93 resultados para Matti Klinge (et al.)
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Des donnes de Statistique Canada montrent que le Qubec a perdu 86 700 emplois manufacturiers nets entre 2004 et 2008, ce qui reprsente un recul de 13,8% (Bernard, 2009). Un dollar canadien fort, la concurrence internationale, les dlocalisations de la production et les consolidations globales d'oprations sont souvent mentionns comme tant les causes des difficults du secteur manufacturier canadien - principalement concentr au Qubec et en Ontario. La crise financire amorce lt 2007, a contribu aggraver la crise propre au secteur manufacturier dont les origines remontent au dbut des annes 2000 (Weir, 2007; AgirE, 2008; Pilat et al., 2006). Cette recherche examine le processus de restructuration du secteur manufacturier qubcois de manire dtaille au niveau des tablissements afin den valuer lampleur et la nature entre 2003 et 2008. Les donnes colliges permettent de poser un regard unique et original sur les restructurations ayant impliqu des licenciements collectifs au Qubec. Ces donnes sont issues de deux sources. D'abord, nous avons utilis une liste dentreprises qui ont envoy un avis de licenciement collectif au Ministre de lEmploi et de la Solidarit sociale du Qubec entre 2003 et 2008. En second lieu, nous avons eu recours aux archives en ligne des mdias pour trouver dautres vnements de restructuration non rapports par le ministre ainsi que pour obtenir des informations complmentaires sur les vnements dj compils dans la liste du ministre. Notre mthodologie de recherche et notre typologie analytique des types de restructuration sont bases sur celles dveloppes par lEuropean Monitoring Center on Change (EMCC) et reprises dans certaines tudes comme celles de Bronfenbrenner et Luce (2004) et Hickey et Schenk (soumis). Les rsultats, prsents en termes dvnements de restructuration et demplois perdus, sont ventils en fonction de quelques variables (anne doccurrence, taille de ltablissement, sous-secteur dactivit, intensit technologique, rgion administrative, types de restructuration). Les raisons donnes par lentreprise afin de justifier la restructuration ont aussi t colliges. Au cours de la priode tudie, nous avons identifi au total 1 631 vnements de restructurations dans le secteur manufacturier travers toutes les rgions du Qubec, qui ont entran la perte de 129 383 emplois. Ainsi, 78 246 emplois ont t perdus suite la rduction des activits de ltablissement et 51 137 emplois lont t suite la fermeture de leur tablissement. La forme la plus frquente de restructuration est la restructuration interne, suivi par la faillite/fermeture. Les types de restructuration qui ont engendr le plus de pertes demplois en moyenne par vnement sont dans lordre, la dlocalisation, la sous-traitance, la consolidation dactivits ainsi que la fusion-acquisition. Lanne 2008 fut celle o il y a eu le plus grand nombre de restructurations. Montral et la Montrgie sont les rgions qui ont le plus t touches par la restructuration, les pertes demplois et les fermetures dtablissements. Les industries faible intensit technologique ont davantage t frappes par la crise manufacturire. Cest le sous-secteur du papier et du bois qui connu le plus grand nombre dvnements de restructurations. Ce sous-secteur a aussi subi les pertes demplois les plus importantes, suivi par le sous-secteur du textile et du vtement. Ces deux industries se partagent plus de la moiti des fermetures dtablissements. Linsuffisance de la demande (22,1%), la concurrence internationale (14,3%), la hausse de la valeur du dollar canadien (11,2%), la rorganisation interne de lentreprise (11,1%), la rationalisation des cots visant une augmentation de la profitabilit (10,1%) ainsi que les difficults financires (9,9%) sont les motifs principaux donns par les employeurs. Nos rsultats montrent quil y a eu deux temps dans lvolution de la restructuration du secteur manufacturier au Qubec. Un premier temps au dbut de la priode o des changements structurels profonds ont t observs dans certaines industries (p.ex. le bois-papier et le textile-vtement) et un second temps, en fin de priode caractris par des changements davantage lis la conjoncture en raison de la crise conomique dont les effets commenaient se faire sentir ce moment (Institut de la statistique du Qubec, 2009a).
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Ce travail a t ralis en cotutelle.
