6 resultados para Accreditation: What It Is . . .and Is Not
em Université de Montréal, Canada
Resumo:
In defending the principle of neutrality, liberals have often appealed to a more general moral principle that forbids coercing persons in the name of reasons those persons themselves cannot reasonably be expected to share. Yet liberals have struggled to articulate a non-arbitrary, non-dogmatic distinction between the reasons that persons can reasonably be expected to share and those they cannot. The reason for this, I argue, is that what it means to share a reason is itself obscure. In this paper I articulate two different conceptions of what it is to share a reason; I call these conceptions foundationalist and constructivist. On the foundationalist view, two people share a reason just in the sense that the same reason applies to each of them independently. On this view, I argue, debates about the reasons we share collapse into debates about the reasons we have, moving us no closer to an adequate defense of neutrality. On the constructivist view, by contrast, sharing reasons is understood as a kind of activity, and the reasons we must share are just those reasons that make this activity possible. I argue that the constructivist conception of sharing reasons yields a better defense of the principle of neutrality.
Resumo:
La dernire dcennie a connu un intrt croissant pour les problmes poss par les variables instrumentales faibles dans la littrature conomtrique, cest--dire les situations o les variables instrumentales sont faiblement corrles avec la variable instrumenter. En effet, il est bien connu que lorsque les instruments sont faibles, les distributions des statistiques de Student, de Wald, du ratio de vraisemblance et du multiplicateur de Lagrange ne sont plus standard et dpendent souvent de paramtres de nuisance. Plusieurs tudes empiriques portant notamment sur les modles de rendements lducation [Angrist et Krueger (1991, 1995), Angrist et al. (1999), Bound et al. (1995), Dufour et Taamouti (2007)] et dvaluation des actifs financiers (C-CAPM) [Hansen et Singleton (1982,1983), Stock et Wright (2000)], o les variables instrumentales sont faiblement corrles avec la variable instrumenter, ont montr que lutilisation de ces statistiques conduit souvent des rsultats peu fiables. Un remde ce problme est lutilisation de tests robustes lidentification [Anderson et Rubin (1949), Moreira (2002), Kleibergen (2003), Dufour et Taamouti (2007)]. Cependant, il nexiste aucune littrature conomtrique sur la qualit des procdures robustes lidentification lorsque les instruments disponibles sont endognes ou la fois endognes et faibles. Cela soulve la question de savoir ce qui arrive aux procdures dinfrence robustes lidentification lorsque certaines variables instrumentales supposes exognes ne le sont pas effectivement. Plus prcisment, quarrive-t-il si une variable instrumentale invalide est ajoute un ensemble dinstruments valides? Ces procdures se comportent-elles diffremment? Et si lendognit des variables instrumentales pose des difficults majeures linfrence statistique, peut-on proposer des procdures de tests qui slectionnent les instruments lorsquils sont la fois forts et valides? Est-il possible de proposer les produres de slection dinstruments qui demeurent valides mme en prsence didentification faible? Cette thse se focalise sur les modles structurels (modles quations simultanes) et apporte des rponses ces questions travers quatre essais. Le premier essai est publi dans Journal of Statistical Planning and Inference 138 (2008) 2649 2661. Dans cet essai, nous analysons les effets de lendognit des instruments sur deux statistiques de test robustes lidentification: la statistique dAnderson et Rubin (AR, 1949) et la statistique de Kleibergen (K, 2003), avec ou sans instruments faibles. Dabord, lorsque le paramtre qui contrle lendognit des instruments est fixe (ne dpend pas de la taille de lchantillon), nous montrons que toutes ces procdures sont en gnral convergentes contre la prsence dinstruments invalides (cest--dire dtectent la prsence dinstruments invalides) indpendamment de leur qualit (forts ou faibles). Nous dcrivons aussi des cas o cette convergence peut ne pas tenir, mais la distribution asymptotique est modifie dune manire qui pourrait conduire des distorsions de niveau mme pour de grands chantillons. Ceci inclut, en particulier, les cas o lestimateur des double moindres carrs demeure convergent, mais les tests sont asymptotiquement invalides. Ensuite, lorsque les instruments sont localement exognes (cest--dire le paramtre dendognit converge vers zro lorsque la