groupe algbrique semi-simple sur un corps de caractristique 0. Ce mmoire discute d'un thorme d'annulation de la cohomologie suprieure du faisceau D des oprateurs diffrentiels sur une varit de drapeaux de G. On dmontre que si P est un sous-groupe parabolique de G, alors H^i(G/P,D)=0 pour tout i>0. On donne en fait trois preuves indpendantes de ce thorme. La premire preuve est de Hesselink et n'est valide que dans le cas o le sous-groupe parabolique est un sous-groupe de Borel. Elle utilise un argument de suites spectrales et le thorme de Borel-Weil-Bott. La seconde preuve est de Kempf et n'est valide que dans le cas o le radical unipotent de P agit trivialement sur son algbre de Lie. Elle n'utilise que le thorme de Borel-Weil-Bott. Enfin, la troisime preuve est attribue Elkik. Elle est valide pour tout sous-groupe parabolique mais utilise le thorme de Grauert-Riemenschneider. On prsente aussi une construction dtaille du faisceau des oprateurs diffrentiels sur une varit.
Resumo:
Les habitudes de consommation de substances psychoactives, le stress, lobsit et les traits cardiovasculaires associs seraient en partie relis aux mmes facteurs gntiques. Afin dexplorer cette hypothse, nous avons effectu, chez 119 familles multi-gnrationnelles qubcoises de la rgion du Saguenay-Lac-St-Jean, des tudes dassociation et de liaison pangnomiques pour les composantes gntiques : de la consommation usuelle dalcool, de tabac et de caf, de la rponse au stress physique et psychologique, des traits anthropomtriques relis lobsit, ainsi que des mesures du rythme cardiaque (RC) et de la pression artrielle (PA). 58000 SNPs et 437 marqueurs microsatellites ont t utiliss et lannotation fonctionnelle des gnes candidats identifis a ensuite t ralise. Nous avons dtect des corrlations phnotypiques significatives entre les substances psychoactives, le stress, lobsit et les traits hmodynamiques. Par exemple, les consommateurs dalcool et de tabac ont montr un RC significativement diminu en rponse au stress psychologique. De plus, les consommateurs de tabac avaient des PA plus basses que les non-consommateurs. Aussi, les hypertendus prsentaient des RC et PA systoliques accrus en rponse au stress psychologique et un indice de masse corporelle (IMC) lev, comparativement aux normotendus. Dautre part, lutilisation de tabac augmenterait les taux corporels dpinphrine, et des niveaux levs dpinphrine ont t associs des IMC diminus. Ainsi, en accord avec les corrlations inter-phnotypiques, nous avons identifi plusieurs gnes associs/lis la consommation de substances psychoactives, la rponse au stress physique et psychologique, aux traits relis lobsit et aux traits hmodynamiques incluant CAMK4, CNTN4, DLG2, DAG1, FHIT, GRID2, ITPR2, NOVA1, NRG3 et PRKCE. Ces gnes codent pour des protines constituant un rseau dinteractions, impliques dans la plasticit synaptique, et hautement exprimes dans le cerveau et ses tissus associs. De plus, lanalyse des sentiers de signalisation pour les gnes identifis (P = 0,03) a rvl une induction de mcanismes de Potentialisation Long Terme. Les variations des traits tudis seraient en grande partie lies au sexe et au statut dhypertension. Pour la consommation de tabac, nous avons not que le degr et le sens des corrlations avec lobsit, les traits hmodynamiques et le stress sont spcifiques au sexe et la pression artrielle. Par exemple, si des variations ont t dtectes entre les hommes fumeurs et non-fumeurs (anciens et jamais), aucune diffrence na t observe chez les femmes. Nous avons aussi identifi de nombreux traits relis lobsit dont la corrlation avec la consommation de tabac apparat essentiellement plus lie des facteurs gntiques quau fait de fumer en lui-mme. Pour le sexe et lhypertension, des diffrences dans lhritabilit de nombreux traits ont galement t observes. En effet, des analyses gntiques sur des sous-groupes spcifiques ont rvl des gnes additionnels partageant des fonctions synaptiques : CAMK4, CNTN5, DNM3, KCNAB1 (spcifique lhypertension), CNTN4, DNM3, FHIT, ITPR1 and NRXN3 (spcifique au sexe). Ces gnes codent pour des protines interagissant avec les protines de gnes dtects dans lanalyse gnrale. De plus, pour les gnes des sous-groupes, les rsultats des analyses des sentiers de signalisation et des profils dexpression des gnes ont montr des caractristiques similaires celles de lanalyse gnrale. La convergence substantielle entre les dterminants gntiques des substances psychoactives, du stress, de lobsit et des traits hmodynamiques soutiennent la notion selon laquelle les variations gntiques des voies de plasticit synaptique constitueraient une interface commune avec les diffrences gntiques lies au sexe et lhypertension. Nous pensons, galement, que la plasticit synaptique interviendrait dans de nombreux phnotypes complexes influencs par le mode de vie. En dfinitive, ces rsultats indiquent que des approches bases sur des sous-groupes et des rseaux amlioreraient la comprhension de la nature polygnique des phnotypes complexes, et des processus molculaires communs qui les dfinissent.
