93 resultados para Matti Klinge (et al.)


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Parce quâil est notamment lié à des facteurs de réussite scolaire et dâadaptation sociale (Eccles & Roeser, 2009; Finn, 1989; Janosz, Georges, & Parent, 1998), le sentiment dâappartenance des élèves est considéré comme étant un élément de première instance qui doit dâêtre développé et maintenu par les professionnels de lâéducation (MELS, 2012). L'objectif général visait à approfondir notre compréhension du sentiment dâappartenance à lâécole. Pour répondre à cet objectif général, trois articles de recherche distincts ont été élaborés. Le premier article présente une analyse conceptuelle visant à clarifier la compréhension du concept de sentiment dâappartenance à lâécole. La méthode conceptuelle privilégiée dans cet article est celle de Walker et Avant (2011). La recension des écrits et les référents empiriques répertoriés indiquent que ce concept est de nature multidimensionnelle. Lâanalyse des données indique quatre attributs définitionnels. Lâélève doit : (1) ressentir une émotion positive à lâégard du milieu scolaire; (2) entretenir des relations sociales de qualité avec les membres du milieu scolaire; (3) sâimpliquer activement dans les activités de la classe ou celles de lâécole; (4) percevoir une certaine synergie (harmonisation), voir même une similarité, avec les membres de son groupe. à la suite de cette étude permettant de mieux comprendre le sentiment dâappartenance à lâécole, le deuxième article visait à examiner la structure factorielle et l'invariance de lâinstrument de mesure du sentiment dâappartenance Psychological Sense of School Membership (PSSM) au regard du sexe des élèves. Cette étude a été menée chez un échantillon composé de 766 filles et de 391 garçons de troisième secondaire. Les analyses factorielles confirmatoires ont indiqué une structure à trois facteurs : (1) la qualité des relations entre les élèves; (2) la qualité des relations entre les élèves et lâenseignant; ainsi que (3) le sentiment dâacceptation par le milieu. Les analyses factorielles multigroupes ont indiqué pour leur part que le PSSM est un instrument invariant chez les filles et les garçons de troisième secondaire. Finalement, le troisième article a été mené chez un échantillon de 4166 élèves de niveau secondaire afin dâexaminer les processus psychologiques complexes sâopérant entre le sentiment dâappartenance et le rendement scolaire (Anderman & Freeman, 2004; Connell & et al., 1994; Roeser et al., 1996). Afin dâexaminer ces processus psychologiques, quatre hypothèses issues du modèle de Freeman-Anderman ont été validées par le biais dâanalyses acheminatoires : H1 Les affects positifs médiatisent partiellement et positivement lâeffet du sentiment dâappartenance sur lâengagement comportemental; H2 Les affects positifs médiatisent partiellement et positivement lâeffet du sentiment dâappartenance sur lâengagement affectif; H3 Les affects positifs médiatisent partiellement et positivement lâeffet du sentiment dâappartenance sur lâengagement cognitif; H4 Les engagements affectif, cognitif et comportemental médiatisent partiellement et positivement lâeffet du sentiment dâappartenance sur le rendement scolaire. Nos résultats appuient partiellement la première hypothèse de recherche tout en soutenant les hypothèses deux, trois et quatre. Spécifiquement, la relation entre le sentiment dâappartenance et lâengagement émotionnel montre davantage un effet direct quâun effet indirect (H2). Lâétude a produit des résultats similaires pour lâengagement cognitif (H3). Finalement, la relation entre le sentiment dâappartenance et le rendement scolaire indique un effet indirect plus grand quâun effet direct (H4). à la lumière de ces résultats, des recommandations à lâintention des professionnels de lâéducation sont offertes en guise de conclusion.

