59 resultados para Freedom of concurrence
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La loi mmorielle du 23 fvrier 2005 a cr une grande controverse en France. Les historiens furent le fer de lance de cette opposition, tant cette loi heurtait les fondements mme de leur profession. En effet, la loi de 2005 prconisait lobligation pour ceux-ci denseigner le rle positif de la colonisation franaise, ce qui contrevient la libert de pense indispensable la fonction de lhistorien. Le prsent mmoire analyse la raction des historiens afin de cerner leurs positions et leur comprhension de la crise. Il porte un nouveau regard sur la crise mmorielle de 2005 et value les crits et actions des historiens. Il savre que la crise fut plus complexe que linterprtation que lui ont donne les historiens. cet gard, ltude souligne limportance de lespace public dans la relation entre les communauts mmorielles et les historiens. A ce titre, lcole symbolise ce lieu de rencontre entre histoire et mmoire. Le mmoire examine aussi lenseignement de lhistoire dans un milieu scolaire affect par les tensions mmorielles. En rponse ces dbordements de mmoire, lhistorien a un devoir de rigueur intellectuelle autant lcole que dans lespace public en gnral.
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En se basant sur lhistoire des Bradfords, lune des plus grandes familles dimprimeurs de lhistoire amricaine, ce mmoire tudie la relation entre limprim, les imprimeurs, et divers discours sur la libert au cours du long 18e sicle. Il retrace la transition entre une re de la libert de parole, ne des dbats sur la libert de presse et dexpression de la priode coloniale, et une re de la parole de la libert, ne au cours de la Rvolution et entretenue sous la jeune rpublique. Cette transition fut le produit de la transformation du discours des contemporains sur la libert, mais seffectua galement en lien avec la transformation du milieu de limprimerie et de la culture de limprim. Selon les circonstances politiques, sociales, conomiques et culturelles particulires des priodes coloniale, rvolutionnaire, et rpublicaine, limprim et les imprimeurs amricains furent appels dissminer et contribuer au discours sur la libert. Ils tablirent ainsi une forte association entre limprim et la libert dans la culture de limprim du 18e sicle, qui tait destine tre transmise aux sicles suivants. Mots-
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Les liquides ioniques connaissent depuis quelques dcennies un essor particulier en raison de leurs nombreuses proprits physico-chimiques intressantes, telles quune faible pression de vapeur saturante, une viscosit limite, une faible miscibilit avec la plupart des solvants communs, ou encore des proprits dagencement supramolculaire, qui en font des outils puissants dans de nombreux domaines de la chimie. Les sels dimidazolium reprsentent la plus grande famille de liquides ioniques ce jour. Leur modulabilit leur permet dtre drivs pour de nombreuses applications spcifiques, notamment en synthse organique, o ils sont utiliss majoritairement comme solvants, et plus rcemment comme catalyseurs. Les travaux prsents dans cette thse se concentrent sur leur utilisation en synthse organique, la fois comme solvants et principalement comme catalyseurs chiraux, catalyseurs pour lesquels lanion du sel est lespce catalytique, permettant dajouter de la flexibilit et de la mobilit au systme. En tirant parti de la tolrance des liquides ioniques envers la majorit des macromolcules naturelles, lobjectif principal des travaux prsents dans cette thse est le dveloppement dun nouveau type de catalyseur bio-hybride reposant sur lencapsulation dun sel dimidazolium dans une protine. Par le biais de la technologie biotine-avidine, linclusion supramolculaire de sels dimidazolium biotinyls portant des contre-anions catalytiques dans lavidine a t ralise et exploite en catalyse. Dans un premier temps, le dveloppement et ltude de deux sels de 1-butyl-3-mthylimidazolium possdant des anions chiraux drivs de la trans-4-hydroxy-L-proline sont rapports, ainsi que leur comportement dans des ractions nantioslectives daldol et daddition de Michael. Ces types de composs se sont rvls actifs et performants en milieu liquide ionique. Dans un second temps, la prparation de sels dimidazolium dont le cation est biotinyl et portant un contre-anion achiral, a t ralise. Le comportement de lavidine en milieu liquide ionique et son apport en termes de chiralit sur le systme bio-hybride ont t tudis. Les rsultats montrent le rle crucial des liquides ioniques sur la conformation de la protine et lefficacit du catalyseur pour des ractions daldol. Dans un dernier temps, linfluence de la structure du cation et de lanion sur le systme a t tudie. Diffrents espaceurs ont t introduits successivement dans les squelettes cationiques et anioniques des sels dimidazolium biotinyls. Dans le cas du cation, les rsultats ne rvlent aucune influence majeure sur lefficacit du catalyseur. La structure de lanion se montre cependant beaucoup plus importante : la prparation de diffrents catalyseurs bio-hybrides possdant des anions aux proprits physico-chimiques diffrentes a permis dobtenir de plus amples informations sur le mode de fonctionnement du systme bio-hybride et de la cooprativit entre lavidine et lanion du sel dimidazolium.La nature ionique de la liaison cation-anion offrant une libert de mouvement accrue lanion dans la protine, la tolrance diffrents substrats a galement t aborde aprs optimisation du systme.
