295 resultados para affectivité - troubles


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Plusieurs tudes ont montr que la perturbation des fonctions du systme cardiovasculaire constitue un risque majeur de dveloppement du trouble dpressif chez l'homme. De plus, suite un infarctus du myocarde, 15-30% de la population dveloppe la dpression majeure dans les 6 8 mois suivant cet vnement suggrant un lien entre les maladies cardiovasculaires et la dpression. Cette dpression est caractrise par une srie de troubles du sommeil. Approximativement 80% des patients hospitaliss et 70% des malades en consultation externe avec une dpression majeure rapportent des difficults dinitiation et de maintient du sommeil. Les travaux effectus dans les laboratoires de Roger Godbout et Guy Rousseau ont montr que suite un infarctus aigu du myocarde chez le rat, on observait de l'anhdonie, de la dtresse comportementale et de la mort cellulaire par apoptose dans le systme limbique. Cette apoptose suivait un dcours spatial et temporel et avait t prvenue par ladministration dantidpresseurs. De plus, le facteur de ncrose tumorale alpha (TNF-) serait un composant majeur dans lactivation de la voie extrinsque conduisant la mort cellulaire observe dans le systme limbique. Les rsultats de cette thse montrent que les rats ayant subi un infarctus du myocarde (IM) prsentaient la fois des troubles du sommeil, de l'anhdonie et de la dtresse comportementale comparables ceux des autres modles animaux de dpression. Les symptmes de dpression ont t prvenus par l'administration la fois d'un antidpresseur (escitalopram) et d'un inhibiteur de la synthse des cytokines proinflammatoires (pentoxifylline). Les troubles du sommeil et l'apoptose avaient aussi t prvenus par l'admistration respective de l'escitalopram et de la pentoxifylline. De plus, les animaux ayant subi un IM prsentaient une diminution du nombre de cellules cholinergiques dans le gnrateur du sommeil paradoxal expliquant en partie la rduction de la dure du sommeil paradoxal observe dans cette thse. Les animaux ayant subi un IM montraient une augmentation systmique du TNF-, l'interleukine-1 (IL-1), et la prostaglandine E2 (PGE2). Le traitement par l'escitalopram bloquait l'augmentation des niveaux plasmatiques du TNF-, de l'IL-1, et de la PGE2 sans affecter celui de la corticostrone et de l'IL-6. Finalement, pour la premire fois, nous avons mis vidence qu'un traitement autre qu'un antidpresseur (pentoxifylline) pouvait rduire le comportement dpressif dans la dpression post-infarctus du myocarde lorsqu'il est administr quelques minutes avant la priode ischmique. Il apparait donc important dintervenir rapidement chez les patients la suite d'un IM et ce ds les premiers jours et avant mme lapparition des premiers signes dinsomnie et de dpression. Une combinaison de traitements pharmacologique et comportemental serait une voie intressante considrer dans la prise en charge de ces patients.

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Le potentiel acoustique voqu (PAE) est influenc par lge dans de nombreuses espces. Chez lhomme, laugmentation de la frquence de stimulation amliore la dtection des anomalies du tronc crbral. Son utilisation chez le poulain demeure anecdotique. Les buts de cette tude taient: 1) de dterminer les valeurs de rfrence du PAE pour 3 diffrents protocoles de stimulation (11.33 Hz/70 dBNHL; 11.33 Hz/90 dBNHL; 90 Hz/70 dBNHL); 2) dvaluer les effets de lge et de la frquence de rptition de la stimulation acoustique sur les tracs du PAE chez le poulain de moins de 6 mois; 3) de comparer les donnes obtenues chez les poulains normaux celles recueillies chez des poulains prsentant des troubles neurologiques. Trente-neuf poulains normaux et 16 poulains avec des dficits neurologiques ont t inclus dans ltude. Aucun effet de lge na t mis en vidence (p> 0,005). Aucune diffrence significative na t mise en vidence lorsque les latences absolues et relatives des poulains neurologiques ont t compares celles des poulains normaux (p>0,005). Laugmentation de la frquence de stimulation acoustique na pas amlior la dtection danomalies sur les tracs de PAE chez les poulains neurologiques. Bien que toutes leurs valeurs de latences absolues et relatives soient demeures lintrieur des valeurs de rfrence, 78,6% des poulains avec un dficit neurologique prsentaient une asymtrie entre les tracs des deux oreilles. Cela dmontre une diffrence de conduction de linflux nerveux entre le ct droit et le ct gauche du tronc crbral chez ces sujets. En conclusion, nous prsentons ici les valeurs de rfrence du PAE chez le poulain de moins de 6 mois pour 3 protocoles de stimulation diffrents. Dautres tudes seraient ncessaire afin de dterminer si lutilisation dune frquence de stimulation acoustique plus leve est utile dans la dtection danomalies du PAE chez les poulains souffrant de troubles neurologiques. La majorit des poulains avec des dficits neurologiques ont prsent des anomalies du PAE ce qui valide son utilisation pour le diagnostic de troubles neurologiques chez le poulain de moins de 6 mois.