Resumo:
On voque souvent des difficults interagir socialement chez les enfants ayant une dysphasie. Ces difficults sont gnralement attribues aux troubles du langage, mais elles pourraient aussi provenir dun problme dcoder les motions des autres. Le but de la prsente recherche est dexplorer cette voie chez les enfants dysphasiques de 9 12 ans. Diffrents stimuli motionnels leur ont t prsents sous forme de vidos ainsi qu des enfants dun groupe contrle selon cinq conditions : parole non filtre, parole filtre, visage dynamique, visage dynamique accompagn de la parole non filtre, et visage dynamique avec parole filtre. Les enfants dysphasiques et les enfants du groupe contrle ne se comportent pas diffremment de manire significative en fonction des motions prsentes et des conditions testes. Par contre, un sous-groupe denfants ayant une dysphasie mixte commet significativement plus derreurs pour lensemble de la tche que le sous-groupe denfants sans dysphasie de mme ge chronologique. En fait une part seulement des enfants dysphasiques mixtes ont des scores plus faibles. Ces mmes enfants prsentent un QI non verbal faible tandis que leur comprhension du langage est quivalente celle de leur sous-groupe (enfants dysphasiques mixtes). Malgr ces diffrences significatives, les scores des enfants dysphasiques mixtes restent relativement levs et les difficults observes sont subtiles. Sur le plan clinique, les praticiens (orthophonistes, psychologues, ducateur) devront systmatiser lvaluation des habilets de dcodage des motions chez lenfant dysphasique dont les difficults ne sont pas forcment videntes dans la vie quotidienne. La recherche devra dvelopper un outil de dpistage sensible aux troubles de dcodage motionnel et des stratgies thrapeutiques adaptes.
Resumo:
Cette thse porte sur les traits de personnalit associs aux comportements dlinquants. De faon plus spcifique, elle sintresse la contribution des traits de personnalit psychopathiques valus ladolescence pour prdire les conduites dlinquantes au dbut de lge adulte, lorsque sont galement considrs des indices comportementaux. Elle sinscrit dans le cadre dune tude longitudinale plus large destine dcrire les adolescents des Centres jeunesse du Qubec. Aux fins de la thse, un sous-groupe de jeunes, de sexe masculin, a t slectionn : ces jeunes prsentent un trouble des conduites ou ont manifest des comportements dlinquants au cours de ladolescence. Cette slection vise cerner les adolescents les plus susceptibles de prsenter des traits psychopathiques, eu gard la faible prvalence du trouble dans la population gnrale. Quarante-huit adolescents ont accept de participer l'entrevue utilisant la PCL-SV (Psychopathy Checklist Screening Version). Un premier volet de la thse valide, au Qubec, une version franaise dune mesure de la psychopathie adapte l'adolescence, la PCL-SV. Les indices de fidlit et de validit sont satisfaisants et comparables ce qui est rapport avec dautres versions de la PCL auprs dadolescents et dadultes. Les rsultats appuient la pertinence de son utilisation auprs des adolescents. Un second volet du projet porte sur la contribution dune mesure des traits psychopathiques ladolescence la prdiction des conduites dlinquantes au dbut de lge adulte. Les traits psychopathiques, tels quvalus laide de la PCL-SV, sont un apport significatif aux indices de comportements dlinquants dans la prdiction des conduites dlinquantes autorapportes deux ans plus tard. Finalement, un dernier volet explore une approche dimensionnelle dans la conceptualisation de la psychopathie, sous langle dun modle gnral de la personnalit : le Modle cinq facteurs (MCF). Ce volet porte sur la capacit de ce modle, alternative au modle catgoriel, distinguer des jeunes au plan de la gravit de leur dlinquance. Les jeunes prsentant une dlinquance distinctive ont une plus forte propension rechercher les sensations fortes que ceux dont la dlinquance est gnrale. Les rsultats mettent en lumire limportance dune composante dimpulsivit comme lment caractristique dun sous-groupe de jeunes prsentant une dlinquance distinctive. Ltude appuie lutilisation dun modle gnral de la personnalit pour cerner des traits associs la psychopathie, permettant ainsi didentifier un noyau dur de dlinquants. Lensemble du projet permet dtablir la valeur ajoute dune mesure des traits psychopathiques ladolescence pour la prdiction des conduites dlinquantes. Il met en lumire limportance dune composante dimpulsivit chez les jeunes impliqus dans une dlinquance distinctive. Cest lune des rares tudes longitudinales sintressant la dlinquance autorapporte et la psychopathie sous langle des facettes du MCF chez des adolescents. Il y a une telle htrognit parmi les jeunes dlinquants quune mesure valide de la psychopathie ladolescence permettra une identification plus fiable des jeunes susceptibles de poursuivre leur trajectoire criminelle lge adulte. Les implications cliniques des rsultats et les recommandations pour des recherches futures sont reprises dans la conclusion de louvrage.
