17 resultados para Brière

em Université de Montréal, Canada


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Cette recherche porte sur l’impact de la politique d’activation des prestataires d’aide sociale sur la santé et le bien-être des mères seules. Au Québec, un prestataire d’aide sociale dont le plus jeune enfant est âgé de moins de cinq ans est considéré comme ayant des contraintes temporaires à l’emploi. À la première rentrée scolaire de cet enfant, ce même prestataire est considéré apte à l’emploi, car Emploi-Québec juge qu’il s’agit du moment le plus opportun pour un retour au travail. Dans le cadre de cette recherche, nous avons analysé ce que ce moment de transition représentait pour les mères seules en termes de nouvelles relations au marché du travail et de tensions éventuelles associées à ces relations. Nous avons rencontré 13 mères seules prestataires de l’aide sociale en entrevues. Les données obtenues nous ont aidée à remplir les objectifs de cette recherche, qui étaient de 1) reconstruire les trajectoires d’insertion sur le marché du travail des mères seules rencontrées en mettant l’accent sur le moment de la transition et de 2) saisir les processus par lesquels les trajectoires d’insertion ont un impact sur la santé et le bien-être de cette population. Nous avons d’abord trouvé que la « relation à l’aide sociale » avait des effets négatifs sur la santé et le bien-être de nos répondantes, et ce, en raison essentiellement des normes de l’aide sociale à l’origine des bas niveaux de prestations. En ce qui concerne les effets du processus d’activation en lui-même sur la santé et le bien-être des mères seules, nous avons observé que la participation à des mesures d’activation dans des organismes communautaires en employabilité avait des effets positifs surtout sur le bien-être des mères seules. Toutefois, le processus d’activation est également apparu comme ayant un impact négatif sur la santé et le bien-être des mères seules rencontrées en raison des tensions qui existent entre les exigences d’Emploi-Québec liées à la participation aux mesures actives et au manque de ressources disponibles pour les mères seules participant à ces mesures.

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Thèse réalisée en cotutelle avec l’Université Charles-de-Gaulle – Lille-3 pour l'obtention du diplôme de doctorat en Langue et littérature françaises.

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L’usage de drogues illicites et la symptomatologie dépressive sont associés, mais la nature de cette association demeure mal comprise. Une clarification des mécanismes en jeu est nécessaire afin de pouvoir intervenir sur la cooccurrence des deux phénomènes, dont les conséquences individuelles et sociales sont lourdes. Ces efforts de clarification débutent à l’adolescence, moment où sont typiquement initiés la consommation de substances et les problèmes affectifs. L’objectif de cette thèse est de contribuer à clarifier la nature des associations entre l’usage de certaines des drogues illicites les plus fréquemment consommées et les symptômes dépressifs chez les adolescents. Les données utilisées proviennent d’une cohorte de l’échantillon longitudinal de la Stratégie d’Intervention Agir Autrement (SIAA) comprenant plus de 3000 jeunes fréquentant des écoles en milieu défavorisé du Québec, qui ont été suivis pendant leur secondaire (2003-2007). Le premier article empirique de la thèse porte sur la relation entre l’usage de cannabis et la symptomatologie dépressive. Cette étude a examiné l’existence d’associations prospectives bidirectionnelles entre les deux phénomènes du début (13-14 ans) à la fin du secondaire (16-17 ans). Les analyses ont considéré des liens directs, mais également des liens indirects via deux facteurs reflétant des appartenances sociales normatives et non normatives : l’attachement à l’école et l’affiliation à des pairs déviants et consommateurs de drogues. Les résultats indiquent que les symptômes dépressifs et l’usage de cannabis peuvent représenter des facteurs de risque mutuels et suggèrent qu’un mécanisme indirect impliquant une érosion des attaches normatives pourrait jouer un rôle dans des cascades développementales reliant les deux manifestations. Le deuxième article empirique visait à déterminer si l’usage de deux drogues de synthèse, le MDMA (ecstasy) et les méth/amphétamines (speed), à 15-16 ans était associé au développement de symptômes dépressifs élevés un an plus tard, en prenant en considération des facteurs confondants potentiels. Tel qu’attendu, les résultats montrent une prédiction de la symptomatologie dépressive par l’usage de MDMA et de méth/amphetamines, particulièrement lorsque cet usage est concomitant. Ces résultats représentent une des premières évidences d’un risque posé par l’usage de drogues de synthèse par rapport au développement de symptômes affectifs chez les jeunes.

