8 resultados para 4-31
em Université de Montréal, Canada
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Contexte : Trois audits de l’AVC ont été menés en Catalogne en 2005, 2007 et 2010. Ces audits évaluent un nombre limité des recommandations à l’aide d’indicateurs. Le but de l’étude est de décrire le suivi des recommandations spécifiques aux soins infirmiers en 2010, d’analyser l’évolution du suivi en 2005, 2007 et 2010 et d’identifier des facteurs reliés à ce suivi. Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive/corrélationnelle. Six indicateurs spécifiques aux soins infirmiers ont été mesurés. Les données ont été collectées à partir des dossiers médicaux des patients admis dans 46 hôpitaux publics. L’évolution du suivi a été analysée à l’aide des chi-carrés et des modèles de régression ont été utilisés afin d’identifier les facteurs reliés à ce suivi. Résultats : Au total 2190 cas ont été évalués. Trois des six indicateurs évalués montrent un suivi >70% : mobilisation précoce (78,6%), réalisation d’un ECG basal (97%) et réalisation d’une glycémie basale (97,7%). Le dépistage de la dysphagie améliore au cours des trois audits (p<0,001). L’évaluation de l’humeur, s’est détériorée par rapport à 2007 (p=0,002). Les analyses ajustées pour les caractéristiques et la gravidité des patients montrent un majeur suivi du dépistage de la dysphagie parmi les cas admis en neurologie (OR : 5,28, IC 95%, 1,35 à 20,6) et/ou dans les centres de plus de 300 admissions/année par AVC (OR : 4,31, IC 95%, 1,04 à 17,8) ainsi que de l’éducation au patient/famille quand le patient est admis en fin de semaine (OR : 1,62 IC 95%, 1,03 à 2,54). Discussion : L’évolution dans le suivi des recommandations montre que la qualité des soins infirmières aux personnes ayant subi un AVC s’améliore progressivement en Catalogne. Toutefois, une amélioration de certaines recommandations est possible. Ainsi, il s’avère nécessaire de renforcer et promouvoir des interventions plus ciblées et spécifiques.
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Au cours des dernières années, le développement des connaissances au niveau de l’étiologie de la maladie ainsi que l’arrivée de nouveaux médicaments et de lignes directrices guidant la pratique clinique sont susceptibles d’avoir entraîné une meilleure gestion de la polyarthrite rhumatoïde (PAR) et de l’ostéoporose, une comorbidité fréquente chez ces patients. Dans cette thèse, trois questions de recherche sont étudiées à l’aide des banques de données administratives québécoises (RAMQ, MED-ÉCHO). Une première étude documente l’utilisation des médicaments pour la PAR au Québec. À ce jour, il s’agit de la seule étude canadienne à rapporter les tendances d’utilisation des DMARD (disease-modifying antirheumatic drug) biologiques depuis leur introduction dans la pratique clinique. Au cours de la période à l’étude (2002-2008), l’utilisation de DMARD (synthétiques et biologiques) a augmenté légèrement dans la population atteinte de PAR (1,9%, 95% CI : 1,1 - 2,8). Cependant, malgré la présence de recommandations cliniques soulignant l’importance de commencer un traitement rapidement, et la couverture de ces traitements par le régime général d’assurance médicaments, les résultats démontrent une initiation sous-optimale des DMARD chez les patients nouvellement diagnostiqués (probabilité d’initiation à 12 mois : 38,5%). L’initiation de DMARD était beaucoup plus fréquente lorsqu’un rhumatologue était impliqué dans la provision des soins (OR : 4,31, 95% CI : 3,73 - 4,97). Concernant les DMARD biologiques, le facteur le plus fortement associé avec leur initiation était l’année calendrier. Chez les sujets diagnostiqués en 2002, 1,2 sur 1 000 ont initié un DMARD biologique moins d’un an après leur diagnostic. Pour ceux qui ont été diagnostiqués en 2007, le taux était de 13 sur 1 000. Les résultats démontrent que si la gestion pharmacologique de la PAR s’est améliorée au cours de la période à l’étude, elle demeure tout de même sous-optimale. Assurer un meilleur accès aux rhumatologues pourrait, semble-t-il, être une stratégie efficace pour améliorer la qualité des soins chez les patients atteints de PAR. Dans une deuxième étude, l’association entre l’utilisation des DMARD biologiques et le risque de fractures ostéoporotiques non vertébrales chez des patients PAR âgés de 50 ans et plus a été rapportée. Puisque l’inflammation chronique résultant de la PAR interfère avec le remodelage osseux et que les DMARD biologiques, en plus de leur effet anti-inflammatoire et immunosuppresseur, sont des modulateurs de l’activité cellulaire des ostéoclastes et des ostéoblastes pouvant possiblement mener à la prévention des pertes de densité minérale osseuse (DMO), il était attendu que leur utilisation réduirait le risque de fracture. Une étude de cas-témoin intra-cohorte a été conduite. Bien qu’aucune réduction du risque de fracture suivant l’utilisation de DMARD biologiques n’ait pu être démontrée (OR : 1,03, 95% CI : 0,42 - 2,53), l’étude établit le taux d’incidence de fractures ostéoporotiques non vertébrales dans une population canadienne atteinte de PAR (11/1 000 personnes - années) et souligne le rôle d’importants facteurs de risque. La prévalence élevée de l’ostéoporose dans la population atteinte de PAR justifie que l’on accorde plus d’attention à la prévention des fractures. Finalement, une troisième étude explore l’impact de la dissémination massive, en 2002, des lignes directrices du traitement de l’ostéoporose au Canada sur la gestion pharmacologique de l’ostéoporose et sur les taux d’incidence de fractures ostéoporotiques non vertébrales chez une population de patients