102 resultados para FILIGRANES. Fleur de lis sur écu polonais et contremarque D.
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Cette tude se penche sur les reprsentations des Nerlandais vhicules par les chroniques missionnaires crites par les religieux franais de passage aux Antilles et sur la Cte Sauvage sud-amricaine au XVIIe sicle et au dbut du XVIIIe sicle. En reprant et en analysant lvolution de ces reprsentations, il appert que laltrit nerlandaise tait, entre 1640 et 1670, laltrit europenne que les chroniqueurs religieux mettaient avantageusement de lavant comme modle de russite conomique et colonial pour modeler lentreprise de colonisation franaise aux Antilles. Cest notamment le cas des crits du dominicain Jean-Baptiste du Tertre (1654, 1667-1671), missionnaire bien au fait de laltrit nerlandaise. Cependant, avec la marginalisation de la prsence nerlandaise dans les Petites Antilles la fin du xviie sicle, lexamen de la chronique de Jean-Baptiste Labat (1722) rvle que laltrit nerlandaise a t remplace par laltrit anglaise lorsquil sagit de proposer un modle de russite conomique et colonial aux Franais.
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La version integrale de cette these est disponible uniquement pour consultation individuelle a la Bibliotheque de musique de lUniversite de Montreal (www.bib.umontreal.ca/MU).
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La majorit des adolescents qubcois auront consomm une substance psychoactive avant la fin de leurs tudes secondaires. Parmi les facteurs ayant une influence sur cette consommation, on retrouve les normes sociales, dont les normes descriptives. Ce mmoire vise valuer limpact des normes descriptives du milieu scolaire sur les comportements dusage de cannabis chez les adolescents qubcois, ainsi que sur les mfaits attribus cette consommation. Cette tude examine les liens entre lcart de perception de prvalence de consommation de cannabis au sein dune cole et la consommation ainsi que les consquences attribues cet usage par les lves. De plus, elle examine le rle modrateur des carts de perception de la prvalence de consommation sur la progression de la consommation, ainsi que sur le lien entre la consommation de cannabis en secondaire 4 et des consquences attribues cette consommation un an plus tard. Provenant de la Stratgie dIntervention Agir Autrement, lchantillon de cette tude est constitu de 1601 lves suivis de secondaire 2 secondaire 5. Des analyses de rgression logistique multinomiale ont t conduites et ont montr que plus les lves surestiment la prvalence de consommation de cannabis au sein de leur cole, plus ils ont de chance de consommer du cannabis et dattribuer des consquences ngatives leur consommation un an plus tard. Les rsultats ont galement montr un effet modrateur positif de lcart de perception de la prvalence sur la progression de la consommation de cannabis de secondaire 4 5, spcifiquement chez les lves ayant une faible consommation en secondaire 4. Finalement, les rsultats ont montr un deuxime effet modrateur de lcart de perception de prvalence, celui-ci sur le lien entre la consommation de cannabis en secondaire 4 et lattribution de consquences ngatives cette consommation un an plus tard. Prcisment, les lves ayant une faible consommation et qui surestiment la prvalence de consommation de cannabis au sein de leur cole auront plus de chance dattribuer plusieurs mfaits leur consommation en secondaire 5 que den attribuer aucun. Par contre, les lves ayant une consommation de cannabis leve en secondaire 4 ne rapportent pas plus ni moins de consquences selon leur estimation de prvalence. Les implications de ces rsultats sont discutes.
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Ce mmoire propose une analyse du rle quexerce le collectionneur dart, un acteur ayant une capacit accrue agir concrtement sur une part importante du monde artistique. La capacit des collectionneurs agir comme mcnes pour certains artistes, acheter leurs uvres, les vendre, les exposer, sont autant dactions qui ont un impact direct sur la carrire des artistes. Plus le collectionneur est reconnu comme une instance capable de lgitimer le travail dun artiste, plus il peut voir sa sphre dinfluence devenir importante. Pour adquatement saisir les effets quont ces actions sur lentiret du monde artistique, nous avons choisi de prendre comme objet dtude une figure particulire qui exemplifie le mga-collectionneur, Charles Saatchi. En assumant lui-mme, tour--tour, plusieurs rles dans le monde de lart, il est reconnu comme un agent apte reconnatre la lgitimit d'une proposition artistique. La premire partie de ce mmoire nous permet d'observer l'laboration d'une vritable tradition du collectionnement et ses principaux acteurs derrire celle-ci. Dans un deuxime temps, le mmoire prsente les thories qui expliquent l'avnement du pouvoir prpondrant reconnu au mga-collectionneur. Sont ainsi observs les principes de coopration, propres aux mondes de l'art , ainsi que les phnomnes de mdiation. Finalement, nous tudions, dcrivons et dfinissons les actions et les interactions des divers acteurs et agents qui participent au rseau dont Saatchi est le centre afin de cerner la place quil occupe dans le champ culturel, donc sa propre lgitimit et sa capacit reconnatre et consacrer dautres acteurs.