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L’asymétrie de mise en charge (MEC) lors du passage assis à debout (PAD) chez les personnes hémiparétiques est une observation clinique connue mais peu expliquée. Ce projet visait donc le développement de connaissances sur les facteurs explicatifs de l’asymétrie de MEC chez cette clientèle en s’intéressant plus spécifiquement au lien entre la distribution des efforts aux genoux lors du PAD et l’asymétrie de MEC observée ainsi qu’à la perception de ces deux éléments lors de cette tâche. Ainsi, les objectifs généraux étaient de : 1) déterminer si l’exécution spontanée asymétrique du PAD des sujets hémiparétiques est expliquée par une distribution des efforts symétriques aux genoux en quantifiant ces efforts par le Taux d’utilisation musculaire électromyographique (TUMEMG) et, 2) déterminer si les individus hémiparétiques sont conscients des stratégies motrices qu’ils utilisent en évaluant leurs perceptions de MEC et d’efforts aux genoux durant le PAD. La première étude a évalué la capacité des personnes hémiparétiques à percevoir leur distribution de MEC aux membres inférieurs lors du PAD. Par rapport aux participants sains, leur distribution de MEC fut davantage asymétrique et leurs erreurs de perception plus élevées. La deuxième étude a quantifié la distribution des efforts aux genoux chez les sujets sains et hémiparétiques lors du PAD spontané. Les deux groupes ont montré une association entre leur distribution de MEC et leur distribution d’effort. Toutefois, la relation était plus faible chez les patients. Le classement des participants hémiparétiques en sous-groupes selon leur degré d’asymétrie de force maximale des extenseurs des genoux (faible, modéré, sévère) a révélé une similarité des efforts aux genoux parétique et non parétique chez le groupe ayant une atteinte sévère. La troisième étude a déterminé si la perception de la distribution des efforts aux genoux des sujets hémiparétiques était reliée à leur distribution réelle d’effort mesurée lors de PAD exécutés dans différentes positions de pieds. En plus d’être incapables de percevoir les changements de distribution d’effort induits par les différentes positions de pieds, leurs erreurs de perception d’effort furent plus élevées que celles de MEC. Par le biais du test fonctionnel assis-debout de cinq répétitions, la dernière étude a déterminé l’influence du nombre de répétitions du PAD sur les distributions de MEC et d’efforts aux genoux chez les sujets sains et hémiparétiques. Contrairement aux contrôles, les distributions des sujets hémiparétiques furent plus asymétriques à la première répétition du test fonctionnel que lors de l’exécution spontanée unique du PAD. En somme, les résultats de cette thèse ont démontré que la distribution des efforts aux genoux doit être considérée parmi les facteurs explicatifs de l’asymétrie de MEC des individus hémiparétiques lors du PAD et qu’il y a un besoin de mieux documenter la perception des personnes hémiparétiques lorsqu’elles exécutent des tâches fonctionnelles.

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Rapport d'analyse d'intervention présenté à la Faculté des arts et sciences en vue de l'obtention du grade de Maîtrise ès sciences (M. Sc.) en psychoéducation.