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la base, les jeux de hasard et dargent (JHA) se rvlent pour la grande majorit des gens une activit ludique agrable. On les associe effectivement aux loisirs, puisquils rpondent pratiquement aux mmes besoins, dont la curiosit, le divertissement, la dtente, la socialisation et la reconnaissance (Chevalier, 2003; Chevalier & Papineau, 2007; Paradis & Courteau, 2003). En contrepartie, ils constituent tout de mme un risque dexcs. Bien que personne ne soit vraiment labri de la dpendance, les crits scientifiques montrent que certains groupes se rvlent particulirement risque. Avec les personnes qui souffrent de troubles mentaux et toxicomaniaques (Walters, 1997), la population correctionnelle se trouve parmi les individus les plus susceptibles de prsenter des problmes lis au jeu pathologique (Abbott, McKenna, & Giles, 2005; Ashcroft, Daniels, & Hart, 2004; Lahn, 2005). Or, si plusieurs tudes informent sur les habitudes de jeu prcarcrales des hommes condamns lemprisonnement, peu renseignent sur ce quil advient de cette pratique lintrieur des tablissements de dtention. Malgr une interdiction formelle des services correctionnels, on reconnat pourtant la prsence des JHA en prison (Abbott et al., 2005; Lahn & Grabosky, 2003; Nixon, Leigh, & Grabosky, 2006; Williams, Royston, & Hagen, 2005; Lahn, 2005). Cependant, la plupart des tudes se contentent trop souvent de dresser un portrait purement descriptif des types de jeux et des formes de mises. Une meilleure comprhension de cette pratique intra-muros se rvle essentielle, ne serait-ce que si lon tient compte de la proportion non ngligeable de dtenus aux prises avec une telle dpendance. Cette thse entend donc amliorer la comprhension de cette pratique dans les tablissements de dtention fdraux du Qubec, en se basant sur lopinion et lexprience de 51 hommes qui y sont incarcrs. Des entrevues qualitatives en franais ont t effectues avec des dtenus qubcois de plus de 18 ans, purgeant une peine demprisonnement minimale de vingt-quatre mois. Les rsultats obtenus suite des analyses thmatiques sont rpartis dans trois articles scientifiques. Le premier article dcrit le droulement des JHA intra-muros et analyse linfluence du milieu carcral sur laccs ces activits et leur signification. Contrairement nos attentes, le rglement interdisant les paris ne savre pas un obstacle central leur pratique. Des lments lis au contexte correctionnel et la sentence en restreignent davantage la participation. La disponibilit et les bienfaits habituellement retirs des JHA, comme le plaisir et lexcitation, savrent beaucoup plus limits que ce que ces activits offrent habituellement dans la socit libre. Le second article tudie les consquences potentielles des JHA, de mme que la faon dont les dtenus y ragissent. la base, le seul fait que ces activits impliquent obligatoirement un change dargent, de biens de valeur ou de services rendus engendre pour tous les joueurs un risque de contracter des dettes. Une analyse dynamique montre que certaines frictions se dveloppent autour des JHA, qui sexpliquent toutefois mieux par les caractristiques du milieu carcral. Le dernier article aborde les motifs qui justifient la participation ou non de la population correctionnelle des JHA durant leur incarcration. Il tient compte des habitudes de jeu au cours des douze mois qui ont prcd la dtention, soit des non-joueurs, des joueurs rcratifs et des joueurs problmatiques. Pour la plupart des dtenus, les JHA servent dalternative ludique lennui, mais certains les utilisent galement dans le but de sintgrer, voire indirectement de se protger. Fait encore plus intressant, malgr la prsence de joueurs dpendants parmi les hommes interviews, aucune des motivations gnralement associes au jeu pathologique na t rapporte pour justifier la pratique des JHA en prison. En somme, les JHA demeurent gnralement sans consquence dans les tablissements de dtention qubcois, puisque trs peu de dtenus semblent dpasser leurs limites et sendetter. Les conflits entourant ces activits apparaissent surtout sous forme de querelles, suite des doutes sur lintgrit dun joueur ou une dfaite non assume. Les vnements violents, comme des rglements de compte, faisant suite des dettes impayes se rvlent exceptionnels. Les rsultats de cette thse montrent galement que certains joueurs pathologiques, malgr lopportunit de sadonner des JHA, sabstiennent ou cessent de miser au cours de leur incarcration. Ces dernires donnes permettent de rflchir sur le concept de dpendance et sur les lments prometteurs pour le traitement des joueurs problmatiques incarcrs.
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Les systmes statistiques de traduction automatique ont pour tche la traduction dune langue source vers une langue cible. Dans la plupart des systmes de traduction de rfrence, l'unit de base considre dans l'analyse textuelle est la forme telle quobserve dans un texte. Une telle conception permet dobtenir une bonne performance quand il s'agit de traduire entre deux langues morphologiquement pauvres. Toutefois, ceci n'est plus vrai lorsquil sagit de traduire vers une langue morphologiquement riche (ou complexe). Le but de notre travail est de dvelopper un systme statistique de traduction automatique comme solution pour relever les dfis soulevs par la complexit morphologique. Dans ce mmoire, nous examinons, dans un premier temps, un certain nombre de mthodes considres comme des extensions aux systmes de traduction traditionnels et nous valuons leurs performances. Cette valuation est faite par rapport aux systmes ltat de lart (systme de rfrence) et ceci dans des tches de traduction anglais-inuktitut et anglais-finnois. Nous dveloppons ensuite un nouvel algorithme de segmentation qui prend en compte les informations provenant de la paire de langues objet de la traduction. Cet algorithme de segmentation est ensuite intgr dans le modle de traduction base dunits lexicales Phrase-Based Models pour former notre systme de traduction base de squences de segments. Enfin, nous combinons le systme obtenu avec des algorithmes de post-traitement pour obtenir un systme de traduction complet. Les rsultats des expriences ralises dans ce mmoire montrent que le systme de traduction base de squences de segments propos permet dobtenir des amliorations significatives au niveau de la qualit de la traduction en terme de le mtrique dvaluation BLEU (Papineni et al., 2002) et qui sert valuer. Plus particulirement, notre approche de segmentation russie amliorer lgrement la qualit de la traduction par rapport au systme de rfrence et une amlioration significative de la qualit de la traduction est observe par rapport aux techniques de prtraitement de base (baseline).