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La prsente thse explore limpact des diffrences culturelles au travail sur lintgration et la sant des travailleurs trangers. Les diffrences culturelles sont values selon le concept de distance culturelle entre les dimensions culturelles identifies par Hofstede, lintgration selon le concept dacculturation, et la sant selon le concept de sant psychologique au travail. Les ressources personnelles des immigrants (proactivit, optimisme et rsilience) sont galement tudies. La recherche a t effectue dans deux centres dappels dune importante cooprative financire qubcoise. Lchantillon se compose de 100 immigrants de premire gnration de Montral. Les rsultats de ltude mettent en avant les impacts significatifs mais modrs des diffrences culturelles sur la sant psychologique au travail, sur le style dacculturation adopt au travail et sur limportance des ressources personnelles (rsilience) pour lacculturation et la sant psychologique des travailleurs trangers. De fortes diffrences culturelles engendreraient davantage de bien-tre psychologique au travail et influenceraient ladoption dun style dacculturation intgratif. La rsilience serait aussi une ressource personnelle non ngligeable pour la sant de limmigrant. Ces rsultats soulignent par ailleurs le rle particulier de la sphre du travail pour les travailleurs trangers, la documentation scientifique appuyant lide que le monde du travail aurait un impact significatif sur leur sant psychologique. Les limites de la recherche, des suggestions damlioration ainsi que des pistes dactions sont galement proposes.
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Les travaux effectus dans le cadre de cette thse de doctorat avaient pour but de mettre au point des nouvelles formulations dantifongiques sous forme de nanoparticules polymriques (NP) en vue damliorer lefficacit et la spcificit des traitements antifongiques sur des souches sensibles ou rsistantes de Candida spp, dAspergillus spp et des souches de Candida albicans formant du biofilm. Dans la premire partie de ce travail, nous avons synthtis et caractris un polymre base de polyester-co-polyther branch avec du poly(thylne glycol) (PEG-g-PLA). En plus dtre original et innovant, ce co-polymre a lavantage dtre non-toxique et de possder des caractristiques de libration prolonge. Trois antifongiques couramment utiliss en clinique et prsentant une biodisponibilit non optimale ont t choisis, soient deux azols, le voriconazole (VRZ) et litraconazole (ITZ) et un polyne, lamphotricine B (AMB). Ces principes actifs (PA), en plus des problmes dadministration, prsentent aussi dimportants problmes de toxicit. Des NP polymriques encapsulant ces PA ont t prpares par une technique dmulsion huile-dans-leau (H/E) suivie dvaporation de solvant. Une fois fabriques, les NP ont t caractrises et des particules de denviron 200 nm de diamtre ont t obtenues. Les NP ont t conues pour avoir une structure coeur/couronne avec un coeur constitu de polymre hydrophobe (PLA) et une couronne hydrophile de PEG. Une faible efficacit de chargement (1,3% m/m) a t obtenue pour la formulation VRZ encapsul dans des NP (NP/VRZ). Toutefois, la formulation AMB encapsule dans des NP (NP/AMB) a montr des taux de chargement satisfaisants (25,3% m/m). En effet, le caractre hydrophobe du PLA a assur une bonne affinit avec les PA hydrophobes, particulirement lAMB qui est le plus hydrophobe des agents slectionns. Les tudes de libration contrle ont montr un relargage des PA sur plusieurs jours. La formulation NP/AMB a t teste sur un impacteur en cascade, un modle in vitro de poumon et a permis de dmontrer le potentiel de cette formulation tre administre efficacement par voie pulmonaire. En effet, les rsultats sur limpacteur en cascade ont montr que la majorit de la