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Cryptosporidium spp. est un protozoaire parasite du systme gastro-intestinal largement rpandu chez les vertbrs et causant la cryptosporidiose, une zoonose occasionnant des troubles digestifs svres pouvant entrainer la mort chez les individus immunodficients. Au Canada, la dclaration de cette maladie est obligatoire depuis lan 2000. Ainsi, il est pertinent de mieux comprendre linfection chez les animaux de compagnie, puisquils sont potentiellement un rservoir du parasite. Durant lanne 2008, des chantillons fcaux provenant de 1 202 chats (n = 371) et chiens (n = 831) de la province du Qubec ont t analyss par comptage des ookystes de Cryptosporidium spp. au moyen de la technique de centrifugation en solution de sulfate de zinc. Dans cette tude,la prvalence de Cryptosporidium spp. chez les chats (28/371 : 7,55 %) et chez les chiens(88/831 : 10,59 %) de compagnie confirme leur potentiel en tant que rservoir du parasite. Au Qubec, de par leur nombre, les chats sont potentiellement un rservoir zoonotique du parasite plus important que celui des chiens, bien quil nexiste pas de diffrence significative entre la prvalence du parasite chez le chat et le chien pour lanne 2008. Lge (p = 0,0001) et linfection concomitante par Giardia spp. (p = 0,0001) se sont avrs tre des facteurs associs avec la prsence de Cryptosporidium spp. chez le chien. Parmi lensemble des variables testes chez le chat (lge, le sexe, la saison et linfection concomitante par Giardia spp.), aucune na t associe de manire significative la prsence du parasite chez le chat. Ceci peut tre d au nombre limit dindividus tests pour cette espce. Un suivi de lexcrtion des ookystes de Cryptosporidium spp. chez deux chats suggre que lexcrtion des ookystes peut se faire sur une priode de sept mois et que le taux dexcrtion varie dans le temps. Le diagnostic molculaire des espces et gnotypes de Cryptosporidium spp. isols partir des chantillons de matires fcales devait tre ralis par la technique de PCR embote des fragments des gnes ARNr 18S et HSP70 et du squenage des produits de PCR. Aucun rsultat positif na toutefois t obtenu. Afin daugmenter la puissance statistique des analyses pidmiologiques sur la prvalence de Cryptosporidium spp., il serait ncessaire lavenir de travailler sur un nombre danimaux beaucoup plus important.

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Les troubles anxieux figurent parmi les psychopathologies les plus frquentes chez les enfants. Ils peuvent avoir de graves rpercussions sur leur dveloppement et, long terme, ils tendent persister ainsi qu saggraver. Lvitement est un moyen souvent utilis par les personnes anxieuses, adultes ou enfants, afin de tenter dchapper l'objet de leur peur et ainsi faire diminuer leur niveau danxit. Les schmas cognitifs dysfonctionnels relis lanxit, et lorigine de lvitement, se dveloppent tt chez lenfant et sont en partie relis aux interactions parent-enfant. La prsente recherche vise examiner, laide dune analyse squentielle des interactions, la dpendance entre les comportements danxit et dvitement chez les membres de 20 dyades parent-enfant, dont les enfants sont gs entre 4 et 7 ans. La tche dinteraction, une histoire complter par les membres de la dyade, a la capacit de susciter des motions anxieuses chez les participants. Les rsultats de cette tude ne permettent pas de dmontrer une dpendance entre les comportements danxit et dvitement des parents et ceux des enfants. La discussion prsente des lments de rflexion sur des pistes de recherche explorer.

