G. W. F. Hegel et T. W. Adorno sur le besoin de la pens��e

Une traduction fran��aise des "Th��ses sur le besoin" de Theodor W. Adorno accompagne la th��se (annexe).

Huit cent mille : blague de b��b�� mort, suivi de Le silence dans la dramaturgie de la guerre chez W. Mouawad et A. Farhoud

M��moire num��ris�� par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit�� de Montr��al

M��moire, mort et hantise : le sujet divis�� dans Austerlitz e W.G. Sebald

M��moire num��ris�� par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit�� de Montr��al

Architectures de la m��moire : Peter Eisenman, Robert Lepage et W.G. Sebald

M��moire num��ris�� par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit�� de Montr��al

La conjuration de la totalit�� : ��pist��mologie et soci��t�� dans l�����uvre de Theodor W. Adorno

Theodor W. Adorno (1903-1969) propose une philosophie dont les probl��mes centraux concernent la r��alit�� sociale. Depuis cette perspective, nous d��montrerons, �� travers la pr��sentation de quelques mod��les th��oriques, comment les probl��mes trait��s sont d��termin��s historiquement et comment la qu��te de leur r��solution engage la philosophie �� entrer dans un rapport critique avec elle-m��me. Cette critique a pour but de corriger les exc��s de la th��orie de la v��rit�� comme ad��quation dont la philosophie s���est montr��e responsable, tant vis-��-vis d���elle-m��me que vis-��-vis de l���histoire. �� travers ce parcours, nous d��fendons la th��se que le mod��le adornien effectue une �� n��gation d��termin��e �� du concept de totalit�� sociale en vue d���orienter le penser vers la conscience et la connaissance des ��l��ments h��t��rog��nes de la r��alit��. Selon nous, une telle r��orientation permettrait de rouvrir la conscience �� l���exp��rience de ce qu���elle a de plus pr��cieux : la possibilit�� de rendre compte de ses erreurs et de les corriger.

A Shine of Truth in the "universal delusional context of reification" (Theodor W. Adorno)

���A Shine of Truth in the ���universal delusional context of reification��� (Theodor W. Adorno)��� comprend sept chapitres, un prologue et un ��pilogue. Chaque partie se construit �� deux niveaux : (1) �� partir des liens qui se tissent entre les phrases contigu��s ; et (2) �� partir des liens qui se tissent entre les phrases non contigu��s. Les incipit des paragraphes forment l���argument principal de la th��se. Le sujet de la th��se, Schein (apparence, illusion, clart��) est abord�� de mani��re non formaliste, c���est �� dire, de mani��re que la forme donne d���elle-m��me une id��e de la chose : illusion comme contradiction impos��e. Bien que le sujet de la th��se soit l���illusion, son but est la v��rit��. Le Chapitre I pr��sente une dialectique de perspectives (celles de Marx, de Luk��cs, de Hegel, de Horkheimer et d'Adorno) pour arriver �� un crit��re de v��rit��, compte tenu du contexte d���aveuglement universel de la r��ification ; c���est la d��termination de la dissolution de l���apparence. Le Chapitre II pr��sente le concept d���apparence esth��tique���une apparence r��versible qui s���oppose �� l���apparence sociale g��n��r��e par l���industrie de la culture. Le Chapitre III cherche �� savoir si la v��rit�� en philosophie et la v��rit�� en art sont deux genres distincts de v��rit��s. Le Chapitre IV d��termine si l���appel �� la v��rit�� comme imm��diatet�� de l���expression, fait par le mouvement expressionniste du 20e si��cle, est nouveau, jug�� �� l���aune d���un important ant��c��dent �� l���expressionisme musical : �� Der Dichter spricht �� de Robert Schumann. Le Chapitre V se penche sur la question �� savoir si le montage inorganique est plus avanc�� que l���expressionisme. Le Chapitre VI reprend l�� o�� Peter B��rger cl��t son essai Theorie de l���avant-garde : ce chapitre cherche �� savoir �� quel point l���oeuvre d���art apr��s le Dada et le Surr��alisme correspond au mod��le h��g��lien de la �� prose ��. Le Chapitre VII soutient que Dichterliebe, op. 48, (1840), est une oeuvre d���art vraie. Trois conclusions r��sultent de cette analyse musicale d��taill��e : (1) en exploitant, dans certains passages, une ambig��it�� dans les r��gles de l���harmonie qui fait en sorte tous les douze tons sont admis dans l���harmonie, l���Opus 48 anticipe sur Schoenberg���tout en restant une musique tonale ; (2) l���Opus 48, no 1 cache une tonalit�� secr��te : �� l'oeil, sa tonalit�� est soit la majeur, soit fa-di��se mineur, mais une nouvelle analyse dans la napolitaine de do-di��se majeur est propos��e ici ; (3) une modulation passag��re �� la napolitaine dans l���Opus 48, no 12 contient l���autre �� moiti�� �� de la cadence interrompue �� la fin de l���Opus 48, no 1. Consid��r��s �� la lumi��re de la soci��t�� fausse, l���Allemagne des ann��es 1930, ces trois aspects anti-organiques t��moignent d���une conscience avanc��e. La seule praxis de vie qu���apporte l���art, selon Adorno, est la rem��moration. Mais l���effet social ultime de garder la souffrance v��cue en souvenir est non n��gligeable : l�����mancipation universelle.

La figure de l���auteur comme producteur : litt��rature et connaissance chez Walter Benjamin, Georg Luk��cs et Theodor W. Adorno.