formulation sest retrouve ltage de collecte correspondant au niveau bronchique, endroit o se situent majoritairement les infections fongiques pulmonaires. Dans la deuxime partie de ces travaux, nous avons test les nouvelles formulations dantifongiques sur des souches planctoniques de Candida spp., dAspergillus spp. et des souches de Candida albicans formant du biofilm selon les procdures standardises du National Committee for Clinical Laboratory Standards (NCCLS). Les souches choisies ont dmontr des rsistances aux azols et aux polynes. Les tudes defficacit in vitro ont permis de prouver hors de tout doute que les nouvelles formulations offrent une efficacit nettement amliore compare lagent antifongique libre. Pour mettre en lumire si lamlioration de lefficacit antifongique tait due une internalisation des NP, nous avons valu le comportement des NP avec les cellules de champignons. Nous avons procd des tudes qualitatives de microscopie de fluorescence sur des NP marques avec de la rhodamine (Rh). Tel quattendu, les NP ont montr une localisation intracellulaire. Pour exclure la possibilit dune simple adhsion des NP la surface des levures, nous avons aussi confirm leur internalisation en microscopie confocale de fluorescence. Il est important de noter que peu dtudes ce jour ont mis laccent sur llaboration de nouvelles formulations dantifongiques base de polymres non toxiques destines aux traitements des mycoses, donnant ainsi une grande valeur et originalit aux travaux effectus dans cette thse. Les rsultats probants obtenus ouvrent la voie vers une nouvelle approche pour contourner les problmes de rsistances fongiques, un problme de plus en plus important dans le domaine de linfectiologie.
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Mon mmoire de matrise a t ralis dans le cadre du projet Gnorem (www.genorem.ca), un projet multidisciplinaire qui runit diffrents chercheurs de l'Universit de Montral et de l'Universit McGill dans le but d'amliorer les techniques utilises en bioremdiation. Dans le cadre de l'tude, des saules croissance rapide (Salix sp.) ont t utiliss comme plantes modles dans l'tude. Ainsi, 11 cultivars de saule ont t suivis afin de dterminer leur potentiel produire un bon rendement de biomasse, tolrer des conditions de stress svre caus par la prsence de HAPs (hydrocarbures aromatiques polycycliques) , BPCs (biphnyles polychlors) et d'hydrocarbures ptroliers C10-C50. L'exprimentation consistait en une plantation de saule forte densit qui a t mise en place en 2011 sur le site d'une ancienne industrie de ptrochimie Varennes, dans le sud du Qubec. Les boutures des gnotypes slectionns ont t plantes sur une superficie d'environ 5000 m2. Les plantes ont t suivies pendant les deux saisons de croissance suivant le recpage et une srie de paramtres de croissance et de mesures physiologiques ont t rcolts (surface foliaire, taux de chlorophylle, conductance stomatique et statut nutritionnel) dans le but d'valuer et de comparer les performances de chaque gnotype sur un sol pollu. Les analyses statistiques ont dmontr que le cultivar S. miyabeana (SX61) tait le meilleur producteur de biomasse sur le site contamin, tandis que S. nigra (S05) et S. acutifolia (S54) prsentaient la meilleure capacit photosynthtique. S. dasyclados (SV1), S. purpurea (Fish Creek) et S. caprea (S365) ont sembl particulirement affects par la prsence de contaminants. La capacit d'tablissement et la croissance de S. nigra (S05), S. eriocephala (S25) and S. purpurea x S. miyabeana (Millbrook) indiquent une tolrance globale suprieure la pollution . Cette analyse comparative des diffrentes rponses physiologiques des saules cultivs sur un sol contamin pourra guider le processus de slection de plantes et les techniques de bioremdiation dans les futurs projets de phytoremdiation.