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Introduction: Les troubles respiratoires du sommeil (TRS), qui reprsentent une proccupation croissante pour la sant, ont des effets significatifs sur la sant, le comportement et la performance acadmique chez lenfant. Les malformations craniofaciales, lhypertrophie adno-amygdalienne et l'obsit, reprsentent des facteurs de risque importants dans le dveloppement de cette condition. Les symptmes des TRS ont t tudis dans une tude prospective chez les enfants et adolescents durant leur traitement orthodontique dans un milieu universitaire. Cette tude a cherch dcrire la prvalence et les facteurs de risque principaux des TRS, ainsi que l'impact des diffrentes interventions orthodontiques sur les symptmes TRS. Matriel et mthodes: dans une tude cohorte prospective, un groupe de 168 sujets gs de 12 21 ans ont t soumis, quatre ans aprs la prise de donnes initiale, un examen craniofacial en plus d'tre administr des questionnaires qui ont recueilli des donnes sur la situation socio-dmographique, le bruxisme et les troubles dATM, le sommeil et le comportement diurne, et les facteurs neuropsychologiques. Rsultats: l'indice de masse corporelle a t augment mais est demeure dans la mme catgorie aux deux moments de l'enqute. Il ya eu une augmentation du serrement des dents et des symptmes de l'ATM, une diminution de la taille des amygdales, et une augmentation de la somnolence diurne. La prvalence des TRS n'a pas chang entre ltude initiale et ltude de suivi. Aucune intervention orthodontique s'est avre avoir un effet cliniquement significatif sur les voies ariennes suprieures. Conclusions: la prvalence des symptmes TRS tait constante par rapport aux valeurs de base pour la population tudie, mais a augment si rapporte la population gnrale. Les traitements orthodontiques ne montrent aucun effet sur les TRS. Mots-cls : apne du sommeil, craniofacial, prvalence, ronflement, traitement orthodontique, voies ariennes suprieures

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Les antipsychotiques atypiques sont des options de traitement de premire ligne pour la schizophrnie. Cependant, la prise dantipsychotiques atypiques, comme lolanzapine, est associe des effets secondaires mtaboliques : laugmentation du poids, la dyslipidmie et lintolrance au glucose. Les mcanismes en lien avec ces effets secondaires sont ce jour peu connus. Ce mmoire tudie lvolution de diffrents paramtres, tant au niveau biomtrique (poids, IMC, circonfrence abdominale), quau niveau srique (bilan lipidique, glycmie jeun, insuline, leptine, ghreline) et clinique (mesures des symptmes positifs, ngatifs et gnraux de la schizophrnie, de mme que des comportements alimentaires) chez des sujets schizophrnes, traits pendant 16 semaines avec lolanzapine. Des examens de rsonance magntique, structurale et fonctionnelle, ont t effectus au dbut et la fin du traitement dolanzapine chez les sujets schizophrnes et chez un groupe de sujets contrles afin didentifier les rgions crbrales dont les volumes ou les activations pourraient tre associs aux mcanismes deffets secondaires mtaboliques. Nos rsultats confirment lmergence de multiples effets secondaires mtaboliques, associs des modifications des comportements alimentaires, en lien avec la prise dolanzapine auprs de notre chantillon. Des associations ont t retrouves entre les changements mtaboliques et les volumes de plusieurs rgions crbrales, notamment les hippocampes, les prcunei et le gyrus orbitofrontal droit. De plus, des diffrences en terme dactivations crbrales entre les sujets contrles et les patients schizophrnes, qui ont t accentues par le traitement dolanzapine, ont aussi t dcrites notamment au niveau amygdalien, crbelleux et des insulas, suggrant limplication de mcanismes neuronaux dans lapparition des troubles mtaboliques associs aux antipsychotiques atypiques.

