287 resultados para enfant
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Objectifs : Dfinir les paramtres pharmacocintiques du pantoprazole intraveineux en soins intensifs pdiatriques et dterminer linfluence quexercent sur ceux-ci les facteurs dmographiques, le syndrome de rponse inflammatoire systmique (SRIS), la dysfonction hpatique et ladministration dun inhibiteur du cytochrome (CYP) 2C19. Mthode : Cent cinquante-six concentrations plasmatiques de pantoprazole provenant dune population de 20 patients (gs de 10 jours 16.4 ans) risque ou atteints dune hmorragie gastroduodnale de stress, ayant reu des doses quotidiennes de pantoprazole de 19.9 140.6 mg/1.73m2, ont t analyses selon les mthodes non compartimentale et de modlisation non linaire effets mixtes. Rsultats : Une clairance mdiane (CL) de 0.14 L/h/kg, un volume apparent de distribution de 0.20 L/kg et une demi-vie dlimination de 1.7 h ont t dtermins via lapproche non compartimentale. Le modle populationnel deux compartiments avec une infusion dordre zro et une limination dordre un reprsentait fidlement la cintique du pantoprazole. Le poids, le SRIS, la dysfonction hpatique et ladministration dun inhibiteur du CYP2C19 constituaient les covariables significatives rendant compte de 75 % de la variabilit interindividuelle observe pour la CL. Seul le poids influenait significativement le volume central de distribution (Vc). Selon les estimations du modle final, un enfant de cinq ans pesant 20 kg avait une CL de 5.28 L/h et un Vc de 2.22 L. La CL du pantoprazole augmentait selon lge et le poids tandis quelle diminuait respectivement de 62.3%, 65.8% et 50.5% en prsence dun SRIS, dun inhibiteur du CYP2C19 ou dune dysfonction hpatique. Conclusion : Ces rsultats permettront de guider les cliniciens dans le choix dune dose de charge et dans lajustement des posologies du pantoprazole en soins intensifs pdiatriques dpendamment de facteurs frquemment rencontrs dans cette population.
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Environ 2-3% denfants avec convulsions fbriles (CF) dveloppent une pilepsie, mais les outils cliniques existants ne permettent pas didentifier les enfants susceptibles de dvelopper une pilepsie post-convulsion fbrile. Des tudes ont mis en vidence des anomalies dEEG quantifie, et plus particulirement en rponse la stimulation lumineuse intermittente (SLI), chez des patients pileptiques. Aucune tude na analys ces paramtres chez lenfant avec CF et il importe de dterminer sils sont utiles pour valuer le pronostic des CF. Les objectifs de ce programme de recherche taient didentifier, dune part, des facteurs de risque cliniques qui dterminent le dveloppement de lpilepsie aprs des CF et, dautre part, des marqueurs lectrophysiologiques quantitatifs qui diffrencieraient les enfants avec CF des tmoins et pourraient aider valuer leur pronostic. Afin de rpondre notre premier objectif, nous avons analys les dossiers de 482 enfants avec CF, gs de 3 mois 6 ans. En utilisant des statistiques de survie, nous avons dcrit les facteurs de risque pour dvelopper une pilepsie partielle (antcdents prnataux, retard de dveloppement, CF prolonges et focales) et gnralise (antcdents familiaux dpilepsie, CF rcurrentes et aprs lge de 4 ans). De plus, nous avons identifi trois phnotypes cliniques distincts ayant un pronostic diffrent : (i) CF simples avec des antcdents familiaux de CF et sans risque dpilepsie ultrieure; (ii) CF rcurrentes avec des antcdents familiaux dpilepsie et un risque dpilepsie gnralise; (iii) CF focales avec des antcdents familiaux dpilepsie et un risque dpilepsie partielle. Afin de rpondre notre deuxime objectif, nous avons dabord analys les potentiels visuels steady-state (PEVSS) voqus par la SLI (5, 7,5, 10 et 12,5 Hz) en fonction de lge. Le trac EEG de haute densit (128 canaux) a t enregistr chez 61 enfants gs entre 6 mois et 16 ans et 8 adultes normaux. Nous rapportons un dveloppement topographique diffrent de lalignement de phase des composantes des PEVSS de basses (5-15 Hz) et de hautes (30-50 Hz) frquences. Ainsi, lalignement de phase des composantes de basses frquences augmente en fonction de lge seulement au niveau des rgions occipitale et frontale. Par contre, les composantes de hautes frquences augmentent au niveau de toutes les rgions crbrales. Puis, en utilisant cette mme mthodologie, nous avons investigu si les enfants avec CF prsentent des anomalies des composantes gamma (50-100 Hz) des PEVSS auprs de 12 cas de CF, 5 frres et surs des enfants avec CF et 15 tmoins entre 6 mois et 3 ans. Nous montrons une augmentation de la magnitude et de lalignement de phase des composantes gamma des PEVSS chez les enfants avec CF compars au groupe tmoin et la fratrie. Ces travaux ont permis didentifier des phnotypes lectro-cliniques dintrt qui diffrencient les enfants avec CF des enfants tmoins et de leur fratrie. Ltape suivante sera de vrifier sil y a une association entre les anomalies retrouves, la prsentation clinique et le pronostic des CF. Cela pourrait ventuellement aider identifier les enfants haut risque de dvelopper une pilepsie et permettre linstitution dun traitement neuroprotecteur prcoce.
