295 resultados para affectivité - troubles
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Plusieurs ��tudes ont montr�� que la perturbation des fonctions du syst��me cardiovasculaire constitue un risque majeur de d��veloppement du trouble d��pressif chez l'homme. De plus, suite �� un infarctus du myocarde, 15-30% de la population d��veloppe la d��pression majeure dans les 6 �� 8 mois suivant cet ��v��nement sugg��rant un lien entre les maladies cardiovasculaires et la d��pression. Cette d��pression est caract��ris��e par une s��rie de troubles du sommeil. Approximativement 80% des patients hospitalis��s et 70% des malades en consultation externe avec une d��pression majeure rapportent des difficult��s d���initiation et de maintient du sommeil. Les travaux effectu��s dans les laboratoires de Roger Godbout et Guy Rousseau ont montr�� que suite �� un infarctus aigu du myocarde chez le rat, on observait de l'anh��donie, de la d��tresse comportementale et de la mort cellulaire par apoptose dans le syst��me limbique. Cette apoptose suivait un d��cours spatial et temporel et avait ��t�� pr��venue par l���administration d���antid��presseurs. De plus, le facteur de n��crose tumorale alpha (TNF-��) serait un composant majeur dans l���activation de la voie extrins��que conduisant �� la mort cellulaire observ��e dans le syst��me limbique. Les r��sultats de cette th��se montrent que les rats ayant subi un infarctus du myocarde (IM) pr��sentaient �� la fois des troubles du sommeil, de l'anh��donie et de la d��tresse comportementale comparables �� ceux des autres mod��les animaux de d��pression. Les sympt��mes de d��pression ont ��t�� pr��venus par l'administration �� la fois d'un antid��presseur (escitalopram) et d'un inhibiteur de la synth��se des cytokines proinflammatoires (pentoxifylline). Les troubles du sommeil et l'apoptose avaient aussi ��t�� pr��venus par l'admistration respective de l'escitalopram et de la pentoxifylline. De plus, les animaux ayant subi un IM pr��sentaient une diminution du nombre de cellules cholinergiques dans le g��n��rateur du sommeil paradoxal expliquant en partie la r��duction de la dur��e du sommeil paradoxal observ��e dans cette th��se. Les animaux ayant subi un IM montraient une augmentation syst��mique du TNF-��, l'interleukine-1 (IL-1��), et la prostaglandine E2 (PGE2). Le traitement par l'escitalopram bloquait l'augmentation des niveaux plasmatiques du TNF-��, de l'IL-1��, et de la PGE2 sans affecter celui de la corticost��rone et de l'IL-6. Finalement, pour la premi��re fois, nous avons mis ��vidence qu'un traitement autre qu'un antid��presseur (pentoxifylline) pouvait r��duire le comportement d��pressif dans la d��pression post-infarctus du myocarde lorsqu'il est administr�� quelques minutes avant la p��riode isch��mique. Il apparait donc important d���intervenir rapidement chez les patients �� la suite d'un IM et ce d��s les premiers jours et avant m��me l���apparition des premiers signes d���insomnie et de d��pression. Une combinaison de traitements pharmacologique et comportemental serait une voie int��ressante �� consid��rer dans la prise en charge de ces patients.
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Le potentiel acoustique ��voqu�� (PAE) est influenc�� par l�����ge dans de nombreuses esp��ces. Chez l���homme, l���augmentation de la fr��quence de stimulation am��liore la d��tection des anomalies du tronc c��r��bral. Son utilisation chez le poulain demeure anecdotique. Les buts de cette ��tude ��taient: 1) de d��terminer les valeurs de r��f��rence du PAE pour 3 diff��rents protocoles de stimulation (11.33 Hz/70 dBNHL; 11.33 Hz/90 dBNHL; 90 Hz/70 dBNHL); 2) d�����valuer les effets de l�����ge et de la fr��quence de r��p��tition de la stimulation acoustique sur les trac��s du PAE chez le poulain de moins de 6 mois; 3) de comparer les donn��es obtenues chez les poulains normaux �� celles recueillies chez des poulains pr��sentant des troubles neurologiques. Trente-neuf poulains normaux et 16 poulains avec des d��ficits neurologiques ont ��t�� inclus dans l�����tude. Aucun effet de l�����ge n���a ��t�� mis en ��vidence (p> 0,005). Aucune diff��rence significative n���a ��t�� mise en ��vidence lorsque les latences absolues et relatives des poulains neurologiques ont ��t�� compar��es �� celles des poulains normaux (p>0,005). L���augmentation de la fr��quence de stimulation acoustique n���a pas am��lior�� la d��tection d���anomalies sur les trac��s de PAE chez les poulains neurologiques. Bien que toutes leurs valeurs de latences absolues et relatives soient demeur��es �� l���int��rieur des valeurs de r��f��rence, 78,6% des poulains avec un d��ficit neurologique pr��sentaient une asym��trie entre les trac��s des deux oreilles. Cela d��montre une diff��rence de conduction de l���influx nerveux entre le c��t�� droit et le c��t�� gauche du tronc c��r��bral chez ces sujets. En conclusion, nous pr��sentons ici les valeurs de r��f��rence du PAE chez le poulain de moins de 6 mois pour 3 protocoles de stimulation diff��rents. D���autres ��tudes seraient n��cessaire afin de d��terminer si l���utilisation d���une fr��quence de stimulation acoustique plus ��lev��e est utile dans la d��tection d���anomalies du PAE chez les poulains souffrant de troubles neurologiques. La majorit�� des poulains avec des d��ficits neurologiques ont pr��sent�� des anomalies du PAE ce qui valide son utilisation pour le diagnostic de troubles neurologiques chez le poulain de moins de 6 mois.
