49 resultados para Treillis de Galois (concept)
Resumo:
Le discours qui sera proposé dans ces pages relève d'une idée particulière de ce que signifie « théorie ». Ma façon d'aborder la notion de « virtuel » n'est pas neutre; je commencerai par une précision sur le titre de ce texte et, en particulier, sur le mot « resémantiser », sur lequel se fonde mon approche théorique. [...]
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La présente étude oscillera entre deux niveaux d’analyse : l’un que l’on pourrait qualifier d’intradoctrinal (section V) et l’autre qu’il conviendrait plutôt d’appeler métadoctrinal (sections III, IV et VI). Alors qu’il s’agira dans le premier cas de limiter notre analyse aux articulations explicites du discours cynique, en prenant soin de renouveler l’interprétation de certains problèmes inhérents au corpus proprement dit, il s’agira plutôt dans le deuxième cas de pénétrer l’arrière-scène de son dispositif conceptuel, en cherchant à mettre au jour ce qui surdétermine philosophiquement la fonction qu’occupe le concept de nature dans l’économie générale du cynisme. Tour à tour seront ainsi abordés les thèmes de l’âge d’or, du modèle infantile, en même temps que nous veillerons à questionner les ramifications pour ainsi dire souterraines qui relient l’élaboration du concept de nature à l’idéal moral d’autarcie.
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Malgré les deux millénaires séparant le Grec Aristote et le Français Alexis de Tocqueville, les deux philosophes partagent certains éléments théoriques communs. D’abord, les deux effectuent une critique serrée de la démocratie, mais surtout, ils ont l’avantage de bénéficier d’un terrain d’enquête privilégié où une jeune démocratie se déploie : Athènes pour Aristote et les États-Unis pour Tocqueville. Nous verrons d’abord en quoi la méthodologie de ces auteurs se rejoint. Puis, il sera question de la typologie des différents régimes chez chacun, leurs finalités et ce qui caractérise particulièrement la démocratie. Finalement, nous verrons de quelle manière Aristote et Tocqueville s’accordent pour dire que le « pouvoir du nombre » peut mener à une forme de tyrannie plus insidieuse et plus terrible que maintes autres formes de gouvernement.
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Pour comprendre l’origine des différentes interprétations féministes portant sur la famille et le patriarcat chez Hobbes, il faut avoir pour clé de lecture la double compréhension possible de l’état de nature. Une première lecture fait de l’état de nature un outil démonstratif dans un système logique, alors qu’une seconde lecture en fait une hypothèse historique sur la genèse de nos institutions. Comprendre la distinction entre une lecture purement logique et une lecture plus historisante de l’état de nature peut permettre une meilleure compréhension des différentes interprétations féministes. En effet, nous tenterons de démontrer que derrière ces positions polarisées se cache une lecture différente de l’état de nature chez Hobbes.