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La musique est universelle et le chant est le moyen dexpression musicale le plus accessible tous. Les enfants chantent spontanment entre un an et un an et demi (Ostwald, 1973). Pourtant, le dveloppement de cette habilet est trs peu tudi en neuropsychologie et ce, malgr le fait quelle reprsente une immense source dinformations sur le traitement de la musique par le cerveau. Les tudes proposes ici visaient mieux comprendre le dveloppement normal et pathologique des fonctions perceptives et vocales. Dans un premier temps, une tude sur le chant normal chez les enfants de 6 11 ans est prsente. Le dveloppement du chant de 79 enfants dge scolaire y est analys de manire systmatique et objective. Cette tude se penche plus particulirement sur linfluence de lge ainsi que dautres facteurs (le genre, la perception musicale, la prsence de paroles et la prsence dun accompagnement vocal) sur la qualit du chant. Les jeunes participants ont chant une chanson familire dans diffrentes conditions, soit avec et sans paroles, aprs un modle ainsi qu lunisson avec ce dernier. Suite lanalyse acoustique des performances, diffrentes variables mlodiques et rythmiques telles que le nombre derreurs dintervalles, le nombre derreurs de contours, la taille des dviations dintervalles, le nombre derreurs rythmiques, la taille des dviations temporelles et le tempo, ont t calculs. Les rsultats montrent que certaines habilets de base lies au chant se dveloppent toujours aprs 6 ans. Toutefois, le rythme est matris plus tt, et les enfants dges scolaires russissent parfois mieux que les adultes sur le plan rythmique. De plus, il est plus difficile pour les enfants de chanter avec des ii paroles que sur une syllabe et chanter lunisson reprsente un dfi plus grand que chanter aprs un modle. Par ailleurs, le nombre derreurs de contours, dintervalles et de rythme, de mme que la taille des erreurs rythmiques, sont lis nos mesures de perception musicale. La seconde tude prsente le premier cas document damusie congnitale chez lenfant. Elle implique lanalyse de la perception musicale et du chant dune fillette de 10 ans nous ayant t rfre par son directeur de chorale. De svres dficits ont t relevs chez elle et un diagnostic damusie congnitale fut pos. En effet, ses rsultats aux tests visant valuer sa perception musicale indiquent dimportantes difficults tant sur le plan de la discrimination des diffrences mlodiques et rythmiques, quau niveau de la mmoire des mlodies. La fillette prsente des lacunes claires quant la perception des fines diffrences de hauteurs. Lanalyse des rponses crbrales en potentiels voqus suggre que lenfant souffre de dficits situs tt au cours des processus de traitement auditif, tel que dmontr par labsence de ngativit de discordance (MMN). Le chant de la jeune fille est lui aussi dficitaire, particulirement en ce qui concerne le nombre derreurs dintervalles et leurs tailles. En conclusion, nos tudes montrent que les aptitudes pour le chant sont toujours en dveloppement au cours des premires annes de scolarisation. Ce dveloppement peut tre entrav par la prsence dun dficit li spcifiquement la perception musicale. Pour la premire fois, lamusie congnitale, sera dcrite chez lenfant.
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Essai doctoral prsent la Facult des Arts et des Sciences Humaines en vue de l'obtention du grade de doctorat en psychologie clinique (D.Psy)
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Lexercice en immersion dans l'eau peut gnrer des rponses hmodynamiques et cardiorespiratoires diffrentes celles de lexercice sur terraine sec. Cependant, aucune tude na compar ces rponses sur vlo aquatique (VA) celles sur vlo sur terrain sec (VS) une mme puissance mcanique externe (Pext). cet gard, le premier travail de cette thse visait, dabord, trouver les quivalences de Pext lors du pdalage sur VA en immersion la poitrine par rapport au VS au laboratoire, en considrant que cela restait non dtermin ce jour. Une quation de mcanique des fluides fut utilise pour calculer la force dploye pour le systme de pdalage (pales, leviers, pdales) et des jambes chaque tour de pdale. Ensuite, cette force totale a t multiplie par la vitesse de pdalage pour estimer la Pext sur VA. Ayant trouv les quivalences de Pext sur VA et VS, nous nous sommes fixs comme objectif dans la deuxime tude de comparer les rponses hmodynamiques et cardiorespiratoires lors d'un exercice maximal progressif sur VS par rapport au VA une mme Pext. Les rsultats ont montr que le VO2 (p<0.0001) et la diffrence artrio-veineuse (C(a-v)O2) (p<0.0001) taient diminus lors de lexercice sur VA comparativement celui sur VS. Parmi les variables hmodynamiques, le volume djection systolique (VES) (p0.05) et le dbit cardiaque (Qc) (p0.05) taient plus levs sur VA. En plus, on nota une diminution significative de la frquence cardiaque (FC) (p0.05). tant donn qu une mme Pext les rponses physiologiques sont diffrentes sur VA par rapport celles sur VS, nous avons effectu une troisime tude pour tablir la relation entre les diffrentes expressions de l'intensit relative de l'exercice (% du VO2max,% de la FCmax,% du VO2 de rserve (% de VO2R) et % de la FC rserve (% FCR)). Les rsultats ont dmontr que la relation % FCR vs % VO2R tait la plus corrle (rgression linaire) et la plus proche de la ligne didentit. Ces rsultats pourraient aider mieux prescrire et contrler lintensit de l'exercice sur VA pour des sujets sains. Finalement, une dernire tude comparant la ractivation parasympathique aprs un exercice maximal incrmental effectu sur VA et VS en immersion au niveau de la poitrine a montr que la ractivation parasympathique court terme tait plus prdominante sur VA (i,e. t, delta 10 delta 60 et T30, p<0.05). Cela suggrait, quaprs un exercice maximal sur VA, la ractivation parasympathique court terme tait acclre par rapport celle aprs l'effort maximal sur VS chez de jeunes sujets sains. En conclusion, nous proposons une mthode de calcul de la puissance mcanique externe sur VA en fonction de la cadence de pdalage. Nous avons dmontr que pendant lexercice sur VA les rponses hmodynamiques et cardiorespiratoires sont diffrentes de celles sur VS une mme Pext et nous proposons des quations pour le calcul du VO2 dans leau ainsi quune mthode pour la prescription et le contrle de lexercice sur VA. Finalement, la ractivation parasympathique court terme sest trouve acclre aprs un effort maximal incrmental sur VA comparativement celle sur VS.
