5 resultados para Aerosol

em Université de Montréal, Canada


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RÃSUMà - Les images satellitales multispectrales, notamment celles à haute résolution spatiale (plus fine que 30 m au sol), représentent une source dâinformation inestimable pour la prise de décision dans divers domaines liés à la gestion des ressources naturelles, à la préservation de lâenvironnement ou à lâaménagement et la gestion des centres urbains. Les échelles dâétude peuvent aller du local (résolutions plus fines que 5 m) à des échelles régionales (résolutions plus grossières que 5 m). Ces images caractérisent la variation de la réflectance des objets dans le spectre qui est lâinformation clé pour un grand nombre dâapplications de ces données. Or, les mesures des capteurs satellitaux sont aussi affectées par des facteurs « parasites » liés aux conditions dâéclairement et dâobservation, à lâatmosphère, à la topographie et aux propriétés des capteurs. Deux questions nous ont préoccupé dans cette recherche. Quelle est la meilleure approche pour restituer les réflectances au sol à partir des valeurs numériques enregistrées par les capteurs tenant compte des ces facteurs parasites ? Cette restitution est-elle la condition sine qua non pour extraire une information fiable des images en fonction des problématiques propres aux différents domaines dâapplication des images (cartographie du territoire, monitoring de lâenvironnement, suivi des changements du paysage, inventaires des ressources, etc.) ? Les recherches effectuées les 30 dernières années ont abouti à une série de techniques de correction des données des effets des facteurs parasites dont certaines permettent de restituer les réflectances au sol. Plusieurs questions sont cependant encore en suspens et dâautres nécessitent des approfondissements afin, dâune part dâaméliorer la précision des résultats et dâautre part, de rendre ces techniques plus versatiles en les adaptant à un plus large éventail de conditions dâacquisition des données. Nous pouvons en mentionner quelques unes : - Comment prendre en compte des caractéristiques atmosphériques (notamment des particules dâaérosol) adaptées à des conditions locales et régionales et ne pas se fier à des modèles par défaut qui indiquent des tendances spatiotemporelles à long terme mais sâajustent mal à des observations instantanées et restreintes spatialement ? - Comment tenir compte des effets de « contamination » du signal provenant de lâobjet visé par le capteur par les signaux provenant des objets environnant (effet dâadjacence) ? ce phénomène devient très important pour des images de résolution plus fine que 5 m; - Quels sont les effets des angles de visée des capteurs hors nadir qui sont de plus en plus présents puisquâils offrent une meilleure résolution temporelle et la possibilité dâobtenir des couples dâimages stéréoscopiques ? - Comment augmenter lâefficacité des techniques de traitement et dâanalyse automatique des images multispectrales à des terrains accidentés et montagneux tenant compte des effets multiples du relief topographique sur le signal capté à distance ? Dâautre part, malgré les nombreuses démonstrations par des chercheurs que lâinformation extraite des images satellitales peut être altérée à cause des tous ces facteurs parasites, force est de constater aujourdâhui que les corrections radiométriques demeurent peu utilisées sur une base routinière tel quâest le cas pour les corrections géométriques. Pour ces dernières, les logiciels commerciaux de télédétection possèdent des algorithmes versatiles, puissants et à la portée des utilisateurs. Les algorithmes des corrections radiométriques, lorsquâils sont proposés, demeurent des boîtes noires peu flexibles nécessitant la plupart de temps des utilisateurs experts en la matière. Les objectifs que nous nous sommes fixés dans cette recherche sont les suivants : 1) Développer un logiciel de restitution des réflectances au sol tenant compte des questions posées ci-haut. Ce logiciel devait être suffisamment modulaire pour pouvoir le bonifier, lâaméliorer et lâadapter à diverses problématiques dâapplication dâimages satellitales; et 2) Appliquer ce logiciel dans différents contextes (urbain, agricole, forestier) et analyser les résultats obtenus afin dâévaluer le gain en précision de lâinformation extraite par des images satellitales transformées en images des réflectances au sol et par conséquent la nécessité dâopérer ainsi peu importe la problématique de lâapplication. Ainsi, à travers cette recherche, nous avons réalisé un outil de restitution de la réflectance au sol (la nouvelle version du logiciel REFLECT). Ce logiciel est basé sur la formulation (et les routines) du code 6S (Seconde Simulation du Signal Satellitaire dans le Spectre Solaire) et sur la méthode des cibles obscures pour lâestimation de lâépaisseur optique des aérosols (aerosol optical depth, AOD), qui est le facteur le plus difficile à corriger. Des améliorations substantielles ont été apportées aux modèles existants. Ces améliorations concernent essentiellement les propriétés des aérosols (intégration dâun modèle plus