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La prsente recherche a pour objet la pratique orthophonique en supplance la communication (SC) auprs de personnes qui ont une dficience intellectuelle (DI). Des recherches ont montr que les aides la communication sortie vocale (ACSV) pouvaient amliorer la communication des personnes ayant une DI. Cependant, la plupart de ces recherches ont t menes dans des conditions idales qui ne refltent pas ncessairement celles que lon retrouve dans les milieux cliniques typiques. On connat peu de choses sur les pratiques professionnelles en SC auprs des personnes ayant une DI. Le but de cette recherche est de dcrire la pratique orthophonique, de documenter les perspectives des utilisateurs sur les rsultats des interventions et de dcrire limplication des parents et leurs habilets soutenir leur enfant dans lutilisation dune ACSV afin de proposer un modle dintervention en SC auprs de cette clientle qui tienne compte de ces diffrentes perspectives. Une mthode qualitative a t choisie pour raliser la recherche. Des entrevues individuelles semi-structures ont t ralises avec onze orthophonistes francophones et avec des parents ou familles daccueil de dix utilisateurs dACSV et des entrevues structures ont t menes avec huit utilisateurs dACSV. Un outil dentrevue a t conu laide de pictogrammes pour permettre aux utilisateurs dACSV de rpondre des questions portant sur leur apprciation et utilisation de leur ACSV, leur satisfaction et priorits de communication. Un cadre conceptuel a t conu partir des guides de pratique clinique et un codage semi-ouvert a t utilis pour raliser les analyses thmatiques des donnes provenant des orthophonistes. Un codage ouvert a servi analyser les donnes provenant des parents. Des analyses descriptives ont servi examiner les rponses des utilisateurs. Diverses procdures ont assur la crdibilit des analyses. Entre autres, les analyses des entrevues des orthophonistes ont t valides lors dun groupe de discussion avec sept participantes orthophonistes. Les rsultats montrent que les ACSV sont utilises surtout dans le milieu scolaire. Elles sont parfois utilises lors des loisirs et dans la communaut, mais ces contextes sont ceux o les utilisateurs ont exprim le plus dinsatisfaction et o se situe la majeure partie des priorits quils ont identifies. Les analyses ont permis didentifier les facteurs qui rendent compte de ces rsultats. Les orthophonistes manquent doutils pour raliser des valuations exhaustives des capacits des clients et elles manquent de procdures pour impliquer les parents et obtenir deux une description complte des besoins de communication de leur enfant. Consquemment, lACSV attribue et le vocabulaire programm ne rpondent pas lensemble des besoins de communication. Certaines orthophonistes manquent de connaissances sur les ACSV ou nont pas le matriel pour faire des essais avec les clients. Il en rsulte un appariement entre la personne et lACSV qui nest pas toujours parfait. cause dun manque de ressources en orthophonie, les parents sont parfois laisss sans soutien pour apporter les changements la programmation lors des transitions dans la vie de leur enfant et certains ne reoivent pas dentranement visant soutenir lutilisation de lACSV. Un modle dintervention en SC est propos afin damliorer la pratique orthophonique auprs de cette population.