taille de lchantillon augmente), nous montrons que ces tests convergent vers des distributions chi-carr non centres, que les instruments soient forts ou faibles. Nous caractrisons aussi les situations o le paramtre de non centralit est nul et la distribution asymptotique des statistiques demeure la mme que dans le cas des instruments valides (malgr la prsence des instruments invalides). Le deuxime essai tudie limpact des instruments faibles sur les tests de spcification du type Durbin-Wu-Hausman (DWH) ainsi que le test de Revankar et Hartley (1973). Nous proposons une analyse en petit et grand chantillon de la distribution de ces tests sous lhypothse nulle (niveau) et lalternative (puissance), incluant les cas o lidentification est dficiente ou faible (instruments faibles). Notre analyse en petit chantillon founit plusieurs perspectives ainsi que des extensions des prcdentes procdures. En effet, la caractrisation de la distribution de ces statistiques en petit chantillon permet la construction des tests de Monte Carlo exacts pour lexognit mme avec les erreurs non Gaussiens. Nous montrons que ces tests sont typiquement robustes aux intruments faibles (le niveau est contrl). De plus, nous fournissons une caractrisation de la puissance des tests, qui exhibe clairement les facteurs qui dterminent la puissance. Nous montrons que les tests nont pas de puissance lorsque tous les instruments sont faibles [similaire Guggenberger(2008)]. Cependant, la puissance existe tant quau moins un seul instruments est fort. La conclusion de Guggenberger (2008) concerne le cas o tous les instruments sont faibles (un cas dintrt mineur en pratique). Notre thorie asymptotique sous les hypothses affaiblies confirme la thorie en chantillon fini. Par ailleurs, nous prsentons une analyse de Monte Carlo indiquant que: (1) lestimateur des moindres carrs ordinaires est plus efficace que celui des doubles moindres carrs lorsque les instruments sont faibles et lendogenit modre [conclusion similaire celle de Kiviet and Niemczyk (2007)]; (2) les estimateurs pr-test bass sur les tests dexogent ont une excellente performance par rapport aux doubles moindres carrs. Ceci suggre que la mthode des variables instrumentales ne devrait tre applique que si lon a la certitude davoir des instruments forts. Donc, les conclusions de Guggenberger (2008) sont mitiges et pourraient tre trompeuses. Nous illustrons nos rsultats thoriques travers des expriences de simulation et deux applications empiriques: la relation entre le taux douverture et la croissance conomique et le problme bien connu du rendement lducation. Le troisime essai tend le test dexognit du type Wald propos par Dufour (1987) aux cas o les erreurs de la rgression ont une distribution non-normale. Nous proposons une nouvelle version du prcdent test qui est valide mme en prsence derreurs non-Gaussiens. Contrairement aux procdures de test dexognit usuelles (tests de Durbin-Wu-Hausman et de Rvankar- Hartley), le test de Wald permet de rsoudre un problme courant dans les travaux empiriques qui consiste tester lexognit partielle dun sous ensemble de variables. Nous proposons deux nouveaux estimateurs pr-test bass sur le test de Wald qui performent mieux (en terme derreur quadratique moyenne) que lestimateur IV usuel lorsque les variables instrumentales sont faibles et lendognit modre. Nous montrons galement que ce test peut servir de procdure de slection de variables instrumentales. Nous illustrons les rsultats thoriques par deux applications empiriques: le modle bien connu dquation du salaire [Angist et Krueger (1991, 1999)] et les rendements dchelle [Nerlove (1963)]. Nos rsultats suggrent que lducation de la mre expliquerait le dcrochage de son fils, que loutput est une variable endogne dans lestimation du cot de la firme et que le prix du fuel en est un instrument valide pour loutput. Le quatrime essai rsout deux problmes trs importants dans la littrature conomtrique. Dabord, bien que le test de Wald initial ou tendu permette de construire les rgions de confiance et de tester les restrictions linaires sur les covariances, il suppose que les paramtres du modle sont identifis. Lorsque lidentification est faible (instruments faiblement corrls avec la variable instrumenter), ce test nest en gnral plus valide. Cet essai dveloppe une procdure dinfrence robuste lidentification (instruments faibles) qui permet de construire des rgions de confiance pour la matrices de covariances entre les erreurs de la rgression et les variables explicatives (possiblement endognes). Nous fournissons les expressions analytiques des rgions de confiance et caractrisons