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Cette thse doctorale poursuit lobjectif de mieux comprendre le rle jou par la profession rglemente en tant que dterminant de la dtresse psychologique de la population en emploi au Qubec et au Canada. Ceci, dans un contexte o plusieurs ordres professionnels reprsentant des professions rglementes, sinquitent de la sant mentale de leurs membres et de la pression considrable exerce sur eux dans une conomie caractrise par des pnuries de main-doeuvre importantes. Cette thse fut galement inspire par les nombreuses limites constates la suite dune revue de la littrature sur la sant mentale au travail, alors que les risques diffrencis auxquels seraient soumis ces professionnels, comparativement lensemble de la population en emploi, demeurent largement documenter. La profession rglemente sassocie-t-elle directement lexprience de dtresse psychologique? Quelles sont les conditions de travail susceptibles de conduire au dveloppement ou laggravation de la dtresse psychologique pour ces professions? Dans le but de mieux comprendre le rle jou par la profession rglemente en matire de dtresse psychologique, nous avons eu recours un modle thorique multidimensionnel qui postule que les contraintes et les ressources dcoulent dun ensemble de structures sociales incluant la profession, le travail, la famille, le rseau social hors-travail et les caractristiques personnelles. Ce modle dcoule des thories micro et macro en sociologie (Alexander et al., 1987; Ritzer, 1996), de lapproche agent-structure(Archer, 1995; Giddens, 1987) ainsi que de la thorie du stress social (Pearlin,1999). Trois hypothses sont soumises ltude travers ce modle. La premire hypothse, est leffet que la profession rglemente, les conditions de travail, la famille ainsi que le rseau social hors-travail et les caractristiques individuelles, contribuent directement et conjointement lexplication du niveau de dtresse psychologique. La seconde hypothse induite par le modle propos, pose que le milieu de travail mdiatise la relation entre la profession rglemente et le niveau de dtresse psychologique. La troisime et dernire hypothse de recherche, postule enfin que la relation entre le milieu de travail et le niveau de dtresse psychologique est modre par les caractristiques individuelles ainsi que par la famille et le rseau social hors-travail. Ces hypothses de recherche furent testes partir des donnes longitudinales de lEnqute nationale sur la sant de la population (ENSP) (cycles 1 7). Les rsultats obtenus sont prsents sous forme de 3 articles, soumis pour publication, lesquels constituent les chapitres 5 7 de cette thse. Dans lensemble, le modle thorique propos obtient un soutien empirique important et tend dmontrer que la profession rglemente influence directement les chances de vivre de la dtresse psychologique au fil du temps, ainsi que le niveau de dtresse psychologique lui-mme. Les rsultats indiquent que les professions rglementes sont soumises des risques diffrencis en termes de conditions de travail susceptibles de susciter de la dtresse psychologique. Notons galement que la contribution du milieu de travail et de la profession rglemente sexerce indpendamment des autres dimensions du modle (famille, rseau social hors-travail, caractristiques personnelles). Les rsultats corroborent limportance de considrer plusieurs dimensions de la vie dun individu dans ltude de la dtresse psychologique et mettent lordre du jour limportance de dvelopper de nouveaux modles thoriques, mieux adapts aux contextes de travail au sein desquels oeuvrent les travailleurs du savoir. Cette thse conclue sur les implications de ces rsultats pour la recherche, et sur les retombes qui en dcoulent pour le march du travail ainsi que pour le dveloppement futur du systme professionnel qubcois et canadien.