Resumo:
La reprsentation d'une surface, son lissage et son utilisation pour l'identification, la comparaison, la classification, et l'tude des variations de volume, de courbure ou de topologie sont omniprsentes dans l'aire de la numrisation. Parmi les mthodes mathmatiques, nous avons retenu les transformations diffomorphiques d'un pattern de rfrence. Il y a un grand intrt thorique et numrique approcher un diffomorphisme arbitraire par des diffomorphismes engendrs par des champs de vitesses. Sur le plan thorique la question est : "est-ce que le sous-groupe de diffomorphismes engendrs par des champs de vitesses est dense dans le groupe plus large de Micheletti pour la mtrique de Courant ?" Malgr quelques progrs raliss ici, cette question demeure ouverte. Les pistes empruntes ont alors converg vers le sous-groupe de Azencott et de Trouv et sa mtrique dans le cadre de l'imagerie. Elle correspond une notion de godsique entre deux diffomorphismes dans leur sous-groupe. L'optimisation est utilise pour obtenir un systme d'quations tat adjoint caractrisant la solution optimale du problme d'identification partir des observations. Cette approche est adapte l'identification de surfaces obtenues par un numriseur tel que, par exemple, le scan d'un visage. Ce problme est beaucoup plus difficile que celui d'imagerie. On doit alors introduire un systme de rfrence courbe et une surface facettes pour les calculs. On donne la formulation du problme d'identification et du calcul du changement de volume par rapport un scan de rfrence.
Resumo:
Les contrevenants de la conduite avec capacits affaiblies (CCA) nentrent pas tous dans les registres de la scurit routire avec le mme risque de rcidive. Pour pallier cette htrognit, cette thse propose de modliser les interrelations entre les traits de personnalit et les comportements risque associs la rcidive et de dtecter un sous-groupe de contrevenants au risque de rcidive lev laide de laxe hypothalamo-hypophyso-surrnalien (HHS). Plus particulirement, les trois articles de cette thse sintressent au cortisol, lhormone du stress. Le premier article labore un modle thorique rconciliant les connaissances sur laxe HHS issues du domaine de la CCA et de domaines connexes. Lors de prcdentes tudes, le nombre de condamnations antrieures pour CCA a t associ ngativement la ractivit du cortisol la suite dune situation stressante. Chez les rcidivistes, cette faible ractivit sexplique partiellement par la recherche dexpriences, une dimension de la recherche de sensations. Au-del ce trait de personnalit dsinhibiteur, une faible activit de laxe HHS a t associe dautres traits (c.--d. impulsivit et tendances antisociales) et dautres comportements risque (c.--d. infractions routires, arrestations criminelles et consommation problmatique de substances psychoactives). Ce modle intgrant la ractivit du cortisol permet une conceptualisation approfondie des diverses caractristiques des contrevenants de la CCA et explique hypothtiquement la rptition des comportements risque. Les deux articles suivants se penchent sur lintrt empirique dutiliser laxe HHS pour dterminer un sous-groupe de contrevenants risque lev de rcidive. Plus prcisment, le deuxime article met lhypothse que les rcidivistes (n = 30) ayant une faible activit de leur cortisol (c.--d. mdiane de la surface sous la courbe relative au niveau de base et relative la ractivit) ont davantage de traits de personnalit dsinhibiteurs et de comportements risque que les rcidivistes ayant une forte activit. Lhypothse na pas t confirme. Au contraire, les rcidivistes prsentant une faible ractivit commettent moins dinfractions routires et darrestations criminelles que ceux ayant une forte ractivit. Quant lui, le troisime article investigue une hypothse similaire auprs des contrevenants primaires (n = 139). Les contrevenants manifestant une faible ractivit du cortisol (c.