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En cette re que plusieurs surnomment le Web 2.0 , les usagers se sont empars avec enthousiasme des fonctions lies aux communications et au partage sur Internet, ce mdium devenant ainsi une nouvelle plate-forme pour les enjeux lis la vie prive et la rputation. La diffamation constitue justement un des problmes prdominants constats en lien avec ce contenu lectronique, plus particulirement lorsquil est question de contenu gnr par les utilisateurs. Face cet outil permettant une diffusion et une intractivit sans prcdent, comment devons-nous aborder Internet au regard des rgles de droit applicables au Canada en matire de diffamation? Lanalyse juridique traditionnelle sied-elle aux nouvelles ralits introduites par ce mdium? Le bijuridisme canadien nous impose dtudier paralllement les rgimes de droit civil et de common law et ce, dans une optique comparative afin de comprendre les concepts et le fonctionnement propres chacune des approches juridiques cohabitant au pays. Cette analyse nous permettra de mettre en lumire les particularits du mdium lectronique qui se rvlent pertinentes lorsquil est question de diffamation et qui font la spcificit des situations et des acteurs en ligne, distinguant ainsi Internet des modes de communications traditionnels que le droit connat. Cette approche comparative permet de poser un regard critique sur chacun des rgimes de droit en vigueur au Canada, considrant la ralit propre Internet et au contenu gnr par les utilisateurs, mais surtout, vise promouvoir le dveloppement de mthodes danalyse vritablement ancres dans le fonctionnement du mdium en cause et susceptibles dvoluer avec celui-ci.
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Michel Foucault fait remarquer quil y a dans la conception des Lumires europennes une tension entre la croissance de lautonomie et la croissance des capacits par la science et la technique (Foucault, 1994, p. 83). Or, dans Quest-ce que les Lumires? , Kant privilgie clairement le premier volet, lautonomie, tel quen tmoigne sa dfinition: sortie de lhomme de ltat de minorit, o il se maintient par sa propre faute . Force lui est toutefois dadmettre que lautonomie qui sexprime dans le penser par soi-mme ncessite un accs lespace public, car la libert de pense implique la possibilit de publier ses opinions et de penser avec autrui. Le texte de Kant voque donc les conditions politiques permettant un libre accs au public des lecteurs . Il importe ainsi que le despote clair, en loccurrence Frdric le Grand, gouverne tout le moins dans un esprit rpublicain en maintenant un espace public exempt de censure. Il importe en outre quil sabstienne dintervenir en matire religieuse. Ce nest pas un hasard si le thme de la libert de conscience religieuse occupe une large place dans le texte de Kant, car la tentation est grande pour lautorit politique de bafouer cette libert et dinstrumentaliser la religion des fins politiques.