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Rapport de stage prsent la Facult des sciences infirmires en vue de l'obtention du grade de Matre s sciences (M. Sc.) en sciences infirmires option administration des services infirmiers
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La structure du cartilage articulaire adulte est caractrise par la prsence de couches cres par lorientation des fibres de collagne (Benninghoff, 1925). Avant de prsenter la structure adulte classique en arcades de Benninghoff, le cartilage subit une srie de changements au cours de sa maturation (Julkunen et al., 2010; Lecocq et al., 2008). Toutefois, un faible nombre dtudes sest intress la structure du collagne du cartilage articulaire in utero. Notre objectif tait dtudier la maturation de la surface articulaire de lpiphyse fmorale distale chez le cheval, en employant la fois limagerie par rsonance magntique (IRM) et la microscopie en lumire polarise aprs coloration au rouge picrosirius, au niveau de sites utiliss dans les tudes de rparation tissulaire et de sites prdisposs lostochondrose (OC). Le but tait de dcrire le dveloppement normal du rseau de collagne et la relation entre les images IRM et la structure histologique. Des sections provenant de cinq sites de lpiphyse fmorale distale de 14 ftus et 10 poulains et adultes ont t colores au rouge picrosirius, aprs que le grasset ait t imag par IRM, dans loptique de visualiser lagencement des fibres de collagne de type II. Les deux modalits utilises, IRM et microscopie en lumire polarise, ont dmontr la mise en place progressive dune structure en couches du rseau de collagne, avant la naissance et la mise en charge de larticulation.
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La maladie des artres priphriques (MAP) se manifeste par une rduction (stnose) de la lumire de lartre des membres infrieurs. Elle est cause par lathrosclrose, une accumulation de cellules spumeuses, de graisse, de calcium et de dbris cellulaires dans la paroi artrielle, gnralement dans les bifurcations et les ramifications. Par ailleurs, la MAP peut tre cause par d`autres facteurs associs comme linflammation, une malformation anatomique et dans de rares cas, au niveau des artres iliaques et fmorales, par la dysplasie fibromusculaire. Limagerie ultrasonore est le premier moyen de diagnostic de la MAP. La littrature clinique rapporte quau niveau de lartre fmorale, lcho-Doppler montre une sensibilit de 80 98 % et une spcificit de 89 99 % dtecter une stnose suprieure 50 %. Cependant, lcho-Doppler ne permet pas une cartographie de lensemble des artres des membres infrieurs. Dautre part, la reconstruction 3D partir des images chographiques 2D des artres atteintes de la MAP est fortement oprateur dpendant cause de la grande variabilit des mesures pendant lexamen par les cliniciens. Pour planifier une intervention chirurgicale, les cliniciens utilisent la tomodensitomtrie (CTA), langiographie par rsonance magntique (MRA) et langiographie par soustraction numrique (DSA). Il est vrai que ces modalits sont trs performantes. La CTA montre une grande prcision dans la dtection et lvaluation des stnoses suprieures 50 % avec une sensibilit de 92 97 % et une spcificit entre 93 et 97 %. Par contre, elle est ionisante (rayon x) et invasive cause du produit de contraste, qui peut causer des nphropathies. La MRA avec injection de contraste (CE MRA) est maintenant la plus utilise. Elle offre une sensibilit de 92 99.5 % et une spcificit entre 64 et 99 %. Cependant, elle sous-estime les stnoses et peut aussi causer une nphropathie dans de rares cas. De plus les patients avec stents, implants mtalliques ou bien claustrophobes sont exclus de ce type d`examen. La DSA est trs performante mais s`avre invasive et ionisante. Aujourdhui, limagerie ultrasonore (3D US) sest gnralise surtout en obsttrique et chocardiographie. En angiographie il est possible de calculer le volume de la plaque grce limagerie ultrasonore 3D, ce qui permet un suivi de lvolution de la plaque athromateuse au niveau des vaisseaux. Limagerie intravasculaire ultrasonore (IVUS) est une technique qui mesure ce volume. Cependant, elle est invasive, dispendieuse et risque. Des tudes in vivo ont montr quavec limagerie 3D-US on est capable de quantifier la plaque au niveau de la carotide et de caractriser la gomtrie 3D de l'anastomose dans les artres priphriques. Par contre, ces systmes ne fonctionnent que sur de courtes distances. Par consquent, ils ne sont pas adapts pour lexamen de lartre fmorale, cause de sa longueur et de sa forme tortueuse. Lintrt pour la robotique mdicale date des annes 70. Depuis, plusieurs robots mdicaux ont t proposs pour la chirurgie, la thrapie et le diagnostic. Dans le cas du diagnostic artriel, seuls deux prototypes sont proposs, mais non commercialiss. Hippocrate est le premier robot de type maitre/esclave conu pour des examens des petits segments dartres (carotide). Il est compos dun bras 6 degrs de libert (ddl) suspendu au-dessus du patient sur un socle rigide. partir de ce prototype, un contrleur automatisant les dplacements du robot par rtroaction des images chographiques a t conu et test sur des fantmes. Le deuxime est le robot de la Colombie Britannique conu pour les examens distance de la carotide. Le mouvement de la sonde est asservi par rtroaction