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Cryptosporidium spp. est un protozoaire parasite du syst��me gastro-intestinal largement r��pandu chez les vert��br��s et causant la cryptosporidiose, une zoonose occasionnant des troubles digestifs s��v��res pouvant entrainer la mort chez les individus immunod��ficients. Au Canada, la d��claration de cette maladie est obligatoire depuis l���an 2000. Ainsi, il est pertinent de mieux comprendre l���infection chez les animaux de compagnie, puisqu���ils sont potentiellement un r��servoir du parasite. Durant l���ann��e 2008, des ��chantillons f��caux provenant de 1 202 chats (n = 371) et chiens (n = 831) de la province du Qu��bec ont ��t�� analys��s par comptage des ookystes de Cryptosporidium spp. au moyen de la technique de centrifugation en solution de sulfate de zinc. Dans cette ��tude,la pr��valence de Cryptosporidium spp. chez les chats (28/371 : 7,55 %) et chez les chiens(88/831 : 10,59 %) de compagnie confirme leur potentiel en tant que r��servoir du parasite. Au Qu��bec, de par leur nombre, les chats sont potentiellement un r��servoir zoonotique du parasite plus important que celui des chiens, bien qu���il n���existe pas de diff��rence significative entre la pr��valence du parasite chez le chat et le chien pour l���ann��e 2008. L�����ge (p = 0,0001) et l���infection concomitante par Giardia spp. (p = 0,0001) se sont av��r��s ��tre des facteurs associ��s avec la pr��sence de Cryptosporidium spp. chez le chien. Parmi l���ensemble des variables test��es chez le chat (l�����ge, le sexe, la saison et l���infection concomitante par Giardia spp.), aucune n���a ��t�� associ��e de mani��re significative �� la pr��sence du parasite chez le chat. Ceci peut ��tre d�� au nombre limit�� d���individus test��s pour cette esp��ce. Un suivi de l���excr��tion des ookystes de Cryptosporidium spp. chez deux chats sugg��re que l���excr��tion des ookystes peut se faire sur une p��riode de sept mois et que le taux d���excr��tion varie dans le temps. Le diagnostic mol��culaire des esp��ces et g��notypes de Cryptosporidium spp. isol��s �� partir des ��chantillons de mati��res f��cales devait ��tre r��alis�� par la technique de PCR embo��t��e des fragments des g��nes ARNr 18S et HSP70 et du s��quen��age des produits de PCR. Aucun r��sultat positif n���a toutefois ��t�� obtenu. Afin d���augmenter la puissance statistique des analyses ��pid��miologiques sur la pr��valence de Cryptosporidium spp., il serait n��cessaire �� l���avenir de travailler sur un nombre d���animaux beaucoup plus important.
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Les troubles anxieux figurent parmi les psychopathologies les plus fr��quentes chez les enfants. Ils peuvent avoir de graves r��percussions sur leur d��veloppement et, �� long terme, ils tendent �� persister ainsi qu����� s���aggraver. L�����vitement est un moyen souvent utilis�� par les personnes anxieuses, adultes ou enfants, afin de tenter d�����chapper �� l'objet de leur peur et ainsi faire diminuer leur niveau d���anxi��t��. Les sch��mas cognitifs dysfonctionnels reli��s �� l���anxi��t��, et �� l���origine de l�����vitement, se d��veloppent t��t chez l���enfant et sont en partie reli��s aux interactions parent-enfant. La pr��sente recherche vise �� examiner, �� l���aide d���une analyse s��quentielle des interactions, la d��pendance entre les comportements d���anxi��t�� et d�����vitement chez les membres de 20 dyades parent-enfant, dont les enfants sont ��g��s entre 4 et 7 ans. La t��che d���interaction, une histoire �� compl��ter par les membres de la dyade, a la capacit�� de susciter des ��motions anxieuses chez les participants. Les r��sultats de cette ��tude ne permettent pas de d��montrer une d��pendance entre les comportements d���anxi��t�� et d�����vitement des parents et ceux des enfants. La discussion pr��sente des ��l��ments de r��flexion sur des pistes de recherche �� explorer.
