2 resultados para ADMINISTRACION DE JUSTICIA - POLITICA GUBERNAMENTAL - COLOMBIA - 2002-2008

em Université de Montréal, Canada


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Le processus denseignement ne se limite pas un ensemble de mthodes pdagogiques appliquer et de contenus programms transmettre. Il se dploie galement dans la construction par lenseignant dune relation pdagogique avec ses lves. Cette relation est considre comme tant optimale lorsquelle est caractrise par un niveau lev de chaleur et un faible niveau de conflits. Plusieurs tudes dmontrent lexistence de liens significatifs entre la qualit de cette relation et les diffrents indicateurs dadaptation lcole. En gnral, les rsultats des tudes dmontrent linfluence positive dune relation lve-enseignant chaleureuse sur le comportement des lves, leur russite scolaire ainsi que sur leurs sentiments et attitudes envers lcole. Certaines recherches soulignent galement que lincidence de la qualit de la relation lve-enseignant est particulirement importante pour les lves considrs risque en raison de prsence chez eux des certains facteurs de vulnrabilit tels que la pauvret (facteurs sociaux), la relation parent-enfant difficile (facteurs familiaux) ou le manque dhabilets sociales (facteurs individuels). La majorit de recherches ne permet toutefois pas de dterminer quels sont prcisment les aspects de cette relation qui influencent significativement la qualit de la relation entre lenseignant et ses lves. Souhaitant pallier cette lacune, la prsente tude poursuit deux objectifs : 1) examiner le lien entre les perceptions des lves de niveau secondaire considrs risque concernant les diffrents aspects de la qualit de la relation lve-enseignant et les problmes de comportement extrioriss ; 2) vrifier si ce lien volue avec le temps. Afin datteindre ces objectifs, nous avons pris en considration deux dimensions qui permettent de qualifier les profils de la relation lve-enseignant, soit la chaleur et les conflits (Pianta, 1992). La classification de ces deux dimensions en fonction de leur ple positif et ngatif permet de distinguer quatre profils relationnels que llve est susceptible dtablir avec ses enseignants soient le profil dit chaleureux, controvers, ngligent ou conflictuel. II Cette tude repose sur un devis longitudinal grce aux donnes recueillies dans le cadre de lvaluation de la stratgie dintervention Agir Autrement ralise entre 2002 et 2008 (SIAA). Il sagit donc ici danalyses secondaires menes sur un chantillon alatoire tir de cette vaste recherche. Un chantillon de 563 lves de 1re secondaire incluant 273 filles et 290 garons a t constitu. Les analyses ont t effectues auprs de ces lves alors quils taient en premier et en cinquime anne de secondaire ce qui a permis dobserver les changements dans le comportement des lves risque en fonction de la qualit de la relation lve-enseignant. De faon gnrale, les rsultats obtenus montrent que les liens entre les diffrents profils de la relation lve-enseignant et les problmes de comportement extrioriss sont fort complexes et loin dtre univoques. En particulier, ces rsultats permettent de constater que le profil chaleureux reprsente le profil relationnel le moins associ aux problmes de comportement extrioriss chez les lves risque et ce, autant en premire quen cinquime secondaire. Selon nos rsultats, les profils conflictuel et controvers sont significativement lis aux problmes de comportement extrioriss chez les lves risque de 1re secondaire et de 5e secondaire. En ce qui a trait au profil ngligent, les rsultats de la prsente recherche montrent lexistence dun lien corrlationnel entre ce profil relationnel et les problmes de comportement extrioriss. Toutefois, la force de lassociation sest avre plus significative pour les lves risque en 5e secondaire secondaire comparativement aux mmes lves alors quils taient en 1re secondaire. Finalement, lensemble de rsultats obtenus montre que les profils relationnels restent relativement stables dans le temps, tandis que la frquence de comportements problmatiques tels que le vol grave et la consommation de psychotropes augmentent dune manire significative. De plus, les rsultats que nous avons obtenus montrent lexistence dun lien entre la dimension de conflits de la relation lve-enseignant et la consommation de substances psychotropes chez les lves de notre chantillon. La prsente recherche permet de constater que la dimension de conflits est aussi importante dans la relation lve-enseignant que la dimension de la chaleur, car les III conflits agiraient comme facteurs de risque pouvant augmenter la frquence de problmes de comportement extrioriss chez les lves de secondaire considrs risque. Ainsi, la rduction de niveau de conflits dans la relation entre les lves et leurs enseignants peut jouer un rle important en termes de prvention de ce type de problmes chez les lves de niveau secondaire.