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Depuis les quatre dernires dcennies, des publications clbres analysent lhistoire, lart et larchitecture de la psychiatrie de la fin du dix-neuvime sicle afin de dnoncer les aspects ngatifs de la science psychiatrique : voyeurisme sur la personne du fou, dshumanisation de lasile, autoglorification du psychiatre, abus de pouvoir. Cest ce regard sens unique que jai voulu djouer dans cette thse en consacrant ma recherche aux uvres produites en amont de cette priode. Leur analyse a permis de prendre conscience de lautre versant de la science psychiatrique, celui qui est philanthropique, bienveillant et anim dun rel espoir de gurison. Mon objectif a t de construire, par lanalyse de ce domaine iconographique indit ou nglig, une nouvelle histoire de la naissance de la psychiatrie, celle de sa culture visuelle. Une histoire qui rvle ses idaux du dbut du sicle et les carts ses propres aspirations par son besoin de lgitimation et de professionnalisation. Ma thse propose une enqute pistmologique de lhistoire de lalinisme franais, par le biais du discours port par les uvres dart commandes par ses fondateurs. Le premier chapitre est consacr aux premiers asiles conus comme le prolongement du corps du psychiatre et ils sont analyss selon les valeurs de la nouvelle science. Je me suis applique y dmontrer que le concept mme dasile, agissant sur nos sensations et sur notre cognition, relve autant des thories architecturales des Lumires que des besoins spcifiques de lalinisme. Le deuxime chapitre identifie, pour la premire fois, un ensemble de portraits de la premire gnration dalinistes et de leurs disciples. Jargumente que ce corpus voulait imposer limage de laliniste comme modle de raison et tablir sa profession. Pour ce faire, il sloigne des premires reprsentations des alinistes, paternalistes, et philanthropiques. Le troisime chapitre analyse les reprsentations des alins produites pour les traits fondateurs de la psychiatrie publis en France. Le vecteur de mon analyse et le grand dfi pour lart et la science viennent de lthique des premiers psychiatres : comment reprsenter la maladie mentale sans rduire le malade un tre essentiellement autre ? Une premire phase de production accorde lalin autonomie et subjectivit. Mais la ncessit dobjectiver le malade pour rpondre aux besoins scientifiques de lalinisme a, nouveau, relgu lalin laltrit. Le sujet du quatrime et dernier chapitre est le cycle dcoratif de la chapelle de lhospice de Charenton (1844-1846), principal asile parisien de lpoque. Jy interroge comment lart religieux a pu avoir un rle face la psychiatrie, en empruntant liconographie religieuse sa force et sa puissance pour manifester lautorit de laliniste jusque dans la chapelle de lasile. Le dix-neuvime sicle a t porteur despoirs en la reconnaissance de la libert des tres et de lgalit des droits entre les personnes. Ces espoirs ont pourtant t dus et les uvres de lalinisme montrent un nouvel aspect de ces promesses non tenues envers les groupes fragiliss de la socit, promesses de reconnaissance de leur subjectivit, de leur autonomie et de leur dignit.
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Chez Spinoza, la politique se construit essentiellement sur les bases de l'difice de la libert. En effet, la libert se vit sous une forme institutionnelle, c'est--dire comme le dit Alain Billecoq, travers des lois qui garantissent sa stabilit et sa prennit (Billecoq, p. 132). Cela devrait donc exclure normalement toute ventualit de conflit entre les pouvoirs politiques et la libert des individus. Dautant que ltat puise son fondement dans les droits et liberts quil se doit de garantir ses citoyens. Autrement dit, on devrait supposer quil y a une certaine adquation du pouvoir de ltat et de la libert des individus. Or, ce nest pas toujours le cas. Car de lavis de certains, libert et pouvoir de commandement ne sont pas tout fait compatibles. Comment donc rendre possible une cohabitation de ltat comme organe de contrainte et de rgulation, et de la libert des individus, qui semble pourtant ncessaire? En passant par sa conception du droit naturel, de ltat de nature et de ltat, il sera dmontr au terme de notre dmarche que ce qui permet chez Spinoza la rsolution de cette tension entre le pouvoir de ltat et la libert des individus nest rien dautre que la dmocratie.
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Ce mmoire consiste en une explication de la critique biblique de Spinoza contenue dans la Trait thologico-politique. Cette critique rpond un problme prcis : la subversion de la religion en superstition. Cette critique, nous lexpliquons en quatre parties. La premire partie consiste en une mise en situation problmatique. Elle montre que le problme biblique, qui appelle une critique, est la subversion de la religion. On y montre aussi lorigine de la superstition et la manire dont elle subvertit la religion. La seconde partie consiste en une mise en contexte historique, o lon montre la pertinence historique dune telle critique. Nous voyons en effet que la critique biblique de Spinoza sinscrit dans une priode de controverses thologiques importante. La troisime partie expose la mthode dinterprtation des critures de Spinoza (mthode historico-critique) et cherche claircir la notion de lumire naturelle, notion fondamentale de la dite mthode. Enfin, dans la quatrime partie, nous exposons la critique spinoziste des autres mthodes interprtatives, juges errones par ce dernier, soient les mthodes surnaturelle, sceptique et dogmatique. Nous le verrons, la critique biblique, qui se rapporte une question trs prcise, a une finalit plus gnrale. En effet, la critique biblique est insparable du but que se donne Spinoza dans le Trait thologico-politique, soit dfendre la libert de penser et de dire ce que lon pense. En fait, la critique biblique est un moyen pour raliser ce but.