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Leffet dencombrement, qui nous empche didentifier correctement un stimulus visuel lorsquil est entour de flanqueurs, est omniprsent travers une grande varit de classes de stimuli. Lexcentricit du stimulus cible ainsi que la distance cible-flanqueur constituent des facteurs fondamentaux qui modulent leffet dencombrement. La similarit cible-flanqueur semble galement contribuer lampleur de leffet dencombrement, selon des donnes obtenues avec des stimuli non-linguistiques. La prsente tude a examin ces trois facteurs en conjonction avec le contenu en frquences spatiales des stimuli, dans une tche didentification de lettres. Nous avons prsent des images filtres de lettres des sujets non-dyslexiques exempts de troubles neurologiques, tout en manipulant lexcentricit de la cible ainsi que la similarit cible-flanqueurs (selon des matrices de confusion pr-tablies). Quatre types de filtrage de frquences spatiales ont t utiliss : passe-bas, passe-haut, large bande et mixte (i.e. limination des frquences moyennes, connues comme tant optimales pour lidentification de lettres). Ces conditions taient apparies en termes dnergie de contraste. Les sujets devaient identifier la lettre cible le plus rapidement possible en vitant de commettre une erreur. Les rsultats dmontrent que la similarit cible-flanqueur amplifie leffet dencombrement, i.e. leffet conjoint de distance et dexcentricit. Ceci tend les connaissances sur limpact de la similarit sur lencombrement lidentification visuelle de stimuli linguistiques. De plus, la magnitude de leffet dencombrement est plus grande avec le filtre passe-bas, suivit du filtre mixte, du filtre passe-haut et du filtre large bande, avec diffrences significatives entre les conditions conscutives. Nous concluons que : 1- les frquences spatiales moyennes offrent une protection optimale contre lencombrement en identification de lettres; 2- lorsque les frquences spatiales moyennes sont absentes du stimulus, les hautes frquences protgent contre lencombrement alors que les basses frquences lamplifient, probablement par lentremise de leur impact oppos quant la disponibilit de linformation sur les caractristiques distinctives des stimul.

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On voque souvent des difficults interagir socialement chez les enfants ayant une dysphasie. Ces difficults sont gnralement attribues aux troubles du langage, mais elles pourraient aussi provenir dun problme dcoder les motions des autres. Le but de la prsente recherche est dexplorer cette voie chez les enfants dysphasiques de 9 12 ans. Diffrents stimuli motionnels leur ont t prsents sous forme de vidos ainsi qu des enfants dun groupe contrle selon cinq conditions : parole non filtre, parole filtre, visage dynamique, visage dynamique accompagn de la parole non filtre, et visage dynamique avec parole filtre. Les enfants dysphasiques et les enfants du groupe contrle ne se comportent pas diffremment de manire significative en fonction des motions prsentes et des conditions testes. Par contre, un sous-groupe denfants ayant une dysphasie mixte commet significativement plus derreurs pour lensemble de la tche que le sous-groupe denfants sans dysphasie de mme ge chronologique. En fait une part seulement des enfants dysphasiques mixtes ont des scores plus faibles. Ces mmes enfants prsentent un QI non verbal faible tandis que leur comprhension du langage est quivalente celle de leur sous-groupe (enfants dysphasiques mixtes). Malgr ces diffrences significatives, les scores des enfants dysphasiques mixtes restent relativement levs et les difficults observes sont subtiles. Sur le plan clinique, les praticiens (orthophonistes, psychologues, ducateur) devront systmatiser lvaluation des habilets de dcodage des motions chez lenfant dysphasique dont les difficults ne sont pas forcment videntes dans la vie quotidienne. La recherche devra dvelopper un outil de dpistage sensible aux troubles de dcodage motionnel et des stratgies thrapeutiques adaptes.

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Travail d'intgration ralis dans le cadre du cours PHT-6113.

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Au cours des dernires dcennies, de nombreuses tudes ont confirm lexistence dune relation entre les troubles mentaux graves et persistants (TMGP) et la commission de crimes violents. Les facteurs de risque associs la violence chez les gens atteints de TMGP sont la consommation dalcool ou de drogues, la dpression et les troubles de personnalit. Cependant, aucune tude na t faite auprs des dtenus des prisons qubcoises, cest--dire, des dtenus qui purgent des sentences de courte dure, afin de voir si ces constats sappliquent aussi cette population. La prsente tude tente de vrifier si les mmes facteurs de risque sont lis la violence chez les dtenus psychotiques des prisons du Qubec. Les dossiers de la RAMQ et du systme DACOR de 121 dtenus ont t analyss afin de rpondre la question de recherche. Tout dabord, des analyses statistiques descriptives et bivaries ont t effectues. Par la suite, des rgressions logistiques ont t menes afin didentifier les meilleurs prdicteurs de comportements violents chez les contrevenants psychotiques des prisons qubcoises. Il semble que ce soit davantage les antcdents judiciaires ainsi que la mdication psychotrope qui a t prescrite, plutt que les diagnostics de troubles mentaux comorbides, qui distinguent les dtenus psychotiques violents des non-violents dans les prisons qubcoises. Une explication possible cette observation est que les mdecins prescriraient plus en fonction de la prsence de certains symptmes spcifiques quen fonction des diagnostics de laxe I ou de laxe II. Enfin, des diffrences significatives sont prsentes entre les hommes et les femmes.