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Background/Aims: The simultaneous use of alcohol and cannabis is common among adolescents, but has been little studied. In this study, we examine predictors and consequences of this behavior in a population-based sample of high school students. Method: Self-reports were obtained from students in Quebec (Canada) followed throughout high school (N=6589). Logistic regressions were used to test the association between individual, family, and peerrelated predictors in grades 7–8 and simultaneous alcohol and cannabis use in grade 10, as well as between simultaneous alcohol and cannabis use in grade 10 and experiencing 3 or more substance-related problems of various types (legal, physical, etc.) in grade 11. Results: Most predictors in grades 7–8 were associated with simultaneous alcohol and cannabis use in grade 10. Only variables reflecting early-onset substance use involvement — alcohol intoxication, cannabis use, and drug use by close friend(s) — remained predictive in a multivariate model. Simultaneous alcohol and cannabis use was associated with increased substance-related problems in grade 11, above and beyond baseline problems and the concurrent use of the two substances in separate episodes in grade 10. Conclusions: Simultaneous alcohol and cannabis use 1) is anticipated by multiple psychosocial risk factors which come together with individual and peer substance use in early high school and 2) is independently predictive of subsequent substance-related problems. Providing adolescents with adequate information regarding the potential harm of simultaneous use may be a useful prevention strategy.

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Background Research has raised significant concern regarding the affective consequences of synthetic drug use. However, little evidence from well-controlled longitudinal studies exists on these consequences. The aim of this study was to determine whether use of meth/amphetamine (speed) and 63,4- methylenedioxymethamphetamine (MDMA, ecstasy) is independently predictive of subsequent depressive symptoms in adolescents. Methods A sample of 3880 adolescents from secondary schools in disadvantaged areas of Quebec, Canada, were followed over time (2003e2008). Logistic regression was used to test the association between meth/ amphetamine and MDMA use in grade 10 (ages 15e16 years) and elevated depressive symptoms on an abridged Center for Epidemiologic Studies-Depression scale in grade 11, controlling for pre-existing individual and contextual characteristics. Results After adjustment, both MDMA use (OR 1.7, 95% CI 1.1 to 2.6) and meth/amphetamine use (OR 1.6, 95% CI 1.1 to 2.3) in grade 10 significantly increased the odds of elevated depressive symptoms in grade 11. These relationships did not vary by gender or pre-existing depressive symptoms. Increased risk was particularly observed in concurrent usage (OR 1.9, 95% CI 1.2 to 2.9). Conclusions Adolescent use of meth/amphetamine and MDMA (particularly concurrent use) is independently associated with subsequent depressive symptoms. Further enquiry must determine whether these associations reflect drug-induced neurotoxicity and whether adolescence is a period of increased vulnerability to the hazards of synthetic drug exposure.

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Objective: Adolescent depressive symptoms are associated with difficult family relationships. Family systems and interpersonal theories of depression suggest that this association could reflect a circular process in which symptoms and family functioning affect each other over time. Few longitudinal studies have tested this hypothesis, and the results of these studies have been equivocal. In this study, we examine reciprocal prospective associations in early adolescence between depressive symptoms and 2 important aspects of parent–child relationships: communication and conflict. Methods: Participants were 3862 students who annually filled out self-reports. Path analysis was used to examine prospective associations between depressive symptoms and perceived communication and conflict with parents from the age of 12 to 13 and 14 to 15 years. Independence of these associations was assessed by controlling for family context (parental separation and family socioeconomic status) and adolescent behaviour problems (delinquent behaviours and substance use). Sex differences were evaluated with multiple group analysis. Results: Reciprocal prospective associations were found between depressive symptoms and perceived conflict with parents, but not between depressive symptoms and communication with parents. Depressive symptoms were found to predict poorer communication with parents over time, but communication was not predictive of lower depressive symptoms in subsequent years. All paths were sex-invariant and independent from family context and behaviour problems. Conclusion: This study highlights the importance of considering the potential impact of adolescent symptomatology on parent–child relationships and suggests that reciprocity may characterize the association between depressive symptoms and negative aspects of parent–child relationships. The role of adolescent perceptions in the interplay between depressive symptoms and family relationships remains to be clarified.