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Introduction: Les troubles respiratoires du sommeil (TRS), qui repr��sentent une pr��occupation croissante pour la sant��, ont des effets significatifs sur la sant��, le comportement et la performance acad��mique chez l���enfant. Les malformations craniofaciales, l���hypertrophie ad��no-amygdalienne et l'ob��sit��, repr��sentent des facteurs de risque importants dans le d��veloppement de cette condition. Les sympt��mes des TRS ont ��t�� ��tudi��s dans une ��tude prospective chez les enfants et adolescents durant leur traitement orthodontique dans un milieu universitaire. Cette ��tude a cherch�� �� d��crire la pr��valence et les facteurs de risque principaux des TRS, ainsi que l'impact des diff��rentes interventions orthodontiques sur les sympt��mes TRS. Mat��riel et m��thodes: dans une ��tude cohorte prospective, un groupe de 168 sujets ��g��s de 12 �� 21 ans ont ��t�� soumis, quatre ans apr��s la prise de donn��es initiale, �� un examen craniofacial en plus d'��tre administr�� des questionnaires qui ont recueilli des donn��es sur la situation socio-d��mographique, le bruxisme et les troubles d���ATM, le sommeil et le comportement diurne, et les facteurs neuropsychologiques. R��sultats: l'indice de masse corporelle a ��t�� augment�� mais est demeur��e dans la m��me cat��gorie aux deux moments de l'enqu��te. Il ya eu une augmentation du serrement des dents et des sympt��mes de l'ATM, une diminution de la taille des amygdales, et une augmentation de la somnolence diurne. La pr��valence des TRS n'a pas chang�� entre l�����tude initiale et l�����tude de suivi. Aucune intervention orthodontique s'est av��r��e avoir un effet cliniquement significatif sur les voies a��riennes sup��rieures. Conclusions: la pr��valence des sympt��mes TRS ��tait constante par rapport aux valeurs de base pour la population ��tudi��e, mais a augment�� si rapport��e �� la population g��n��rale. Les traitements orthodontiques ne montrent aucun effet sur les TRS. Mots-cl��s : apn��e du sommeil, craniofacial, pr��valence, ronflement, traitement orthodontique, voies a��riennes sup��rieures
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Les antipsychotiques atypiques sont des options de traitement de premi��re ligne pour la schizophr��nie. Cependant, la prise d���antipsychotiques atypiques, comme l���olanzapine, est associ��e �� des effets secondaires m��taboliques : l���augmentation du poids, la dyslipid��mie et l���intol��rance au glucose. Les m��canismes en lien avec ces effets secondaires sont �� ce jour peu connus. Ce m��moire ��tudie l�����volution de diff��rents param��tres, tant au niveau biom��trique (poids, IMC, circonf��rence abdominale), qu���au niveau s��rique (bilan lipidique, glyc��mie �� jeun, insuline, leptine, ghreline) et clinique (mesures des sympt��mes positifs, n��gatifs et g��n��raux de la schizophr��nie, de m��me que des comportements alimentaires) chez des sujets schizophr��nes, trait��s pendant 16 semaines avec l���olanzapine. Des examens de r��sonance magn��tique, structurale et fonctionnelle, ont ��t�� effectu��s au d��but et �� la fin du traitement d���olanzapine chez les sujets schizophr��nes et chez un groupe de sujets contr��les afin d���identifier les r��gions c��r��brales dont les volumes ou les activations pourraient ��tre associ��s aux m��canismes d���effets secondaires m��taboliques. Nos r��sultats confirment l�����mergence de multiples effets secondaires m��taboliques, associ��s �� des modifications des comportements alimentaires, en lien avec la prise d���olanzapine aupr��s de notre ��chantillon. Des associations ont ��t�� retrouv��es entre les changements m��taboliques et les volumes de plusieurs r��gions c��r��brales, notamment les hippocampes, les pr��cunei et le gyrus orbitofrontal droit. De plus, des diff��rences en terme d���activations c��r��brales entre les sujets contr��les et les patients schizophr��nes, qui ont ��t�� accentu��es par le traitement d���olanzapine, ont aussi ��t�� d��crites notamment au niveau amygdalien, c��r��belleux et des insulas, sugg��rant l���implication de m��canismes neuronaux dans l���apparition des troubles m��taboliques associ��s aux antipsychotiques atypiques.