des images US. Les travaux publis avec les deux robots se limitent la carotide. Afin dexaminer un long segment dartre, un systme robotique US a t conu dans notre laboratoire. Le systme possde deux modes de fonctionnement, le mode teach/replay (voir annexe 3) et le mode commande libre par lutilisateur. Dans ce dernier mode, lutilisateur peut implmenter des programmes personnaliss comme ceux utiliss dans ce projet afin de contrler les mouvements du robot. Le but de ce projet est de dmontrer les performances de ce systme robotique dans des conditions proches au contexte clinique avec le mode commande libre par lutilisateur. Deux objectifs taient viss: (1) valuer in vitro le suivi automatique et la reconstruction 3D en temps rel dune artre en utilisant trois fantmes ayant des gomtries ralistes. (2) valuer in vivo la capacit de ce systme d'imagerie robotique pour la cartographie 3D en temps rel d'une artre fmorale normale. Pour le premier objectif, la reconstruction 3D US a t compare avec les fichiers CAD (computer-aided-design) des fantmes. De plus, pour le troisime fantme, la reconstruction 3D US a t compare avec sa reconstruction CTA, considr comme examen de rfrence pour valuer la MAP. Cinq chapitres composent ce mmoire. Dans le premier chapitre, la MAP sera explique, puis dans les deuxime et troisime chapitres, limagerie 3D ultrasonore et la robotique mdicale seront dveloppes. Le quatrime chapitre sera consacr la prsentation dun article intitul " A robotic ultrasound scanner for automatic vessel tracking and three-dimensional reconstruction of B-mode images" qui rsume les rsultats obtenus dans ce projet de matrise. Une discussion gnrale conclura ce mmoire. Larticle intitul " A 3D ultrasound imaging robotic system to detect and quantify lower limb arterial stenoses: in vivo feasibility " de Marie-Ange Janvier et al dans lannexe 3, permettra galement au lecteur de mieux comprendre notre systme robotis. Ma contribution dans cet article tait lacquisition des images mode B, la reconstruction 3D et lanalyse des rsultats pour le patient sain.
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Ce mmoire labor dans le cadre d'une tude plus vaste sur la sant mentale au travail tudie l'effet de la culture organisationnelle ainsi que certains facteurs du travail comme la supervision abusive, la latitude dcisionnelle, l'utilisation des comptences, l'autorit dcisionnelle, les demandes psychologiques, le soutien social ainsi que l'horaire de travail sur l'puisement professionnel et ses trois dimensions. Ces facteurs, l'exception de la culture organisationnelle ont fait l'objet d'tudes approfondies dans le pass. Ce mmoire se base sur un modle connu et rgulirement utilis mesurant l'effet de ces facteurs du travail sur la sant mentale. Ce modle est communment appel le modle demandes-contrle de Karasek. L'chantillon l'tude est constitu de 384 policiers et travailleurs cols blancs travaillant pour le service de police de la Ville de Montral. La rcolte des donnes t effectue en 2008 et 2009. Ce mmoire confirme en partie les rsultats frquemment observs dans les tudes sur le sujet. La supervision abusive, les demandes psychologiques et certains types de culture augmentent le niveau d'puisement professionnel. D'autres variables comme la latitude dcisionnelle et certains autres types de culture organisationnelle rduisent le niveau d'puisement professionnel.
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La recherche de lefficience et de lexcellence dans le domaine de la sant amne organisations et professionnels travailler conjointement lamlioration des processus cliniques. La gouvernance clinique se veut un lieu daction collective, de mobilisation de relations et de savoirs entre les acteurs impliqus dans lorganisation et la dispensation des soins et des services de sant. Elle est un espace o sexerce lautorit des diffrents acteurs en vue damliorer la qualit des soins et des services de sant. Elle vise rapprocher la perspective organisationnelle et la perspective professionnelle par le dveloppement et limplantation dinitiatives visant les meilleures pratiques cliniques et organisationnelles.Pour amliorer la qualit des soins, Ferlie et al(MilbankQ2001.79:281)[1] suggrent de crer un alignement entre les diffrents niveaux de soins: lindividu, lquipe, lorganisation et le systme. Les principes de la gouvernance clinique tentent de produire cette synergie en impliquant les professionnels dans le renouvellement de lorganisation et enimpliquant lorganisation dans linstrumentation et la rgulation des pratiques des professionnels en agissant aux diffrents niveaux de soins. Notre objectif est de prsenter les origines du concept de gouvernance clinique, de dcrire ses composantes et de proposer des assises thoriques afin demieux comprendre les dynamiquesde changement associes la gouvernance clinique et faciliter son implantation. Nous exposons le courant britannique fondateur puis la notion de gouvernance dveloppe par HatchuelA (Paris: Aube ; 2000) [2] et prsentons les caractristiques de lorganisation pouvant soutenir lengagement des professionnels envers les principes de qualit. Enfin, nous proposons une modlisation renouvele de la gouvernance clinique permettant de concilier lorganisationnel et la clinique, et de potentialiser les capacits daction de chacun.