les conditions ncessaires et suffisantes sous lesquelles ils sont borns. La procdure propose demeure valide mme pour de petits chantillons et elle est aussi asymptotiquement robuste lhtroscdasticit et lautocorrlation des erreurs. Ensuite, les rsultats sont utiliss pour dvelopper les tests dexognit partielle robustes lidentification. Les simulations Monte Carlo indiquent que ces tests contrlent le niveau et ont de la puissance mme si les instruments sont faibles. Ceci nous permet de proposer une procdure valide de slection de variables instrumentales mme sil y a un problme didentification. La procdure de slection des instruments est base sur deux nouveaux estimateurs pr-test qui combinent lestimateur IV usuel et les estimateurs IV partiels. Nos simulations montrent que: (1) tout comme lestimateur des moindres carrs ordinaires, les estimateurs IV partiels sont plus efficaces que lestimateur IV usuel lorsque les instruments sont faibles et lendognit modre; (2) les estimateurs pr-test ont globalement une excellente performance compars lestimateur IV usuel. Nous illustrons nos rsultats thoriques par deux applications empiriques: la relation entre le taux douverture et la croissance conomique et le modle de rendements lducation. Dans la premire application, les tudes antrieures ont conclu que les instruments ntaient pas trop faibles [Dufour et Taamouti (2007)] alors quils le sont fortement dans la seconde [Bound (1995), Doko et Dufour (2009)]. Conformment nos rsultats thoriques, nous trouvons les rgions de confiance non bornes pour la covariance dans le cas o les instruments sont assez faibles.
Resumo:
Malgr de nombreuses tudes qui soutiennent l'ide que les enfants ayant vcu la rupture de leurs parents rencontrent un plus haut niveau de difficults affectives et comportementales que les enfants de familles intactes, certaines questions restent claircir. Notamment, les donnes empiriques existantes ne conduisent pas des conclusions prcises quant au moment exact de lapparition de ces difficults. De plus, ce n'est pas clair si ces difficults sont associes la sparation en soi, ou bien d'autres facteurs lis la sparation. Cette thse est constitue de deux articles empiriques. Le premier examine ladaptation de lenfant avant et aprs la sparation en fonction du sexe et de l'ge au moment de la sparation. Le second article prsente une tude qui a pour objectif de dpartager limportance des facteurs parentaux et contextuels et celle de la sparation parentale pour expliquer ladaptation de lenfant. Les participants proviennent de l'tude Longitudinale du Dveloppement des Enfants du Qubec (LDEQ, 1998-2006). chaque enqute de l'LDEQ, une entrevue structure ralise auprs de la mre a permis d'valuer les niveaux dhyperactivit/impulsivit, danxit et dagressivit physique de lenfant. Pendant cette entrevue, les mres ont galement rpondu des questions sur la qualit de leurs pratiques parentales et sur le revenu du mnage. Finalement, un questionnaire auto-administr la mre a permis d'valuer ses propres symptmes de dpression et d'anxit. La premire tude inclus 143 enfants de familles spares et 1705 enfants de familles intactes. Deux sous-groupes ont t crs selon que lenfant ait vcu la sparation entre 2 et 4 ans, ou entre 4 et 6 ans. Ladaptation de l'enfant a t value un temps de mesure avant la sparation et deux temps de mesure aprs la sparation. Les rsultats de cette premire tude dmontrent quavant la sparation, les enfants de familles intactes et spares ne se distinguent pas significativement quant leurs niveaux dhyperactivit/impulsivit et danxit. Par contre, ces difficults deviennent significativement plus leves chez les enfants de familles spares aprs la rupture des parents. Dautres parts, le niveau dagressivit physique est plus lev chez les enfants de la sparation indpendamment du temps de mesure. Finalement, les diffrences entre les deux groupes denfants ne dpendent pas du sexe ou de lge au moment de la sparation. La deuxime tude inclus 358 enfants de 8 ans qui ont vcu la sparation de leurs parents, et 1065 enfants du mme ge provenant de familles intactes. Aprs avoir contrl pour le sexe de lenfant, les rsultats ont dmontr que lorsquon tient compte de la contribution des symptmes maternels de dpression et d'anxit, de la qualit des pratiques parentales et du revenu du mnage dans ladaptation de lenfant, la sparation parentale ne demeurent plus lie aux niveaux danxit et d'agressivit physique de lenfant. Par contre, la relation entre la sparation parentale et lhyperactivit/impulsivit de lenfant demeure significative. Les rsultats prsents dans les articles sont discuts ainsi que leurs implications.