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L���effet d���encombrement, qui nous emp��che d���identifier correctement un stimulus visuel lorsqu���il est entour�� de flanqueurs, est omnipr��sent �� travers une grande vari��t�� de classes de stimuli. L���excentricit�� du stimulus cible ainsi que la distance cible-flanqueur constituent des facteurs fondamentaux qui modulent l���effet d���encombrement. La similarit�� cible-flanqueur semble ��galement contribuer �� l���ampleur de l���effet d���encombrement, selon des donn��es obtenues avec des stimuli non-linguistiques. La pr��sente ��tude a examin�� ces trois facteurs en conjonction avec le contenu en fr��quences spatiales des stimuli, dans une t��che d���identification de lettres. Nous avons pr��sent�� des images filtr��es de lettres �� des sujets non-dyslexiques exempts de troubles neurologiques, tout en manipulant l���excentricit�� de la cible ainsi que la similarit�� cible-flanqueurs (selon des matrices de confusion pr��-��tablies). Quatre types de filtrage de fr��quences spatiales ont ��t�� utilis��s : passe-bas, passe-haut, �� large bande et mixte (i.e. ��limination des fr��quences moyennes, connues comme ��tant optimales pour l���identification de lettres). Ces conditions ��taient appari��es en termes d�����nergie de contraste. Les sujets devaient identifier la lettre cible le plus rapidement possible en ��vitant de commettre une erreur. Les r��sultats d��montrent que la similarit�� cible-flanqueur amplifie l���effet d���encombrement, i.e. l���effet conjoint de distance et d���excentricit��. Ceci ��tend les connaissances sur l���impact de la similarit�� sur l���encombrement �� l���identification visuelle de stimuli linguistiques. De plus, la magnitude de l���effet d���encombrement est plus grande avec le filtre passe-bas, suivit du filtre mixte, du filtre passe-haut et du filtre �� large bande, avec diff��rences significatives entre les conditions cons��cutives. Nous concluons que : 1- les fr��quences spatiales moyennes offrent une protection optimale contre l���encombrement en identification de lettres; 2- lorsque les fr��quences spatiales moyennes sont absentes du stimulus, les hautes fr��quences prot��gent contre l���encombrement alors que les basses fr��quences l���amplifient, probablement par l���entremise de leur impact oppos�� quant la disponibilit�� de l���information sur les caract��ristiques distinctives des stimul.
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On ��voque souvent des difficult��s �� interagir socialement chez les enfants ayant une dysphasie. Ces difficult��s sont g��n��ralement attribu��es aux troubles du langage, mais elles pourraient aussi provenir d���un probl��me �� d��coder les ��motions des autres. Le but de la pr��sente recherche est d���explorer cette voie chez les enfants dysphasiques de 9 �� 12 ans. Diff��rents stimuli ��motionnels leur ont ��t�� pr��sent��s sous forme de vid��os ainsi qu����� des enfants d���un groupe contr��le selon cinq conditions : parole non filtr��e, parole filtr��e, visage dynamique, visage dynamique accompagn�� de la parole non filtr��e, et visage dynamique avec parole filtr��e. Les enfants dysphasiques et les enfants du groupe contr��le ne se comportent pas diff��remment de mani��re significative en fonction des ��motions pr��sent��es et des conditions test��es. Par contre, un sous-groupe d���enfants ayant une dysphasie mixte commet significativement plus d���erreurs pour l���ensemble de la t��che que le sous-groupe d���enfants sans dysphasie de m��me ��ge chronologique. En fait une part seulement des enfants dysphasiques mixtes ont des scores plus faibles. Ces m��mes enfants pr��sentent un QI non verbal faible tandis que leur compr��hension du langage est ��quivalente �� celle de leur sous-groupe (enfants dysphasiques mixtes). Malgr�� ces diff��rences significatives, les scores des enfants dysphasiques mixtes restent relativement ��lev��s et les difficult��s observ��es sont subtiles. Sur le plan clinique, les praticiens (orthophonistes, psychologues, ��ducateur) devront syst��matiser l�����valuation des habilet��s de d��codage des ��motions chez l���enfant dysphasique dont les difficult��s ne sont pas forc��ment ��videntes dans la vie quotidienne. La recherche devra d��velopper un outil de d��pistage sensible aux troubles de d��codage ��motionnel et des strat��gies th��rapeutiques adapt��es.
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Travail d'int��gration r��alis�� dans le cadre du cours PHT-6113.
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Au cours des derni��res d��cennies, de nombreuses ��tudes ont confirm�� l���existence d���une relation entre les troubles mentaux graves et persistants (TMGP) et la commission de crimes violents. Les facteurs de risque associ��s �� la violence chez les gens atteints de TMGP sont la consommation d���alcool ou de drogues, la d��pression et les troubles de personnalit��. Cependant, aucune ��tude n���a ��t�� faite aupr��s des d��tenus des prisons qu��b��coises, c���est-��-dire, des d��tenus qui purgent des sentences de courte dur��e, afin de voir si ces constats s���appliquent aussi �� cette population. La pr��sente ��tude tente de v��rifier si les m��mes facteurs de risque sont li��s �� la violence chez les d��tenus psychotiques des prisons du Qu��bec. Les dossiers de la RAMQ et du syst��me DACOR de 121 d��tenus ont ��t�� analys��s afin de r��pondre �� la question de recherche. Tout d���abord, des analyses statistiques descriptives et bivari��es ont ��t�� effectu��es. Par la suite, des r��gressions logistiques ont ��t�� men��es afin d���identifier les meilleurs pr��dicteurs de comportements violents chez les contrevenants psychotiques des prisons qu��b��coises. Il semble que ce soit davantage les ant��c��dents judiciaires ainsi que la m��dication psychotrope qui a ��t�� prescrite, plut��t que les diagnostics de troubles mentaux comorbides, qui distinguent les d��tenus psychotiques violents des non-violents dans les prisons qu��b��coises. Une explication possible �� cette observation est que les m��decins prescriraient plus en fonction de la pr��sence de certains sympt��mes sp��cifiques qu���en fonction des diagnostics de l���axe I ou de l���axe II. Enfin, des diff��rences significatives sont pr��sentes entre les hommes et les femmes.