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Cette recherche porte sur limpact de la politique dactivation des prestataires daide sociale sur la sant et le bien-tre des mres seules. Au Qubec, un prestataire daide sociale dont le plus jeune enfant est g de moins de cinq ans est considr comme ayant des contraintes temporaires lemploi. la premire rentre scolaire de cet enfant, ce mme prestataire est considr apte lemploi, car Emploi-Qubec juge quil sagit du moment le plus opportun pour un retour au travail. Dans le cadre de cette recherche, nous avons analys ce que ce moment de transition reprsentait pour les mres seules en termes de nouvelles relations au march du travail et de tensions ventuelles associes ces relations. Nous avons rencontr 13 mres seules prestataires de laide sociale en entrevues. Les donnes obtenues nous ont aide remplir les objectifs de cette recherche, qui taient de 1) reconstruire les trajectoires dinsertion sur le march du travail des mres seules rencontres en mettant laccent sur le moment de la transition et de 2) saisir les processus par lesquels les trajectoires dinsertion ont un impact sur la sant et le bien-tre de cette population. Nous avons dabord trouv que la relation laide sociale avait des effets ngatifs sur la sant et le bien-tre de nos rpondantes, et ce, en raison essentiellement des normes de laide sociale lorigine des bas niveaux de prestations. En ce qui concerne les effets du processus dactivation en lui-mme sur la sant et le bien-tre des mres seules, nous avons observ que la participation des mesures dactivation dans des organismes communautaires en employabilit avait des effets positifs surtout sur le bien-tre des mres seules. Toutefois, le processus dactivation est galement apparu comme ayant un impact ngatif sur la sant et le bien-tre des mres seules rencontres en raison des tensions qui existent entre les exigences dEmploi-Qubec lies la participation aux mesures actives et au manque de ressources disponibles pour les mres seules participant ces mesures.
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Cette recherche porte sur la transmission religio-culturelle aux enfants de couples maghrbo-qubcois islamo-chrtiens Montral. la suite de lanalyse de 10 entrevues semi-directives ralises auprs de couples parentaux, nous tenterons de rpondre aux questions suivantes : Quelle appartenance religieuse les parents veulent-ils transmettre leur(s) enfant(s) ? Comment se manifestent leurs choix dans leur pratique religieuse ? Quels compromis les parents font-ils pour lquilibre familial et identitaire de leur(s) enfant(s) ? Comment lgitiment-ils leurs choix parentaux ? Afin de rpondre ces questions, nous nous sommes donn les objectifs spcifiques suivants : 1) documenter les choix des parents concernant la transmission religio-culturelle aux enfants; 2) cerner les faons dont les pratiques et les croyances religieuses des parents influencent leurs choix; 3) expliquer en quoi ces choix se manifestent dans leurs pratiques rituelles avec les enfants; 4) dgager les lgitimations que les parents font vis--vis de leur choix de transmission. Les rsultats de notre recherche ne nous ont pas permis de trouver une logique de transmission qui sapplique tous nos parents. Cependant, nous retenons que les enfants de notre chantillon sont identifis par leurs parents soit comme musulmans (5 familles sur 10) soit sans religion (5 familles sur 10). Aucun couple na choisi, en effet, le catholicisme pour leur enfant, et ce, mme dans le cas o le conjoint catholique est pratiquant. laide des choix parentaux concernant plus particulirement le rite de la circoncision et la clbration des principales ftes religieuses, nous dgageons quelques points dancrages communs face la transmission symbolique. Quelle que soit la position du parent musulman face la religion (pratiquant, non pratiquant, athe), celui-ci reste profondment attach au rite de la circoncision pour son enfant dans un souci de transmission culturelle. La transmission biculturelle o les ftes des deux lignes sont clbres en famille est la plus pratique.
