3 resultados para |Functionalism

em Université de Montréal, Canada


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Le contexte socio-économique marqué par la division du travail favorise les fermetures de marché. La professionnalisation représente un type de fermetures par lequel un groupe occupationnel cherche à obtenir et à maintenir le contrôle de l'environnement interne et externe de son activité économique afin d'éviter que ce contrôle s'exerce exclusivement de l'extérieur. En maintenant le contrôle sur un champ de compétence ou sur une fermeture de marché, un groupe assure la maîtrise de sa survie professionnelle et socio-économique. La recherche de fermeture de marché est une explication possible des considérations sousjacentes à l'intérêt d'un groupe occupationnel pour la professionnalisation. Cette considération ne compromet pas nécessairement la mission de protection du public qui doit guider les ordres professionnels dans l'exercice de leurs pouvoirs de contrôle. En effet, le processus de légitimation favorise au contraire le respect de cette mission. Par ce processus, un groupe occupationnel maintient non seulement la reconnaissance sociale de sa compétence et de son utilité mais également l'exercice des pouvoirs de contrôle qui lui sont octroyés. La légitimité ainsi acquise permet de maintenir le degré de crédibilité nécessaire à la survie du groupe. Cette explication de l'intérêt pour la professionnalisation a été élaborée à partir des critères de trois approches sociologiques qui sont le fonctionnalisme, l'interactionnisme et le conflictualisme. Ces approches ont servi à examiner en premier lieu le Code des professions et en second lieu les stratégies et les arguments de deux acteurs sociaux qui ont un point de vue opposé sur ce phénomène social de l'intérêt pour la professionnalisation.

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Lâinstallation architecturale, lâobjet de recherche central de cette thèse, est un type dâintervention architecturale qui échappe autant au discours professionnel quâà celui des chercheurs en architecture lorsquâil sâagit de définir les limites de la profession et celles de la discipline. Prenant ses distances avec le déterminisme fonctionnaliste qui domine la pensée et la pratique courantes de lâarchitecture, la recherche a pour but de montrer que lâinstallation architecturale sâinscrit dans une tradition classique bien ancrée dans la pratique et dans la théorie de lâarchitecture et que son rôle dans la pensée sur le projet architectural et urbain de la ville contemporaine a occupé et occupe encore une place importante. Câest pour ces raisons que la recherche se présente essentiellement comme une exploration guidée avant tout par le souci de contribuer à la reconnaissance de cette pratique particulière de lâarchitecture. Avant de poser lâhypothèse de recherche, nous avons présumé que lâinstallation architecturale agit comme une construction active dans lâespace public, quâelle comble certains manques quant à la définition des enjeux urbains de la ville contemporaine, particulièrement dans un contexte où les libertés de choix, de mouvances et dâopportunités sont largement accompagnés par des stratégies dâorganisation, de contrôle public et de constructions technologiques, dâefficacité énergétique et fonctionnelle. La recherche a également supposé que cette valeur dâagitation sociale et culturelle est liée à certaines caractéristiques inhérentes à lâarchitecture, à la ville et à lâindividu et quâelle représente, par le fait même, un objet de recherche important tout en offrant une porte dâentrée dans les questions plus larges qui traversent la discipline. Parmi celles-ci sont particulièrement étudiés des pratiques et des discours qui échappent aux définitions usuelles et qui offrent un regard critique quant aux limites de la discipline, des pratiques qui mettent en lumière des idées telles que lâinstable et lâévénement, des notions dâintervention et dâéthique, dâaction et dâexploration. Cette thèse cherche ainsi à éclairer la contribution potentielle de lâinstallation architecturale dans les problématiques urbaines et architecturales et de montrer comment lâexpérience de la ville à travers le dispositif architectural peut transformer nos manières dâaborder lâespace construit.

