4 resultados para Air Pollutants, Occupational

em Université de Montréal, Canada


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Les impacts des changements climatiques sur la population sont nombreux et ont été relativement bien documentés, ce qui nâest pas le cas de ces impacts sur la santé et la sécurité des travailleurs. Lâobjectif de cette thèse est de documenter les effets négatifs des changements climatiques sur la santé et la sécurité des travailleurs dans une région dâun pays industrialisé à climat tempéré, comme le Québec. Pour y arriver, deux approches ont été utilisées : a) les dangers et les effets sanitaires ont été identifiés par une revue de la littérature validée par des experts nationaux et internationaux, et des priorités de recherche ont été établies à lâaide dâune méthode de consultation itérative, b) des modèles statistiques, utiles à lâestimation des impacts sanitaires des changements climatiques, ont été développés pour apprécier les associations entre la survenue de lésions professionnelles et lâexposition des travailleurs aux chaleurs estivales et à lâozone troposphérique, deux problématiques préoccupantes pour le Québec. Le bilan des connaissances a mis en évidence cinq catégories de dangers pouvant affecter directement ou indirectement la santé et la sécurité des travailleurs au Québec (vagues de chaleur, polluants de lâair, rayonnements ultraviolets, événements météorologiques extrêmes, maladies vectorielles transmissibles et zoonoses) et cinq conditions pouvant entraîner des modifications dans lâenvironnement de travail et pouvant ultimement affecter négativement la santé et la sécurité des travailleurs (changements dans les méthodes agricoles et dâélevage, altérations dans lâindustrie de la pêche, perturbations de lâécosystème forestier, dégradation de lâenvironnement bâti et émergence de nouvelles industries vertes). Quant aux modélisations, elles suggèrent que les indemnisations quotidiennes pour des maladies liées à la chaleur et pour des accidents de travail augmentent avec les températures estivales, et que ces associations varient selon lââge des travailleurs, le secteur industriel et la catégorie professionnelle (manuelle vs autre). Des associations positives statistiquement non significatives entre les indemnisations pour des atteintes respiratoires aiguës et les concentrations dâozone troposphérique ont aussi été observées. Dans lâensemble, cette thèse a permis de dégager douze pistes de recherche prioritaires pour le Québec se rapportant à lâacquisition de connaissances, à la surveillance épidémiologique et au développement de méthodes dâadaptation. Selon les résultats de cette recherche, les intervenants en santé au travail et les décideurs devraient déployer des efforts pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs et mettre en place des actions préventives en vue des changements climatiques.

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Lâobjectif de cette étude est de déterminer certains paramètres respiratoires et cardiovasculaires chez des sujets de tous âges pour utilisation, à titre dâintrants physiologiques, en modélisation toxicocinétique et en analyse du risque toxique. La base de données utilisée est tirée de la littérature. Il sâagit de mesures portant sur la dépense dâénergie quotidienne de base et la dépense dâénergie quotidienne de totale obtenues, lâune par calorimétrie indirecte, lâautre par double marquage isotopique des molécules dâeau. Selon le type dâunité retenu, les valeurs les plus élevées au 99e centile des taux quotidiens dâinhalation sont obtenues chez des adolescentes et des femmes âgées de 11 à 55 ans souffrant dâembonpoint ou dâobésité, durant leur 36e semaine de grossesse (47,31 m³/jour), ainsi que chez des garçons de poids corporel normal âgés de 2,6 à moins de 6 mois (1,138 m³/kg-jour) et de 10 à moins de 16,5 ans (22,29 m³/m²-jour). Chez les enfants et les adolescents de poids corporel normal âgés de 5 à moins de 16.5 ans, les valeurs pour lâécart entre le 2,5e au 99e centile sont généralement plus élevées que celles obtenues chez les sujets plus âgés : taux de ventilation minute, 0,132 à 0,774 L/kg-min ou 4,42 à 21,69 L/m²-min versus 0,076 à 0,461 L/kg-min ou 2,80 à 16,99 L/m²-min; taux de ventilation alvéolaire, 0,093 à 0,553 L/kg-min ou 3,09 à 15,53 L/m²-min versus 0,047 à 0,312 L/kg-min ou 1,73 à 11,63 L/m²-min; débit cardiaque, 0,065 à 0,330 L/kg-min ou 2,17 à 9,46 L/m²-min versus 0,045 à 0,201 L/kg-min ou 1,63 à 7,24 L/m²-min; ratio de ventilation-perfusion, 1,12 à 2,16 versus 0,78 à 2,40. Il faut conclure que les apports inhalés en polluants, exprimés en ug/kg-min ou ug/m²-min sont plus élevés chez les enfants que chez les sujets plus âgés pour des concentrations dâexposition comparables. Dâautres données montrent quâil en est de même pour les apports inhalés par unité de poids corporel chez les femmes enceintes et les femmes qui allaitent par rapport à des sujets males dââge comparable. Lâensemble des résultats obtenus suggère notamment que les valeurs des NOAELH de Santé Canada pourraient être abaissées par un facteur de 2,6 par utilisation du 99e centile le plus élevé des taux quotidiens dâinhalation chez les enfants; le taux de ventilation minute de 20,83 L/min approximé pour une journée de travail de 8 heures peut être considéré comme étant conservateur ; par contre, lâutilisation du taux quotidien dâinhalation de 0,286 m³/kg-jour (c.-à-d. 20 m³/jour pour un adulte de poids corporel de 70 kg) est inappropriée en analyse et gestion du risque lorsquâappliquée à lâensemble de la population.