PAR âgés de 50 ans et plus entre 1998 et 2008. Étant donné la disponibilité des traitements efficaces pour l’ostéoporose depuis le milieu des années 1990 et l’évolution des lignes directrices de traitement, une réduction du taux de fractures était attendue. Quelques études canadiennes ont démontré une réduction des fractures suivant une utilisation étendue des médicaments contre l’ostéoporose et de l’ostéodensitométrie dans une population générale, mais aucune ne s’est attardée plus particulièrement sur une population adulte atteinte de PAR. Dans cette étude observationnelle utilisant une approche de série chronologique, aucune réduction du taux de fracture après 2002 (période suivant la dissémination des lignes directrices) n’a pu être démontrée. Cependant, l’utilisation des médicaments pour l’ostéoporose, le passage d’ostéodensitométrie, ainsi que la provision de soins pour l’ostéoporose en post-fracture ont augmenté. Cette étude démontre que malgré des années de disponibilité de traitements efficaces et d’investissement dans le développement et la promotion de lignes directrices de traitement, l’effet bénéfique au niveau de la réduction des fractures ne s’est toujours pas concrétisé dans la population atteinte de PAR, au cours de la période à l’étude. Ces travaux sont les premiers à examiner, à l’aide d’une banque de données administratives, des sujets atteints de PAR sur une période s’étalant sur 11 ans, permettant non seulement l’étude des changements de pratique clinique suivant l’apparition de nouveaux traitements ou bien de nouvelles lignes directrices, mais également de leur impact sur la santé. De plus, via l’étude des déterminants de traitement, les résultats offrent des pistes de solution afin de combler l’écart entre la pratique observée et les recommandations cliniques. Enfin, les résultats de ces études bonifient la littérature concernant la qualité des soins pharmacologiques chez les patients PAR et de la prévention des fractures.
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Background Pelvic floor muscle training (PFMT) is a commonly used physical therapy for women with urinary incontinence (UI). Objectives To determine the effects of PFMT for women with UI in comparison to no treatment, placebo or other inactive control treatments. Search Methods Cochrane Incontinence Group Specialized Register, (searched 15 April 2013). Selection Criteria Randomized or quasi-randomized trials in women with stress, urgency or mixed UI (based on symptoms, signs, or urodynamics). Data Collection and Analysis At least two independent review authors carried out trial screening, selection, risk of bias assessment and data abstraction. Trials were subgrouped by UI diagnosis. The quality of evidence was assessed by adopting the (GRADE) approach. Results Twenty-one trials (1281 women) were included; 18 trials (1051 women) contributed data to the meta-analysis. In women with stress UI, there was high quality evidence that PFMT is associated with cure (RR 8.38; 95% CI 3.68 to 19.07) and moderate quality evidence of cure or improvement (RR 17.33; 95% CI 4.31 to 69.64). In women with any type of UI, there was also moderate quality evidence that PFMT is associated with cure (RR 5.5; 95% CI 2.87–10.52), or cure and improvement (RR 2.39; 95% CI 1.64–3.47). Conclusions The addition of seven new trials did not change the essential findings of the earlier version of this review. In this iteration, using the GRADE quality criteria strengthened the recommendations for PFMT and a wider range of secondary outcomes (also generally in favor of PFMT) were reported.
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Réalisé en collaboration avec l'équipe de l'Unité de jour de diabète de l'Hôtel-Dieu du CHUM: Hortensia Mircescu M.D., Françoise Desrochers, Michelle Messier et Stéphanie Chanel Lefort.
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Pour toute demande de reproduction de contenu se trouvant dans cette publication, communiquer avec l’Association des diplômés de l’UdeM.
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En Amérique du Nord, Mycoplasma bovis est le plus pathogène des mycoplasmes retrouvés chez les bovins. Les principales maladies qu’on lui associe (maladies respiratoires, mammites, arthrites septiques et otites moyennes et/ou internes) constituent un défi à l’industrie laitière à cause de la difficulté à les traiter et à les prévenir par une vaccination. L’objectif principal de ce projet était d’étudier l’excrétion nasale et la réponse sérologique à M. bovis chez les génisses de remplacement, entre la naissance et 7 mois d’âge, dans 4 troupeaux laitiers au Québec. Quatre-vingt-trois paires mère/génisse provenant de 4 cohortes de bovins laitiers étaient prélevées mensuellement (génisses : 0 à 7 mois ; mères : 0, 1 et 5 mois après vêlage). Écouvillons nasaux et échantillons de lait étaient analysés par culture bactériologique et par immunofluorescence indirecte. Les anticorps circulants étaient détectés par le test ELISA. À la naissance, la prévalence sérologique des génisses était supérieure à celle des mères (P = 0,01). La transmission de M. bovis aux génisses par le lait et par l’excrétion nasale des mères était faible. L’âge moyen (jour) d’une génisse à sa 1ère excrétion nasale et sa 1ère séroconversion à M. bovis était loin de la période néonatale: 77,5 ± 11,2 (n = 22) et 96,8 ± 7,4 (n = 36) respectivement. Conclusion, les vaches adultes n’ont constitué qu’une voie mineure de transmission de M. bovis aux génisses, la principale voie de transmission était fort probablement le contact direct ou indirect avec d’autres génisses excrétrices nasales de M. bovis.