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Les immunits lgislatives pour bonne foi sont une composante importante des rgles spcifiques sappliquant la responsabilit civile des administrations publiques. Apparues dans les annes 1940 au Qubec, elles visent insuffler la responsabilit civile les considrations propres laction tatique (difficult des tches, pouvoir discrtionnaire, libert daction, etc.). Or, la notion principale de ces immunits, la bonne foi, est dune nature fragile. Tiraille entre une vision subjective et objective, elle souffre de nombreuses lacunes. Originalement fonde sur lvaluation de ltat desprit dune personne, la bonne foi reproduit dornavant le concept de faute lourde prsent en responsabilit civile. Il en rsulte un systme qui cre de la confusion sur ltat mental ncessaire pour entrainer la responsabilit dune administration publique. Au surplus, le rgime de la bonne foi est variable et change selon les fonctions exerces par les administrations publiques. Ces attributs mettent en exergue le peu dutilit de cette notion: la bonne foi ddouble plusieurs lments dj prsents en responsabilit civile qubcoise et partant de l, affaiblit sa place comme rgle particulire applicable aux administrations publiques. Bref, par son caractre adaptable, la bonne foi est un calque de la responsabilit civile qubcoise et son faible apport embrouille le rgime de cette dernire.
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Cet essai consiste en une analyse exgtique du texte sminal de Frankfurt Freedom of the Will and the Concept of a Person (1971). Je prsenterai une interprtation originale de la manire dont Frankfurt explique les notions de volont, de libert daction et de libert de la volont. De plus, la thse selon laquelle Frankfurt donne une explication causale de laction libre et faite avec libert de la volont sera galement dfendue.
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Ce mmoire explore la relation qui lie dmocratie et lgitimit politique, dans une perspective pistmique. La dmocratie, dans son acception la plus gnrale, confre chacun la possibilit de faire valoir les intrts qu'il estime tre les siens et ceux de sa communaut, en particulier loccasion dun scrutin. Cette procdure dcisionnelle quest le vote consacre ainsi en quelque sorte la libert et lgalit dont profitent chacun des citoyens, et confre une certaine lgitimit au processus dcisionnel. Cela dit, si le vote nest pas encadr par des considrations pistmiques, rien ne garantit que le rsultat politique qui en dcoulera sera souhaitable tant pour les individus que pour la collectivit: il est tout fait permis dimaginer que des politiques discriminatoires, conomiquement nfastes ou simplement inefficaces voient ainsi le jour, et prennent effet au dtriment de tous. En rponse ce problme, diffrentes thories dmocratiques ont vu le jour et se sont succd, afin de tenter de lier davantage le processus dmocratique latteinte dobjectifs politiques bnfiques pour la collectivit. Au nombre dentre elles, la dmocratie dlibrative a propos de substituer la seule confrontation dintrts de la dmocratie agrgative par une recherche collective du bien commun, canalise autour de procdures dlibratives appeles lgitimer sur des bases plus solides lexercice dmocratique. sa suite, la dmocratie pistmique sest inspire des instances dlibratives en mettant davantage laccent sur la qualit des rsultats obtenus que sur les procdures elles-mmes. Au final, un mme dilemme hante chaque fois les diffrentes thories : est-il prfrable de construire les instances dcisionnelles en se concentrant prioritairement sur les critres procduraux eux-mmes, au risque de voir de mauvaises dcisions filtrer malgr tout au travers du processus sans pouvoir rien y faire, ou devons-nous avoir dentre de jeu une conception plus substantielle de ce qui constitue une bonne dcision, au risque cette fois de sacrifier la libert de choix qui est suppos caractriser un rgime dmocratique? La thse que nous dfendrons dans ce mmoire est que le concept dgalit politique peut servir dnouer ce dilemme, en prenant aussi bien la forme dun critre procdural que celle dun objectif politique prtabli. Lgalit politique devient en ce sens une source normative forte de lgitimit politique. En nous appuyant sur le procduralisme pistmique de David Estlund, nous esprons avoir dmontr au terme de ce mmoire que latteinte dune galit politique substantielle par le moyen de procdures galitaires nest pas une tautologie hermtique, mais plutt un mcanisme rflexif amliorant tantt la robustesse des procdures dcisionnelles, tantt latteinte dune galit tangible dans les rapports entre citoyens.