Resumo:
La prsente tude conduit les traditions fragmentes de la culture littraire de Trieste vers les proccupations contemporaines de la littrature mondiale lpoque actuelle o la mondialisation est largement perue comme le paradigme historique prdominant de la modernit. Ce que jappelle la littrature globalise renvoie la refonte de la Weltliteratur envisage par Goethe et traduite comme world literature ou la littrature universelle par des discours sur la culture mondiale et le post-nationalisme. Cependant, lorsque les tudes littraires posent les questions de la littrature globalise , elles sont confrontes un problme : le passage de lide universelle inhrente au paradigme de Goethe entre le Scylla dun internationalisme relativiste et occidental, et le Charybde dun mondialisme atopique et dshumanis. Les spcialistes de la littrature mondiale qui tendent vers la premire position acquirent un fondement institutionnel en travaillant avec lhypothse implicite selon laquelle les nations sont fondes sur les langues nationales, ce qui souscrit la relation entre la littrature mondiale et les littratures nationales. Luniversalit de cette hypothse implicite est rfute par lcriture triestine. Dans cette tude, je soutiens que lcriture triestine du dbut du XXe sicle agit comme un prcurseur de la rflexion sur la culture littraire globalise du XXIe sicle. Elle dispose de sa propre conomie de sens, de sorte quelle nentre pas dans les nationalismes littraires, mais elle ne tombe pas non plus dans le mondialisme atopique. Elle nest pas catgoriquement oppose la littrature nationale; mais elle ne permet pas aux traditions nationales de prendre racine. Les crivains de Triestine exprimaient le dsir dun sentiment dunit et dappartenance, ainsi que celui dune conscience critique qui dissout ce dsir. Ils rsistaient lidalisation de ces particularismes et nont jamais russi raliser la coalescence de ses crits dans une tradition littraire unifie. Par consquent, Trieste a souvent t considre comme un non-lieu et sa littrature comme une anti-littrature. En contournant les impratifs territoriaux de la tradition nationale italienne comme il est illustr par le cas de Italo Svevo lcriture triestine a t ultrieurement incluse dans les paramtres littraires et culturels de la Mitteleuropa, o son expression a t imagine comme un microcosme de la pluralit supranationale de lancien Empire des Habsbourg. Toutefois, le macrocosme projet de Trieste nest pas une image unifie, comme le serait un globe; mais il est plutt une nbuleuse plantaire selon limage de Svevo o aucune idalisation universalisante ne peut se raliser. Cette tude interroge limage de la ville comme un microcosme et comme un non-lieu, comme cela se rapporte au macrocosme des atopies de la mondialisation, afin de dmontrer que lcriture de Trieste est la littrature globalise avant la lettre. La dialectique non rsolue entre faire et dfaire la langue littraire et lidentit travers lcriture anime la culture littraire de Trieste, et son dynamisme contribue aux dbats sur la mondialisation et les questions de la culture en dcoulant. Cette tude de lcriture triestine offre des perspectives critiques sur ltat des littratures canoniques dans un monde o les frontires disparaissent et les non-lieux se multiplient. Limage de la nbuleuse plantaire devient possiblement celle dun archtype pour le monde globalis daujourdhui.
Resumo:
According to the deontological conception of epistemic justification, a belief is justified when it is our obligation or duty as rational creatures to believe it. However, this view faces an important objection according to which we cannot have such epistemic obligations since our beliefs are never under our voluntary control. One possible strategy against this argument is to show that we do have voluntary control over some of our beliefs, and that we therefore have epistemic obligations. This is what I call the voluntarist strategy. I examine it and argue that it is not promising. I show how the voluntarist attempts of Carl Ginet and Brian Weatherson fail, and conclude that it would be more fruitful for deontologists to look for a different strategy.