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Background—Limited information exists regarding the long-term development of comorbidity between Major Depressive Disorder (MDD) and Alcohol Use Disorder (AUD; abuse/dependence). Using a representative prospective study, we examine multiple aspects pertaining to MDD+AUD comorbidity, with a focus on the relation between disorders across periods (adolescence, early adulthood, adulthood) and cumulative impairments by age 30. Method—816 participants were diagnostically interviewed at ages 16, 17, 24, and 30. Results—Rates of comorbid MDD+AUD were low in adolescence (2%), but increased in early adulthood (10%) and adulthood (7%). Rates of cumulative comorbidity were elevated (21%). Most individuals with a history of MDD or AUD had the other disorder, except for women with MDD. Prospectively, adolescent AUD predicted early adult MDD, while early adult MDD predicted adult AUD. Compared to pure disorders, MDD+AUD was associated with higher risk of alcohol dependence, suicide attempt, lower global functioning, and life dissatisfaction. Conclusions—Lifetime rates of comorbid MDD+AUD were considerably higher than in crosssectional studies. Comorbidity was partly explained by bidirectional and developmentally-specific associations and predicted selected rather than generalized impairments. Clinically, our findings emphasize the need to always carefully assess comorbidity in patients with MDD or AUD, taking into account concurrency and developmental timing.

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Background: Questions remain regarding the consequences of illicit drug use on adolescent adjustment and the nature of mechanisms that may explain these consequences. In this study, we examined whether early-onset illicit drug use predicts subsequent academic and psychosocial adjustment and whether associations are socially-mediated by decreased school engagement and increased peer deviancy. Method: 4885 adolescents were followed throughout secondary school. We used regressions to determine whether illicit drug use in grade 7 predicted academic achievement, school dropout, depressive symptoms, and conduct problems in grades 10–11, adjusting for potential confounders. We used path analysis to test whether significant associations were mediated by school engagement and peer deviancy in grade 8. Results: Illicit drug use predicted conduct problems and school dropout, but not academic achievement and depressive symptoms. The association between illicit drug use and conduct problems was fully mediated by increased peer deviancy. The association between illicit drug use and school dropout was partially mediated by increased peer deviancy, but remained mostly direct. No indirect association via decreased school engagement was found. Examination of reverse pathways revealed that conduct problems and academic achievement in grade 7 predicted drug use in grades 10–11. These associations were mediated by peer deviancy and school engagement (conduct problems only). Conclusion: Adolescent illicit drug use influences the risk of school dropout and conduct problems in part by contributing to deviant peer affiliation. Reciprocal social mediation characterizes the association between drug use and conduct problems. A reverse mechanism best explains the association with academic achievement.

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Objective: Our aim was to identify moderators of the effects of a cognitive behavioral group-based prevention program (CB group) and CB bibliotherapy, relative to an educational brochure control condition and to one another, in a school-based effectiveness randomized controlled prevention trial. Method: 378 adolescents (M age ¼ 15.5, 68% female) with elevated depressive symptoms were randomized in one of three conditions and were assessed at pretest, posttest, and 6-month follow-up. We tested the moderating effect of three individual (baseline depressive symptoms, negative attributional style, substance use), three environmental (negative life events, parental support, peer support), and two sociodemographic (sex, age) characteristics. Results: Baseline depressive symptoms interacted with condition and time. Decomposition indicated that elevated baseline depressive symptoms amplified the effect of CB bibliotherapy at posttest (but not 6-month follow-up) relative to the control condition, but did not modify the effect of CB group relative to the control condition or relative to bibliotherapy. Specifically, CB bibliotherapy resulted in lower posttest depressive symptoms than the control condition in individuals with elevated, but not average or low baseline symptoms. We found no interaction effect for other putative moderators. Conclusions: Our findings suggest that bibliotherapy is effective only in participants who have elevated depressive symptoms at baseline. The fact that no study variable moderated the effects of CB group, which had a significant main effect in reducing depressive symptoms relative to the control condition, suggests that this indicated prevention intervention is effective for a wide range of adolescents.