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Dans le cadre de cette thse, nous investiguons la capacit de chaque hmisphre crbral utiliser linformation visuelle disponible lors de la reconnaissance de mots. Il est gnralement convenu que lhmisphre gauche (HG) est mieux outill pour la lecture que lhmisphre droit (HD). De fait, les mcanismes visuoperceptifs utiliss en reconnaissance de mots se situent principalement dans lHG (Cohen, Martinaud, Lemer et al., 2003). Puisque les lecteurs normaux utilisent optimalement des frquences spatiales moyennes (environ 2,5 - 3 cycles par degr dangle visuel) pour reconnatre les lettres, il est possible que lHG les traite mieux que lHD (Fiset, Gosselin, Blais et Arguin, 2006). Par ailleurs, les tudes portant sur la latralisation hmisphrique utilisent habituellement un paradigme de prsentation en priphrie visuelle. Il a t propos que leffet de lexcentricit visuelle sur la reconnaissance de mots soit ingal entre les hmichamps. Notamment, la premire lettre est celle qui porte habituellement le plus dinformation pour lidentification dun mot. Cest aussi la plus excentrique lorsque le mot est prsent lhmichamp visuel gauche (HVG), ce qui peut nuire son identification indpendamment des capacits de lecture de lHD. Lobjectif de la premire tude est de dterminer le spectre de frquences spatiales utilis par lHG et lHD en reconnaissance de mots. Celui de la deuxime tude est dexplorer les biais crs par lexcentricit et la valeur informative des lettres lors de prsentation en champs diviss. Premirement, nous dcouvrons que le spectre de frquences spatiales utilis par les deux hmisphres en reconnaissance de mots est globalement similaire, mme si lHG require moins dinformation visuelle que lHD pour atteindre le mme niveau de performance. tonnament toutefois, lHD utilise de plus hautes frquences spatiales pour identifier des mots plus longs. Deuximement, lors de prsentation lHVG, nous trouvons que la 1re lettre, cest dire la plus excentrique, est parmi les mieux identifies mme lorsquelle a une plus grande valeur informative. Ceci est lencontre de lhypothse voulant que lexcentricit des lettres exerce un biais ngatif pour les mots prsents lHVG. De faon intressante, nos rsultats suggrent la prsence dune stratgie de traitement spcifique au lexique.
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Ltude de lorientation mentale (OM), soit lhabilet des parents concevoir et traiter leur enfant comme un individu disposant dune vie mentale autonome et active (Meins, 1997), a gagn en intrt grce la dmonstration de ses associations avec plusieurs sphres du dveloppement de lenfant, entre autres avec le style dacquisition linguistique chez les enfants de 20 mois ainsi que le dveloppement de la thorie de lesprit chez les enfants dge prscolaire (p. ex., Meins & Fernyhough, 1999). En dpit de ces rsultats, ltude du dveloppement du vocabulaire et des stades initiaux de la thorie de lesprit chez les enfants a t nglige dans cette littrature. La prsente thse est compose de trois articles empiriques et vise combler certaines lacunes de la littrature actuelle. Le premier article vise examiner les liens longitudinaux entre lOM maternelle et le vocabulaire expressif chez les enfants de 2 ans. Les deuxime et troisime articles ont pour but dvaluer les relations longitudinales entre lOM maternelle, la scurit dattachement des enfants et les toutes premires articulations de la thorie de lesprit chez les enfants de 2 ans, puis 2 ans plus tard, avec la thorie de lesprit chez les enfants de 4 ans. Les donnes des trois articles proviennent de cinq visites effectues au domicile de 84 dyades mre-enfant. 12 mois, lOM maternelle a t mesure lors de jeux libres mre-enfant laide du systme de codification de Meins et al. (2001). 15 mois, la scurit dattachement de lenfant a t mesure par un observateur avec le Q-Sort dattachement (Waters & Deane, 1985). 2 ans, les mres ont valu le langage de leur enfant laide des inventaires MacArthur du dveloppement de la communication (Dionne, Tremblay, Boivin, Laplante, & Prusse, 2003). Finalement, la thorie de lesprit de lenfant a t mesure 2 et 4 ans laide de diverses tches exprimentales (Carlson, Mandell, & Williams, 2004). Les rsultats du premier article indiquent que lOM maternelle est associe au dveloppement du vocabulaire expressif des enfants de 2 ans. Les rsultats des deuxime et troisime articles indiquent que la comprhension des enfants de 2 et 4 ans aux tches de thorie de lesprit est associe lOM maternelle. De plus, ces deux articles ont dmontr que les garons, mais pas les filles, prsentant des comportements dattachement davantage scures ont obtenu de meilleures performances une tche demandant la comprhension des perspectives visuelles de leur mre 2 ans et de celles dune trangre 4 ans. En conclusion, les rsultats de la thse suggrent que lutilisation que les mres font de commentaires mentaux 12 mois semble favoriser lacquisition de mots dans le vocabulaire expressif de leur enfant 2 ans ainsi que le dveloppement dune meilleure comprhension aux tches de thorie de lesprit 2 et 4 ans.