--d. diffrence entre prlvements post-stress et pr-stress) ont davantage dimpulsivit attentionnelle, de non-planification, darrestations criminelles et de cigarettes fumes par jour que les contrevenants ayant une forte ractivit. Lors danalyses exploratoires, la prsence dune varit de traits de personnalit dsinhibiteurs et de comportements risque chez les contrevenants primaires prsentant une faible ractivit lorsque compar au groupe contrle (n = 31) suggre encore une fois leur risque lev de rcidive. Lintrt dajouter un mcanisme neurobiologique pour modliser les interrelations entre les traits de personnalit dsinhibiteurs et les comportements risque des contrevenants de la CCA a t explor dans cette thse. La dtermination dun sous-groupe de contrevenants prsentant un risque lev de rcidive, laide de laxe HHS, semble davantage profitable auprs de lhtrogne population des contrevenants primaires. En contrepartie, laxe HHS ne permet pas de dterminer un sous-groupe ayant une problmatique svre auprs des rcidivistes lextrme du continuum du risque.
Resumo:
Layahuasca est une dcoction de plantes originaires de la fort amazonienne. Elle contient la vigne nomme ayahuasca (Banistereopsis caapi) et un arbuste (Psychotria viridis). Ces plantes contiennent des substances psychoactives. Respectivement il sagit de lharmine et de la dimthyle-tryptamine (DMT). Ce mlange est utilis par plusieurs peuples autochtones du bassin amazonien depuis une poque qui prcde la Conqute. Layahuasca est utilise par ces peuples des fins chamaniques. Au dbut du 20e sicle, la demande en caoutchouc a engendre une migration de travailleurs dans ces rgions. Un de ces travailleurs dorigine africaine est entr en contact avec cette substance. De croyance chrtienne, il a interprt son exprience comme une rencontre avec le divin. Ceci la amen fonder dans les annes 30 une glise syncrtique nomme Santo Daime. Depuis, lutilisation rituelle dayahuasca est rpandue dans le monde. Aujourdhui, On retrouve au Qubec des groupes faisant un usage rituel dayahuasca. Ce mmoire est une ethnographie dun groupe actif au Qubec. Ce groupe a fait lobjet dobservations participantes durant lt 2010. Ltude a dmontr que la participation aux crmonies dayahuasca engendre des prises de conscience et le travail de groupe en permet lintgration dans le quotidien des participants. De plus, la structure rituelle garanti un usage non abusif.
Resumo:
Dans ce mmoire, les armes feu impliques dans la commission de crimes sont tudies partir de leur mobilit spatio-temporelle. Afin doprationnaliser cette mobilit, deux mesures spcifiques ont t cres, soit le temps-au-recouvrement et la distance-au-recouvrement . Ces mesures permettent danalyser les rpercussions des armes feu en circulation illgale sur la formation du march illgal dans le territoire qubcois. Des analyses descriptives ont dabord t effectues dans cette tude partir de trois segments de la banque de donnes qubcoise des armes feu recouvres : la banque complte, les armes feu impliques dans la commission de crimes et les armes voles. Le sous-groupe de 501 darmes feu voles est le seul qui a t soumis des analyses de rgressions multiples sur la mobilit puisque ces armes sont les seules permettant davoir plus dinformations sur leur mouvement antrieur au recouvrement par les autorits policires. Les rsultats montrent quil y a une mobilit spatio-temporelle plus importante chez les armes de poing, celles impliques dans les crimes de march, les armes non-enregistres ainsi que celles sans restriction. Afin de mieux comprendre la dynamique des armes voles, le statut de lenregistrement savre la variable la plus importante puisquelle permet de dterminer quel point ces armes vont tre enracines dans le march illgal au Qubec. Effectivement, les armes voles non-enregistres sont plus susceptibles de converger vers les marchs criminels, ce qui augmente considrablement leur dure de vie et leur mobilit dans la province.