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Plusieurs ��tudes ont confirm�� que certains traits de personnalit�� des enfants et certaines attitudes et pratiques ��ducatives de leurs parents constituaient des pr��dicteurs des comportements perturbateurs �� l���adolescence. Toutefois, la majorit�� des recherches ont adopt�� un mod��le postulant des relations directes et ind��pendantes entre ces facteurs de risque et des comportements perturbateurs. Le mod��le transactionnel est plus r��aliste parce qu���il postule des relations bidirectionnelles �� travers le temps entre ces deux facteurs de risque. Cette ��tude visait �� v��rifier l���existence de relations bidirectionnelles entre les traits de personnalit�� des enfants et les attitudes parentales de leur m��re mesur��s �� deux reprises durant l���enfance (�� 6 et 7 ans), pour ensuite v��rifier si les comportements perturbateurs des enfants mesur��s �� l���adolescence (15 ans) pouvaient ��tre pr��dits par les traits de personnalit�� et les attitudes parentales. Les donn��es utilis��es proviennent d���une ��tude longitudinale prospective de 1000 gar��ons et 1000 filles ��valu��s �� plusieurs reprises de la maternelle �� l���adolescence. Six traits de personnalit�� des enfants et deux attitudes parentales ont ��t�� ��valu��s par les m��res �� 6 et 7 ans, alors que les diagnostics de troubles perturbateurs (trouble des conduites, trouble oppositionnel avec provocation, trouble de d��ficit de l���attention/hyperactivit��) ont ��t�� ��valu��s par les adolescents et les m��res �� 15 ans. Afin de tester les hypoth��ses de recherche, des analyses de cheminement (�� path analysis ��) multi-groupes bas��es sur la mod��lisation par ��quations structurales ont ��t�� utilis��es. Les r��sultats ont confirm�� la pr��sence de relations bidirectionnelles entre les traits de personnalit�� de l���enfant et les attitudes parentales durant l���enfance. Toutefois, peu de relations ��taient significatives et celles qui l�����taient ��taient de faible magnitude. Les mod��les multi-groupes ont par ailleurs confirm�� la pr��sence de relations bidirectionnelles diff��rentes selon le sexe. En ce qui concerne la pr��diction des comportements perturbateurs, de fa��on g��n��rale, surtout les traits de personnalit�� et les attitudes parentales �� 6 ans (plut��t qu����� 7 ans) ont permis de les pr��dire. N��anmoins, peu de relations pr��dictives se sont av��r��es significatives. En somme, cette ��tude est une des rares �� avoir d��montr�� la pr��sence de relations bidirectionnelles entre la personnalit�� de l���enfant et les attitudes parentales avec des donn��es longitudinales. Ces r��sultats pourraient avoir des implications th��oriques pour les mod��les explicatifs des comportements perturbateurs, de m��me que des implications pratiques pour le d��pistage des enfants �� risque.
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Malgr�� des ann��es de recherches sur la douleur et les incapacit��s chroniques, peu de conclusions claires ��mergent quant aux facteurs de risque les plus pertinents. La majorit�� des auteurs s���entendent toutefois sur un fait, les troubles musculo-squelettiques et l���adaptation �� leurs nombreuses cons��quences est un processus complexe, multidimensionnel et d��termin�� par l���interaction de facteurs biopsychosociaux. Deux articles sont pr��sent��s avec comme objectifs g��n��raux d���identifier les d��terminants importants de l���ajustement �� un trouble musculo-squelettique. Le premier article consiste en une recension des ��crits syst��matique visant �� r��sumer tous les facteurs pronostiques biopsychosociaux de l���ajustement multidimensionnel aux troubles musculo-squelettiques et examinant leur pertinence �� d��terminer ces divers indicateurs d���ajustement, principalement la participation au travail, les limitations fonctionnelles, la douleur, la qualit�� de la vie, la d��tresse psychologique et la rechute. Les 105 ��tudes prospectives recens��es et correspondant aux crit��res d���inclusion et d���exclusion ont ��t�� analys��s et chaque association significative a ��t�� r��sum��e. Par la suite, 68 ��tudes qui ont inclus des facteurs sociod��mographiques, biologiques, psychologiques et sociaux ont ��t�� analys��es s��par��ment. Leur qualit�� m��thodologique a ��t�� ��valu��e, un niveau d�����vidence a par la suite ��t�� ��tabli pour chaque association entre les facteurs de risque et les diverses variables de r��sultats. Les divergences dans ces associations entre les diff��rentes phases de chronicit�� ont ��galement ��t�� identifi��es. Un niveau d�����vidence ��lev��e a ��t�� d��couvert concernant le r��le des attentes de r��tablissement, certaines pratiques de gestion int��gr��es de l���incapacit��, les strat��gies d���adaptation (coping), la somatisation, la comorbidit��, la dur��e de l�����pisode symptomatique et un niveau mod��r�� d�����vidence a ��t�� d��couvert pour les comportements de douleur. Lorsque vient le temps de pr��dire les divers indicateurs d���ajustement de sujets souffrant de troubles musculo-squelettiques, chacun tend �� ��tre associ�� �� des facteurs de risque diff��rents. Peu de diff��rences ont ��t�� relev��es lorsque les phases de chronicit�� ont ��t�� prises en compte. Ces r��sultats confirment la nature biopsychosociale de l���ajustement aux troubles musculo-squelettiques bien que les facteurs psychosociaux semblent ��tre pr��dominants. Le second article est une ��tude prospective avec un suivi de 2 et 8 mois. Elle a ��t�� men��e aupr��s de 62 travailleurs accident��s, principalement en phase de chronicit�� et prestataires d���indemnit��s de revenu de la CSST (Commission en Sant�� et S��curit�� du Travail du Qu��bec). L���objectif de cette ��tude ��tait d���identifier les d��terminants de l���engagement actif dans un processus de retour a travail par opposition �� l���incapacit�� chronique, tout en adoptant une approche biopsychosociale. Cet objectif a ��t�� poursuivi en faisant l�����tude, d���une part, de la pertinence de facteurs de risque ayant d��j�� fait l���objet d�����tudes mais pour lesquelles aucun consensus n���est atteint quant �� leur utilit�� pr��dictive et d���autre part, de certains facteurs de risque n��glig��s, voire, m��me omis de ce domaine de recherche. Suite �� des analyses multivari��es, le genre, les attentes de r��tablissement en terme de capacit�� �� retourner au travail et l���importance du travail ont ��t�� identifi��s comme des d��terminants de l���incapacit�� chronique li��e au travail. Apr��s 8 mois, l�����ge, la consolidation m��dicale, les sympt��mes traumatiques, le support au travail et l���importance du travail ont ��t�� ��galement identifi��s comme des d��terminants d���incapacit�� chronique li��e au travail. Ces r��sultats d��montrent l���importance d���aborder l�����tude de l���incapacit�� chronique et de la r��insertion professionnelle selon une perspective multidimensionnelle. Ces r��sultats corroborent ��galement les conclusions de notre recension des ��crits, puisque les facteurs psychosociaux ont ��t�� identifi��s comme ��tant des d��terminants importants dans cette ��tude.
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Le fardeau vasculaire (pr��sence de maladies vasculaires et/ou c��r��brovasculaires) est associ�� �� une augmentation des troubles cognitifs chez les personnes ��g��es, ainsi qu����� un plus haut risque de d��mence vasculaire (DV) et de d��mence de type Alzheimer (DTA). Un nombre restreint de travaux a port�� sur l���impact du fardeau vasculaire sur la cognition des personnes avec trouble cognitif l��ger (TCL). Pourtant, les personnes avec TCL repr��sentent une population d���int��r��t puisqu���elles sont �� haut risque d�����voluer vers une d��mence. Cette th��se comprend trois articles de revue qui visent �� exposer les connaissances entourant la sant�� vasculaire et la cognition des personnes ��g��es et trois articles empiriques (Chapitres 5, 6, 7). La premi��re ��tude empirique traite de l���impact du fardeau vasculaire sur la cognition des personnes TCL et a comme objectif de sp��cifier quelles fonctions cognitives sont affect��es par le fardeau vasculaire et dans quelle mesure le fardeau vasculaire influence l���h��t��rog��n��it�� des TCL (Chapitre 5). Dans le cadre de la deuxi��me ��tude, nous avons examin�� l���int��grit�� des processus strat��giques et non strat��giques de m��morisation des TCL avec et sans fardeau vasculaire, afin d�����valuer si ces processus diff��rent quantitativement et qualitativement entre ces deux groupes (Chapitre 6). Enfin, dans la troisi��me ��tude nous avons ��valu�� les capacit��s d���association (binding) ainsi que la r��sistance �� l���interf��rence des personnes TCL, les liens entre ces processus mn��siques et diff��rents marqueurs c��r��braux en plus des facteurs permettant de pr��dire l�����volution vers une d��mence (Chapitre 7). Les r��sultats pr��sent��s dans cette th��se appuient l���hypoth��se selon laquelle le fardeau vasculaire influence le profil cognitif des TCL. Dans un premier temps, nous avons montr�� que le fardeau vasculaire est associ�� �� une atteinte ex��cutive plus importante chez les TCL (Chapitre 5). De plus, nos r��sultats sugg��rent que le fardeau vasculaire influence la classification clinique de ces derniers, puisque ceux dont le fardeau est ��lev�� r��pondent davantage aux crit��res de TCL amnestique domaine multiple (trouble de m��moire plus au moins un autre d��ficit cognitif) tandis que ceux sans fardeau r��pondent davantage aux crit��res de TCL amnestique domaine unique (trouble isol�� de la m��moire). Dans un deuxi��me temps, nous avons montr�� des diff��rences dans la nature des processus mn��siques atteints chez les TCL avec et sans fardeau vasculaire (Chapitre 6). Alors que les premiers pr��sentent une atteinte pr��dominante des processus strat��giques de m��morisation, les seconds pr��sentent une atteinte des processus strat��giques et non strat��giques de m��morisation. Lorsque seuls les r��sultats des TCL ayant ��volu�� vers une d��mence sont analys��s, le patron d���atteinte est similaire puisque les TCL vasculaires sont quantitativement moins touch��s que les TCL non-vasculaires au niveau des processus non-strat��giques de m��morisation. Enfin, tant les TCL qui progressent vers une d��mence que les TCL qui restent stables apr��s un suivi de trois ans ��prouvent tous des difficult��s de m��moire associative et sont sensibles �� l���interf��rence proactive (Chapitre 7). De plus, le fardeau vasculaire est associ�� �� la sensibilit�� �� l���interf��rence alors que le volume hippocampique est associ�� aux difficult��s de m��moire associative. Enfin, nos r��sultats indiquent que les TCL qui ��prouvent des difficult��s de m��moire associative sont plus �� risque d�����voluer vers une d��mence que les TCL ne pr��sentant pas ces m��mes difficult��s. De fa��on globale, les r��sultats de cette th��se r��v��lent que le fardeau vasculaire joue un r��le important dans l���h��t��rog��n��it�� des TCL.