récent, amélioration de la recherche des cibles obscures pour lâestimation de lâAOD), la prise en compte de lâeffet dâadjacence à lâaide dâun modèle de réflexion spéculaire, la prise en compte de la majorité des capteurs multispectraux à haute résolution (Landsat TM et ETM+, tous les HR de SPOT 1 à 5, EO-1 ALI et ASTER) et à très haute résolution (QuickBird et Ikonos) utilisés actuellement et la correction des effets topographiques lâaide dâun modèle qui sépare les composantes directe et diffuse du rayonnement solaire et qui sâadapte également à la canopée forestière. Les travaux de validation ont montré que la restitution de la réflectance au sol par REFLECT se fait avec une précision de lâordre de ±0.01 unités de réflectance (pour les bandes spectrales du visible, PIR et MIR), même dans le cas dâune surface à topographie variable. Ce logiciel a permis de montrer, à travers des simulations de réflectances apparentes à quel point les facteurs parasites influant les valeurs numériques des images pouvaient modifier le signal utile qui est la réflectance au sol (erreurs de 10 à plus de 50%). REFLECT a également été utilisé pour voir lâimportance de lâutilisation des réflectances au sol plutôt que les valeurs numériques brutes pour diverses applications courantes de la télédétection dans les domaines des classifications, du suivi des changements, de lâagriculture et de la foresterie. Dans la majorité des applications (suivi des changements par images multi-dates, utilisation dâindices de végétation, estimation de paramètres biophysiques, â¦), la correction des images est une opération cruciale pour obtenir des résultats fiables. Dâun point de vue informatique, le logiciel REFLECT se présente comme une série de menus simples dâutilisation correspondant aux différentes étapes de saisie des intrants de la scène, calcul des transmittances gazeuses, estimation de lâAOD par la méthode des cibles obscures et enfin, lâapplication des corrections radiométriques à lâimage, notamment par lâoption rapide qui permet de traiter une image de 5000 par 5000 pixels en 15 minutes environ. Cette recherche ouvre une série de pistes pour dâautres améliorations des modèles et méthodes liés au domaine des corrections radiométriques, notamment en ce qui concerne lâintégration de la FDRB (fonction de distribution de la réflectance bidirectionnelle) dans la formulation, la prise en compte des nuages translucides à lâaide de la modélisation de la diffusion non sélective et lâautomatisation de la méthode des pentes équivalentes proposée pour les corrections topographiques.

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Le syndrome reproducteur et respiratoire porcin (SRRP) est une des maladies les plus dévastatrices économiquement pour l'industrie mondiale du porc. L'agent étiologique du SRRP est le virus du SRRP (VSRRP) lequel est connu pour avoir une spécificité d'hôte très restreinte et pour sa transmission par voie aerosol. Les antigènes et les ARN du VSRRP ont été trouvés dans des cellules épithéliales du tractus respiratoire de porcs infectés par le virus. Lâinteraction entre les macrophages alvéolaires porcins (PAMs) et le VSRRP a été démontrée comme jouant un rôle important dans lâinfection causée par le virus. Malgré cela, lâinteraction prenant place entre les cellules épithéliales du tractus respiratoire porcin et le virus ne devrait pas être négligée. Jusquâà présent, la réplication du VSRRP in vitro dans des cellules épithéliales du tractus respiratoire porcin nâa pas été conduite avec succès et les tentatives pour le faire ont échoué. Une nouvelle lignée de cellules épithéliales de poumon de porc (SJPL) est maintenant disponible et sera utilisée dans cette étude afin de déterminer si elle est permissive à la réplication du VSRRP et si elle peut être un modèle approprié pour lâétude de la pathogénèse virale du VSRRP. Lâexpérimentation a démontré que cette nouvelle lignée cellulaire était permissive à lâinfection et à la réplication du VSRRP. Afin de corroborer ces résultats, la cinétique de réplication du virus à été effectuée avec les cellules MARC-145 et SJPL. Aucune différence significative dans la production virale totale nâa été trouvée entre les deux lignées cellulaires. Les cellules SJPL ont permis la réplication de plusieurs souches Nord-Américaines du VSRRP, quoiquâelles sont légèrement moins efficaces que les cellules MARC-145 pour lâisolement du virus. De plus, les cellules SJPL sont phénotypiquement différentes des cellules MARC-145. Plus précisément, les cellules SJPL sont plus sensibles à lâactivation par le VSRRP des pro-caspases 3/7 et plusieurs inducteurs apoptotiques. Elles ont également montré de 8 à 16 fois plus de sensibilité à lâeffet antiviral causé par lâIFN-α sur la réplication du virus contrairement aux cellules MARC-145. Ces résultats démontrent que les cellules SJPL pourraient représenter un substitut intéressant aux cellules MARC-145 pour la production dâantigènes pour un vaccin anti-VSRRP. Ãgalement, dû à leurs origines (poumon de lâhôte naturel), elles pourraient sâavérer être un modèle in vitro plus approprié pour lâétude de la pathogénèse du VSRRP.