Resumo:
Problematique : Bien que le tabac et lalcool soient les facteurs causaux principaux des cancers epidermoides de loropharynx, le virus du papillome humain (VPH) serait responsable de laugmentation recente de lincidence de ces cancers, particulierement chez les patients jeunes et/ou non-fumeurs. La prevalence du VPH a haut risque, essentiellement de type 16, est passee de 20% a plus de 60% au cours des vingt dernieres annees. Certaines etudes indiquent que les cancers VPH-positifs ont un meilleur pronostic que les VPH- negatifs, mais des donnees prospectives a cet egard sont rares dans la litterature, surtout pour les etudes de phase III avec stratification basee sur les risques. Hypotheses et objectifs : Il est presume que la presence du VPH est un facteur de bon pronostic. Letude vise a documenter la prevalence du VPH dans les cancers de loropharynx, et a etablir son impact sur le pronostic, chez des patients traites avec un schema therapeutique incluant la chimio-radiotherapie. Methodologie : Les tumeurs proviennent de cas traites au CHUM pour des cancers epidermoides de la sphere ORL a un stade localement avance (III, IVA et IVB). Elles sont conservees dans une banque tumorale, et les donnees cliniques sur lefficacite du traitement et les effets secondaires, recueillies prospectivement. La presence du VPH est etablie par biologie moleculaire determinant la presence du genome VPH et son genotype. Resultats: 255 specimens ont ete soumis au test de genotypage Linear Array HPV. Apres amplification par PCR, de lADN viral a ete detecte dans 175 (68.6%) echantillons tumoraux ; le VPH de type 16 etait implique dans 133 cas (52.25 %). Conclusion: Une proportion grandissante de cancers ORL est liee au VPH. Notre etude confirme que la presence du VPH est fortement associee a une amelioration du pronostic chez les patients atteints de cancers ORL traites par chimio-radiotherapie, et devrait etre un facteur de stratification dans les essais cliniques comprenant des cas de cancers ORL.
Resumo:
Cette thse s'intresse la cohomologie de fibrs en droite sur le fibr cotangent de varits projectives. Plus prcisment, pour $G$ un groupe algbrique simple, connexe et simplement connexe, $P$ un sous-groupe maximal de $G$ et $\omega$ un gnrateur dominant du groupe de caractres de $P$, on cherche comprendre les groupes de cohomologie $H^i(T^*(G/P),\mathcal{L})$ o $\mathcal{L}$ est le faisceau des sections d'un fibr en droite sur $T^*(G/P)$. Sous certaines conditions, nous allons montrer qu'il existe un isomorphisme, graduation prs, entre $H^i(T^*(G/P),\mathcal{L})$ et $H^i(T^*(G/P),\mathcal{L}^{\vee})$ Aprs avoir travaill dans un contexte thorique, nous nous intresserons certains sous-groupes paraboliques en lien avec les orbites nilpotentes. Dans ce cas, l'algbre de Lie du radical unipotent de $P$, que nous noterons $\nLie$, a une structure d'espace vectoriel prhomogne. Nous pourrons alors dterminer quels cas vrifient les hypothses ncessaires la preuve de l'isomorphisme en montrant l'existence d'un $P$-covariant $f$ dans $\comp[\nLie]$ et en tudiant ses proprits. Nous nous intresserons ensuite aux singularits de la varit affine $V(f)$. Nous serons en mesure de montrer que sa normalisation est singularits rationnelles.
Resumo:
Introduction : La scaphocphalie est la craniosynostose monosuturaire la plus commune (1/2000). Celle-ci est cause par la fusion prmature de la suture sagittale. Une chirurgie corrective de la vote crnienne peut tre effectue dans la premire anne de vie de lenfant. Il nexiste actuellement aucune donne prcise dans la littrature scientifique tudiant locclusion chez les patients scaphocphales, ainsi que les impacts potentiels de la chirurgie de la vote crnienne sur celle-ci. Objectifs : Lobjectif primaire de cette tude est de dcrire et comparer la malocclusion dento-squelettique dun groupe de patients scaphocphales une population pdiatrique normale. Lobjectif secondaire est dvaluer la diffrence au niveau de locclusion entre un sous-groupe de patients scaphocphales ayant eu une chirurgie corrective de la vote crnienne et un sous-groupe ne layant pas eu. Mthodologie : Quatre-vingt-onze patients scaphocphales (2-11 ans; 71 garons) de la banque de donnes de la Clinique de Craniofacial du CHU Ste-Justine ont form le groupe exprimental. Tous les patients ont eu un examen orthodontique complet et ont t suivis. Parmi ceux-ci, quarante-quatre avaient eu une chirurgie corrective de la vote crnienne et quarante-sept nen avaient pas eu, mais taient suivis rgulirement la clinique. Trente-huit (33 garons; 17 oprs) de ces patients ont eu des radiographies cphalomtriques latrales et parmi ceux-ci, un certain nombre ont reus des suivis de croissance radiologiques. Rsultats : Les valeurs cliniques de la classification dentaire, ainsi que la mesure du surplomb horizontal, ont indiqu une augmentation de la prvalence de malocclusions de classe II chez les enfants scaphocphales. Par contre, les valeurs cphalomtriques indicatrices de malocclusion squelettique de classe II (ex. : N-A perp HP, N-B perp HP, N-Pog perp HP, Wits, N-A-Pog) sont demeures dans les limites de la normale. Certaines valeurs cphalomtriques prsentent une diffrence statistiquement significative entre les patients oprs et non oprs (ANS-PNS t2, p=0.025; /1-FH t2, p=0.028), mais ces variations individuelles ne sont pas relies la scaphocphalie. Conclusion : Les enfants scaphocphales prsentent cliniquement davantage de malocclusions de classe II que les enfants normaux. Par contre, les valeurs radiologiques antro-postrieures et transverses demeurent dans les limites de la normale. La chirurgie corrective de la vote crnienne naffecte galement pas locclusion chez ces patients.