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Plusieurs tudes ont confirm que certains traits de personnalit des enfants et certaines attitudes et pratiques ducatives de leurs parents constituaient des prdicteurs des comportements perturbateurs ladolescence. Toutefois, la majorit des recherches ont adopt un modle postulant des relations directes et indpendantes entre ces facteurs de risque et des comportements perturbateurs. Le modle transactionnel est plus raliste parce quil postule des relations bidirectionnelles travers le temps entre ces deux facteurs de risque. Cette tude visait vrifier lexistence de relations bidirectionnelles entre les traits de personnalit des enfants et les attitudes parentales de leur mre mesurs deux reprises durant lenfance ( 6 et 7 ans), pour ensuite vrifier si les comportements perturbateurs des enfants mesurs ladolescence (15 ans) pouvaient tre prdits par les traits de personnalit et les attitudes parentales. Les donnes utilises proviennent dune tude longitudinale prospective de 1000 garons et 1000 filles valus plusieurs reprises de la maternelle ladolescence. Six traits de personnalit des enfants et deux attitudes parentales ont t valus par les mres 6 et 7 ans, alors que les diagnostics de troubles perturbateurs (trouble des conduites, trouble oppositionnel avec provocation, trouble de dficit de lattention/hyperactivit) ont t valus par les adolescents et les mres 15 ans. Afin de tester les hypothses de recherche, des analyses de cheminement ( path analysis ) multi-groupes bases sur la modlisation par quations structurales ont t utilises. Les rsultats ont confirm la prsence de relations bidirectionnelles entre les traits de personnalit de lenfant et les attitudes parentales durant lenfance. Toutefois, peu de relations taient significatives et celles qui ltaient taient de faible magnitude. Les modles multi-groupes ont par ailleurs confirm la prsence de relations bidirectionnelles diffrentes selon le sexe. En ce qui concerne la prdiction des comportements perturbateurs, de faon gnrale, surtout les traits de personnalit et les attitudes parentales 6 ans (plutt qu 7 ans) ont permis de les prdire. Nanmoins, peu de relations prdictives se sont avres significatives. En somme, cette tude est une des rares avoir dmontr la prsence de relations bidirectionnelles entre la personnalit de lenfant et les attitudes parentales avec des donnes longitudinales. Ces rsultats pourraient avoir des implications thoriques pour les modles explicatifs des comportements perturbateurs, de mme que des implications pratiques pour le dpistage des enfants risque.