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La fumée du tabac est un aérosol extrêmement complexe constitué de milliers de composés répartis entre la phase particulaire et la phase vapeur. Il a été démontré que les effets toxicologiques de cette fumée sont associés aux composés appartenant aux deux phases. Plusieurs composés biologiquement actifs ont été identifiés dans la fumée du tabac; cependant, il nây a pas dâétudes démontrant la relation entre les réponses biologiques obtenues via les tests in vitro ou in vivo et les composés présents dans la fumée entière du tabac. Le but de la présente recherche est de développer des méthodes fiables et robustes de fractionnement de la fumée à lâaide de techniques de séparation analytique et de techniques de détection combinés à des essais in vitro toxicologiques. Une étude antérieure réalisée par nos collaborateurs a démontré que, suite à lâétude des produits de combustion de douze principaux composés du tabac, lâacide chlorogénique sâest avéré être le composé le plus cytotoxique selon les test in vitro du micronoyau. Ainsi, dans cette étude, une méthode par chromatographie préparative en phase liquide a été développée dans le but de fractionner les produits de combustion de lâacide chlorogénique. Les fractions des produits de combustion de lâacide chlorogénique ont ensuite été testées et les composés responsables de la toxicité de lâacide chlorogénique ont été identifiés. Le composé de la sous-fraction responsable en majeure partie de la cytoxicité a été identifié comme étant le catéchol, lequel fut confirmé par chromatographie en phase liquide/ spectrométrie de masse à temps de vol. Des études récentes ont démontré les effets toxicologiques de la fumée entière du tabac et lâimplication spécifique de la phase vapeur. Câest pourquoi notre travail a ensuite été focalisé principalement à lâanalyse de la fumée entière. La machine à fumer Borgwaldt RM20S® utilisée avec les chambres dâexposition cellulaire de British American Tobacco permettent lâétude in vitro de lâexposition de cellules à différentes concentrations de fumée entière du tabac. Les essais biologiques in vitro ont un degré élevé de variabilité, ainsi, il faut prendre en compte toutes les autres sources de variabilité pour évaluer avec précision la finalité toxicologique de ces essais; toutefois, la fiabilité de la génération de la fumée de la machine nâa jamais été évaluée jusquâà maintenant. Nous avons donc déterminé la fiabilité de la génération et de la dilution (RSD entre 0,7 et 12 %) de la fumée en quantifiant la présence de deux gaz de référence (le CH4 par détection à ionisation de flamme et le CO par absorption infrarouge) et dâun composé de la phase particulaire, le solanesol (par chromatographie en phase liquide à haute performance). Ensuite, la relation entre la dose et la dilution des composés de la phase vapeur retrouvée dans la chambre dâexposition cellulaire a été caractérisée en utilisant une nouvelle technique dâextraction dite par HSSE (Headspace Stir Bar Sorptive Extraction) couplée à la chromatographie en phase liquide/ spectrométrie de masse. La répétabilité de la méthode a donné une valeur de RSD se situant entre 10 et 13 % pour cinq des composés de référence identifiés dans la phase vapeur de la fumée de cigarette. La réponse offrant la surface maximale dâaire sous la courbe a été obtenue en utilisant les conditions expérimentales suivantes : intervalle de temps dâexposition/ désorption de 10 ï±0.5 min, température de désorption de 200°C pour 2 min et température de concentration cryogénique (cryofocussing) de -75°C. La précision de la dilution de la fumée est linéaire et est fonction de lâabondance des analytes ainsi que de la concentration (RSD de 6,2 à 17,2 %) avec des quantités de 6 à 450 ng pour les composés de référence. Ces résultats démontrent que la machine à fumer Borgwaldt RM20S® est un outil fiable pour générer et acheminer de façon répétitive et linéaire la fumée de cigarette aux cultures cellulaires in vitro. Notre approche consiste en lâélaboration dâune méthodologie permettant de travailler avec un composé unique du tabac, pouvant être appliqué à des échantillons plus complexes par la suite ; ex : la phase vapeur de la fumée de cigarette. La méthodologie ainsi développée peut potentiellement servir de méthode de standardisation pour lâévaluation dâinstruments ou de lâidentification de produits dans lâindustrie de tabac.