Resumo:
Contexte Lamricanisation des habitudes de vie, notamment de lalimentation, semble tre en grande partie responsable de laugmentation incessante de lincidence leve des maladies cardiovasculaires. La priode postprandiale, o lhomostasie vasculaire et mtabolique est mise lpreuve, est dune importance considrable dans le dveloppement ou la prvention de lathrosclrose et reprsente maintenant la majeure partie du temps dveil. La comprhension de linfluence de la composition dun repas sur son impact postprandial est donc essentielle dans notre lutte dans la prvention de ces maladies. Objectifs Lobjectif principal de ce projet de recherche tait dtudier les rponses endothliale et mtabolique un repas de type mditerranen mixte (MMM), puisquelles sont inconnues. Ce projet avait aussi pour objectifs dvaluer limpact microvasculaire dun tel repas et de caractriser la composition postprandiale des acides gras plasmatiques. titre comparatif, ces lments ont aussi t tudis suite un repas riche en gras saturs (HSFAM). Mthodes Vingt-huit (28) hommes sains, exempts de facteurs de risque de maladies cardiovasculaires ont reu de faon randomise les deux repas ltude. Le MMM, compos de saumon frais et de lgumes cuits dans l'huile d'olive, contenait 7.87g de SFA et 2.29g dacides gras polyinsaturs omga-3, tandis que le HSFAM, compos d'un sandwich djeuner avec uf, saucisse et fromage, contenait 14.78g de SFA. Les mesures de la fonction endothliale mesure par chographie brachiale (FMD), de la fonction microvasculaire mesure par spectroscopie proche de linfrarouge (NIRS) et de la composition des acides gras plasmatique ont t effectues jeun et en priode postprandiale. Rsultats Deux sous-groupes de rpondeurs aux repas ltude se sont dgags de ces travaux. Un premier sous-groupe de sujets ayant une triglycridmie jeun leve, mais normale (hnTG) a dmontr des altrations endothliales seulement suivant le repas HSFAM. Un second sous-groupe de sujets ayant une triglycridmie plus faible et normale (lnTG) na quant lui pas subi daltrations endothliales suivant les deux repas ltude. Les sujets hnTG ont aussi dmontr une charge triglycridmique postprandiale (iAUC) plus importante et qui tait de surcrot enrichie en acide starique suivant la HSFAM et en acide gras polyinsaturs omga-3 suivant le MMM. Lvaluation par NIRS de la fonction microvasculaire nous rvle un ralentissement de la roxygnation post-ischmique qui suggre une altration postprandiale du recrutement capillaire chez les sujets hnTG seulement. De telles altrations, qui semblent tre plus importantes suivant le HSFAM, pourraient tre en partie responsables de limpact endothlial de ce repas. Conclusions Cet essai clinique dmontre donc de faon novatrice quun repas MMM na pas deffet endothlial dltre et que cette neutralit est indpendante de la triglycridmie jeun. De plus, une triglycridmie jeun leve mais normale semble indiquer des dysfonctions endothliales et mtaboliques des preuves nutritionnelles tel un repas HSFAM. La consommation de repas mditerranens par des individus sains la triglycridmie marginale serait bnfique, peut-tre mme davantage que pour des individus de triglycridmie plus faible, dans la prvention de lathrognse et des maladies cardiovasculaires.