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La présente étude sâintéresse aux choix de filières de formation des filles comparées aux garçons. La présence des filles dans les filières de formation dans le domaine des sciences, de la technologie, du génie et de la mathématique (STGM) est moins importante que celle des garçons. Ce fait est documenté dans la plupart des pays industrialisés (OCDE, 2013). Les décideurs sont préoccupés par cette sous-représentation des filles et des femmes dans ces domaines et sâaffairent à comprendre le phénomène, dans le but dâagir pour changer la situation (Drouin et al., 2008; MCCCF, 2011). Or, les facteurs dâinfluence pour expliquer cet écart entre les garçons et les filles sont nombreux et ne font pas lâobjet dâun consensus dans la littérature (Ceci et al., 2009). Toutefois, plusieurs sâentendent pour dire que les mathématiques, importantes dans les profils de formation en STGM, et la façon dont les filles les perçoivent pourraient expliquer, en partie, leurs choix (Rowan-Kenyon et al., 2012 et Wang et al., 2013). Ces auteurs ont aussi suggéré que le contexte social et les croyances des filles au sujet des mathématiques seraient déterminants dans le processus de choix impliquant cette discipline. Un modèle théorique sociocognitif, inspiré par les travaux de Lent et al, (1994-2006), expliquant le processus de choix scolaires et professionnels a permis de conceptualiser les liens entre les déterminants socio-motivationnels spécifiques aux mathématiques. Lâobjectif général de la présente étude était de mieux documenter lâimportance des mathématiques dans les choix de filières de formation menant aux carrières en STGM. Spécifiquement, nous avons examiné les relations entre le rendement en mathématiques, la perception des élèves quant au contexte social (soutien des parents et enseignants), leurs attentes de réussite, la valeur quâils accordent aux mathématiques (sentiment dâautoefficacité, anxiété, perception de lâutilité et intérêt) et les choix de filières de formation générale après leur secondaire (sciences humaines sans mathématiques, sciences humaines avec mathématiques, sciences de la santé et sciences pures). Nous avons exploré les distinctions entre les filles et les garçons. Pour ce faire, 1129 élèves finissants ont été questionnés au sujet de leurs motivations en mathématiques et de leurs intentions de formation post-secondaire. Par la suite, une comparaison entre les 583 filles et les 543 garçons a été réalisée par des analyses de régression logistiques multinomiales. Les résultats montrent que plusieurs déterminants permettent de dégager des similitudes et des différences quant aux choix de filières de formation des filles et des garçons. Dâabord, il semble que pour la plupart des élèves, filles ou garçons, un rendement élevé et un important soutien des enseignants tel que perçu par les élèves à la fin du secondaire est davantage lié aux choix de filières en sciences pures et en sciences de la santé quâen sciences humaines avec ou sans mathématiques. Toutefois, le soutien des parents perçu est plus déterminant pour les filles qui choisissent les sciences de la santé que pour les garçons. Le soutien des enseignants perçu est plus déterminant pour les garçons qui choisissent les sciences humaines que pour les filles. Aussi, un faible sentiment dâautoefficacité en mathématiques serait associé au choix de filières en sciences humaines, alors quâune forte anxiété en mathématiques chez les filles serait associée aux filières en sciences de la santé. Pour les garçons, câest davantage lâintérêt en mathématiques qui est déterminant pour choisir la filière des sciences pures. La perception de lâutilité des mathématiques est déterminante à la fois pour les garçons et pour les filles qui choisissent les filières de sciences les menant à des carrières en STGM. En somme, nos résultats suggèrent que le soutien en mathématiques de la part des adultes significatifs, tel que perçu par les élèves, est moins prépondérant que les attentes de réussite (sentiment dâautoefficacité et anxiété) et la valeur accordée aux mathématiques (intérêt et utilité perçue) pour comparer les garçons et les filles dans leurs choix de filières. à la lumière des résultats obtenus, il nous semble que lâimplantation de mesures, dans les milieux scolaires, pour renforcer le sentiment dâautoefficacité des jeunes filles en mathématiques et surtout pour diminuer leur taux dâanxiété dans cette matière serait une voie prometteuse pour atteindre la parité entre les garçons et les filles dans les filières en STGM.

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L'objectif de ce texte est de faire le point sur la controverse soulevée par Wakefield et ses collaborateurs concernant l'effet du vaccin RRO à titre de déclencheur éventuel d'une forme d'autisme. Après avoir présenté les travaux de Wakefield et al., les auteurs montrent que les recherches effectuées dans plusieurs pays mettent en évidence que l'hypothèse du lien entre le vaccin RRO et l'autisme n'est nullement fondée. La présentation de l'ensemble des résultats débouche sur une discussion comprenant trois volets: la nature de l'augmentation du nombre de cas d'autisme au cours des dernières années, la méthodologie utilisée pour vérifier l'hypothèse du lien vaccin RRO et autisme et les enjeux éthiques d'une telle controverse.