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Purpose: Increasing evidence suggests the existence of heterogeneity in the development of depressive symptoms during adolescence, but little remains known regarding the implications of this heterogeneity for the development of commonly co-occurring problems. In this study, we derived trajectories of depressive symptoms in adolescents and examined the codevelopment of multiple behavioral and academic problems in these trajectories. Methods: Participants were 6,910 students from secondary schools primarily located in disadvantaged areas of Quebec (Canada) who were assessed annually from the age 12 to 16 years. Trajectories were identified using growth mixture modeling. The course of behavioral (delinquency, substance use) and academic adjustment (school liking, academic achievement) in trajectories was examined by deriving latent growth curves for each covariate conditional on trajectory membership. Results: We identified five trajectories of stable-low (68.1%), increasing (12.1%), decreasing (8.7%), transient (8.7%), and stable-high (2.4%) depressive symptoms. Examination of conditional latent growth curves revealed that the course of behavioral and academic problems closely mirrored the course of depressive symptoms in each trajectory. Conclusions: This pattern of results suggests that the course of depressive symptoms and other adjustment problems over time is likely to involve an important contribution of shared underlying developmental process(es).

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Background: Adolescent suicide attempts are disproportionally prevalent and frequently of low severity, raising questions regarding their long-term prognostic implications. In this study, we examined whether adolescent attempts were asso- ciated with impairments related to suicidality, psychopathology, and psychosocial functioning in adulthood (objective 1) and whether these impairments were better accounted for by concurrent adolescent confounders (objective 2). Method: Eight hundred and sixteen adolescents were assessed using interviews and question- naires at four time points from adolescence to adulthood. We examined whether lifetime suicide attempts in adolescence (by T2, mean age 17) predicted adult out- comes (by T4, mean age 30) using linear and logistic regressions in unadjusted models (objective 1) and adjusting for sociodemographic background, adolescent psychopathology, and family risk factors (objective 2). Results: In unadjusted analyses, adolescent suicide attempts predicted poorer adjustment on all outcomes, except those related to social role status. After adjustment, adolescent attempts remained predictive of axis I and II psychopathology (anxiety disorder, antisocial and borderline personality disorder symptoms), global and social adjustment, risky sex, and psychiatric treatment utilization. However, adolescent attempts no longer predicted most adult outcomes, notably suicide attempts and major depressive disorder. Secondary analyses indicated that associations did not differ by sex and attempt characteristics (intent, lethality, recurrence). Conclusions: Adolescent suicide attempters are at high risk of protracted and wide-ranging im- pairments, regardless of the characteristics of their attempt. Although attempts specifically predict (and possibly influence) several outcomes, results suggest that most impairments reflect the confounding contributions of other individual and family problems or vulnerabilites in adolescent attempters.

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Background: Adolescent depression prevention research has focused on mean intervention outcomes, but has not considered heterogeneity in symptom course. Here, we empirically identify subgroups with distinct trajectories of depressive symptom change among adolescents enrolled in two indicated depression preven- tion trials and examine how cognitive-behavioral (CB) interventions and baseline predictors relate to trajectory membership. Methods: Six hundred thirty-one participants were assigned to one of three conditions: CB group intervention, CB bibliotherapy, and brochure control. We used group-based trajectory modeling to identify trajectories of depressive symptoms from pretest to 2-year follow-up. We examined associations between class membership and conditions using chi- square tests and baseline predictors using multinomial regressions. Results: We identified four trajectories in the full sample. Qualitatively similar trajectories were found in each condition separately. Two trajectories of positive symptom course (low-declining, high-declining) had declining symptoms and were dis- tinguished by baseline symptom severity. Two trajectories of negative course (high-persistent, resurging), respectively, showed no decline in symptoms or de- cline followed by symptom reappearance. Participants in the brochure control condition were significantly more likely to populate the high-persistent trajectory relative to either CB condition and were significantly less likely to populate the low-declining trajectory relative to CB group. Several baseline factors predicted trajectory classes, but gender was the most informative prognostic factor, with males having increased odds of membership in a high-persistent trajectory rel- ative to other trajectories. Conclusions: Findings suggest that CB preventive interventions do not alter the nature of trajectories, but reduce the risk that adolescents follow a trajectory of chronically elevated symptoms.

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Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.