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Cette thèse porte sur lâappropriation de lâInternet et du multimédias dans la population universitaire dâAfrique francophone, en lâan 2001. Elle couvre six pays : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte dâIvoire, le Mali et le Togo. La recherche porte sur le recensement des centres de recherche démographique en Afrique francophone subsaharienne et sur une enquête auprès des universités de Yaoundé II et de Douala au Cameroun. La problématique de lâaccès et de lâusage est centrale dans notre démarche. Elle est traduite dans la question de recherche suivante : « Dans un contexte dominé par les représentations des NTIC comme symboles de modernité et facteurs dâintégration à lâéconomie mondiale, quelles sont les modalités dâappropriation de ces technologies par les universitaires des institutions de lâenseignement et de la recherche en Afrique considérées dans cette étude ? » Pour aborder le matériel empirique, nous avons opté pour deux approches théoriques : les théories du développement en lien avec les (nouveaux) médias et la sociologie des innovations techniques. Enracinées dans la pensée des Lumières, complétée et affinée par les approches évolutionnistes inspirées de Spencer, le fonctionnalisme dâinspiration parsonienne et lâéconomie politique axée sur la pensée de W. W. Rostow, les théories du développement ont largement mis à contribution les théories de la communication pour atteindre leur objet. Alors que la crise de la modernité occidentale menace de délégitimer ces paradigmes, les technologies émergentes leur donnent une nouvelle naissance : dans la continuité de la pensée dâAuguste Comte, le développement est désormais pensé en termes dâintégration à un nouveau type de société, la société de lâinformation. Cette nouvelle promesse eschatologique et cette foi dans la technique comme facteur dâintégration à la société et à lâéconomie en réseau habitent tous les projets menés sur le continent, que ce soit le NEPAD, le Fond de solidarité numérique, le projet dâordinateur à 100$ pour les enfants démunis ou le projet panafricain de desserte satellitaire, le RASCOM. Le deuxième volet de notre cadre de référence théorique est axé sur la sociologie des innovations techniques. Nous mobilisons la sociopolitique des usages de Vedel et Vitalis pour ramener la raison critique dans le débat sur le développement du continent africain, dans lâoptique de montrer que la prérogative politique assumée par les Ãtats a encore sa place, si lâon veut que les ressources numériques servent à satisfaire les demandes sociales et non les seules demandes solvables essentiellement localisées dans les centres urbains. En refusant le déterminisme technique si courant dans la pensée sur le développement, nous voulons montrer que le devenir de la technique nâest pas inscrit dans son essence, comme une ombre portée, mais que lâaction des humains, notamment lâaction politique, peut infléchir la trajectoire des innovations techniques dans lâoptique de servir les aspirations des citoyens. Sur le plan méthodologique, la démarche combine les méthodes quantitatives et les méthodes qualitatives. Les premières nous permettront de mesurer la présence dâInternet et du multimédia dans lâenvironnement des répondants. Les secondes nous aideront à saisir les représentations développées par les usagers au contact de ces outils. Dans la perspective socioconstructiviste, ces discours sont constitutifs des technologies, dans la mesure où ils sont autant de modalités dâappropriation, de construction sociale de lâusage. Ultimement, lâintégration du langage technique propre aux outils multimédias dans le langage quotidien des usagers traduit le dernier stade de cette appropriation. à travers cette recherche, il est apparu que les usagers sont peu nombreux à utiliser les technologies audiovisuelles dans le contexte professionnel. Quand à lâInternet et aux outils multimédias, leur présence et leurs usages restent limités, lâaccès physique nâétant pas encore garanti à tous les répondants de lâétude. Internet suscite de grandes espérances, mais reste, là aussi, largement inaccessible en contexte professionnel, la majorité des usagers se rabattant sur les lieux publics comme les cybercafés pour pallier lâinsuffisance des ressources au sein de leurs institutions dâappartenance. Quant aux représentations, elles restent encore largement tributaires des discours politiques et institutionnels dominants, selon lesquels lâavenir sera numérique ou ne sera pas. La thèse va cependant au-delà de ces données pour dessiner la carte numérique actuelle du continent, en intégrant dans la nouvelle donne technologique la montée fulgurante de la téléphonie cellulaire mobile. Il nous est apparu que lâInternet, dont la diffusion sur le continent a été plus que modeste, pourrait largement profiter de lâémergence sur le continent de la culture mobile, que favorise notamment la convergence entre les mini-portables et la téléphonie mobile.