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Contexte : Les enfants atteints de maladies chroniques utilisent souvent des mdecines complmentaires. Plusieurs tudes traitent de lutilisation de ces traitements et des facteurs qui y sont associs chez les enfants atteints darthrite juvnile mais aucune tude nest longitudinale. De plus, aucune na document lutilisation de ces traitements chez les enfants ayant des incapacits physiques en attente de services publics de radaptation. Objectifs : Les objectifs de cette tude taient de dterminer la frquence dutilisation des mdecines complmentaires chez les enfants atteints darthrite juvnile et dincapacits physiques, dvaluer leur efficacit telle que perue par les parents et dexplorer les facteurs associs leur utilisation. Mthodes : Une cohorte denfants atteints darthrite juvnile idiopathique (n=182, ge moyen : 10,2 ans) qui frquentent des cliniques darthrite et une cohorte denfants ayant des incapacits physiques en attente de services de radaptation publics (n=224, ge moyen : 2,6 ans) ont t suivis durant une priode dun an. Lutilisation des mdecines complmentaires et la perception de leur efficacit daprs les parents ont t values laide de statistiques descriptives chaque trois mois pour la cohorte denfants atteints darthrite et au dbut de ltude pour la cohorte denfants ayant des incapacits physiques. Les facteurs associs lutilisation de ces traitements ont t explors par des analyses de type GEE ( Generalized estimating equations ) et des rgressions polytomique et logistique. Rsultats : Lutilisation antrieure de ces mdecines tait de 51,1% pour les enfants atteints darthrite et de 15% pour les enfants ayant des incapacits physiques. Les mdecines complmentaires taient considres comme tant efficaces dans 72% des cas par les parents denfants atteints darthrite et dans 83% des cas par les parents denfants ayant des incapacits physiques. Les facteurs associs lutilisation des mdecines complmentaires chez les enfants atteints darthrite taient lutilisation antrieure des mdecines complmentaires par les parents et la perception des parents que les mdicaments prescrits ne sont pas utiles pour leur enfant. Chez les enfants ayant des incapacits physiques, les facteurs associs lutilisation des mdecines complmentaires taient lorigine culturelle canadienne, un niveau de scolarit plus lev que le diplme dtudes secondaires et une moins bonne qualit de vie relie la sant. Finalement, lutilisation des mdecines complmentaires semblait associe de moins bons rsultats chez les enfants atteints darthrite. Conclusion: Une proportion non-ngligeable des enfants participant la prsente tude ont utilis des mdecines complmentaires. Leur utilisation tait plus frquente chez les enfants atteints darthrite juvnile idiopathique, surtout chez ceux dont les parents avaient dj utilis les mdecines complmentaires par le pass et chez ceux qui trouvaient la mdication peu efficace. Chez les enfants ayant des incapacits physiques, lutilisation des mdecines complmentaires tait associe des facteurs socio-dmographiques et des besoins plus levs en matire de sant. Les mdecines complmentaires taient considres comme tant efficaces dans les deux cohortes mais leur utilisation tait associe de faibles rsultats chez les enfants atteints darthrite. Ces rsultats dmontrent limportance dvaluer lutilisation des mdecines complmentaires afin de mieux renseigner les parents et de les aider prendre les meilleures dcisions possibles concernant le traitement de leur enfant.
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La transplantation hpatique est le seul traitement dfinitif des enfants ayant une hpatite fulminante sans rsolution spontane. Lvolution de cette maladie dans la population pdiatrique diffre de celle adulte, particulirement en regard de lencphalopathie. Pour dfinir les indications de transplantation hpatique, plusieurs indicateurs prcoces de pronostic furent tudis chez les adultes. Ces indicateurs nont pu tre transposs la population pdiatrique. Objectif primaire : Dterminer les marqueurs de risque de mortalit des enfants recevant une transplantation hpatique pour une hpatite fulminante, se dfinissant par une insuffisance hpatique svre sans antcdent au cours des huit semaines prcdentes. Mthode : Il sagit dune tude rtrospective incluant tous les enfants ayant reu une transplantation hpatique pour une hpatite fulminante lhpital Sainte-Justine entre 1985 et 2005. Le score PELOD (Pediatric Logistic Organ Dysfunction) est une mesure de svrit clinique dun enfant aux soins intensifs. Il fut calcul ladmission et avant la transplantation hpatique. Rsultats : Quatorze enfants (cinq mois seize ans) reurent une transplantation hpatique pour une hpatite fulminante. Neuf enfants (64%) survcurent et cinq (36%) dcdrent. Lutilisation de la ventilation mcanique fut associe un mauvais pronostic (p = 0,027). Entre ladmission et la transplantation hpatique, 88% des enfants ayant eu une variation du score PELOD infrieure cinq survcurent. Tous ceux ayant eu une variation suprieure cinq dcdrent. (p = 0,027) Conclusion : La variation du score PELOD pourrait aider dfinir un indicateur prcoce de lvolution dun enfant aprs une transplantation hpatique pour une hpatite fulminante.
