2 resultados para Brazilian Literature until 1800

em Université de Montréal, Canada


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Cette étude s’inscrit dans un questionnement entourant les notions d’identité nationale et de construction allégorique. Elle s’inscrit également dans une problématique touchant les questions de la matérialité de la littérature et du cinéma. Dans la première partie de cette recherche, nous allons d’abord définir les notions d’allégorie et d’allégorie nationale. Par la suite, à partir de l’histoire d’Iracema, nous allons questionner deux œuvres qui travaillent la rencontre entre une autochtone et un blanc de manière distincte. La première œuvre est Iracema : lenda do Ceará de José de Alencar, un écrivain connu du XIXe siècle au Brésil. Véritable allégorie nationale de fondation, cette œuvre cherche à unir allégoriquement les différences sociales pour fonder une identité qui serait brésilienne. Le film Iracema : uma transa amazônica reprend cette histoire de construction nationale dans un contexte de dictature et montre ses contradictions et ses limites. En mettant l’accent sur les travailleurs et les marginalisés de l’imaginaire national, le film altère la sensibilité visuelle des spectateurs. Puisque l'oeuvre de Bodansky et Senna se situe à la limite entre le documentaire et la fiction, nous avons posé notre regard sur les résistances qu’offrent des images documentaires à l’interprétation allégorique de la nation.

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La présente étude vise à analyser la manière dont le corps de Diadorim est représenté dans le roman Diadorim, de João Guimarães Rosa. Pour ce faire, je propose une analyse des principales rencontres entre ce personnage et Riobaldo. Lors de la première rencontre de ces deux personnages, encore adolescents, il est déjà possible d’entrevoir à quel point le corps de Diadorim échappe à la pleine représentation dans le discours du narrateur, ce que l’on remarquera également à leur seconde rencontre, à l’âge adulte et intégrés à la bande des jagunços. Les différentes façons de désigner le compagnon et le suspense par lequel Riobaldo retient l’interlocuteur et, par conséquent, le lecteur, contribuent également à l’effet énigmatique génèré par le corps de Diadorim. L’ambiguïté autour de la sexualité de ce dernier est constante. Enfin, la dernière rencontre coïncide avec la mort et la révélation de la nature féminine du personnage. On observe, toutefois, que cette découverte n’est pas entièrement assimilée par Riobaldo qui, à son tour, doit répéter l’expérience vécue, par la parole, afin d’essayer de déchiffrer l’énigme autour du personnage de Diadorim.