La question pos��e dans ce m��moire concerne ce que des philosophes comme Georg Luk��cs, Walter Benjamin et Theodor. W. Adorno appellent le contenu de v��rit�� des ��uvres litt��raires. Le but de ma r��flexion est de montrer qu���un tel contenu de v��rit�� ne doit pas ��tre recherch�� dans la r��alit�� extra-litt��raire par rapport �� laquelle la litt��rature appara��t comme une repr��sentation, pas plus que dans les intentions introduites du dehors par l���auteur ou dans la r��ception de l�����uvre par ses lecteurs, mais plut��t directement dans la sph��re de sa production. �� partir d���une lecture comparative des diff��rentes positions d��fendues dans le d��bat des ann��es 1930 entre Georg Luk��cs, Walter Benjamin, Bertolt Brecht et Ernst Bloch, la production litt��raire est d��finie comme un ph��nom��ne par lequel l���esprit, en s���objectivant, transcende la r��alit�� dans laquelle il s���inscrit. Il en r��sulte une conception du litt��raire comme processus au sein duquel la relation ��pist��mologique entre le sujet et l���objet est appr��hend��e d���une mani��re irr��ductible aux autres formes de connaissance.

La gen��se de The Souls of Black Folk : le chapitre initial de la vie intellectuelle de W. E. B. Du Bois, 1885-1903

En 1903, para��t le magnum opus de William Edward Burghardt Du Bois, The Souls of Black Folk. Ce dernier ��crit cet ouvrage en poursuivant trois objectifs. Primo, il souhaite d��montrer que Booker T. Washington et ses supporters font fausse route en d��fendant l���id��e selon laquelle les Afro-am��ricains pourront acc��der �� un avenir meilleur en ��changeant leurs droits politiques contre des opportunit��s ��conomiques. Secundo, Du Bois cherche �� faire la lumi��re sur les talents distinctifs et les grandes r��alisations de son peuple afin de convaincre les Blancs que les Noirs ne leur sont pas biologiquement ou moralement inf��rieurs et, par cons��quent, que l�����galit�� raciale doit ��tre totale et imm��diate. Tertio, il veut persuader les Am��ricains de devenir de meilleurs citoyens, en renouant avec les id��aux de leur R��publique et en vivant en fonction de principes moraux ��lev��s. L�����criture de Souls marque un tournant majeur dans la vie intellectuelle de son auteur, car il renonce �� cette ��poque au discours conciliatoire qu���il avait tenu dans sa jeunesse. Les id��es qu���il d��fend dans son livre ont germ�� quelques ann��es plus t��t, au contact de certains de ses professeurs de l���Universit�� de Berlin, d���Alexander Crummell et surtout, en effectuant une ��tude de terrain sur la communaut�� noire de Philadelphie. Du Bois r��alise alors l���ampleur des injustices dont sont victimes les Noirs et contre lesquelles la bonne volont�� et le travail acharn�� ne peuvent rien.

Sexage et phylog��nie, �� partir des g��nes CHD (-Z et -W) et COX-1, des oiseaux de proie du Qu��bec et de perroquets d���attrait v��t��rinaire

Conna��tre le sexe d���un oiseau est important pour divers domaines notamment pour les v��t��rinaires, les ��cologistes ainsi que pour les ��leveurs d���oiseaux qui veulent former des couples qui serviront �� la reproduction. Plusieurs esp��ces d���oiseaux, juv��niles et adultes, n���ont pas de dimorphisme sexuel. L���utilisation de l���ADN est une fa��on rapide de d��terminer le sexe �� partir d���un ��chantillon de sang, de muscle, de plumes ou de f��ces. Par contre, la m��thode devrait ��tre valid��e pour chaque esp��ce et id��alement, standardis��e. Le premier objectif de cette ��tude est de d��velopper une m��thode de sexage par s��quen��age des oiseaux �� partir des s��quences du g��ne CHD, en utilisant les oiseaux de proie et les perroquets vus en clinique au Qu��bec. Un deuxi��me objectif est de faire l���identification de l���esp��ce �� sexer, �� partir du g��ne mitochondrial COX-1 et aussi �� partir des s��quences CHD-Z et CHD-W, utilis��s pour le sexage. Un troisi��me objectif est d�����valuer les s��quences sorties (CHD-Z, CHD-W et COX-1) en vue d���une ��tude phylog��nique. Une extraction d���ADN a ��t�� effectu��e chez 27 esp��ces de perroquets, 34 esp��ces d���oiseaux de proie, une corneille (Corvus brachyrhynchos) et un poulet (Gallus gallus). Une amplification par PCR a ��t�� ex��cut��e pour les exons partiels 23 et 24 du g��ne CHD. Le s��quen��age de cet amplicon permettait de savoir s���il s���agissait d���un m��le (s��quence simple CHD-Z) ou d���une femelle (s��quences CHD-Z et CHD-W qui se chevauchent). Afin d���avoir des s��quences CHD-W distinctes, un sous-clonage a ��t�� fait chez les femelles de chaque esp��ce. De cette mani��re, les s��quences partielles du g��ne CHD, Z et W, ont ��t�� trouv��es pour les esp��ces ��chantillonn��es. Une ��tude phylog��nique a ��t�� effectu��e avec les s��quences de COX-1, CHD-Z et CHD-W gr��ce au site �� Clustal-Omega ��. La m��thode de sexage des oiseaux par s��quen��age du g��ne CHD est standard et efficace. Le g��ne COX-1 permet une meilleure identification des esp��ces parentes et le g��ne CHD-Z est le plus utile pour ��tudier la phylog��nie profonde.