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Much of the literature on ethical issues in child and youth participation has drawn on the episodic experiences of participatory research efforts in which young peoples input has been sought, transcribed and represented. This literature focuses in particular on the power dynamics and ethical dilemmas embedded in time-bound adult/child and outsider/insider relationships. While we agree that these issues are crucial and in need of further examination, it is equally important to examine the ethical issues embedded within the everyday practices of the organizations in and through which young peoples participation in community research and development often occurs (e.g., community-based organizations, schools and municipal agencies). Drawing on experience from three summers of work in promoting youth participation in adult-led organizations of varying purpose, scale and structure, a framework is postulated that presents participation as a spatial practice shaped by five overlapping dimensions. The framework is offered as a point of discussion and a potential tool for analysis in ecipation in relation to organizational practice.
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Ltiologie de lobsit infantile est multifactorielle et complexe. Le patrimoine gntique tout comme lenvironnement dun enfant peuvent favoriser lapparition dun surplus de poids. Cest pourquoi plusieurs tudes se sont penches sur le lien entre lenvironnement familial et en particulier le rle de la mre et le risque dobsit chez lenfant. Lobjectif est de mieux comprendre quels sont les facteurs de risque maternels spcifiques chaque population afin de mieux prvenir ce flau. Ce projet a donc cherch identifier quelles sont les relations entre les facteurs de risque maternels et lindice de masse corporelle denfants qubcois avec surcharge pondrale. Parmi les facteurs de risque tudis, on note des liens entre le niveau de scolarit de la mre, son statut familial et son niveau dinscurit alimentaire. Sur le plan cognitif et comportemental, le lien entre lindice de masse corporelle (IMC) de lenfant et la perception maternelle du poids de son enfant ainsi que le niveau de restriction alimentaire maternel ont galement t analyss. Au total, 47 entrevues ont t compltes par tlphone auprs des mres denfants obses ou en embonpoint grce un large questionnaire destin dcrire le profil des familles consultant les cliniques externes du CHU Ste Justine. Les tests de Fisher pour les variables catgorielles, le test de T de comparaison des moyennes du Z-score de lIMC des enfants ont permis deffectuer les analyses statistiques. Les rsultats obtenus dmontrent quun lien existe entre le niveau de scolarit maternel et la prsence dinscurit alimentaire. De mme, il a t possible de constater que les enfants avec une mre restrictive des apports alimentaires de leur enfant avaient un Z-score de lIMC significativement plus lev. Ces rsultats suggrent quil existe des liens entre le profil socio-conomique et comportemental de la mre et le surplus de poids de lenfant. Des tests auprs dun plus large chantillon seront ncessaires afin de confirmer ces rsultats, lobjectif tant, entre autres, de mieux cibler les enfants risque dembonpoint ou dobsit et de mieux outiller les professionnels de la sant en contact avec ces familles.
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Cette recherche a t inspire par les travaux de John Bowlby sur lattachement ainsi que par les crits psychanalytiques de Sigmund Freud et de Donald Winnicott sur le dveloppement de la relation pre-garon. Trois objectifs ont t formuls dans la prsente tude : A) Les jeunes garons dge prscolaire pourraient-ils projeter, travers quelques sessions de jeu symbolique libre, leurs reprsentations paternelles? B) Sils les projettent, quelle est la nature de ces reprsentations paternelles? C) Existe-t-il une relation entre le type dattachement (valu par un instrument standard) et les reprsentations paternelles projetes dans le jeu symbolique libre? Dix garons de quatre ans ont t films la maison et dans une garderie pendant, en moyenne, quatre sessions totalisant par enfant, une dure moyenne de deux heures trente minutes de jeu symbolique. Le type dattachement a t valu laide de lAttachment Story Completion Task. Les rsultats dmontrent que lensemble des garons ont t en mesure de projeter des reprsentations paternelles bases sur la figure du pre. Tous ces garons ont peru le pre comme une figure de protection et huit enfants sur dix ont exprim verbalement leur attachement ce dernier. Un enfant de type vitant (type A) na pas voqu la figure du pre dans son jeu. Ce pre tait rarement la maison pour soccuper de son garon. Enfin, le dernier enfant, de type ambivalent (un enfant particulirement agressif de type C), a prsent dans son jeu des interactions ngatives avec le pre et ce, tout au long des sessions de jeu symbolique. Il appert ainsi que le jeu symbolique permet lenfant de projeter des reprsentations de la figure paternelle. Ces reprsentations sont en lien avec le type dattachement que lenfant dtient au moment de lvaluation.