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Lcole et les programmes de formation lenseignement ont connu beaucoup de transformations au cours des dernires dcennies. Ces changements sont notamment associs au mouvement de la professionnalisation de lenseignement qui met laccent, entre autres, sur limportance de dvelopper une rflexivit critique chez les futurs enseignants travers des cours thoriques et des stages. Dans cette optique, le Ministre de lducation, des loisirs et du sport (MELS) et les institutions universitaires ont la responsabilit dinterprter les caractristiques propres une pense critique et de les intgrer la formation initiale des enseignants. Cependant, bien que le concept de pense critique ait fait lobjet de nombreuses recherches thoriques et empiriques depuis les travaux sur la pense rflchie de Dewey, il nexiste toujours pas une dfinition consensuelle du concept. Nanmoins les philosophes classiques (Ennis, McPeck, Paul, Siegel, Lipman) sentendent pour soutenir quune pense critique prsuppose un doute mthodique qui conduit la mobilisation dhabilets et dattitudes intellectuelles complexes, relies lvaluation des faits et des situations. De leur ct, des pistmologues issus du champ de la psychologie dveloppementale (King & Kitchener, Kuhn, Perry, et dautres) ont labor des modles de dveloppement dune pense critique bass sur lidentification de stades. Lun des plus rcents modles est issu des sciences de lducation (Daniel et al.) et sera utilis comme grille pour analyser nos donnes. Il prsuppose quatre modes de pense (logique, mtacognitif, cratif et responsable) et leur complexification partir de trois perspectives pistmologiques (gocentrisme, relativisme et intersubjectivit). La prsente tude, de nature qualitative, cherche didentifier la rflexivit (simple ou critique) vise par les textes officiels du MELS, stimule par lUniversit de Montral (UdeM) dans le cadre de la formation initiale des tudiants inscrits en ducation physique et la sant (PS) et manifeste par ces tudiants en fin de formation. Pour ce faire, nous avons eu recours une analyse de contenu, et une analyse base sur le modle dveloppemental de Daniel et ses collgues. Ces analyses ont t conduites sur le rfrentiel de comptences du MELS, sur les indicateurs de comptences et les consignes de rdaction des rapports synthses de lUdeM, ainsi que sur des verbatim dentrevues individuelles et de groupe et sur les rapports synthses des participants (au nombre de neuf). Les rsultats danalyse du rfrentiel de comptences et des indicateurs de comptences montrent que les rflexivits vise et stimule sont de lordre dune pense rflchie mais pas ncessairement dune pense critique. Paralllement, la rflexivit manifeste par les stagiaires lors des entrevues ainsi que dans leurs rapports synthse sest rvle tre de lordre dune pense rflchie pas ncessairement critique mme si des manifestations dune pense critique ont occasionnellement pu tre observes.
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La protine de fusion E2A-PBX1 induit une leucmie lymphoblastique aige des cellules B pdiatrique chez lhumain. E2A-PBX1 possde de puissantes proprits de trans-activation et peut se lier lADN ainsi quaux protines homotiques (HOX) via des domaines conservs dans sa portion PBX1, ce qui suggre quune drgulation des gnes cibles de HOX/PBX1 contribue la leucmognse. Prcdemment, Bijl et al. (2008) ont dmontr que certains gnes Hox collaborent de manire oncognique avec E2A-PBX1, et que ces interactions sont cellules-spcifiques et varient en fonction du gne Hox impliqu. Une mutagnse dinsertion provirale suggre et supporte la collaboration des gnes Hoxa et E2A-PBX1 lors de la leucmognse des cellules B. La prsence de ces interactions dans les cellules B et leur implication dans linduction des B-ALL est pertinente pour la comprhension de la maladie humaine, et reste encore mal comprise. Notre tude dmontre quHoxa9 confre un avantage prolifratif aux cellules B E2A-PBX1. Des expriences de transplantation laide de cellules B E2A-PBX1/Hoxa9 positives isoles de chimres de moelle osseuse dmontrent quHoxa9 collabore avec E2A-PBX1 en contribuant la transformation oncognique des cellules, et quHoxa9 seul ninduit aucune transformation. Une analyse par Q-RT-PCR nous a permis de dmontrer une forte inhibition de gnes spcifiques aux cellules B dans les leucmies co-exprimant Hoxa9 et E2A-PBX1, en plus dune activation de Flt3, suggrant une inhibition de la diffrenciation des cellules B accompagne dune augmentation de la prolifration. De plus, la surexpression de Hoxa9 dans des cellules leucmiques de souris transgniques E2A-PBX1, confre aussi un avantage prolifratif aux cellules in vitro, qui semblent tre influenc par une augmentation de lexpression de Flt3 et Pdgf. En conclusion, nous dmontrons pour la premire fois laide dun modle murin quHoxa9 collabore avec E2A-PBX1 lors de la transformation oncognique des cellules B et que la signalisation via Flt3 est implique, ce qui est potentiellement pertinent pour la maladie humaine.