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Les impacts des changements climatiques sur la population sont nombreux et ont t relativement bien documents, ce qui nest pas le cas de ces impacts sur la sant et la sécurit des travailleurs. Lobjectif de cette thse est de documenter les effets ngatifs des changements climatiques sur la sant et la sécurit des travailleurs dans une rgion dun pays industrialis climat tempr, comme le Qubec. Pour y arriver, deux approches ont t utilises : a) les dangers et les effets sanitaires ont t identifis par une revue de la littrature valide par des experts nationaux et internationaux, et des priorits de recherche ont t tablies laide dune mthode de consultation itrative, b) des modles statistiques, utiles lestimation des impacts sanitaires des changements climatiques, ont t dvelopps pour apprcier les associations entre la survenue de lsions professionnelles et lexposition des travailleurs aux chaleurs estivales et lozone troposphrique, deux problmatiques proccupantes pour le Qubec. Le bilan des connaissances a mis en vidence cinq catgories de dangers pouvant affecter directement ou indirectement la sant et la sécurit des travailleurs au Qubec (vagues de chaleur, polluants de lair, rayonnements ultraviolets, vnements mtorologiques extrmes, maladies vectorielles transmissibles et zoonoses) et cinq conditions pouvant entraner des modifications dans lenvironnement de travail et pouvant ultimement affecter ngativement la sant et la sécurit des travailleurs (changements dans les mthodes agricoles et dlevage, altrations dans lindustrie de la pche, perturbations de lcosystme forestier, dgradation de lenvironnement bti et mergence de nouvelles industries vertes). Quant aux modlisations, elles suggrent que les indemnisations quotidiennes pour des maladies lies la chaleur et pour des accidents de travail augmentent avec les tempratures estivales, et que ces associations varient selon lge des travailleurs, le secteur industriel et la catgorie professionnelle (manuelle vs autre). Des associations positives statistiquement non significatives entre les indemnisations pour des atteintes respiratoires aigus et les concentrations dozone troposphrique ont aussi t observes. Dans lensemble, cette thse a permis de dgager douze pistes de recherche prioritaires pour le Qubec se rapportant lacquisition de connaissances, la surveillance pidmiologique et au dveloppement de mthodes dadaptation. Selon les rsultats de cette recherche, les intervenants en sant au travail et les dcideurs devraient dployer des efforts pour protger la sant et la sécurit des travailleurs et mettre en place des actions prventives en vue des changements climatiques.
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Le niveau de violence, tel que mesur par le taux dhomicide, varie beaucoup dun pays lautre. Dans certains pays, on note un taux de 0,5 par 100,000 habitants tandis que pour dautres, ce taux se situe autour de 50 par 100,000 habitants. Parmi les facteurs voqus dans la littrature scientifique pour expliquer cette variation, on retrouve des concepts tels que la pauvret, les ingalits et dautres facteurs sociaux, conomiques ou dmographiques. Or, il y a relativement peu dtudes qui examinent le rle ventuel de la qualit du systme de justice sur lincidence de la violence. La prsente tude sintresse au rle de la corruption policire sur les variations du taux dhomicide entre les pays du monde. La corruption se dfinit comme le fait dagir contre son devoir. Dans le cadre de lactivit policire, la corruption peut prendre la forme dabus du pouvoir discrtionnaire, de recours des moyens illgaux ou dacceptation de rcompenses. Considrant que ces diffrentes formes de corruption policire ont pour principale consquence de crer des ingalits, il ne fait peu de doute que ce que font les policiers influence le taux de criminalit dun endroit donn. Cette tude tente donc de dterminer sil existe un lien entre le niveau de corruption policire et le niveau de violence, tel que mesur par le taux dhomicide pour 143 pays. Des analyses statistiques univaries et bivaries sont ralises afin de dterminer les indicateurs pertinents inclure dans les diffrents modles de rgression multiple. Les rsultats de nos analyses indiquent quune relation relativement forte et significative est retrouve entre la corruption policire et le taux dhomicide. De plus, les rsultats montrent que les ingalits influencent la corruption policire et que ces deux phnomnes influencent leur tour le taux dhomicide.