Resumo:
A lheure actuelle, les biocarburants renouvelables et qui ne nuit pas l'environnement sont l'tude intensive en raison de l'augmentation des problmes de sant et de la diminution des combustibles fossiles. H2 est l'un des candidats les plus prometteurs en raison de ses caractristiques uniques, telles que la densit d'nergie leve et la gnration faible ou inexistante de polluants. Une faon attrayante pour produire la H2 est par les bactries photosynthtiques qui peuvent capter l'nergie lumineuse pour actionner la production H2 avec leur systme de nitrognase. L'objectif principal de cette tude tait d'amliorer le rendement de H2 des bactries photosynthtiques pourpres non sulfureuses utilisant une combinaison de gnie mtabolique et le plan des expriences. Une hypothse est que le rendement en H2 pourrait tre amliore par la redirection de flux de cycle du Calvin-Benson-Bassham envers du systme de nitrognase qui catalyse la rduction des protons en H2. Ainsi, un PRK, phosphoribulose kinase, mutant knock-out de Rhodobacter capsulatus JP91 a t cr. Lanalyse de la croissance sur des diffrentes sources de carbone a montr que ce mutant ne peut crotre quavec lactate, sans toutefois produire d' H2. Un mutant spontan, YL1, a t rcupr qui a retenu l'cbbP (codant pour PRK) mutation d'origine, mais qui avait acquis la capacit de se dvelopper sur le glucose et produire H2. Une tude de la production H2 sous diffrents niveaux d'clairage a montr que le rendement dYL1 tait de 20-40% suprieure la souche type sauvage JP91. Cependant, il n'y avait pas d'amlioration notable du taux de production de H2. Une tude cintique a montr que la croissance et la production d'hydrogne sont fortement lies avec des lectrons partir du glucose principalement dirigs vers la production de H2 et la formation de la biomasse. Sous des intensits lumineuses faibles intermdiaires, la production d'acides organiques est importante, ce qui suggre une nouvelle amlioration additionnel du rendement H2 pourrait tre possible grce l'optimisation des processus. Dans une srie d'expriences associes, un autre mutant spontan, YL2, qui a un phnotype similaire YL1, a t test pour la croissance dans un milieu contenant de l'ammonium. Les rsultats ont montr que YL2 ne peut crotre que avec de l'actate comme source de carbone, encore une fois, sans produire de H2. Une incubation prolonge dans les milieux qui ne supportent pas la croissance de YL2 a permis l'isolement de deux mutants spontans secondaires intressants, YL3 et YL4. L'analyse par empreint du pied Western a montr que les deux souches ont, dans une gamme de concentrations d'ammonium, l'expression constitutive de la nitrognase. Les gnomes dYL2, YL3 et YL4 ont t squencs afin de trouver les mutations responsables de ce phnomne. Fait intressant, les mutations de nifA1 et nifA2 ont t trouvs dans les deux YL3 et YL4. Il est probable qu'un changement conformationnel de NifA modifie l'interaction protine-protine entre NifA et PII protines (telles que GlnB ou GlnK), lui permettant d'chapper la rgulation par l'ammonium, et donc d'tre capable d'activer la transcription de la nitrognase en prsence d'ammonium. On ignore comment le nitrognase synthtis est capable de maintenir son activit parce quen thorie, il devrait galement tre soumis une rgulation post-traductionnelle par ammonium. Une autre preuve pourrait tre obtenue par l'tude du transcriptome dYL3 et YL4. Une premire tude sur la production d H2 par YL3 et YL4 ont montr qu'ils sont capables dune beaucoup plus grande production d'hydrogne que JP91 en milieu d'ammonium, qui ouvre la porte pour les tudes futures avec ces souches en utilisant des dchets contenant de l'ammonium en tant que substrats. Enfin, le reformage biologique de l'thanol H2 avec la bactrie photosynthtique, Rhodopseudomonas palustris CGA009 a t examin. La production d'thanol avec fermentation utilisant des ressources renouvelables microbiennes a t traite comme une technique mature. Cependant, la plupart des tudes du reformage de l'thanol H2 se sont concentrs sur le reformage chimique la vapeur, ce qui ncessite gnralement une haute charge nergetique et rsultats dans les missions de gaz toxiques. Ainsi le reformage biologique de l'thanol H2 avec des bactries photosynthtiques, qui peuvent capturer la lumire pour rpondre aux besoins nergtiques de cette raction, semble dtre plus prometteuse. Une tude prcdente a dmontr la production d'hydrogne partir d'thanol, toutefois, le rendement ou la dure de cette raction n'a pas t examin. Une analyse RSM (mthode de surface de rponse) a t ralise dans laquelle les concentrations de trois facteurs principaux, l'intensit lumineuse, de l'thanol et du glutamate ont t varis. Nos rsultats ont montr que prs de 2 moles de H2 peuvent tre obtenus partir d'une mole d'thanol, 33% de ce qui est thoriquement possible.