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Vladimir S. Soloviev (1853-1900) tait un philosophe russe, pote et dissident de la priode prrvolutionnaire. Comme celle de beaucoup de ses contemporains prrvolutionnaires russes, la pense de Soloviev fut constamment sollicite par la rfection imminente de ltat russe dans un futur trs proche. Dans le contexte de cette poque, un examen des fondements thoriques du systme juridique tait peut-tre invitable. Nanmoins, dans la pense russe, cest seulement avec Soloviev que le droit cessa dtre un sujet spcialis dans le domaine de ladministration, ne concernant gure les grands enjeux de socit, et devint intimement li au dveloppement mme de la philosophie morale et sociale. Au sein du projet philosophique systmatique que propose Soloviev, le concept de lunitotalit est envahissant, en termes pistmologique et social. Une pierre dassise galement fondamentale est le concept philosophico-religieux de la divino-humanit, travers lequel la source de la dignit humaine est ultimement exprime. La philosophie juridique de Soloviev, contenue pour lessentiel dans un trait intitul La Justification du bien : essai de philosophie morale (1897), a pour principal objet linteraction entre le droit et la morale. Alors que lobjet et la porte du droit peuvent tre directement dduits de principes moraux, le droit ne peut pas concider exactement avec la morale, compte tenu de son caractre plus limit, fini et coercitif. Pour Soloviev, le droit doit imposer un niveau minimum du bien en fournissant les conditions de base (par ex. la primaut du droit, le droit une existence digne, la libert de conscience) pour le libre dveloppement des facults humaines sans transposer directement en lui la plnitude complte du bien. La principale motivation de Soloviev rside dans la prmisse thologique sous-jacente que le bien ne peut jamais tre compltement subsum sauf par un acte conscient de libert personnelle. En tandem, Soloviev souligne le rle progressiste de ltat pour favoriser le libre perfectionnement humain. En tant que tel, Soloviev nous fournit certaines voies innovatrices dans le faonnement de la relation tant thorique que pratique entre le droit et la religion. lencontre dun compromis entre objets, cest--dire un arrangement de type interculturel situ entre fragmentation culturelle (multiculturalisme idologique) et assimilation antireligieuse (lacit militante), lanalyse de Soloviev prsente la ncessit dune conciliation temporelle, dans une perspective historique beaucoup plus large, o la lacit est considre non pas comme une finalit ontologique en soi, fige dans le temps, mais comme un moyen au service dune destine humaine en cours dactualisation. Le cadre philosophico-juridique de Soloviev peut tre utilement mis en dialogue avec des auteurs contemporains comme Stephen L. Carter, Charles Taylor, John Witte Jr, Ronald Dworkin et Jrgen Habermas. La contribution potentielle de Soloviev sur la place de la religion dans la socit russe contemporaine est galement mentionne, avec un accent particulier sur le rexamen critique de lhritage durable de la notion byzantine de la symphonie entre lglise et ltat. Enfin, une thorie du fdralisme inspire par Soloviev est dveloppe en appliquant, sur une base comparative, des avances thoriques dans le domaine de lhistoire juridique global lvolution constitutionnelle du Canada et dIsral.
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"Mmoire prsent la Facult des tudes suprieures en vue de l'obtention du grade de Matre en droit (LL.M.)"
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The purpose of this paper is, first, to investigate the interconnections of substantive freedoms, which are indispensable for every individual to lead the kind of lives they have reason to value (Sen, 1999b, p.10,18), and which have legitimate and ethical reasons to be publicly secured, second, to investigate a conception of public-provision unit that embodies the right to well-being freedom, and a conception of decision-making unit that corresponds to it, based on the perspective of Sens capability theory and its extension, comparing with that of Rawls Theory of Justice and A Law of People. If we intend to construct such a public-provision unit, which conducts redistribution as a whole, and which receives every individual who cannot belong to any fixed local group, what kind of a body should we assume as a public-provision unit? And further, what kind of a body should we assume as a decision-making unit, which is responsible for deciding or revising the basic conceptions of public provision unit?