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Au cours des dernires annes, le dveloppement des connaissances au niveau de ltiologie de la maladie ainsi que larrive de nouveaux mdicaments et de lignes directrices guidant la pratique clinique sont susceptibles davoir entran une meilleure gestion de la polyarthrite rhumatode (PAR) et de lostoporose, une comorbidit frquente chez ces patients. Dans cette thse, trois questions de recherche sont tudies laide des banques de donnes administratives qubcoises (RAMQ, MED-CHO). Une premire tude documente lutilisation des mdicaments pour la PAR au Qubec. ce jour, il sagit de la seule tude canadienne rapporter les tendances dutilisation des DMARD (disease-modifying antirheumatic drug) biologiques depuis leur introduction dans la pratique clinique. Au cours de la priode ltude (2002-2008), lutilisation de DMARD (synthtiques et biologiques) a augment lgrement dans la population atteinte de PAR (1,9%, 95% CI : 1,1 - 2,8). Cependant, malgr la prsence de recommandations cliniques soulignant limportance de commencer un traitement rapidement, et la couverture de ces traitements par le rgime gnral dassurance mdicaments, les rsultats dmontrent une initiation sous-optimale des DMARD chez les patients nouvellement diagnostiqus (probabilit dinitiation 12 mois : 38,5%). Linitiation de DMARD tait beaucoup plus frquente lorsquun rhumatologue tait impliqu dans la provision des soins (OR : 4,31, 95% CI : 3,73 - 4,97). Concernant les DMARD biologiques, le facteur le plus fortement associ avec leur initiation tait lanne calendrier. Chez les sujets diagnostiqus en 2002, 1,2 sur 1 000 ont initi un DMARD biologique moins dun an aprs leur diagnostic. Pour ceux qui ont t diagnostiqus en 2007, le taux tait de 13 sur 1 000. Les rsultats dmontrent que si la gestion pharmacologique de la PAR sest amliore au cours de la priode ltude, elle demeure tout de mme sous-optimale. Assurer un meilleur accs aux rhumatologues pourrait, semble-t-il, tre une stratgie efficace pour amliorer la qualit des soins chez les patients atteints de PAR. Dans une deuxime tude, lassociation entre lutilisation des DMARD biologiques et le risque de fractures ostoporotiques non vertbrales chez des patients PAR gs de 50 ans et plus a t rapporte. Puisque linflammation chronique rsultant de la PAR interfre avec le remodelage osseux et que les DMARD biologiques, en plus de leur effet anti-inflammatoire et immunosuppresseur, sont des modulateurs de lactivit cellulaire des ostoclastes et des ostoblastes pouvant possiblement mener la prvention des pertes de densit minrale osseuse (DMO), il tait attendu que leur utilisation rduirait le risque de fracture. Une tude de cas-tmoin intra-cohorte a t conduite. Bien quaucune rduction du risque de fracture suivant lutilisation de DMARD biologiques nait pu tre dmontre (OR : 1,03, 95% CI : 0,42 - 2,53), ltude tablit le taux dincidence de fractures ostoporotiques non vertbrales dans une population canadienne atteinte de PAR (11/1 000 personnes - annes) et souligne le rle dimportants facteurs de risque. La prvalence leve de lostoporose dans la population atteinte de PAR justifie que lon accorde plus dattention la prvention des fractures. Finalement, une troisime tude explore limpact de la dissmination massive, en 2002, des lignes directrices du traitement de lostoporose au Canada sur la gestion pharmacologique de lostoporose et sur les taux dincidence de fractures ostoporotiques non vertbrales chez une population de patients PAR gs de 50 ans et plus entre 1998 et 2008. tant donn la disponibilit des traitements efficaces pour lostoporose depuis le milieu des annes 1990 et lvolution des lignes directrices de traitement, une rduction du taux de fractures tait attendue. Quelques tudes canadiennes ont dmontr une rduction des fractures suivant une utilisation tendue des mdicaments contre lostoporose et de lostodensitomtrie dans une population gnrale, mais aucune ne sest attarde plus particulirement sur une population adulte atteinte de PAR. Dans cette tude observationnelle utilisant une approche de srie chronologique, aucune rduction du taux de fracture aprs 2002 (priode suivant la dissmination des lignes directrices) na pu tre dmontre. Cependant, lutilisation des mdicaments pour lostoporose, le passage dostodensitomtrie, ainsi que la provision de soins pour lostoporose en post-fracture ont augment. Cette tude dmontre que malgr des annes de disponibilit de traitements efficaces et dinvestissement dans le dveloppement et la promotion de lignes directrices de traitement, leffet bnfique au niveau de la rduction des fractures ne sest toujours pas concrtis dans la population atteinte de PAR, au cours de la priode ltude. Ces travaux sont les premiers examiner, laide dune banque de donnes administratives, des sujets atteints de PAR sur une priode stalant sur 11 ans, permettant non seulement ltude des changements de pratique clinique suivant lapparition de nouveaux traitements ou bien de nouvelles lignes directrices, mais galement de leur impact sur la sant. De plus, via ltude des dterminants de traitement, les rsultats offrent des pistes de solution afin de combler lcart entre la pratique observe et les recommandations cliniques. Enfin, les rsultats de ces tudes bonifient la littrature concernant la qualit des soins pharmacologiques chez les patients PAR et de la prvention des fractures.