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Lâexposition quotidienne aux polluants atmosphériques tels que le dioxyde de soufre, les particules fines (PM2.5) et lâozone en milieu urbain sont associés à des effets néfastes sur la santé respiratoire des enfants. Des études épidémiologiques transversales rapportent des associations entre la pollution atmosphérique et des problèmes de santé respiratoires chez les enfants en milieu industriel telles que la prévalence de lâasthme et de l'hyperréactivité bronchique. Ces études épidémiologiques transversales ne permettent pas dâévaluer les effets sur la santé dâune exposition de courte durée. Peu dâétudes ont évalué les effets respiratoires des expositions aiguës chez les enfants à la pollution atmosphérique dâémissions industrielles. Dans ce mémoire, nous avons analysé lâassociation entre lâexposition journalière aux émissions dâune aluminerie et lâhospitalisation pour problèmes respiratoires (asthme, bronchiolite) chez les enfants de Shawinigan. Pour étudier ces effets des expositions aiguës, nous avons utilisé le devis épidémiologique de type « case-crossover » qui compare lâexposition lors des jours « cas » (jour dâhospitalisation) avec lâexposition lors des jours « contrôle » (exposition du même individu, les mêmes jours de la semaine, durant le même mois). Les variables dâexposition suivantes ont été calculées pour les enfants vivants dans un rayon de 7.5 km de lâindustrie et pour ceux habitant à moins de 2.5 km de la station de mesure de polluants près de lâindustrie : i) le nombre dâheures par jour durant lesquelles la résidence de chaque enfant recevait le panache de fumée de lâindustrie. ii) les concentrations journalières de PM2.5 et de SO2 (moyenne et maximales) de la station de mesure des polluants localisée près de lâindustrie. Des régressions logistiques conditionnelles ont été utilisées pour estimer les rapports de cotes (OR) et leurs intervalles de confiance à 95% (IC95%). Au total, 429 hospitalisations dâenfants pour asthme et bronchiolite ont été recensées pendant la période dâétude allant de 1999 à 2008. Le risque dâhospitalisations pour asthme et bronchiolite a augmenté avec lâaugmentation du nombre dâheures dâexposition aux fumées de lâindustrie, chez les enfants de moins de 5 ans. Pour les enfants de 2-4 ans, cette association était : OR : 1.27, pour un interquartile de 4.8 heures/jour; intervalle de confiance à 95%: 1.03-1.56. Des tendances moins prononcées sont notées avec les niveaux de SO2 et de PM2.5. Cette étude suggère que lâexposition journalière aux émissions industrielles identifiées par lâexposition horaire des vents venant de lâusine pourrait être associée à une exacerbation des problèmes respiratoires chez les jeunes enfants. De plus, lâeffet plus prononcé avec la variable dâexposition basée sur les vents suggère un effet découlant des polluants autres que ceux mesurés (SO2 et PM2.5), possiblement comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).

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La majorité des études qui ont examiné les effets respiratoires dâune exposition de courte durée à la pollution de lâair ont été réalisées en milieu urbain. En milieu pollué par des sources industrielles, la nature de lâexposition diffère de celle en milieu urbain. Le premier objectif de ce mémoire visait une recension des études traitant de lâassociation entre les effets respiratoires chez lâenfant et lâexposition aux émissions de polluants industriels. La majorité des études suggèrent que lâexposition aux émissions de polluants émis par des industries est associée à un accroissement des problèmes respiratoires. Dans ces études, lâeffet de lâexposition de courte durée a rarement été étudié. Lâautre objectif du mémoire était dâévaluer lâassociation entre une exposition journalière aux émissions de pollution atmosphérique dâun complexe industriel (deux fonderies et une usine de raffinage de lâalumine) du Saguenay, Québec, et les hospitalisations pour problèmes respiratoires des enfants de 0 à 4 ans vivant près de celles-ci (<7.5 km), à lâaide dâune étude épidémiologique de type cas-croisé. Le pourcentage dâheures où le domicile de lâenfant était sous les vents provenant de la direction du complexe industriel et les maxima et moyennes journalières des concentrations de dioxyde de soufre (SO2) et de particules fines (PM2.5) ont été recueillis du 1er janvier 2001 au 31 décembre 2010 afin dâestimer lâexposition. Des régressions logistiques conditionnelles ont été employées pour estimer les rapports de cotes (OR) et les intervalles de confiance à 95%. Les hospitalisations pour asthme et bronchiolite chez les jeunes enfants étaient associées à lâaugmentation de lâexposition journalière aux émissions, estimée par le pourcentage dâheures sous les vents. Les résultats de ce mémoire suggèrent que lâexposition aux émissions industrielles de polluants de lâair est associée à des effets respiratoires chez les enfants.