Resumo:
Bien que les troubles cognitifs soient un aspect essentiel de la schizophr��nie, le dysfonctionnement des syst��mes ��motionnels y est ��galement consid��r�� comme un ��l��ment tr��s important de cette maladie d���autant plus que plusieurs r��gions du cerveau sont concern��es par la r��gulation ��motionnelle. Le principal objectif du pr��sent travail ��tait d���explorer, en imagerie par r��sonnance magn��tique fonctionnelle (IRMf), l���effet de la ziprasidone sur les diff��rentes r��ponses neuronales �� l���affichage de stimuli ��motionnels au niveau de la r��gion pr��frontale,particuli��rement dans le cortex cingulaire ant��rieur [CCA], le cortex orbito-frontal [COF] et le cortex pr��frontal dorso-lat��ral [CPFDL]. Nous avons examin�� les activations c��r��brales, chez des patients souffrants de schizophr��nie avant et apr��s m��dication �� la ziprasidone, en leur pr��sentant des s��ries d���images ��motionnellement charg��es (n��gatives, neutres et positives) associ��es �� diff��rentes instructions quand aux types d���images qu���ils devaient s��lectionner (n��gatives,neutres et positives). Nous avons analys�� les diff��rents changements d���activation (avant et apr��s m��dication) essentiellement pour les valences extr��mes des stimuli (positives et n��gatives), ensuite nous avons regard�� l���effet du type d���instruction sur ces changements. L�����chantillon comprenait 13 patients atteints de schizophr��nie et 15 t��moins sains. Nous avons ��galement effectu�� une ��valuation clinique des sympt��mes d��pressifs, positifs et n��gatifs de la maladie ainsi que des mesures biochimiques et de poids avant et apr��s 16 semaines de m��dication. Malgr�� l���absence de changement significatif sur les mesures cliniques (PANSS et D��pression) avant et apr��s une moyenne de 14.3 semaines de m��dication �� la ziprasidone, plusieurs r��gions pr��frontales (CCA, COF, CPDL) ont sensiblement accru leur r��ponse aux stimuli positifs par rapport aux stimuli n��gatifs. En outre, dans les r��gions habituellement impliqu��es dans le contr��le cognitif (CCA et CPFDL), cette tendance s'est accentu��e lorsque les patients ont ��t�� invit��s �� ne s��lectionner que les stimuli n��gatifs (effet du type d���instruction). Nous avons ��galement trouv�� plusieurs similitudes dans le fonctionnement pr��frontal (�� la fois dans le volume et la force d'activation) entre les contr��les sains et les patients apr��s m��dication en tenant compte du type d���instruction plus que de la valence ��motionnelle des images. Pour conclure, les r��sultats de la pr��sente ��tude sugg��rent que le traitement antipsychotique avec la ziprasidone am��liore le fonctionnement cognitif li�� au traitement de l'information ��motionnelle dans le cortex pr��frontal chez les patients souffrant de schizophr��nie. ��tant donn�� le m��canisme d'action neuro-pharmacologique de la ziprasidone (plus d'affinit�� pour la s��rotonine que pour les r��cepteurs de la dopamine dans le cortex pr��frontal), nous pensons que nos r��sultats d��montrent que le contr��le cognitif et la r��gulation des r��actions face �� des stimuli ��motionnellement charg��s dans la schizophr��nie sont li��s �� une plus forte concentration de dopamine dans les voies pr��frontales.
