48 resultados para Vermeulen, Jean (1895-1958)


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À la fin du 19e siècle, le Japon inaugure une politique expansionniste qu’il mène avec succès contre la Chine, puis la Russie et enfin l’Allemagne. De 1895 à 1923, les forces armées japonaises cumulent les victoires militaires impressionnantes et indéniables. Contre toute attente, cependant, Tokyo peine à convertir ces triomphes en un capital politique qui lui assurerait le statut de puissance tant convoité et une paix durable, proche de l’hégémonie régionale. Pour expliquer cet échec politique, il n’est pas à regarder vers la mise en œuvre de guerres de revanche menées par les vaincus. Ce sont plutôt étonnamment des puissances étrangères au conflit qui viennent brimer les aspirations stratégiques du Japon. Parce qu’ils sont inquiets des impacts de la montée en puissance du Japon, des pays neutres comme des nations alliées à Tokyo font obstacles à la pleine exploitation des victoires. Mêlant menaces militaires et manœuvres diplomatiques, certains pays européens et les États-Unis réussissent à contrer les ambitions impériales japonaises, à refuser l’obtention du statut de puissance et à contester la reconnaissance de l’égalité raciale. Par le biais d’une analyse du premier impérialisme japonais, notre étude veut démontrer que l’intervention d’une tierce partie, non impliquée dans la guerre, peut obliger le vainqueur à reconsidérer comment il compte profiter de ses tributs de guerre. Pour qu’un traité de paix soit durable, celui-ci ne peut prendre naissance sans égard du contexte général, sans égard des intérêts des principaux acteurs internationaux de l’époque.

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Pour Jean Duns Scot (1265/66-1308), tout ce qui n’est pas contradictoire par essence peut être réalisé (possibilité synchronique). Cet aspect du possible, largement documenté dans la littérature récente, s’explique par la théologie scotiste où Dieu pense tout ce dont l’essence n’est pas contradictoire et peut, par sa toute- puissance, immédiatement poser chacun de ces possibles dans l’existence. On découvre néanmoins un deuxième ordre du possible chez Scot : comme le passé est nécessaire en tant que réalisé, le critère de non-contradiction à l’existant déjà réalisé s’ajoute ainsi au critère de non-contradiction de l’essence du possible à être. J’aimerais ici montrer que, pour Scot, le possible n’est pas que non-contradiction de l’essence de l’étant à être, mais que ce qui a été réalisé est aussi fonction du possible dans la mesure où il pose l’ordre à respecter quant à ce qui peut encore advenir.

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Le présent article propose une réflexion sur les multiples dimensions du concept de rêverie et sur les conditions entourant l’expérience esthétique telles qu’elles apparaissent dans Les Rêveries du promeneur solitaire. En filigrane, nous tentons également de positionner ce recueil dans la philosophie esthétique du siècle de Lumières. Au fond, la thèse centrale ici est que chez Rousseau la contemplation de la nature devient, dans les bonnes conditions, une expérience esthétique où l’imagination transpose l’esprit dans un état qui s’approche du mysticisme.