Resumo:
Les enfants victimes dagression sexuelle (AS) peuvent prsenter divers problmes psychologiques (Beitchman, Zucker, Hood, DaCosta et al., 1991; Briere & Elliott, 1994). Ces difficults peuvent dailleurs perdurer jusqu lge adulte (Putnam, 2003). Afin de favoriser le rtablissement de ces enfants et prvenir le cycle intergnrationnel de la maltraitance sexuelle, il est important de sintresser aux facteurs de protection pouvant diminuer leurs squelles. Les pratiques parentales reprsentent un facteur cl dans le dveloppement de lenfant de faon gnrale (Campbell, 1995) et peuvent jouer un rle important dans la capacit des victimes sadapter lAS quelles ont subie (Ullman, 2003; Yancey & Hansen, 2010). Des pratiques parentales moins tudies dans ce domaine de recherche ont t examines dans la prsente tude, soit le contrle psychologique (CP), le contrle limitatif (CL) et le soutien de lautonomie (SA). Par ailleurs, lvaluation des variables pouvant tre lies la conduite parentale et des impacts de celle-ci sur le dveloppement de lenfant permettra de mieux comprendre les difficults que peuvent prsenter ces familles et dintevenir adquatement auprs de celles-ci. Les objectifs de cette thse taient : 1) de valider une grille de codification des comportements parentaux auprs denfants dge prscolaire, 2) de documenter le lien entre le CP, le CL, un concept que nous avons propos dans la prsente tude, et le SA afin de clarifier des incohrences conceptuelles et des failles mthodologiques notes dans les tudes passes, 3) de comparer les pratiques parentales de mres denfants victimes dAS avec celles de mres dont lenfant na pas vcu dAS, 4) dexaminer le lien entre les mauvais traitements et les vnements traumatiques subis par les mres, leur dtresse psychologique et leurs pratiques parentales et 5) dvaluer la relation entre les pratiques parentales et ladaptation psychologique des enfants de lchantillon. Un chantillon form de 22 enfants dge prscolaire victimes dAS recruts au Centre dexpertise Marie-Vincent (CEMV) et de 79 enfants nayant pas vcu un tel vnement recruts dans des Centres de la petite enfance (CPE) de milieux dfavoriss de Montral, de mme que leurs mres, a particip ltude. La dtresse psychologique des mres, les mauvais traitements subis dans leur lenfance, les expriences traumatiques vcues avant et aprs 18 ans et les comportements inductifs et coercitifs ont t mesurs laide de questionnaires auto-rapports par la mre. Les mres et les ducateurs-trices de garderie ont aussi complt un questionnaire sur la symptomatologie de lenfant. Finalement, une grille de codification des comportements parentaux a permis de mesurer les pratiques des mres et ce, lors dune procdure dobservation. Les rsultats dmontrent que la grille labore prsente des qualits psychomtriques satisfaisantes. Par ailleurs, les corrlations entre les chelles principales de la grille de mme que les rsultats de lanalyse factorielle rvlent que le CP, le CL et le SA constituent des construits indpendants, tel que prvu. La comparaison des comportements maternels montre que les mres denfants victimes dAS prsentent des pratiques similaires celles des mres dont lenfant na pas subi dAS. De plus, des liens ont t obtenus entre les expriences traumatiques et les mauvais traitements passs de la mre, sa dtresse psychologique et les pratiques quelle adopte envers son enfant. Finalement, lutilisation de stratgies inductives est associe marginalement moins de troubles extrioriss chez lenfant alors que lutilisation de stratgies coercitives est relie plus de troubles intrioriss, selon lducateur-trice de lenfant. Afin daugmenter les possibilits que lenfant se dveloppe de faon optimale et de prvenir la transmission intergnrationnelle des mauvais traitements sexuels, il est important de comprendre le fonctionnement et les pratiques parentales des mres non-agresseurs. Les rsultats de cette tude ont permis de mieux documenter la conduite des mres denfants victimes dAS. Par ailleurs, des explications sont proposes concernant les facteurs distincts associs lutilisation dune conduite centre sur lenfant (inductive) versus sur le parent (coercitive). Lidentification de ceux-ci peut permettre une prvention et une intervention plus adquate auprs de ces familles et est dautant plus cruciale compte tenu de limpact ngatif de certaines pratiques sur ladaptation de lenfant, tel que dmontr dans la prsente recherche.