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Malgr des annes de recherches sur la douleur et les incapacits chroniques, peu de conclusions claires mergent quant aux facteurs de risque les plus pertinents. La majorit des auteurs sentendent toutefois sur un fait, les troubles musculo-squelettiques et ladaptation leurs nombreuses consquences est un processus complexe, multidimensionnel et dtermin par linteraction de facteurs biopsychosociaux. Deux articles sont prsents avec comme objectifs gnraux didentifier les dterminants importants de lajustement un trouble musculo-squelettique. Le premier article consiste en une recension des crits systmatique visant rsumer tous les facteurs pronostiques biopsychosociaux de lajustement multidimensionnel aux troubles musculo-squelettiques et examinant leur pertinence dterminer ces divers indicateurs dajustement, principalement la participation au travail, les limitations fonctionnelles, la douleur, la qualit de la vie, la dtresse psychologique et la rechute. Les 105 tudes prospectives recenses et correspondant aux critres dinclusion et dexclusion ont t analyss et chaque association significative a t rsume. Par la suite, 68 tudes qui ont inclus des facteurs sociodmographiques, biologiques, psychologiques et sociaux ont t analyses sparment. Leur qualit mthodologique a t value, un niveau dvidence a par la suite t tabli pour chaque association entre les facteurs de risque et les diverses variables de rsultats. Les divergences dans ces associations entre les diffrentes phases de chronicit ont galement t identifies. Un niveau dvidence leve a t dcouvert concernant le rle des attentes de rtablissement, certaines pratiques de gestion intgres de lincapacit, les stratgies dadaptation (coping), la somatisation, la comorbidit, la dure de lpisode symptomatique et un niveau modr dvidence a t dcouvert pour les comportements de douleur. Lorsque vient le temps de prdire les divers indicateurs dajustement de sujets souffrant de troubles musculo-squelettiques, chacun tend tre associ des facteurs de risque diffrents. Peu de diffrences ont t releves lorsque les phases de chronicit ont t prises en compte. Ces rsultats confirment la nature biopsychosociale de lajustement aux troubles musculo-squelettiques bien que les facteurs psychosociaux semblent tre prdominants. Le second article est une tude prospective avec un suivi de 2 et 8 mois. Elle a t mene auprs de 62 travailleurs accidents, principalement en phase de chronicit et prestataires dindemnits de revenu de la CSST (Commission en Sant et Scurit du Travail du Qubec). Lobjectif de cette tude tait didentifier les dterminants de lengagement actif dans un processus de retour a travail par opposition lincapacit chronique, tout en adoptant une approche biopsychosociale. Cet objectif a t poursuivi en faisant ltude, dune part, de la pertinence de facteurs de risque ayant dj fait lobjet dtudes mais pour lesquelles aucun consensus nest atteint quant leur utilit prdictive et dautre part, de certains facteurs de risque ngligs, voire, mme omis de ce domaine de recherche. Suite des analyses multivaries, le genre, les attentes de rtablissement en terme de capacit retourner au travail et limportance du travail ont t identifis comme des dterminants de lincapacit chronique lie au travail. Aprs 8 mois, lge, la consolidation mdicale, les symptmes traumatiques, le support au travail et limportance du travail ont t galement identifis comme des dterminants dincapacit chronique lie au travail. Ces rsultats dmontrent limportance daborder ltude de lincapacit chronique et de la rinsertion professionnelle selon une perspective multidimensionnelle. Ces rsultats corroborent galement les conclusions de notre recension des crits, puisque les facteurs psychosociaux ont t identifis comme tant des dterminants importants dans cette tude.

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Le fardeau vasculaire (prsence de maladies vasculaires et/ou crbrovasculaires) est associ une augmentation des troubles cognitifs chez les personnes ges, ainsi qu un plus haut risque de dmence vasculaire (DV) et de dmence de type Alzheimer (DTA). Un nombre restreint de travaux a port sur limpact du fardeau vasculaire sur la cognition des personnes avec trouble cognitif lger (TCL). Pourtant, les personnes avec TCL reprsentent une population dintrt puisquelles sont haut risque dvoluer vers une dmence. Cette thse comprend trois articles de revue qui visent exposer les connaissances entourant la sant vasculaire et la cognition des personnes ges et trois articles empiriques (Chapitres 5, 6, 7). La premire tude empirique traite de limpact du fardeau vasculaire sur la cognition des personnes TCL et a comme objectif de spcifier quelles fonctions cognitives sont affectes par le fardeau vasculaire et dans quelle mesure le fardeau vasculaire influence lhtrognit des TCL (Chapitre 5). Dans le cadre de la deuxime tude, nous avons examin lintgrit des processus stratgiques et non stratgiques de mmorisation des TCL avec et sans fardeau vasculaire, afin dvaluer si ces processus diffrent quantitativement et qualitativement entre ces deux groupes (Chapitre 6). Enfin, dans la troisime tude nous avons valu les capacits dassociation (binding) ainsi que la rsistance linterfrence des personnes TCL, les liens entre ces processus mnsiques et diffrents marqueurs crbraux en plus des facteurs permettant de prdire lvolution vers une dmence (Chapitre 7). Les rsultats prsents dans cette thse appuient lhypothse selon laquelle le fardeau vasculaire influence le profil cognitif des TCL. Dans un premier temps, nous avons montr que le fardeau vasculaire est associ une atteinte excutive plus importante chez les TCL (Chapitre 5). De plus, nos rsultats suggrent que le fardeau vasculaire influence la classification clinique de ces derniers, puisque ceux dont le fardeau est lev rpondent davantage aux critres de TCL amnestique domaine multiple (trouble de mmoire plus au moins un autre dficit cognitif) tandis que ceux sans fardeau rpondent davantage aux critres de TCL amnestique domaine unique (trouble isol de la mmoire). Dans un deuxime temps, nous avons montr des diffrences dans la nature des processus mnsiques atteints chez les TCL avec et sans fardeau vasculaire (Chapitre 6). Alors que les premiers prsentent une atteinte prdominante des processus stratgiques de mmorisation, les seconds prsentent une atteinte des processus stratgiques et non stratgiques de mmorisation. Lorsque seuls les rsultats des TCL ayant volu vers une dmence sont analyss, le patron datteinte est similaire puisque les TCL vasculaires sont quantitativement moins touchs que les TCL non-vasculaires au niveau des processus non-stratgiques de mmorisation. Enfin, tant les TCL qui progressent vers une dmence que les TCL qui restent stables aprs un suivi de trois ans prouvent tous des difficults de mmoire associative et sont sensibles linterfrence proactive (Chapitre 7). De plus, le fardeau vasculaire est associ la sensibilit linterfrence alors que le volume hippocampique est associ aux difficults de mmoire associative. Enfin, nos rsultats indiquent que les TCL qui prouvent des difficults de mmoire associative sont plus risque dvoluer vers une dmence que les TCL ne prsentant pas ces mmes difficults. De faon globale, les rsultats de cette thse rvlent que le fardeau vasculaire joue un rle important dans lhtrognit des TCL.