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Ce mmoire propose dtudier les reprsentations de la masculinit dans les vidoclips de musique populaire. Il consiste plus prcisment en une analyse textuelle de vidoclips suivant lapproche smiologique. La reprsentation y est entendue comme un processus dattribution de sens, agissant dans la construction sociale de la masculinit. Selon une mthode qualitative, il est premirement question de cerner et, ultrieurement, explorer les principaux schmas de la masculinit dans un corpus de 29 vidoclips slectionn auprs de la chane qubcoise Musique Plus. Lobservation des codes visuels est centrale cette entreprise, larticulation de ces derniers permettant la prolifration dexpressions du genre masculin. Partant du point de vue que des attributs, notamment la force et linvulnrabilit, apparaissent comme typiquement masculins au sein de certaines reprsentations, il sera question de confronter cette ide aux trois scnarios majeurs ayant man du corpus ; lhomme-enfant, lintrospectif et le meneur, indiquant tous trois la rcente monte des reprsentations dune masculinit vulnrable en musique populaire. Les constats qui rsulteront de cette exploration seront finalement recadrs dans lactuel cadre social, o le masculin et le fminin sont de moins en moins enclos dans les moules traditionnels et tendent se redfinir sur une nouvelle matrice.
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Dans le domaine de la dficience intellectuelle, des relations de nature partenariale entre les parents et les intervenants sont maintenant souhaites. Dailleurs, les avantages dtablir un partenariat dans les relations entre les parents et les intervenants ne sont plus dmontrer. Pourtant, les crits portant sur ce sujet dressent un portrait o le partenariat est plutt absent des relations entre les intervenants et les parents. En situation dhbergement, le partenariat entre les parents et les intervenants est encore plus pertinent puisquil constitue un facteur influenant positivement limplication des parents auprs de leur enfant ayant une dficience intellectuelle. Par contre, le sujet spcifique des relations entre les intervenants et les parents de personnes ayant une dficience intellectuelle en contexte dhbergement a t peu explor dans les crits. Dans le cadre du prsent mmoire, une recherche qualitative a t mene afin de connatre la perception de parents dadultes ayant une dficience intellectuelle de leurs relations avec les intervenants dans un contexte dhbergement. Dix parents ont donc t rencontrs en entrevue. Les objectifs de cette recherche taient de qualifier, partir de la perception de parents, la nature des relations quils entretiennent avec les intervenants et de cibler les facteurs qui influencent leurs relations.
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Des tudes adultes sur ldme pulmonaire lsionnel et le Syndrome de Dtresse Respiratoire Aigu ont men ltablissement de recommandations sur les stratgies de ventilation mcanique employer chez ces patients. Cependant, il nest pas clair si les recommandations adultes sont galement bnfiques pour lenfant. Objectif Dcrire les stratgies de ventilation mcanique employes chez les enfants atteints dun dme pulmonaire lsionnel. Mthodes tude pidmiologique transversale tenue dans 59 units de Soins Intensifs Pdiatriques de 12 pays en Amrique du Nord et en Europe. Six jours dtude ont eu lieu entre juin et novembre 2007. Les enfants atteints dun dme pulmonaire lsionnel taient inclus et des donnes sur la svrit de leur maladie, les paramtres de ventilation mcanique et les thrapies adjuvantes employes ont t recueillies. Rsultats Des 3823 enfants dpists, 414 (10.8%) avaient un dme pulmonaire lsionnel et 165 (40%) ont t inclus dans ltude (124 taient sous ventilation mcanique conventionnelle, 27 sous ventilation haute frquence par oscillation et 14 sous ventilation non invasive). Dans le groupe sous ventilation conventionnelle, 43.5% taient ventils avec un mode contrl pression, le volume courant moyen tait de 8.33.3 ml/kg et lutilisation de la PEP et FiO2 tait htrogne. Conclusions Cette tude dmontre une htrognit dans les stratgies de ventilation mcanique employes chez les enfants souffrant dun dme pulmonaire lsionnel. Celle-ci pourrait tre en partie relie la robustesse des critres diagnostiques actuellement utiliss pour dfinir lALI/SDRA. Une valuation rigoureuse de ces stratgies est ncessaire pour guider la standardisation des soins et optimiser lissue de ces patients.