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Lâévolution rapide des technologies de détection et de caractérisation des exoplanètes depuis le début des années 1990 permet de croire que de nouveaux instruments du type Terrestrial Planet Finder (TPF) pourront prendre les premiers spectres dâexoplanètes semblables à la Terre dâici une ou deux décennies. Dans ce contexte, lâétude du spectre de la seule planète habitée connue, la Terre, est essentielle pour concevoir ces instruments et analyser leurs résultats. Cette recherche présente les spectres de la Terre dans le visible (390-900 nm), acquis lors de 8 nuits dâobservation étalées sur plus dâun an. Ces spectres ont été obtenus en observant la lumière cendrée de la Lune avec le télescope de 1.6 m de lâObservatoire du Mont-Mégantic (OMM). La surface de la Lune réfléchissant de manière diffuse la lumière provenant dâune portion de la Terre, ces spectres sont non résolus spatialement. Lâévolution de ces spectres en fonction de la lumière réfléchie à différentes phases de Terre est analogue à celle du spectre dâune exoplanète, dont la phase change selon sa position autour de lâétoile. L'eau, l'oxygène et l'ozone de lâatmosphère, détectés dans tous nos spectres, sont des biomarqueurs dont la présence suggère lâhabitabilité de la planète et/ou la présence dâune activité biologique. Le Vegetation Red Edge (VRE), une autre biosignature spectrale, dû aux organismes photosynthétiques à la surface, est caractérisé par lâaugmentation de la réflectivité autour de 700 nm. Pour les spectres de 5 nuits, cette augmentation a été évaluée entre -5 et 15% ±~5%, après que les contributions de la diffusion de Rayleigh, des aérosols et dâune large bande moléculaire de lâozone aient été enlevées. Les valeurs mesurées sont cohérentes avec la présence de végétation dans la phase de la Terre contribuant au spectre, mais sâétendent sur une plage de variations plus large que celles trouvées dans la littérature (0-10%). Cela pourrait sâexpliquer par des choix faits lors de la réduction des données et du calcul du VRE, ou encore par la présence dâautres éléments de surface ou de lâatmosphère dont la contribution spectrale autour de 700 nm serait variable.

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En raison de leur petite taille, les nanoparticules (NP) (< 100 nm) peuvent coaguler très rapidement ce qui favorise leur pénétration dans lâorganisme sous forme dâagglomérats. Lâobjectif de cette recherche est dâétudier lâinfluence de lâétat dâagglomération de NP de dioxyde de titane (TiO2) de trois tailles de départ différentes, 5, 10-30 ou 50 nm sur la toxicité pulmonaire chez le rat mâle (F344) exposé à des aérosols de 2, 7 ou 20 mg/m3 pendant 6 heures. Dans une chambre dâinhalation, six groupes de rats (n = 6 par groupe) ont été exposés par inhalation aiguë nez-seulement à des aérosols ayant une taille primaire de 5 nm, mais produits sous forme faiblement (< 100 nm) ou fortement (> 100 nm) agglomérée à 2, 7 et 20 mg/m3. De façon similaire, quatre autres groupes de rats ont été exposés à 20 mg/m3 à des aérosols ayant une taille primaire de 10-30 et 50 nm. Les différents aérosols ont été générés par nébulisation à partir de suspensions ou par dispersion à sec. Pour chaque concentration massique, un groupe de rats témoins (n = 6 par groupe) a été exposé à de lâair comprimé dans les mêmes conditions. Les animaux ont été sacrifiés 16 heures après la fin de lâexposition et les lavages broncho-alvéolaires ont permis de doser des marqueurs dâeffets inflammatoires, cytotoxiques et de stress oxydant. Des coupes histologiques de poumons ont également été analysées. Lâinfluence de lâétat dâagglomération des NP de TiO2 nâa pu être discriminée à 2 mg/m3. Aux concentrations massiques de 7 et 20 mg/m3, nos résultats montrent quâune réponse inflammatoire aiguë est induite suite à l'exposition aux aérosols fortement agglomérés. En plus de cette réponse, lâexposition aux aérosols faiblement agglomérés à 20 mg/m3 sâest traduite par une augmentation significative de la 8-isoprostane et de la lactate déshydrogénase. à 20 mg/m3, les effets cytotoxiques étaient plus importants suite à lâexposition aux NP de 5 nm faiblement agglomérées. Ces travaux ont montré dans l'ensemble que différents mécanismes de toxicité pulmonaire peuvent être empruntés par les NP de TiO2 en fonction de la taille de départ et de lâétat dâagglomération.