Resumo:
Le biais de confusion est un d��fi majeur des ��tudes observationnelles, surtout s'ils sont induits par des caract��ristiques difficiles, voire impossibles, �� mesurer dans les banques de donn��es administratives de soins de sant��. Un des biais de confusion souvent pr��sents dans les ��tudes pharmaco��pid��miologiques est la prescription s��lective (en anglais �� prescription channeling ��), qui se manifeste lorsque le choix du traitement d��pend de l'��tat de sant�� du patient et/ou de son exp��rience ant��rieure avec diverses options th��rapeutiques. Parmi les m��thodes de contr��le de ce biais, on retrouve le score de comorbidit��, qui caract��rise l'��tat de sant�� d'un patient �� partir de m��dicaments d��livr��s ou de diagnostics m��dicaux rapport��s dans les donn��es de facturations des m��decins. La performance des scores de comorbidit�� fait cependant l'objet de controverses car elle semble varier de fa��on importante selon la population d'int��r��t. Les objectifs de cette th��se ��taient de d��velopper, valider, et comparer les performances de deux scores de comorbidit�� (un qui pr��dit le d��c��s et l���autre qui pr��dit l���institutionnalisation), d��velopp��s �� partir des banques de services pharmaceutiques de la R��gie de l'assurance-maladie du Qu��bec (RAMQ) pour leur utilisation dans la population ��g��e. Cette th��se vise ��galement �� d��terminer si l'inclusion de caract��ristiques non rapport��es ou peu valides dans les banques de donn��es administratives (caract��ristiques socio-d��mographiques, troubles mentaux ou du sommeil), am��liore la performance des scores de comorbidit�� dans la population ��g��e. Une ��tude cas-t��moins intra-cohorte fut r��alis��e. La cohorte source consistait en un ��chantillon al��atoire de 87 389 personnes ��g��es vivant �� domicile, r��partie en une cohorte de d��veloppement (n=61 172; 70%) et une cohorte de validation (n=26 217; 30%). Les donn��es ont ��t�� obtenues �� partir des banques de donn��es de la RAMQ. Pour ��tre inclus dans l�����tude, les sujets devaient ��tre ��g��s de 66 ans et plus, et ��tre membres du r��gime public d'assurance-m��dicaments du Qu��bec entre le 1er janvier 2000 et le 31 d��cembre 2009. Les scores ont ��t�� d��velopp��s �� partir de la m��thode du Framingham Heart Study, et leur performance ��valu��e par la c-statistique et l���aire sous les courbes �� Receiver Operating Curves ��. Pour le dernier objectif qui est de documenter l���impact de l���ajout de variables non-mesur��es ou peu valides dans les banques de donn��es au score de comorbidit�� d��velopp��, une ��tude de cohorte prospective (2005-2008) a ��t�� r��alis��e. La population �� l'��tude, de m��me que les donn��es, sont issues de l'��tude sur la Sant�� des A��n��s (n=1 494). Les variables d'int��r��t incluaient statut marital, soutien social, pr��sence de troubles de sant�� mentale ainsi que troubles du sommeil. Tel que d��crit dans l'article 1, le Geriatric Comorbidity Score (GCS) bas�� sur le d��c��s, a ��t�� d��velopp�� et a pr��sent�� une bonne performance (c-statistique=0.75; IC95% 0.73-0.78). Cette performance s'est av��r��e sup��rieure �� celle du Chronic Disease Score (CDS) lorsqu'appliqu�� dans la population �� l'��tude (c-statistique du CDS : 0.47; IC 95%: 0.45-0.49). Une revue de litt��rature exhaustive a montr�� que les facteurs associ��s au d��c��s ��taient tr��s diff��rents de ceux associ��s �� l���institutionnalisation, justifiant ainsi le d��veloppement d'un score sp��cifique pour pr��dire le risque d'institutionnalisation. La performance de ce dernier s'est av��r��e non statistiquement diff��rente de celle du score de d��c��s (c-statistique institutionnalisation : 0.79 IC95% 0.77-0.81). L'inclusion de variables non rapport��es dans les banques de donn��es administratives n'a am��lior�� que de 11% la performance du score de d��c��s; le statut marital et le soutien social ayant le plus contribu�� �� l'am��lioration observ��e. En conclusion, de cette th��se, sont issues trois contributions majeures. D'une part, il a ��t�� d��montr�� que la performance des scores de comorbidit�� bas��s sur le d��c��s d��pend de la population cible, d'o�� l'int��r��t du Geriatric Comorbidity Score, qui fut d��velopp�� pour la population ��g��e vivant �� domicile. D'autre part, les m��dicaments associ��s au risque d'institutionnalisation diff��rent de ceux associ��s au risque de d��c��s dans la population ��g��, justifiant ainsi le d��veloppement de deux scores distincts. Cependant, les performances des deux scores sont semblables. Enfin, les r��sultats indiquent que, dans la population ��g��e, l'absence de certaines caract��ristiques ne compromet pas de fa��on importante la performance des scores de comorbidit�� d��termin��s �� partir de banques de donn��es d'ordonnances. Par cons��quent, les scores de comorbidit�� demeurent un outil de recherche important pour les ��tudes observationnelles.