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La leucmie lymphode reprsente 30% de tous les cancers chez lenfant. SCL ( Stem cell leukemia ) et LMO1/2 ( LIM only protein ) sont les oncognes les plus frquemment activs dans les leucmies aigus des cellules T chez l'enfant (T-ALL). Lexpression ectopique de ces deux oncoprotines dans le thymus de souris transgniques induit un blocage de la diffrenciation des cellules T suivie dune leucmie agressive qui reproduit la maladie humaine. Afin de dfinir les voies gntiques qui collaborent avec ces oncognes pour induire des leucmies T-ALL, nous avons utilis plusieurs approches. Par une approche de gne candidat, nous avons premirement identifi le pTalpha, un gne crucial pour la diffrenciation des cellules T, comme cible directe des htrodimres E2AHEB dans les thymocytes immatures. De plus, nous avons montr que pendant la diffrenciation normale des thymocytes, SCL inhibe la fonction E2A et HEB et quun dosage entre les protines E2A, HEB et SCL dtermine lexpression du pTalpha. Deuximement, par lutilisation dune approche globale et fonctionnelle, nous avons identifi de nouveaux gnes cibles des facteurs de transcription E2A et HEB et montr que SCL et LMO1 affectent la diffrenciation thymocytaire au stade prleucmique en inhibant globalement lactivit transcriptionnelle des protines E par un mcanisme dpendant de la liaison lADN. De plus, nous avons dcouvert que les oncognes SCL et LMO1 sont soit incapables dinhiber totalement lactivit suppresseur de tumeur des protines E ou agissent par une voie dinduction de la leucmie diffrente de la perte de fonction des protines E. Troisimement, nous avons trouv que Notch1, un gne retrouv activ dans la majorit des leucmies T-ALL chez lenfant, opre dans la mme voie gntique que le pr-TCR pour collaborer avec les oncognes SCL et LMO1 lors du processus de leucmognse. De plus, cette collaboration entre des facteurs de transcription oncogniques et des voies de signalisation normales et importantes pour la dtermination de la destine cellulaire pourraient expliquer la transformation spcifique un type cellulaire. Quatrimement, nous avons trouv que les oncognes SCL et LMO1 sont des inducteurs de snescence au stade prleucmique. De plus, la dltion du locus INK4A/ARF, un vnement retrouv dans la majorit des leucmies pdiatriques T-ALL associes avec une activation de SCL, collabore aves les oncognes SCL et LMO1 dans linduction de la leucmie. Cette collaboration entre la perte de rgulateurs de la snescence suggre quun contournement de la rponse de snescence pourrait tre ncessaire la transformation. Finalement, nous avons aussi montr que linteraction directe entre les protines SCL et LMO1 est critique pour linduction de la leucmie. Ces tudes ont donc permis didentifier des vnements collaborateurs, ainsi que des proprits cellulaires affectes par les oncognes associs avec la leucmie et de faon plus gnrale dans le dveloppement du cancer.
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Rsum Lhypothse de la priode critique, mise par Lenneberg dans les annes 60, affirmait quun enfant pouvait acqurir une langue seconde, sans difficult, environ jusqu lge de la pubert. Aprs cette priode, lapprentissage dun autre idiome serait difficile, d la latralisation du cerveau. En mme temps, les travaux de Chomsky enrichirent cette thorie avec lide de la Grammaire universelle, laquelle tablit que nous possdons tous, ds la naissance, les lments linguistiques universels qui nous permettent dacqurir une langue maternelle. Tant que la Grammaire universelle est active, notre langue maternelle se dveloppe et cest pourquoi, si nous apprenons une autre langue pendant cette priode, lacquisition de celle-ci se produit de manire presque naturelle. Pour cette raison, plus une langue est apprise tt, plus elle sera matrise avec succs. En nous appuyant sur ce cadre thorique ainsi que sur lAnalyse derreurs, outil qui permet au professeur de prdire quelques erreurs avec la finalit de crer des stratgies dapprentissage dune langue seconde, nous tenterons de vrifier dans le prsent travail si lge est un facteur qui influence positivement ou ngativement lapprentissage dune langue seconde, lespagnol dans ce cas-ci, par le biais de lanalyse comparative des prpositions a/ en dans deux groupes dtudiants diffrents.