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Bien que les troubles cognitifs soient un aspect essentiel de la schizophrnie, le dysfonctionnement des systmes motionnels y est galement considr comme un lment trs important de cette maladie dautant plus que plusieurs rgions du cerveau sont concernes par la rgulation motionnelle. Le principal objectif du prsent travail tait dexplorer, en imagerie par rsonnance magntique fonctionnelle (IRMf), leffet de la ziprasidone sur les diffrentes rponses neuronales laffichage de stimuli motionnels au niveau de la rgion prfrontale,particulirement dans le cortex cingulaire antrieur [CCA], le cortex orbito-frontal [COF] et le cortex prfrontal dorso-latral [CPFDL]. Nous avons examin les activations crbrales, chez des patients souffrants de schizophrnie avant et aprs mdication la ziprasidone, en leur prsentant des sries dimages motionnellement charges (ngatives, neutres et positives) associes diffrentes instructions quand aux types dimages quils devaient slectionner (ngatives,neutres et positives). Nous avons analys les diffrents changements dactivation (avant et aprs mdication) essentiellement pour les valences extrmes des stimuli (positives et ngatives), ensuite nous avons regard leffet du type dinstruction sur ces changements. Lchantillon comprenait 13 patients atteints de schizophrnie et 15 tmoins sains. Nous avons galement effectu une valuation clinique des symptmes dpressifs, positifs et ngatifs de la maladie ainsi que des mesures biochimiques et de poids avant et aprs 16 semaines de mdication. Malgr labsence de changement significatif sur les mesures cliniques (PANSS et Dpression) avant et aprs une moyenne de 14.3 semaines de mdication la ziprasidone, plusieurs rgions prfrontales (CCA, COF, CPDL) ont sensiblement accru leur rponse aux stimuli positifs par rapport aux stimuli ngatifs. En outre, dans les rgions habituellement impliques dans le contrle cognitif (CCA et CPFDL), cette tendance s'est accentue lorsque les patients ont t invits ne slectionner que les stimuli ngatifs (effet du type dinstruction). Nous avons galement trouv plusieurs similitudes dans le fonctionnement prfrontal ( la fois dans le volume et la force d'activation) entre les contrles sains et les patients aprs mdication en tenant compte du type dinstruction plus que de la valence motionnelle des images. Pour conclure, les rsultats de la prsente tude suggrent que le traitement antipsychotique avec la ziprasidone amliore le fonctionnement cognitif li au traitement de l'information motionnelle dans le cortex prfrontal chez les patients souffrant de schizophrnie. tant donn le mcanisme d'action neuro-pharmacologique de la ziprasidone (plus d'affinit pour la srotonine que pour les rcepteurs de la dopamine dans le cortex prfrontal), nous pensons que nos rsultats dmontrent que le contrle cognitif et la rgulation des ractions face des stimuli motionnellement chargs dans la schizophrnie sont lis une plus forte concentration de dopamine dans les voies prfrontales.

