33 resultados para Public opinion towards advertising
Resumo:
Lorsque la guerre européenne éclate en août 1914, les États-Unis adoptent officiellement une position de stricte neutralité. Le pays n’en est pas moins tiraillé de l’intérieur pour autant. Au cours des quelque deux années et demi de neutralité, plusieurs moments forts et thématiques ont redéfini le rapport des États-Unis à la guerre européenne, jusqu’à justifier l’entrée en guerre en avril 1917, et propulsant par le fait même le pays à l’avant de la scène internationale. Cependant, les analyses relatives à la couverture de la guerre par la presse américaine pendant cette période sont pratiquement inexistantes. En se penchant sur les articles en une et les éditoriaux du quotidien The New York Times, il est possible de suivre l’évolution des thématiques liées au conflit et de comparer certains évènements que l’historiographie a ciblés comme étant à l’origine de l’entrée en guerre. Le but est de voir comment le NYT présente le conflit européen, de quelles façons le journal cherche à influencer son lectorat et, surtout, comment il « voit » peu à peu le conflit s’immiscer dans la vie des Américains. Certains thèmes comme le mouvement du preparedness et le traitement de la communauté germano-américaine nous renseignent sur les changements de perception qui s’opèrent dans la couverture du NYT. L’historiographie classique présente le torpillage du paquebot Lusitania le 7 mai 1915 comme le point à l’origine de la rupture officieuse de la neutralité américaine, au profit d’un sentiment proallié. Notre analyse tend à nuancer fortement cette affirmation. D’autres moments-clés et thématiques présentées dans le NYT ont eu plus d’impact sur la neutralité américaine. Nos résultats de recherche questionnent en fait la nature et la temporalité de la « neutralité » américaine. Est-ce réellement, comme le souhaitait au départ le président américain Wilson une « neutralité bienveillante », ou de la poudre aux yeux?
Resumo:
Cette note présente des résultats de deux importants sondages menés en parallèle dans les deux pays. Au Canada, nos données sont tirées du plus récent Canadian Survey on Energy and the Environment (CSEE, Lachapelle et al. 2015) et aux États-Unis, nous rapportons les résultats du National Survey on Energy and the Environment (NSEE). Réalisés au mois de septembre 2015, ces deux sondages ont soumis les mêmes questions à des échantillons représentatifs des populations du Canada et des États-Unis.
Resumo:
L’appui à la souveraineté du Québec diminue-t-il avec l’âge, ou est-il le reflet de préférences générationnelles ? Cette recherche se base sur les théories du changement générationnel et de la socialisation politique pour répondre à cette question. À l’aide de données de sondages de 1985 à 2014, nous mesurons l’impact de l’âge et de la génération sur l’appui à cette option constitutionnelle chez les Québécois francophones. Nos deux hypothèses de recherche sont confirmées dans une certaine mesure. Premièrement, les Québécois ont moins tendance à appuyer la souveraineté en vieillissant. La relation négative entre ces variables devient par contre plus faible au début des années 2000. Deuxièmement, les Baby boomers (nés entre 1945 et 1964) ont une probabilité plus élevée d’être souverainistes que les autres générations, et ce peu importe leur âge. Ils sont suivis, dans l’ordre, par les Aînés (nés en 1944 et moins), la Génération X (nés entre 1965 et 1979) et les Milléniaux (nés en 1980 ou plus).