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La prsente tude se propose de dgager les significations successives quemprunte le fameux paradoxe socratique du mal involontaire dans luvre de Platon. Pour ce faire, notre propos se dclinera en trois principaux dveloppements : 1) le premier consistera clarifier le sens que recouvraient les catgories du volontaire et de linvolontaire dans lAntiquit, de manire viter toute confusion anachronique avec les acceptions modernes de ces mmes notions ; 2) le second tchera de mettre au jour le postulat anthropologique qui fonde chez Platon lide quaucun homme ne saurait agir mchamment de son plein gr ; 3) le troisime exposera tour de rle les trois grands dispositifs de disculpation qulabore Platon dans son uvre : les dispositifs de lme ignorante, de lme renverse et de lme malade. Nous montrerons ainsi comment Platon, rebours de la thodice chrtienne classique, cherche blanchir lhomme de toute implication morale vritable dans la gense causale de ses mauvaises actions.
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En 2011, cinq (5) cultivars de saules ont t slectionns pour leur rendement en biomasse. Ils ont t plants sur quatre sites de la province du Qubec et ont t maintenus selon le protocole de la culture intensive sur courtes rotations (CICR) afin de dterminer leur potentiel pour la bionergie dans des environnements contrasts. La composition et lanatomie du bois de ces cultivars ont t caractrises et compars en fonction des conditions environnementales caractristiques de chaque site. La hauteur et le diamtre la base des plantes diffrent selon les sites. Ainsi, les cultivars rpondent de faon spcifique aux conditions pdoclimatiques dans lesquelles ils sont cultivs. Leffet de lenvironnement na pas t mis en vidence sur la teneur en lignine des cultivars. Cependant, un effet gnotypique a pu tre constat soulignant limportance de la slectivit des cultivars. La densit du bois a tonnamment conserv la mme hirarchie gnotypique entre les sites. loppos, lanatomie du bois prsente des diffrences notamment au niveau des caractristiques des fibres et des vaisseaux. Une forte teneur en polyphnols ainsi que des fibres moins larges et des vaisseaux plus nombreux ont t observs sur le site dont le bois est le plus dense supposant leffet probable dun stress abiotique. De plus, deux fois plus de fibres glatineuses, fibres riches en cellulose, ont t identifies sur ce site montrant un intrt pour la production de biothanol.
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Le Canada consacre chaque anne des milliards en aide internationale. Selon le Ministre des affaires trangres, commerce et dveloppement, laide dploye en 2013 sest chiffre plus de 5,48 milliards de dollars. Dans chaque projet mis en uvre dans les pays en dveloppement, des ressources humaines donnent de leur temps et sefforcent de contribuer au renforcement des capacits des organisations locales. Ces projets sont des initiatives de coopration technique ou renferment des composantes de coopration technique; les personnes qui y sont affectes doivent accomplir de multiples tches, dont celle dagent de partage de connaissances. Cette thse explore ce phnomne en apportant un clairage sur les processus relationnels sous-jacents aux changes entre les personnes lies ces initiatives, soient les conseillers volontaires expatris et les membres des quipes locales qui accueillent de telles initiatives. Elle tend appuyer linfluence marque des relations interpersonnelles sur les rsultats de partage de connaissances, sauf que la confiance, elle seule, ne suffit pas pour atteindre des objectifs de dveloppement durable. Lanalyse des cas, sappuyant principalement sur des entrevues semi-diriges effectues Hati et au Sngal, nous permet daffirmer limportance de sattarder la capacit dassimilation dynamique des parties au partage, mais galement aux rles des gestionnaires des organismes partenaires locaux dans leur engagement raliser des mandats visant le partage de connaissances.