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Le biais de confusion est un dfi majeur des tudes observationnelles, surtout s'ils sont induits par des caractristiques difficiles, voire impossibles, mesurer dans les banques de donnes administratives de soins de sant. Un des biais de confusion souvent prsents dans les tudes pharmacopidmiologiques est la prescription slective (en anglais prescription channeling ), qui se manifeste lorsque le choix du traitement dpend de l'tat de sant du patient et/ou de son exprience antrieure avec diverses options thrapeutiques. Parmi les mthodes de contrle de ce biais, on retrouve le score de comorbidit, qui caractrise l'tat de sant d'un patient partir de mdicaments dlivrs ou de diagnostics mdicaux rapports dans les donnes de facturations des mdecins. La performance des scores de comorbidit fait cependant l'objet de controverses car elle semble varier de faon importante selon la population d'intrt. Les objectifs de cette thse taient de dvelopper, valider, et comparer les performances de deux scores de comorbidit (un qui prdit le dcs et lautre qui prdit linstitutionnalisation), dvelopps partir des banques de services pharmaceutiques de la Rgie de l'assurance-maladie du Qubec (RAMQ) pour leur utilisation dans la population ge. Cette thse vise galement dterminer si l'inclusion de caractristiques non rapportes ou peu valides dans les banques de donnes administratives (caractristiques socio-dmographiques, troubles mentaux ou du sommeil), amliore la performance des scores de comorbidit dans la population ge. Une tude cas-tmoins intra-cohorte fut ralise. La cohorte source consistait en un chantillon alatoire de 87 389 personnes ges vivant domicile, rpartie en une cohorte de dveloppement (n=61 172; 70%) et une cohorte de validation (n=26 217; 30%). Les donnes ont t obtenues partir des banques de donnes de la RAMQ. Pour tre inclus dans ltude, les sujets devaient tre gs de 66 ans et plus, et tre membres du rgime public d'assurance-mdicaments du Qubec entre le 1er janvier 2000 et le 31 dcembre 2009. Les scores ont t dvelopps partir de la mthode du Framingham Heart Study, et leur performance value par la c-statistique et laire sous les courbes Receiver Operating Curves . Pour le dernier objectif qui est de documenter limpact de lajout de variables non-mesures ou peu valides dans les banques de donnes au score de comorbidit dvelopp, une tude de cohorte prospective (2005-2008) a t ralise. La population l'tude, de mme que les donnes, sont issues de l'tude sur la Sant des Ans (n=1 494). Les variables d'intrt incluaient statut marital, soutien social, prsence de troubles de sant mentale ainsi que troubles du sommeil. Tel que dcrit dans l'article 1, le Geriatric Comorbidity Score (GCS) bas sur le dcs, a t dvelopp et a prsent une bonne performance (c-statistique=0.75; IC95% 0.73-0.78). Cette performance s'est avre suprieure celle du Chronic Disease Score (CDS) lorsqu'appliqu dans la population l'tude (c-statistique du CDS : 0.47; IC 95%: 0.45-0.49). Une revue de littrature exhaustive a montr que les facteurs associs au dcs taient trs diffrents de ceux associs linstitutionnalisation, justifiant ainsi le dveloppement d'un score spcifique pour prdire le risque d'institutionnalisation. La performance de ce dernier s'est avre non statistiquement diffrente de celle du score de dcs (c-statistique institutionnalisation : 0.79 IC95% 0.77-0.81). L'inclusion de variables non rapportes dans les banques de donnes administratives n'a amlior que de 11% la performance du score de dcs; le statut marital et le soutien social ayant le plus contribu l'amlioration observe. En conclusion, de cette thse, sont issues trois contributions majeures. D'une part, il a t dmontr que la performance des scores de comorbidit bass sur le dcs dpend de la population cible, d'o l'intrt du Geriatric Comorbidity Score, qui fut dvelopp pour la population ge vivant domicile. D'autre part, les mdicaments associs au risque d'institutionnalisation diffrent de ceux associs au risque de dcs dans la population g, justifiant ainsi le dveloppement de deux scores distincts. Cependant, les performances des deux scores sont semblables. Enfin, les rsultats indiquent que, dans la population ge, l'absence de certaines caractristiques ne compromet pas de faon importante la performance des scores de comorbidit dtermins partir de banques de donnes d'ordonnances. Par consquent, les scores de comorbidit demeurent un outil de recherche important pour les tudes observationnelles.